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24 sept. 2015, 19:53
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur.  PV 
Depuis l'arrivée des délégations de Beauxbâtons et Durmstrang, un œil avisé aurait pu constater certains changement dans le comportement d'Elina. Bien qu'elle témoigne le même enthousiasme que l'ensemble des élèves pour le Tournoi des trois sorciers, elle devenait la discrétion incarnée dès qu'un des élèves de la délégation française se trouvait à portée de voix. S'ils s'en étaient avisés, même les autres élèves de Poufsouffles n'auraient pu trouver la raison de ce comportement pour le moins étrange. La beuglante qui lui avait été adressée à la fin de l'année précédente avait été l'élément déclencheur. Cette histoire avait rapidement fait le tour de l'école mais personne ne s'était permis d'y faire allusion en présence de la principale intéressée. Malgré tout, c'était bien là la raison pour laquelle Elina évitait de son mieux les élèves de Beauxbâtons. La relation n'était pas évidente mais elle le devenait dès lors que l'on savait que les quelques informations qu'Elina avait pu rassembler semblaient confirmer les dires de la femme à la beuglante. Et si l'on ajoutait à cela que la famille Montmort était d'origine française, tout devenait limpide.

Elina n'avait pas pu en apprendre suffisamment pour savoir à quel point le nom des Montmort était connu en France, peu être qu'aucun des membres de la délégation française ne connaissait ce nom, mais dans le doute, elle préférait éviter de les croiser. Elle n'avait pas la moindre envie de découvrir s'ils pouvaient se montrer aussi vindicatifs que l'auteure de la beuglante. Par chance, ce changement de comportement n'avait pas attiré l'attention des autres Poudlardiens. Sa récente promotion au rang de Préfète en Chef était une parfaite couverture pour elle. Personne ne s'étonnait de la voir disparaître sans prévenir à n'importe quel moment de la journée. Elle craignait quand même que quelqu'un d'observateur finisse par faire le lien entre ses disparitions et la présence d'élèves de Beauxbâtons. Mais éviter ces élèves qui se promenaient aux quatre coins de Poudlard se révélait épuisant. La jeune Poufsouffle s'accordait donc une pause bien méritée dans l'un des couloirs les plus reculés du château où les chances étaient faibles de rencontrer l'un des français. Avec un soupir de soulagement, elle s'adossa à l'un des murs du couloir. Mais ce soulagement fut de courte durée. Quelques minutes à peine après son arrivée, les pas d'une autre personne retentirent dans le couloir. Alors qu'elle tournait la tête pour identifier le nouveau venu, une envie irrépressible de prendre ses jambes à son cou la pris. Non seulement c'était l'un des élèves de la délégation française, mais de tous, c'était celui qui avait l'air le plus arrogant. Ce n'était décidément pas son jour de chance. Ceci dit, l'arrogance du français pouvait jouer en sa faveur si celui-ci ne daignait pas relever sa présence.


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23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤
24 sept. 2015, 22:58
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AMBROISE FAVIER
15 ans, Beauxbâtons


L'arrivée des délégations était terminée, de même que le festin qui l'avait suivie. Ambroise avait jeté son nom dans la Coupe de Feu et… et maintenant plus rien. L'atmosphère d'effervescence et d'excitation qui était montée tout l'été et dans laquelle il avait vécu pour préparer ses événements était retombée aussi rapidement qu'un soufflé, et le jeune homme se trouvait désœuvré. Après les avoir accueillis, Poudlard était retourné à son quotidien d'école de sorcellerie : des journées de cours, rythmées par le son des cloches toutes les heures. Désormais habitué à ne pas avoir une minute à lui, toujours à préparer ceci, travailler cela, Ambroise peinait à adopter ce quotidien morne et fade.

Il était là pour le Tournoi, mais la prochaine échéance était la désignation des champions. Ce jour-là, il saurait s'il allait passer le reste de l'année à s'ennuyer dans cette école anglaise, loin de Beauxbâtons, où si, au contraire, le Tournoi rythmerait son année, le plaçant sous le feu des projecteurs, mais aussi, et surtout, face à divers défis qu'il s'évertuerait de relever. Mais il ne saurait tout cela que dans quelques semaines.

