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26 mars 2014, 20:18
Une simple provocation? /PV/
Depuis plusieurs semaines déjà quelque chose avait changé chez Ambre. Oh cela ne se voyait pas de l’extérieur. Cela n’avait rien à voir avec son apparence, ses cheveux étaient toujours roux, sa peau toujours aussi blanche qu’un cachet d’aspirine, ses yeux toujours aussi verts. Rien n’avait changé de ce côté-là, ou peut-être juste le fait qu’elle grandissait toujours un peu plus chaque jour, malgré le fait que cela ne se voyait pas tellement. Elle était toujours préfète des Poufsouffle et préfète-en-chef. Elle était toujours dans la maison de Poufsouffle, toujours à Poudlard. A première vue donc, rien n’avait changé. Mais si l’on farfouillait bien dans ses pensées d’enfant de douze ans, on pouvait comprendre le pourquoi du comment.

On était en mars. Cela faisait déjà trois mois que Sylvain était parti, Ambre n’avait pas eu de nouvelles depuis. Mais ça encore, elle le comprenait, enfin, presque… Mais le pire… Le pire c’était cette histoire avec les aurors, les armures vivantes, les… les… bref. Ce qu’il s’était passé cette nuit-là. Elle s’en était sortie indemne mais depuis elle dormait assez mal, se réveillant, parfois, en sueur, victime d’un mauvais cauchemar. Elle n’en avait encore parlé à personne. Et ce n’était pas demain la veille qu’elle le ferait. C’était son secret. Rien qu’à elle. Et à personne d’autre. Et puis il y avait aussi le départ d’Anatéine. Même si ça, à la rigueur, ça passait encore. Elle la verrait encore de toute façon. Mais bon. Cela lui faisait bizarre de ne plus la voir dans les couloirs du château… Mais il y avait aussi cette histoire avec Mila Navy. Brr. Mieux vaut ne pas en parler. Et tout ça avait donné une Ambre un peu plus aux aguets, retenant depuis un peu trop longtemps pleins d’émotions dans son petit d’enfant.

La deuxième année se baladait tranquillement, si l’on peut dire, dans les couloirs du deuxième étage. C’était le début de l’après-midi et elle n’avait pas cours. Les couloirs étaient calment, vident, chaque pas qu’elle faisait raisonnait un peu. Elle était seule et ça ne l’enchantait pas tellement, il faut le dire. Depuis cette soirée, elle n’aimait plus se retrouver seule. Elle préférait être entourée. Entourée de ses amis ; entourée de sa baguette ; entourée de sa batte de Quidditch. Bref, tout pour ne pas être seule et sans défense. D’ailleurs, en parlant de Quidditch, cela faisait un peu trop longtemps à son goût qu’elle n’avait plus mit les pieds (ha-ha-ha) sur le terrain. La saison deux s’était terminée il y a quelques mois et la saison trois n’allait pas tarder. La Poufsouffle sentait sa batte la démanger depuis qu’elle avait apprit la date du premier match de la saison. Elle voulait jouer, elle voulait cogner, elle voulait se défouler et surtout, elle voulait oublier, même pendant quelques minutes le temps d’un match, ses peurs.

La préfète en chef marchait depuis déjà quelques minutes quand elle entendit un autre bruit de pas. Elle allait enfin croiser quelqu’un. Elle marcha encore quatre ou cinq mètre avant d’apercevoir une grande jeune fille aux cheveux roses. Déjà qu’il n’y avait pas tellement de possibilité dans la catégorie grande jeune fille, il y en avait encore moins avec des cheveux roses. C’était Victoria Pidloux, une septième année de Serpentard. Ambre avait déjà joué contre elle et son équipe de Quidditch. Au moment où les deux filles se croisèrent, Ambre laissa échapper un raclement de gorge assez fort pour que Victoria l’entende.

Une simple provocation ou une simple erreur ?

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
27 mars 2014, 10:49
Une simple provocation? /PV/
Zut, zut et zut. Victoria venait de sortir de la bibliothèque, ce qui fut un exploit pour elle d'y entrer dans l'espoir de rechercher des informations pour son devoir de métamorphose sans succès. Une après-midi de perdue, c'est géniale. De quoi bien énervé Vicky pour le restant de la journée. En septième année, elle avait un peu de mal avec les cours, cela devenait très dur mais heureusement pas impossible. D'autant plus qu'avec les évènements de Poudlard qui se profile actuellement c'est pas la meilleure année pour passer un examen. Mais on ne choisit pas malheureusement.

Bref, elle venait de sortir de la salle qu'elle déteste le plus dans Poudlard, et commença à avancer sur le chemin de sa salle commune. L'envie de retrouver sa deuxième famille, les Serpentard l'a motiva à marcher plus vite, elle aimait être avec eux pour rigoler et sortir un peu de l'ambiance studieuse qui planait souvent dans les couloirs du château. Elle avança d'un air détendu, elle connaissait maintenant l'endroit mieux que chez elle ou presque, et même les passages secrets elle commençait à les connaître très précisément.

