Marches noires ... Libre
Judith était arrivé il y a une dizaine de jours à Poudlard. C'était une évidence pour elle. Ses frères et sœurs étaient passés par là avant elle et donc elle n’appréhendait pas plus que ça. Sa seule préoccupation était sa future maison: toute sa famille avait fait son apprentissage chez les Gryffondor. Il était donc logique qu'elle y aille aussi !Mais le choipeaux en avait décidé autrement ... Judith serait une Serdaigle ! Sur le coup ce fut un choc, mais loin d'être déçue, elle se dit que c'était l'occasion de se différencier de sa tribu.
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Une après-midi, après ses cours du matin, Judith décida de faire une sieste avant de se rendre à la bibliothèque pour étudier. Son sommeil était trouble, des images sombres hantaient son cerveau ... sa famille ... son village natal ... tout avait disparu !
La jeune fille se réveilla en sursaut, suant à grosse gouttes. *Ce n'est qu'un mauvais rêve* se dit-elle.
Elle se mouilla alors le front, enfila sa robe bleue et ses bottes noires tout en prenant sous le coude ses devoirs de potions. Elle ressemblait à peu prêt à quelque chose mais sur son visage se lisait encore les traits de sa sieste mouvementée.
La Bleue descendit alors de la tour des Serdaigles en empruntant les escaliers tournant du grand couloir central de Poudlard. Ils n'en faisaient qu'à leur tête et Judith pria pour qu'ils la laisse tranquille cette fois-ci.
Mais le sort en avait décidé autrement ...
D'un seul coup, les lumières s'éteignirent, les escaliers se mirent à trembler et judith glissa...
Elle dévala les marches comme un jouet qu'on aurait jeté dans les escaliers. Elle atterrit à une "station" qui sépare deux escaliers.
Avec elle, ses cahiers furent éparpiller dans les marches.
La tête de la jeune fille avait tapé contre une marche, et elle vit sa vision se flouter, ses yeux se fermèrent.
Lorsqu'elle les ouvrit à nouveau, elle entendu une voix, malheureusement elle ne voyait pas d'où cela pouvait venir. La lumière avait l'air d'être revenue.
* Ma têêêête ...* pensat-elle avant de voir qu'une main se tendait vers elle pour l'aider à se relever.