Poussant un soupir d'ennui, Ambroise enfonça ses mains dans ses poches et continua son chemin au milieu des couloirs vides. Puisqu'il n'avait rien à faire et que de toute façon, il était coincé ici pour un bout de temps, autant en profiter pour faire un peu de tourisme. Voilà une demi-heure qu'il arpentait le château, montant et descendant des dizaines de marche dans un décor toujours identique : des vieilles pierres, des armures, un tapis. Mais finalement, un élément vint perturber ce paysage :

Au détour d'un couloir, il avisa une jeune fille, étudiante de Poudlard au vu de son uniforme. On voyait à ses manières qu'elle tentait de paraître indifférente à l'élève français passant à côté d'elle mais c'était peine perdue. Elle était loin d'être la seule à faire ce manège, la plupart des élèves se comportant de même. Ambroise pouvait presque les entendre penser : « C'est un français ! Un élève de Beauxbâtons ! Et il est candidat pour le Tournoi des Trois Sorciers ! Wahou ! ». Cette réaction des anglais l'amusait beaucoup, même si, la plupart du temps, il se contentait de l'ignorer, se drapant dans l'image du candidat insaisissable. Mais pour une fois, il allait exaucer le souhait d'un de ses élèves et allait à la rencontre de cette jeune fille.

Il s'approcha d'un pas résolu et arrivant à sa hauteur, engagea la conversation dans un anglais qu'il s'efforça de rendre impeccable :


« Bonjour. Je suis un élève français, de Beauxbâtons. Cela fait un moment que je me promène dans ce château un peu au hasard, mais je suis sûr que je découvrirai nettement plus de choses si j'étais accompagné d'une étudiante de Poudlard. Tu m'accompagnes ? »

Il se tourna légèrement vers le couloir, invitant sa nouvelle guide à avancer.

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(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
25 sept. 2015, 22:08
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Les mains dans les poches, le français semblait en proie à un ennui profond. Certes, les délégations n'avaient rien de particulier a faire tandis que Poudlard continuait à se livrer à son petit train train quotidien, mais, quitte à errer dans le château, pourquoi avait-il fallut qu'il arrive dans ce couloir en particulier ? Poudlard ne manquait pourtant pas de couloirs à explorer. Alors même qu'elle commençait à penser qu'il allait continuer sa route sans relever sa présence, il vint à sa rencontre.

« Bonjour. Je suis un élève français, de Beauxbâtons. Cela fait un moment que je me promène dans ce château un peu au hasard, mais je suis sûr que je découvrirai nettement plus de choses si j'étais accompagné d'une étudiante de Poudlard. Tu m'accompagnes ? »

Ceci étant dit, il s'était légèrement détourné d'elle pour l'inviter à le guider. Elina ne s'était pas attendue à cette entrée en matière. Il se montrait plus courtois qu'elle ne l'aurait cru. Mais cela rendait la situation encore plus délicate pour elle. Comment pouvait-elle refuser de lui servir de guide sans paraître impolie dans cette situation ? D'autant plus qu'il avait fait l'effort de s'exprimer en anglais. En tant qu'élève de l'école hôte, à plus forte raison en tant que l'une de ses préfètes en Chef, elle se devait de se montrer polie envers les membres des délégations. La réputation de Poudlard était en jeu après tout. Et puis, si elle se montrait suffisamment habile pour ne pas avoir à donner son nom, elle n'avait rien à craindre. Le français n'ayant pas donné son nom, rien n'obligeait Elina a donner le sien. Il se pouvait aussi que l'élève de Beauxbâtons ait jugé cette présentation inutile, pensant que nul n'aurait pu ignorer son identité. Dans tous les cas, elle pensait pouvoir passer outre sans pour autant faire une faute de politesse impardonnable.
Ces considérations mises à part, cela impliquait que la Poufsouffle allait devoir lui servir de guide. Mais qu'est ce qui pouvait bien intéresser le français au juste ? Il était hors de question pour Elina de dévoiler à un étranger les secrets du château que seuls les élèves de Poudlard avaient le privilège de pouvoir découvrir tout au long de leur scolarité. C'étaient là des secrets qui devaient rester entre élèves de Poudlard, selon elle. Et puis, le château était vaste, il y avait bien assez de choses à voir même pour une visite superficielle. C'est en cas d'imprévu que les réflexes font leur réapparition.