Elle tourna à l'angle du couloirs et continua continua continua, tous en pensant à l'après-Poudlard qui ne faisait que s'approcher de plus en plus au fur et à mesure que les mois passèrent. Bizarrement elle était partagés par l'excitation et la tristesse à l'idée de se retrouver dans le monde des adultes, celui en dehors de Poudlard. La tristesse car ce lieu qui est bien plus magique que tous les autres risque de lui manquer terriblement. Malheureusement, tous sorciers se doit de quitter Poudlard un jour, même si certains chanceux (les professeurs) peuvent y revenir ensuite. Et l'excitation car elle a envie de voir comment c'est dans le « vrai » monde. Poudlard n'est qu'une école après tous.

Ensuite, il y a ces problèmes, qui perturbent Poudlard et son bon fonctionnement. L'arrivée des Aurors, les incidents concernant Vicky dans la forêt. Elle en pouvait plus! En plus de ça, elle s'inquiétait pour ses camarades. A cause des histoires de Poudlard, un loup-garou transformé l'avait griffé, transformant sa vie qui depuis était un véritable calvaire. Mais elle s'inquiétait pour ses camarades car s'il lui était arrivé quelque chose cela voulait dire que les autres élèves aussi pourrait être victime de quelques choses à Poudlard.

Revenant de ses pensées, Victoria parcourra un autre couloirs où elle croisa une élève assez jeune. Première, Deuxième ou Troisième année pas plus. Au croisement des deux filles, la jeune laissa échapper un raclement de gorge fort ce qui fit stopper nette Vicky. Elle n'aimait pas ce genre d'attitude. Sans même prendre le temps de vérifié à qui elle avait à faire elle lança:


« Hey toi! T'as un problème ? »

Victoria regarda la jeune fille auquel elle s'adressait. Son visage lui disait quelque chose, ce n'était pas la première fois qu'elles se voyaient. Elle vit un col jaune sur la robe de sorcier de cette jeune fille, elle était partisane des Poufsouffle. Raison de plus de provoquer car Victoria déteste tous les Poufsouffle ou presque. Et ceux depuis sa deuxième année. Ne laissant pas répondre sa camarade d'école, elle continua:

« Tiens, j'suis tombé sur un poussin. C'est mignon les poussins »

La septième année se mit à rire, se moquant de la jeune Poufsouffle. C'est lâche de sa part de s'attaquer à plus petit qu'elle mais faut bien s'amuser de temps en temps, surtout par les temps qui court.
28 mars 2014, 20:52
Une simple provocation? /PV/
La deuxième année avait envie de s’amuser un peu. De se défouler, en essayant que les choses ne dégénèrent pas. Même si cette fille était plus âgée qu’elle, même si elle ne la connaissait pas beaucoup, justement ça l’arrangeait plus qu’autre chose, même si elle avait les cheveux roses, même si c’était une Serpentard. En se raclant la gorge, elle espérait, inconsciemment, que la Verte répliquerait. Ce serait une sorte d’échauffement avant la reprise des matchs de Quidditch. Disons ça comme ça oui. Ambre ne fit pas un mètre avant d’entendre Victoria s’arrêter. Il n’y avait plus qu’un bruit de pas et c’était celui de la Jaune. Elle avait donc mordu à « l’appât », si l’on peut dire ça comme ça. Mais tant qu’elle ne répliquerait pas, Ambre continuerait d’avancer. Sinon ce n’était pas drôle. Et cette réplique arriva très rapidement :

« Hey toi! T'as un problème ? »

*Allez vas-y continue, continue qu’on rigole…* Ambre ne pouvait s’empêcher de penser à ça. Elle le voulait son moment de « pétage de câble contrôlé ». Et elle allait l’avoir. Ce n’était qu’une question de seconde avant que l’esprit Vipère ne prenne le dessus sur l’esprit de la Verte. La préfète s’arrêta doucement. Elle faisait dos à son interlocutrice, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres, ses mains frémissantes, attendant le moment propice.

« Tiens, j'suis tombé sur un poussin. C'est mignon les poussins »

C’était le moment. La Poufsouffle se retourna rapidement, serra ses poings et resta sur place. D’après son expression on pouvait conclure qu’elle n’appréciait pas, mais alors pas du tout ce surnom. Apparemment c’était le petit nom que certains élèves d’autres maisons utilisaient pour nommer la maison d’Helga Poufsouffle. Elle trouvait se surnom particulièrement idiot, et beaucoup trop simple à trouver. Comme si le jaune de la maison des Pouffy’s faisait directement penser à un poussin. Bon d’accord, plus qu’à un blaireau mais bon. Ambre répliqua sèchement :

« Moi j’ai pas d’problème, par contre toi tu risques d’en avoir ! »

Car oui, Ambre était préfète-en-chef, ne l’oublions pas. Pas comme cette fille aux cheveux roses qui, visiblement, ne savait pas à qui elle parlait. D’ordinaire Ambre n’aimait pas trop se montrer tout particulièrement sous le nom de préfète-en-chef. C’était tellement trop…bizarre pour elle. Surtout quand elle avait en face d’elle quelqu’un de beaucoup plus âgée. Cela perdait toute crédibilité. Mais là elle voulait s’amuser, et elle allait le faire. Mais gentiment. Un minimum quand même, elle n’était pas un monstre. Elle s’’avança rapidement vers Miss Pidloux, à la limite de lui sauter dessus, se planta juste sous son nez, se haussa sur la pointe des pieds, histoire d’être un peu plus grande et se rapprocher de la tête de la fille, et lui dit, de nouveau, sèchement en articulant bien :

« Je-ne-suis-pas-un-poussin. »

Et sur ce dernier mot elle poussa la septième année de toutes ses forces, sachant que cette dernière en avait, logiquement, quand même un peu plus pour résister. Normalement.

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
29 mars 2014, 18:39
Une simple provocation? /PV/
Victoria vit la jeune fille serrer ses poings. Elle allait frapper ? Peut-être. Une bagarre signifierait forcement un petit voyage dans le bureau d'un professeur, peut-être même de la sous-directrice. Victoria s'en fiche, elle n'a pas peur des bureaux de professeurs. C'est là qu'elle posa ses yeux sur un badge accroché sur le torse de la fille. « PeC » y était inscrit. Elle était préfète-en-chef. Maintenant tous lui revenait en tête. Cette fille était une deuxième année de Poufsouffle, préfète de sa maison, préfète-en-chef de Poudlard et batteuse pour l'équipe de Quidditch de sa maison. C'était Ambre Baxhendhel bien entendu. C'était LA fille qui avait détrôner Vicky du titre de meilleure batteuse de Poudlard. Cela faisait une raison supplémentaire de ne pas l'apprécier.

« Moi j’ai pas d’problème, par contre toi tu risques d’en avoir ! »

En avoir, pourquoi ? Victoria ne voyait pas en quoi, même avec tous ses statuts qu'elle trainait derrière elle, cette fille pouvait lui créer des problèmes. Une retenue ? Ce serait dégueulasse surtout que c'est la Poufsouffle qui avait commencé, et de toute façon si c'était ça, la Serpy n'irait pas. Des points en moins à Serpentard ? Victoria ira se plaindre à son directeur de maison pour incompétence de la préfète en détaillant ce qui est en train de se passer. Dans tous les cas, elle sera gagnante.

La poussine s'approcha de Victoria, à la limite d'être collé l'une contre l'autre. Victoria se demanda une seconde si la Poufsouffle voulait lui faire un câlin, ce qui fit bien entendu sourire Vicky à cette pensée qui était complètement insensée. La septième année se retenu de reculer, cela pourrait être une marque de faiblesse, et regarda la petite fille faire des efforts pour atteindre la taille de Vicky sans succès avant de s'exclamer:


« Je-ne-suis-pas-un-poussin. »


Victoria avait déjà le sourire aux lèvres, elle essaya de se retenir de rigoler car la scène était vraiment drôle. Mais ça énerverait encore plus la petite fille. Mais à quoi bon, de toute façon c'est ce qu'elle cherchait, la mettre à bout. La fille de douze ans, poussa ensuite l'adolescente, qui recula d'un pas en arrière. Forte la préfète-en-chef mais pas assez pour faire tomber une septième année. Victoria éclata de rire en répondant:


« Oh quel force, tu tiens ça de ton talent de batteuse ? » Rire « Ça va alors je peux me rassurer, les cognards ne me toucheront pas à notre prochain match. » Rire « Espère que la batteuse ne soit pas moi ce jour-là, sinon t'es une fille morte! Si tu frappes les cognards avec cette force de mouche... » Rire « Et surtout n'oublie pas ton déguisement de poussin ce jour-là »

La septième année continua d'éclater de rire à n'en plus finir. En plus de la comparaison par rapport au jaune de sa maison à un poussin, elle venait de l'insulter de mouche du à sa force. De quoi bien énerver la personne qui reçoit ses propos. Victoria rigolait bien, mais n'empêche si un prof débarquait à ce moment là, l'adolescente n'aurait juste à fermer sa bouche. Surtout lorsqu'on insulte une préfète. Elle le sait qu'elle prend des risques, risque d'être puni, mais c'est ce qui rend le jeu d'autant plus drôle. Une chose par contre qu'elle ne fera jamais, c'est de martyriser un pauvre première année. Même Poufsouffle! Les préfets sont censés avoir de l'autorité sur les gens donc ils se débrouillent mais les premières années non donc pas touche, c'est comme de la porcelaine, c'est fragile.

Dans le couloir, un calme régnait, hormis les deux filles qui ne s'entendait absolument pas, personne ou presque n'empruntait ce couloir. Si bien que si quelqu'un entra dans ce couloir, il était sur de pouvoir écouter la conversation des deux jeunes filles. Victoria profita de ce silence pesant pour sortir sa baguette et jouer avec. Bien sûr, elle ne lancera pas de sortilèges sur sa camarade, quoique pour lui faire peur, peut-être bien. Elle réfléchit quelques instants à quoi viser, quoi lancer, le tous pour faire peur à Ambre sans la toucher. Finalement, elle préféra changer d'avis de peur de blesser sa camarade. Chiante peut-être mais pas au risque d'envoyer une de ses camarades à l'infirmerie. Elle lança sa baguette magique dans l'autre main et la rangea.