« Ce sera avec plaisir. Il y a quelque chose que tu souhaiterais voir en particulier ? Nous avons une grande bibliothèque, une tour d'astronomie, de même qu'une salle de bal et un club de duel. »

Elina avait accompagné sa réponse d'un sourire de circonstance. Pour cette fois au moins Isabella Montmort n'aurait pas a désavouer sa fille. Il faut croire qu'elle avait fini par retenir quelques-unes des règles que sa mère avait tant bien que mal voulu lui inculquer. Elle avait fait par la même occasion quelques pas, répondant ainsi à l'invitation du français de lui ouvrir la marche.

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04 oct. 2015, 22:56
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AMBROISE FAVIER
15 ans, Beauxbâtons


Après quelques instants de réflexions, la jeune fille lui répondit avec un sourire poli :

« Ce sera avec plaisir. Il y a quelque chose que tu souhaiterais voir en particulier ? Nous avons une grande bibliothèque, une tour d'astronomie, de même qu'une salle de bal et un club de duel. »

Accompagnant le geste à la parole, elle avança de quelques pas et les deux étudiants commencèrent leur marche, d'une allure lente pour le moment.

Réfléchissant à sa réponse, Ambroise observait la petite anglaise du coin de l’œil. Elle n'avait pas manifesté l'enthousiasme de la groupie heureuse d'être choisie pour accompagner un français dans ses pérégrinations à travers le château. Simplement de la politesse. Une réaction aimable et de circonstance, rien de plus. Cela titilla la curiosité d'Ambroise, mais, loin de le déranger, il appréciait cette petite surprise que le hasard lui avait réservé : une gamine sautant partout et piaillant à qui mieux mieux pour satisfaire sa requête, et surtout pour être vue avec lui l'aurait vite agacé. Avec cette élève qui ne devait pas être beaucoup plus jeune que lui, il pourrait peut-être avoir une conversation normale et même lier connaissance.


« Je n'ai pas de préférence. Je te fais confiance, fais-moi voir ce qu'il y a à voir, j'en ai marre de visiter des dizaines de couloirs similaires. »

Il marqua une pause le temps que les deux élèves avancent de trois pas, formulant dans sa tête sa prochaine phrase (l'anglais ne lui venait pas encore spontanément). Puis, il reprit la parole, prenant son temps pour parler :

« J'ai entendu et lu beaucoup de choses, des légendes, des histoires sur Poudlard. Montre-moi ce Poudlard là, les lieux importants de l'Histoire. »

« S'il te plaît. » ajouta-t-il avec un sourire, désireux de ne pas paraître trop autoritaire.

Les événements de l'an passé étaient connus en France et Ambroise était bien conscient de l'enjeu que représentait ce Tournoi : montrer que Poudlard n'avait rien perdu de sa grandeur après ces temps difficiles. Avec ces amis, il avait également fait des recherches sur cette école et son histoire. Il connaissait l'histoire des quatre fondateurs qui avaient donné les quatre maisons, le conflit entre Gryffondor et Serpentard, et, beaucoup plus récemment, il s'était un peu renseigné sur l'histoire du Survivant, ce fameux Harry Potter, quatrième champion indésiré lors du dernier Tournoi.

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
11 oct. 2015, 15:39
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Elina et l'élève de Beauxbâtons avaient commencé à arpenter les couloirs à una allure modérée. La situation était loin de la mettre à l'aise. Même si le français se montrait plus social qu'elle ne l'aurait cru, elle en été plus déstabilisée que rassurée. Elle était incapable de dire à quoi il pouvait bien penser. Il marchèrent quelques instant en silence avant que le français ne reprenne la parole.

« Je n'ai pas de préférence. Je te fais confiance, fais-moi voir ce qu'il y a à voir, j'en ai marre de visiter des dizaines de couloirs similaires. »


Ça, elle pouvait le comprendre. Il y avait quantité de couloirs en apparence inutiles dans Poudlard. En apparence seulement car même si elle ne connaissait pas l'usage qu'il leur était réservé, elle doutait qu'ils soient réellement si inutiles. Néanmoins, on ne comptait plus les élèves qui pestaient contre leur quantité extravagante.