« Je voulais m'entrainer sur toi à quelques sorts, mais finalement nan... J'ai trop peur de te tuer » dit-elle avant de rire.
13 avr. 2014, 20:01
Une simple provocation? /PV/
Bien évidemment, comme la deuxième année s’en était doutée, la Serpentard ne fit qu’un pas en arrière après s’être fait poussé par Ambre. C’était, disons, assez logique. Même si au plus profond de son être, la préfète espérait lui faire un peu mal. Mais les humains avec leurs petits poings poussant les autres élèves, c’était tout à fait différent des humains avec des battes cognant des cognard… Au plus grand malheur de la fillette. Elle aurait voulu voir l’autre tomber, sous sa force, mais non. Un sentiment étrange l’avait envahi. Les bruit autour d’elle avait changé, n’étant plus qu’au deuxième plan ; une sorte de force invisible comprimait sa poitrine ; un sentiment de vide autour d’elle, la faisant flotter dans les airs ; ses poings se serrant de plus belle, à s’enfoncer les ongles dans la peau. Mais elle devait résister. Juste pour ne pas se rendre ridicule. Résister encore et encore en attendant que ça passe. Ne pas taper. Ne pas taper cette fille aux cheveux roses. Et, serrant encore plus les poings et essayant de garder son calme, écouta attentivement la jeune fille :

« Oh quel force, tu tiens ça de ton talent de batteuse ? Ça va alors je peux me rassurer, les cognards ne me toucheront pas à notre prochain match. Espère que la batteuse ne soit pas moi ce jour-là, sinon t'es une fille morte! Si tu frappes les cognards avec cette force de mouche... Et surtout n'oublie pas ton déguisement de poussin ce jour-là »

La septième année avait prononcé ces phrases le plus naturellement du monde, accompagnées de rires. Elle semblait fière d’elle. Fière d’avoir encore trouvé un détail pour se moquer d’Ambre. Fière d’avoir trouvé le truc avec la mouche. C’était assez désolant d’un côté. Désolant de voir qu’en étant en septième année, la « vieille » s’amusait encore à faire des choses comme cela. Mais d’un autre côté, ces allusions et ces moqueries atteignaient la deuxième année. Et pas qu’un peu. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? A part encaisser, et ce comme depuis plusieurs semaines, et d’attendre ? Attendre inlassablement que tout parte comme par enchantement ? Elle ne pouvait rien faire. Elle ne pouvait même pas essayer de frapper l’autre. Déjà parce que cela n’arrangerait rien et ne serait, disons, pas très « sympathique », si l’on peut dire ça ; ensuite parce qu’elle n’avait de toute façon pas assez de force ; et pour finir, parce que cela ne se faisait pas lorsque l’on était préfète, et de plus étant la préfète-en-chef de Poudlard. Elle était donc tout simplement Impuissante…

Comme si ses moqueries ne suffisaient pas, Victoria sortit sa baguette et la fit passer d’une main à une autre, pendant quelques secondes. En l’apercevant, Ambre prit peur. Oui, peur. Bien qu’une petite voix lui soufflait que l’autre ne l’utilisera, probablement, pas. Mais peur quand même. Finalement la Verte rangea sa baguette magique avant de dire en riant :


« Je voulais m'entrainer sur toi à quelques sorts, mais finalement nan... J'ai trop peur de te tuer »

*Tuer… Tuer… Tuer…* Ambre sentit sa tête tourner en entendant ce mot. Cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Des mauvais souvenirs trop récents… Elle faillit tomber en arrière mais se rattrapa en faisant un ou deux pas en arrière. Inconsciemment. En s’en rendant compte elle prit peur, une nouvelle fois. La septième année pouvait interpréter ce mouvement de recul comme de la peur. Une peur provoquée par la Serpentard. Et ça lui ferait beaucoup trop plaisir.

Elle ravala sa salive. Il fallait qu’elle se calme. Tout de suite. Prenant une bouffée d’oxygène elle esquissa un sourire et dit d’un ton narquois et lent, tout en avançant doucement vers Miss Pidloux :


« Oh… Mais ne crois-tu pas que cela soit trop… lâche, pour une septième année ? »

Et, étant un peu plus près d’elle mais assez loin quand même elle rajouta avec le même ton, sachant que cela était, si elle avait bien compris, réservé aux Serpentard :

« Mamie Pidloux. »

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
15 avr. 2014, 18:41
Une simple provocation? /PV/
Dans les couloirs régnaient un silence de mort, à un détail près deux filles qui n'avaient rien en commun ou presque. L'une était préfète-en-chef, l'autre était simple élève. L'une était de Poufsouffle, l'autre était de Serpentard. La plus âgée était en septième année. Pour les deux filles, c'étaient une séance de moquerie, de recalage et là-dessus Victoria était plutôt douée. Elle venait d'insulter la préfète-en-chef de son école de poussin ayant une force de mouche mais à part ça elle rigolait bien. Est-ce le faite que la poufsouffle soit plus jeune qu'elle ? Peut-être, Victoria a toujours maiprisé les préfets à cause de leur age. Il y a même un moment de sa scolarité, elle trouvait ça inadmissible que les préfets ne soient pas choisit parmi les élèves les plus vieux, les plus responsable. Heureusement ce temps est révolu, aujourd'hui, elle s'en fiche un peu de savoir l'age de ses préfets, du moment qu'ils font bien leur job.

La septième année venait donc de jouer avec sa baguette pour faire peur à sa camarade. Bouh je vais te lancer un sort... une blague de mauvais goût certe, mais qui terrifie qui que ce soit si on ne connait pas parfaitement celui qui dit ces propos. Victoria eut un sourire sadique en voyant sa camarade se rattrapper de justesse d'une chute en arrière. Avait-elle peur ? Si c'était le cas, ce n'était pas très courageux de sa part, si ce n'est pas le cas, est-ce une ruse ? Victoria souriait en attendant la réponse de sa camarade, en réfléchissant aussi à une autre réflexion de ce genre:


« Oh… Mais ne crois-tu pas que cela soit trop… lâche, pour une septième année ? »

Lâche ? La grande Victoria Pidloux, une lâche ? Le sourire de Victoria s'effaça de son visage, ses sourcils se froncèrent, c'était comme si elle venait de recevoir une douche froide. Elle n'était pas énervé, mais pas loin. La fille de Serpentard n'aimait pas qu'on l'insulte de cette façon, mais après coup elle se rendit compte que les insultes qu'elle donnait à Ambre Baxrendhel n'étaient pas loin de celle-ci. * Elle ne fait que renvoyé l'appareil, il faut encore plus la provoquer, quitte à provoquer une bagarre ou même pire, un duel* pensa Victoria en réfléchissant bien à quelque chose de blessant.

« Mamie Pidloux. »

A l'entente de ces mots, Victoria fit un geste qu'elle ne se pardonnera jamais. Elle mit une claque à la Poufsouffle. Elle était allée trop loin. Beaucoup trop loin. Après le geste, Victoria s'énerva, elle commença à faire les cent pas devant sa camarade, elle s'en voulait déjà d'avoir gifler sa camarade, surtout une préfète. Mais en même temps, Vicky ne voulait pas qu'on l'appelle Mamie Pidloux, même sa cousine n'avait pas le droit. Alors une Poufsouffle, n'en parlons pas. D'ailleurs, les Serpentard n'utilisent presque plus ce surnom, comme quoi, les Poufsouffle sont mal informés apparement. Elle répondit d'une voix forte, presque en criant:

« Tu devrais te mettre à jour, Mamie Pidloux c'est du passé, ça date de l'année dernière. Informe toi mieux la prochaine fois. Et je n'accepte pas qu'un élève n'appartenant pas à Serpentard m'appelle ainsi, question de principe! Pfff tu me dégoutes! Et ne t'attends pas a recevoir des excuses, tu l'a mérités cette baffe! »

Et bim, envoyé! A ce moment là, elle se fichait de tous. Du faite que sa camarade soit préfète-en-chef, de toute façon elle a l'habitude des retenues, du faite qu'elle venait de frapper une deuxième année, du faite qu'elle risquerait d'avoir de gros ennuies... elle se fichait de tous. Ce qu'elle voulait c'était qu'Ambre arrête et que Victoria se calme, mais ça, c'était surement pas pour maintenant.
28 avr. 2014, 12:12
Une simple provocation? /PV/
La deuxième année n’eut même pas le temps de se baisser ou de faire un pas en arrière pour l’éviter. Elle sentit sa joue chauffer de plus en plus comme si cette dernière était en train de brûler. Elle sentit ses yeux la piquer, les larmes n’allaient pas tarder à arriver si elle ne faisait rien pour les retenir. Victoria Pidloux venait de lui mettre une claque. Et pleurer devant elle, ça elle ne se le permettrait pas, elle se l’interdisait même. Cela pourrait lui faire trop plaisir. Ravalant ses larmes la deuxième année regardait la réaction de la jeune fille. Cette dernière faisait les cent pas, à croire qu’elle regrettait son geste, avant de lui dire fortement :

« Tu devrais te mettre à jour, Mamie Pidloux c'est du passé, ça date de l'année dernière. Informe toi mieux la prochaine fois. Et je n'accepte pas qu'un élève n'appartenant pas à Serpentard m'appelle ainsi, question de principe! Pfff tu me dégoutes! Et ne t'attends pas a recevoir des excuses, tu l'a mérités cette baffe! »

Apparemment Ambre avait touché un point assez sensible chez la septième année. Même si cette dernière semblait chercher des excuses, ça ne marchait pas avec Ambre. Inconsciemment elle éclata de rire avant de regarder autour d’elle à la recherche d’une quelconque personne qui aurait pu être témoin de cette scène. Mais bizarrement le couloir était encore vide. Disons qu’à Poudlard il y avait comme une sorte de tradition. Lorsqu’un élève se faisait insulter ou frapper, dans un des nombreux couloirs du château, il n’y avait jamais personne d’autre pouvant lui venir en aide. Bizarre non ? Mais revenons-en à nos moutons. Ambre s’arrête de rire d’un coup. Elle afficha un petit sourire en coin, oubliant la douleur de la claque, elle pointa du doigt la Verte :