« J'ai entendu et lu beaucoup de choses, des légendes, des histoires sur Poudlard. Montre-moi ce Poudlard là, les lieux importants de l'Histoire. S'il te plaît. »

Le français prenait un peu de temps pour s'exprimer, choisissant ses mots avec soins. Il avait accompagné sa demande d'un sourire. Elina devait bien reconnaitre qu'il avait un certain charme. Du moins quand il n'avait pas une expression arrogante plaquée sur le visage. Il voulait donc voir les lieux historiques de Poudlard? Qu'allait elle bien pouvoir lui montrer? Il y avait bien la salle de bal qui portait encore les blessures de la dernière bataille qui y avait eu lieu entre les professeurs et les aurores et les cachots où bon nombre des occupants de Poudlard avaient passés un séjour sous la coupe d'Andrew Gardner après une rébellion avortée. Il y avait également la salle du Dominion récemment apparue mais elle était interdite d'accès. Plus ancien, il y avait aussi la tour d'Astronomie, lieu de la chute et de la mort d'Albus Dumbledore. Sans compter les tombes qui étaient apparues dans le parc après l'attaque des aurores. Elle constatait avec peine que les évènement heureux étaient ceux qui marquaient le moins l'histoire et les lieux.

Chassant avec résolution l'élan de découragement qui s'était emparée d'elle, elle décida d'opter pour la salle de bal. Après tout, c'était le lieu qui gardait les traces les plus visibles des derniers événements marquant dont il avait été le théâtre. Cela lui semblait la meilleur option mais elle préféra faire partager cette décision au français.

« Nous pourrions commencer par la salle de bal dans ce cas. Elle n'est plus utilisée depuis la bataille entre nos professeurs et les aurors et elle en porte encore les traces. A moins que tu ne préfère voir les cachots où Adrew Gardner a enfermé tout ses opposants. »

Elle aurait préféré faire les éloges de lieux qui évoquaient de bons souvenirs mais ceux-ci ne laissaient aucune trace perceptible pour des personnes étrangères à ces souvenirs. Quelque part, c'était là des pensées peu réjouissantes qu'elle chassa de plus belle. Il n'était pas utile de ressasser les mauvais souvenirs, à plus forte raisons quand ces souvenirs son ceux d'autres personnes. C'est donc en arborant toujours le même sourire qu'elle guida l'élève de Beauxbâtons.

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03 nov. 2015, 18:06
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur.  PV 
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AMBROISE FAVIER
15 ans, Beauxbâtons


Après quelques instants de réflexion, la charmante jeune anglaise lui proposa:

« Nous pourrions commencer par la salle de bal dans ce cas. Elle n'est plus utilisée depuis la bataille entre nos professeurs et les aurors et elle en porte encore les traces. A moins que tu ne préfère voir les cachots où Adrew Gardner a enfermé tout ses opposants. »

Etait-il tombé sur une gothique ? Pourtant son look ne laissait pas deviner de tels penchants. Il est vrai que le élèves portent tous le même uniforme, mais les gothiques arborent généralement un maquillage très reconnaissable. Avec ses longs cheveux blonds et son air réservé, sa compagne ne lui faisait absolument pas pensé à ça.

Elle lui proposait donc d'admirer les stigmates d'un champ de bataille ou bien une prison (à moins qu'Ambroise ait mal compris). Deux choses qui n'existaient pas à Beauxbâtons, et qui, s'ils existaient, seraient aussitôt réparer, restaurer, réaménager et rayer des plans de l'école. Remarque, il avait demandé des lieux historiques, et l'Histoire n'était pas toujours gaie, surtout celle de Poudlard ces derniers temps. Décidant de faire bonne figure le français répondit :


« Oui, j'aimerais bien voir ces endroits. On peut commencer par la salle de bal ? C'est moins loin je pense. Je ne connais pas bien les événements de l'an dernier. En France on a beaucoup parlé des batailles entre Andrew Gardner et Arseni Stoyanov. Toi tu as vécu tout ça ? Tu veux bien m'expliquer ce qui s'est passé ? »

Il se laissa guider par la Poudlardienne au sein du dédale de couloirs, d'escaliers mouvants et de passages biscornus. Mais comment faisaient les élèves de première année pour s'y retrouver et être à l'heure en cours ? Ils avaient un plan, une boussole ? Et d'ailleurs, tout ce petit monde, il dormait où ? Ambroise n'avait vu nul part de dortoirs ou salles de bain… et après on dit que ce sont les français qui ne se lavent pas… Il avait vaguement compris que la maison d'un élève, en plus de définir sa classe pour les sept prochaines années (ils avaient plutôt intérêt à bien s'entendre avec leurs camarades) définissait l'endroit où ils logeraient dans le château. Chacune des quatre maisons possédant son petit nid bien planqué quelque part. Il savait également que ce bâtiment était le fruit de l'imagination des quatre fondateurs qui avaient construit ensemble, et en même temps un peu chacun de leur côté, le château. Ambroise était content de loger dans le carrosse de Beauxbâtons. Au moins, il était dans le parc, dans un emplacement clair net et précis et qui n'impliquait pas de traverser tout un labyrinthe de couloirs pour y parvenir.