« Apparemment j’ai touché un point sensible ! Tu affirmes que cela n’est plus d’actualité… Mais alors… Explique-moi une chose. Pourquoi t’énerve-tu ainsi pour quelque chose du passé ? Mmmh ? »

C’est vrai quoi, d’habitude quand quelque chose appartient au passé et n’est plus d’actualité, on en s’énerve pas autant dessus. Et puis autre chose traversa son esprit. Visiblement Victoria Pidloux n’aimait pas les Poufsouffle. Mais pourquoi ? Ambre avait beau se creuser la tête, cherchant une explication à tout ça mais rien ne lui venait. Elle fit quelques pas en arrière, balançant ses bras en avant puis en arrière, avant de se retourner, faisant dos à sa camarade. Elle savait que la septième année ne l’attaquerait pas si elle lui faisait dos. Ce serait bien trop lâche. Même pour quelqu’un qui frappe un plus petit que soi, sans défense. La deuxième année resta comme ça, les bras se balançant d’avant en arrière, pendant quelques secondes avant de mettre ses mains sur les hanches et de lui demander, toujours avec le même ton narquois :

« Et puis… Qu’est-ce que tu as envers les Poufsouffle ? Qu’est-ce que nous t’avons fait ?! »

Puis, décrocha son insigne de préfète avec la main droite, l’autre toujours sur ses hanches, elle la brandit derrière elle, vers la Serpentard :

« Et pour finir… Qu’as-tu contre cet insigne ?! »

Voilà, ça faisait beaucoup de question, elle en était consciente mais elle était obligée de les poser pour comprendre un peu mieux la situation.

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
30 avr. 2014, 10:35
Une simple provocation? /PV/
Énervé, Victoria était énervé contre la préfète-en-chef. De quel droit l'appelait-elle mamie Pidloux ? Seuls les Serpentard et uniquement les Serpentard sont autorisés à l'appeler ainsi, c'est pas compliqués. Ambre éclata de rire sous le nez de Victoria qui faisait les cent pas devant elle, elle avait l'air d'aimer la claque qu'elle avait reçue elle. Victoria se retenue, elle avait assez fait de dégâts comme ça. Heureusement, le couloir était vide, personne ne viendrait les dérangés, et ce n'était pas plus mal d'ailleurs, car Vicky savait ce qu'elle aurait si on les voyaient toutes les deux entrain de se chamailler ainsi. Ambre s'arrêta de rire, Victoria la regarda, prête à encaisser la remarque suivante, il fallait bien que cela cesse mais ce n'était pas de l'avis de la préfète-en-chef apparemment:

« Apparemment j’ai touché un point sensible ! Tu affirmes que cela n’est plus d’actualité… Mais alors… Explique-moi une chose. Pourquoi t’énerve-tu ainsi pour quelque chose du passé ? Mmmh ? »

Ouais bon là, la préfète des Poufsouffle marque un point. Mais face à la représente de la maison qu'elle détestait le plus, elle ne pouvait pas avouer ça, alors elle essaya de montrer un visage sans émotions, qui ne traduisait pas qu'elle venait d'être déstabilisé par sa camarade. Il fallait qu'elle trouve quelque chose à répondre, qu'elle se défende, si elle ne disait rien, cela traduirait de la peur et de la perte sur prise, c'est pas bon surtout pour une Serpentard. Victoria, impuissante, sortit comme réponse:

« ça ne te regarde pas! »

C'est lâche comme phrase, elle n'a trouvé que ça. Victoria vit sa camarade faire quelques pas en arrière, balançant ses bras avant de se retourner. Qu'avait-elle en tête ? Victoria la regarda, avant de se décaler sur la droite pour voir un petit bout de son visage. Que fabriquait-elle donc ? Ambre mit ses mains sur ses hanches et lui demanda, de façon très mal poli, puisqu'elle ne la regardait pas:

« Et puis… Qu’est-ce que tu as envers les Poufsouffle ? Qu’est-ce que nous t’avons fait ?! »

Ah ça, ça remonte à la deuxième année de Vicky, il y a bien longtemps. La Serpentard avait été en douce espionné un entrainement de l'équipe de Quidditch et manque de chances pour elle, elle s'était fait pincer par le batteur de l'équipe. La capitaine et elle s'était longuement disputés sur le terrain puis le directeur des Poufsouffle était arrivé comme par hasard pour défendre ses élèves... Victoria avait échappés à la retenue de peu, ce jour-là. Mais depuis cette histoire, elle ne supporte plus les Poufsouffle en règle général. Et il y a d'autres petits choses sans importance qui se sont produite avec des Poufsouffle aussi. Bref, c'est jamais bon d'être en relation avec des gens de cette maison.

« Bizarrement, à chaque fois que j'ai eue un problème dans cette école, quel-qu'il soit, c'était toujours à cause d'un Poufsouffle. Je me suis disputée avec un Poufsouffle, j'ai faillis me prendre une retenue par un directeur de Poufsouffle, ma pire ennemie, qui n'est plus ici, était aussi une Poufsouffle. Et le faite que je vous surnomme de noms d'animaux, canari ou poussins entre autres, c'est juste pour me venger de tous ça. Voilà, ça te va ? »

Elle croisa ses bras ensuite, de fierté d'avoir pu trouver des mots à répondre sur le pourquoi elle détestait les Poufsouffle. Ce n'était pas un cliché, c'était basé sur des faits. Bien sûr, elle ne peut pas prouver que ces évènements ont bien eut lieu, mais elle ferait volontiers si elle le pouvait. La préfète-en-chef lui tournait toujours le dos, ce qui était très désagréable, mais qu'importe, ça arrange Vicky.