Reducio
Excusez-moi du retard, je n'avais pas vu votre réponse.

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
05 nov. 2015, 19:17
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Il semblait évident que la perspective de visiter ces lieux quelques peu sinistres ne déclenchait pas une vague d'enthousiasme chez le français. Mais c'était bien lui qui avait demandé à voir les lieux historiques de Poudlard et les lieux les plus plaisants du château, bien qu'historiques dans le sens où ils dataient de la création de l'école, n'avaient pas été marqué par les récents événements. Tandis qu'ils traversaient une multitude de couloirs et descendaient quelques escaliers, le français donna son assentiment pour les destinations qu'Elina lui avait proposé.

« Oui, j'aimerais bien voir ces endroits. On peut commencer par la salle de bal ? C'est moins loin je pense. Je ne connais pas bien les événements de l'an dernier. En France on a beaucoup parlé des batailles entre Andrew Gardner et Arseni Stoyanov. Toi tu as vécu tout ça ? Tu veux bien m'expliquer ce qui s'est passé ? »

Bien que les événements qui avaient touchés Poudlard aient été de grande ampleur, la Poufsouffle n'avait jusqu'alors pas envisagé le regard des sorciers d'autres pays sur ceux-ci. Il était pourtant évident que de telles informations n'avaient pu que passer les frontières. Elle mis donc à profit les quelques minutes qui leur faudrait encore pour atteindre la salle de bal et se lança dans dans une explication aussi concise que possible étant donné tout ce qui s'était passé.

« En effet, j'étais à Poudlard quand ces événements ont eu lieu. Quand Andrew Gardner à pris le poste de directeur de Poudlard, nous n'avions aucune raison particulière de nous méfier, si l'on oublie ses capacités de légilimens. C'était assez perturbant de l'entendre parler dans nos tête. Enfin, il n'a pas fallut longtemps avant qu'il ne se mette à abuser de son pouvoir. Il a retiré tout pouvoir à notre sous-directrice et à nos directeurs de maisons pour les remplacer par des sorciers qui lui étaient fidèles. Certains professeurs et élèves ont lancé une rébellion mais ils ont été vaincus et enfermés dans les cachots jusqu'à ce que les capes violines, menées par Arseni Stoyanov, ne libèrent Poudlard. »

Au final, Elina se rendait compte qu'il y avait beaucoup d'éléments de cette histoire qui restaient flous. Elle abandonna pourtant cette question épineuse car ils approchaient de la salle de bal. Celle-ci était en piteux état. Les murs noircis et les impacts encore visibles de la bataille ne laissaient plus paraître grand chose de sa magnificence d'origine. A vrai dire, il était réellement étonnant qu'aucune restauration n'ai encore eu lieu. Respectant les directives de sécurité concernant la salle de bal, elle resta dans l'embrasure de la porte.

« La salle de bal est condamnée depuis la bataille entre nos professeurs et un Auror. Elle n'a pas encore été restaurée mais comme notre principal lieu de vie commune est la Grande-Salle, ce n'est probablement pas une priorité. » Sa propre explication fit naître une question chez la Poufsouffle. « Est-ce que vous êtes aussi répartis dans différentes maisons à Beauxbatons ? »

Petit à petit, Elina oubliait ses craintes initiales à l'idée d'être confrontée à un élève français. Si elle répondait au questions du français, elle avait bien le droit d'en poser quelques-unes elle aussi. Elle s'était toujours demandé comment vivaient les élèves des écoles de sorcellerie des autres pays.

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22 nov. 2015, 18:20
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur.  PV 
Mine de rien, Ambroise avait posé pas mal de questions. Il n'y avait pas à dire, il faisait vraiment des efforts pour entretenir la conversation. Cet acte trahissait souvent chez lui des circonstances exceptionnelles. Il n'était pas du genre à discuter à tout va, avec n'importe qui, n'importe quand et de n'importe quoi. Le français ne s'ouvrait pas facilement. Mais aujourd'hui, il s'était à ce point ennuyé tout seul à errer dans cette grande école inconnue que maintenant qu'il avait trouvé un compagnon pas trop pénible, il n'allait pas le lâcher tout de suite.

« En effet, j'étais à Poudlard quand ces événements ont eu lieu. Quand Andrew Gardner à pris le poste de directeur de Poudlard, nous n'avions aucune raison particulière de nous méfier, si l'on oublie ses capacités de légilimens. C'était assez perturbant de l'entendre parler dans nos tête. Enfin, il n'a pas fallut longtemps avant qu'il ne se mette à abuser de son pouvoir. Il a retiré tout pouvoir à notre sous-directrice et à nos directeurs de maisons pour les remplacer par des sorciers qui lui étaient fidèles. Certains professeurs et élèves ont lancé une rébellion mais ils ont été vaincus et enfermés dans les cachots jusqu'à ce que les capes violines, menées par Arseni Stoyanov, ne libèrent Poudlard. »

Pour Ambroise qui ne maîtrisait pas très bien l'anglais, comprendre cette explication ne fut pas de tout repos. Concentré, il arriva tout de même à attraper deux trois idées. Un certain Andrew quelque chose était donc devenu directeur de Poudlard, il pratiquait la légilimancie (les mots transparents, c'est fantastique), a pris le pouvoir aux professeurs et sorciers fidèles (pas très logique ce passage, il avait sûrement mal compris). Il y a ensuite une rébellion chez les enseignants et les étudiants avant qu'Arseni Stoyanov ne viennent libérer l'école. Dans l'ensemble, l'histoire se tenait.

Ambroise était satisfait de lui, il aurait très très mal vécu de devoir avouer son incompréhension. Mais bientôt, ce sentiment fut remplacé par une once de curiosité, qui grandit au fur et à mesure que les vieilles pierres de Poudlard reprenait de l'intérêt à ses yeux : ils étaient arrivés devant de grandes portes, qui, du temps de leur splendeur devaient être bien belles mais qui portaient à présent des traces de blessures. Il se dégageait d'elles une impression de tristesse, de violence cachée, d'abandon. Interloqué, Ambroise tentait d'imaginer ce qu'elles renfermaient, la pièce qu'elle cachait. Il avait commencé à formuler mentalement une question à ce propos quand sa guide s'arrêta devant les portes et les ouvrit. Les deux jeunes gens pénétrèrent dans la pièce.

Elle était grande, sombre, désolée. La décoration somptueuse que l'on devinait encore par-ci, par-là était souillée de suie, de marques de brûlures, cicatrices magiques probablement dues à un sortilège. Au centre de la pièce gisait un gigantesque lustre brisé, autour de lui, le peu de mobilier restant était renversé, poussiéreux. La salle de bal.

Ambroise avança de trois pas, dérangeant quelques moutons de poussière, des fragments d'il ne savait quoi crissant sous ses pieds. Il observait les alentours, effaré. C'était la première fois que le jeune homme voyait un ancien champ de bataille et il était saisi par la violence qui imprégnait les lieux, comme un écho aux événements qui s'y était produit.


« La salle de bal est condamnée depuis la bataille entre nos professeurs et un Auror. Elle n'a pas encore été restaurée mais comme notre principal lieu de vie commune est la Grande-Salle, ce n'est probablement pas une priorité. »
expliqua l'anglaise.

Ambroise avait du mal à recaler cette bataille dans le récit qu'elle lui avait fait tout à l'heure. Avait-elle eu lieu pendant la rébellion contre ce Andrew ? Pourquoi un Auror aurait-il attaqué un professeur ?

L'école qui lui paraissait il y a moins d'une heure aussi ennuyeuse qu'une petite maison de campagne se révélait maintenant sous son véritable jour : un château meurtri par le temps qui a toujours réussi à se relever et, qui, aujourd'hui encore, est en train de doucement se relever, malgré les cicatrices d'un passé douloureux très proche.


« Est-ce que vous êtes aussi répartis dans différentes maisons à Beauxbatons ? »

Revenant brutalement sur terre, Ambroise jeta un instant un regard peu amène à sa compagne. Ils étaient dans un lieu historique, mille questions se bousculaient dans sa tête et tout ce que l'anglaise trouvait à dire, c'était l'interroger sur Beauxbâtons, offrant par là le plus grand mépris envers la pièce qui l'entourait. A ce moment, Ambroise la vit comme n'importe quelle gamine de cette école : ébahie devant la présence d'étrangers.