« Et pour finir… Qu’as-tu contre cet insigne ?! »

Ambre venait de brandir son insigne de préfète en arrière, qu'elle avait surement décroché quelque instants plutôt. Victoria soupira, elle a souvent été jalouse de ceux qui portent cet insigne. Mais ça elle ne voulait pas le dire, personne ne le sait, c'est pas la préfète-en-chef, de la maison Poufsouffle en plus qui va le savoir. Victoria arracha l'insigne des mains de la préfète et commença à l'examiner:

« En faite, il n'a pas beaucoup de valeurs cet insigne! C'est juste un bout de métal accroché à une robe de sorcier. Dans dix ans, il sera tous rouillé. T'as de la chance qu'il ne le soit pas déjà, si les préfets doivent se le passer à chaque fois, dans cinquante ans, la préfète aura une bout de métal rouillé...Intéressant. Sinon pour répondre à ta question, j'ai rien contre cette insigne, je veux pas porter un truc rouillé sur moi, c'est ceux qui le porte qui me dérange. Pourquoi des grands de sixième ou septième année comme moi devraient se faire diriger et surveiller par des petits comme vous qui viennent tous juste de sortir de leur berceau quasiment ? C'est complètement illogique! Et alors toi préfète-en-chef, alors là, j'ai envie de dire, c'est une bonne blague de la part de Poudlard »

Elle éclata de rire un coup. Ce qu'elle venait de sortir était dans le seul but de l'enfoncer encore un peu plus. Mais peut-être a-t-elle dépassés les bornes ? On verra ça dans quelques minutes avec la réaction d'Ambre, puis pour bien mettre l'ambiance, Vicky jeta l'insigne de la préfète au dessus de la tête de sa camarade, celui-ci tombant aux pieds de sa propriétaire.
01 juin 2014, 11:42
Une simple provocation? /PV/
Toujours dos à Victoria, la deuxième année attendait avec impatience les réponses qu’elle allait pouvoir lui fournir. Serait-ce un tissu de mensonges ? La vérité ? Une partie ou l’entière vérité ? Bonnes questions. Quand bien même la septième année lui répondrait, la préfète-en-chef n’aurait aucuns moyens de vérifier si cela était juste ou faux. C’était sa parole contre rien du tout finalement. Ce qui mettrait un peu plus de piment dans leur discussion, si l’on pouvait appeler ça comme ça. Enfin… Ambre respirait un peu plus rapidement qu’il y a quelques minutes, elle attendait les réponses de Victoria, et bizarrement ça la stressait un peu. Pourquoi ? Elle n’en avait absolument aucunes idées…Essayant de retrouver un rythme à peu près normal, elle se rendit compte que la septième année était en train de lui répondre :

« Ça ne te regarde pas!... Bizarrement, à chaque fois que j'ai eue un problème dans cette école, quel-qu'il soit, c'était toujours à cause d'un Poufsouffle. Je me suis disputée avec un Poufsouffle, j'ai faillis me prendre une retenue par un directeur de Poufsouffle, ma pire ennemie, qui n'est plus ici, était aussi une Poufsouffle. Et le faite que je vous surnomme de noms d'animaux, canari ou poussins entre autres, c'est juste pour me venger de tous ça. Voilà, ça te va ?... »

La préfète des Poufsouffle ne put s’empêcher de sourire en entendant ces deux premières réponses. Elle savait absolument quoi lui répondre. Elle voulut ouvrir la bouche pour lui balancer sa réponse mais elle n’en eut pas le temps. Victoria venait de lui prendre son insigne des mains. La deuxième année ne l’avait pas entendu s’approcher d’elle. Elle se retourna brusquement vers la Serpentard. Cette dernière était en train d’examiner son insigne. Ambre sentit un frisson la parcourir, sa respiration s’accélérait un peu plus. Personne n’avait le droit de toucher son insigne. A part quelques Poufsouffle, personne n’en avait le droit. C’était comme ça. Elle l’avait décidé ainsi. Voulant se jeter sur la Serpentard pour la récupérer, elle fut couper par cette dernière qui lui fourni la troisième et dernière réponse attendue :

« En faite, il n'a pas beaucoup de valeurs cet insigne! C'est juste un bout de métal accroché à une robe de sorcier. Dans dix ans, il sera tous rouillé. T'as de la chance qu'il ne le soit pas déjà, si les préfets doivent se le passer à chaque fois, dans cinquante ans, la préfète aura une bout de métal rouillé...Intéressant. Sinon pour répondre à ta question, j'ai rien contre cette insigne, je veux pas porter un truc rouillé sur moi, c'est ceux qui le porte qui me dérange. Pourquoi des grands de sixième ou septième année comme moi devraient se faire diriger et surveiller par des petits comme vous qui viennent tous juste de sortir de leur berceau quasiment ? C'est complètement illogique! Et alors toi préfète-en-chef, alors là, j'ai envie de dire, c'est une bonne blague de la part de Poudlard »