Il se ressaisit néanmoins rapidement, ce n'était pas le moment de perdre sa guide. De plus, c'était sûrement un juste retour des choses, depuis qu'il l'avait abordée, il ne cessait de la questionner sur son école. Chacun son tour. Et puis, les élèves de Poudlard devait voir cette salle tous les jours, à leurs yeux, elle ne devait donc pas être si exceptionnelle que ça. Le jeune homme tenta de se rattraper en un faible sourire qu'il tenta de ne pas rendre trop suffisant.


« Nous sortons de cette salle ? On sera mieux pour discuter. »

Ambroise reprit le chemin de la sortie puis, s'adossa au mur, en face de la salle de bal.

« Il y a trois maisons à Beauxbâtons : Leones, Nyx et Ulula. Ce sont les noms des trois directeurs les plus importants de l'école. En fait, les maisons sont apparues en 1795, quand l'école a ouvert de nouveau après la Révolution Française. Ursilla Ulula est la fondatrice de l'école, elle n'acceptait que les sorciers d'origine noble, de sang-pur pour former les meilleurs sorciers de France. C'est ma maison. Ensuite il y a eu Landoald Leones. Il a fait de grands travaux pour agrandir le palais de Beauxbâtons. Il voulait développer la Magie en France pour que mon pays devienne l'un des plus puissants dans la Communauté Magique. C'est lui qui a ouvert l'école aux nés-moldus et aux paysans. Enfin, au XVIème siècle, Nédelec Nyx. Il a agrandi le recrutement aux élèves étrangers. Il voulait enseigner la Magie pour que les jeunes sorciers apprennent à contrôler leurs pouvoirs et échappent à… je ne connais pas le mot, pour que les moldus ne les tuent pas. » finit-il son exposé.
09 janv. 2016, 08:58
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur.  PV 
La Poufsouffle avait fait de son mieux pour retranscrire en quelques lignes de l'histoire récente de Poudlard et le français avait semblé comprendre ses explications bien qu'elles ne soient pas des plus limpides. Concentrée sur la manière de présenter les choses, elle en avait oublié que le français ne parlais pas couramment l'anglais. Il faut bien dire qu'elle en avait un peu honte. Elle laissa quelques instants à l'élève de Beauxbâtons pour qu'il s'imprègne des lieux. Finalement, sans plus s'appesantir sur l'épineux problème qu'avait présenté cette suite de trahisons et d'abus de pouvoir, elle avait posé a son tour une question. Elina avait bien conscience que sa question devait sembler insolite au français. Il n'y avait apparemment aucun rapport avec la salle qu'ils étaient en train de visiter. Elle en était arrivé à ce point par quelques unes de ces associations d'idées qui ne sont parfois même pas compréhensible pour soi-même. Peut-être cela se résumait-il au fait qu'elle cherchait inconsciemment à fuir un sujet bien trop sombre.

Sa question eut un retentissement inattendu. Elle lui valu un regard clairement hostile de la part du français. Imperceptiblement, Elina se raidit. Alors qu'elle avait commencé à baisser sa garde quelques instant plus tôt, elle retrouva immédiatement sa froideur polie. Que sa question ait pu surprendre, elle pouvait le comprendre, mais elle estimait n'avoir rien dit qui lui vaille ce type de regard. Ça n'avait pas duré longtemps mais suffisamment pour qu'Elina s'en avise. Quelques instant plus tard, il lui adressa un pâle sourire qui aurait pu passer pour un sourire contrit s'il n'avait pas été un brin condescendant.

Sa défiance vis-à-vis du français était revenue au galop avec plus de force encore que de prime abord. Trop diplomate pour se montrer franchement hostile, elle opta pour une certaine réserve et se contenta de suivre le français et d'écouter sa réponse. Il s'était adossé au mur qui faisait face à la salle de bal tandis qu'il parlait.


« Il y a trois maisons à Beauxbâtons : Leones, Nyx et Ulula. Ce sont les noms des trois directeurs les plus importants de l'école. En fait, les maisons sont apparues en 1795, quand l'école a ouvert de nouveau après la Révolution Française. Ursilla Ulula est la fondatrice de l'école, elle n'acceptait que les sorciers d'origine noble, de sang-pur pour former les meilleurs sorciers de France. C'est ma maison. Ensuite il y a eu Landoald Leones. Il a fait de grands travaux pour agrandir le palais de Beauxbâtons. Il voulait développer la Magie en France pour que mon pays devienne l'un des plus puissants dans la Communauté Magique. C'est lui qui a ouvert l'école aux nés-moldus et aux paysans. Enfin, au XVIème siècle, Nédelec Nyx. Il a agrandi le recrutement aux élèves étrangers. Il voulait enseigner la Magie pour que les jeunes sorciers apprennent à contrôler leurs pouvoirs et échappent à… je ne connais pas le mot, pour que les moldus ne les tuent pas. »

L'exposé s'était révélé très intéressant et avait permis à Elina de calmer sa contrariété causé un peu plus tôt par la réaction hostile du français. Néanmoins, elle faisait partie de ces personnes qui, une fois braquées, changent difficilement d'opinion. Il y avait peu de chance qu'elle parviennent de nouveau à se détendre un tant soi peu en compagnie du français. Peut-être parce qu'elle avait grandit sans beaucoup de contacts humains en dehors de ses parents, mais elle était particulièrement sensible aux petits rien qui trahissaient l'humeur des gens et cela l'affectait considérablement. Elle se décida à reprendre la parole, sautant par là-même dans son costume de guide touristique.

« L'inquisition probablement... Si tu le veut toujours, nous pouvons allez voir les cachots. A moins que tu ne préfère voir autre chose ? Il n'y a vraiment rien que tu voudrais voir en particulier ? »

Cette fois-ci, elle avait pris soins de ne pas parler trop vite pour laisser le temps au français de comprendre ce qu'elle disait. Demander a voir des lieux historique dans un château aussi ancien que Poudlard était d'un manque flagrant de précision. N'y avait-il donc rien de plus particulier qui l'intéressait ?

23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤
26 janv. 2016, 10:43
A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur.  PV 
La petite anglaise sembla s'intéresser aux explications d'Ambroise. Contrairement à l'impression qu'il avait eu tout à l'heure quand elle avait posé sa question, elle lui paraissait maintenant telle qu'il l'avait jugé au premier abord. Distante. Peut-être un peu froide, murée derrière un mur de politesse, mais certainement pas une groupie trop ravie de sa présence qui lui tournerait autour comme une abeille autour d'une fleur ou comme un chien autour de son maître.

De plus, elle semblait avoir compris les explications du français, indice que son anglais ne devait pas être trop catastrophique. Elle lui répondit :


« L'inquisition probablement... Si tu le veut toujours, nous pouvons allez voir les cachots. A moins que tu ne préfère voir autre chose ? Il n'y a vraiment rien que tu voudrais voir en particulier ? »

L'inquisition… Finalement les deux mots, en anglais et en français étaient très semblables. C'était bon à savoir. Peut-être pas le mot le plus utile et facile à placer dans une conversation mais sait-on jamais.

Par cette petite phrase, elle manifestait son intérêt pour l'explication du français mais sans en faire trop. Elle ne l'avait pas bombardé de questions par la suite, préférant recentrer la conversation sur la suite de la visite. Elle avait également parlé plus lentement, semblant se rappeler que l'anglais n'était pas la langue maternelle d'Ambroise, et il lui fut reconnaissant d'avoir pris cette peine. Il lui répondit :


« Oui, ça doit être ça, l'inquisition. C'est le même mot en français. Oui, je veux bien voir les sous-sols, à moins que tu penses qu'un autre lieu serait plus intéressant ? Une curiosité, une œuvre d'art, quelque chose d'autre ? Je ne connais pas du tout cette école, je ne sais pas ce que nous pouvons voir. »

Finalement, les deux sorciers reprirent leur marche. Et pour la première fois, Ambroise se rendit compte d'une chose : il ne lui avait même pas demandé son nom. Preuve de son égocentrisme. Il avait conscience de ce défaut pour qu'on le lui ait déjà reproché, pour l'avoir surpris chez ses parents, puis s'être surpris utilisant le même ton ou la même expression. Mais maintenant, il se rendait compte qu'il aurait peut-être dû le lui demander plus tôt. Avant même de lui demander de lui servir de guide. Ç’aurait été davantage poli… Quoiqu'il n'avait pas l'impression de s'être comporté en véritable goujat, et puis sa guide ne semblait pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. S'il avait réussi à la retenir jusqu'ici, c'était probablement qu'il ne l'avait pas choqué outre-mesure par son comportement. Toutefois, autant par politesse que pour casser le blanc qui s'était instauré dans la conversation, il répara son oubli :

« Au fait, je ne t'ai pas demandé ton nom. Comment t'appelles-tu ?