Terminant sa réponse, elle éclata de rire et balança l’insigne qui tomba en un petit bruit sur le sol, aux pieds d’Ambre. Cette dernière encaissa tant bien que mal les remarques et la réaction de son aînée. Elle se baissa et ramassa l’insigne en ravalant sa rancœur. Dans cette position elle était inférieure à Victoria, sans défense. Et ça elle n’aimait vraiment pas. En même temps, qui pouvait bien aimer ce genre de chose ? Personne bien évidemment. Attrapant son insigne dans sa main droite, qu’elle referma aussitôt dessus, la deuxième année se releva et, ne pouvant contenir d’avantage sa colère, cria envers Victoria :

« T’es-tu seulement une fois demandé si tout ces problèmes ne venaient pas de toi ?! Pourquoi es-tu toujours obligé de jouer la victime ?! Tu es vraiment lâche et ta conduite envers moi ne fait que renforcer cette idée ! »

Haletante à cause de sa nervosité et de sa colère, elle resserra un peu plus ses poings, notamment celui qui renfermait son insigne. Insigne qui rentra un peu dans sa peau, la déchirant un petit peu mais assez pour que quelques gouttes de sang ne s’en échappe. Gouttes de sang qu’Ambre laissa couler sans rien faire, il n’y en avait pas beaucoup, elle les laisserait donc couler.

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
07 juin 2014, 14:52
Une simple provocation? /PV/
Après qu'Ambre est déballé une série de question interrogatoire dont Victoria n'avait même pas fait attention, la plus âgée des deux se mit à répondre avec des arguments désirant blesser la préfète-en-chef de Poudlard. Elle riait et s'amusait, c'était marrant de braver les interdits. Victoria se souvenait d'avoir franchit les bornes une bonne centaine de fois à Poudlard, et une fois de plus ne lui faisait pas peur. Apparemment la Poufsouffle voulait claqué Vicky mais elle n'en eut pas le temps car trop rapide pour elle. Quand la septième année remarqua ça, elle bomba le torse d'un air supérieur. Non, elle n'était pas préfète, mais oui elle était supérieur à eux. Du moins ce qu'elle pensait, évidement. La préfète prit l'insigne, joua avec et le rendit en le balançant à sa propriétaire, c'était amusant. Victoria était sur d'avoir blessé la préfète par ses paroles, mais peu importe.

La Serpentarde rigola de bon cœur en regardant la préfète ramasser son insigne en serrant son poing, l'objet au creux de sa main. Pauvre insigne, il était maintenant maltraité par sa propriétaire. Cette dernière exposa toute sa colère face à la septième année:


« T’es-tu seulement une fois demandé si tout ces problèmes ne venaient pas de toi ?! Pourquoi es-tu toujours obligé de jouer la victime ?! Tu es vraiment lâche et ta conduite envers moi ne fait que renforcer cette idée ! »

Ses poing devenait de plus en plus serré. Victoria les voyait, et son sourire disparu de son visage. Elle n'avait pas peur, elle était surtout méfiante de ce que la préfète-en-chef pourrait faire. La grande fille ne voulait pas se battre, cela n'était pas son but. D'ailleurs, un truc inquiéta encore plus l'adolescente, c'est la main d'Ambre. La préfète était en train d'enfoncé son insigne dans sa peau et elle saigna légèrement, faisant couler du sang sur elle. Victoria ne souriait plus tous, elle s'en voulait presque d'avoir agit comme ça.

« Je ne suis pas parfaite je dois avouer, mais je ne suis pas une lâche. Elle avala de sa salive et continua: Je vois que tu saignes, puis-je te soigner, je crois connaître une formule pour ça... enfin j'espère... »

Elle avait parler calmement, elle voulait entrer dans la paix avec elle. Peut-être temporairement, ce qu'elle pense des Poufsouffle est toujours vrai. Mais laisser, une fille de deuxième année blessée comme elle est, ça, c'est être lâche, et Victoria ne veut pas laisser une occasion à Ambre d'avoir les preuves de ses propos. Victoria ne savait pas de formule magique pour la soigner, mais elle connaissait une formule pour faire apparaitre des soins. Enfin, elle n'avait jamais essayé de l'utiliser. Elle sortit sa baguette, et prononça dans le vide:

« Ferula! »

Un pot de rouge, et un pansement apparut dans la main libre de la septième année. Elle rangea sa baguette, pour ne pas effrayer sa camarade. Par contre, pas question qu'elle compte sur elle pour la soigner, elle n'est pas guérisseuse, non plus. Son sortilège vient du niveau trois du club de duel, elle avait du l'apprendre en cas de besoins avant la Ligue de Serpentard, mais vu son excellent niveau dans le domaine.... l'arbitre a du lui-même intervenir.

« Tiens soigne toi! » déclare-t-elle est lançant le pot rouge et le pansement à sa camarade d'un air sec et pas du tous amical.