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04 juil. 2018, 15:25
 Théâtre  Les Liens du Cœur
Des larmes. Cassy pleurait. Solenn ne le voulait pas. Non. Si sa P'tite Lune versait des larmes, Solenn était sûre de le faire à un moment aussi. Alors, elle s'approcha d'elle, et posa sa main sur son épaule. Pouvait-on faire cela avec un Patronus ? La rousse l'ignorait, mais pour l'instant, la réalité était trop présente pour penser à ces petits détails.  Elle se pencha légèrement vers le visage de la première année, et lui dit, en essayant de mettre toute l'énergie qu'elle était capable d'emmagasiner :

-Je connais un sorcier fabuleux. Il a toujours été compréhensif avec moi, et gentil. Je suis sûr qu'il sera capable de te donner forme humaine. Je le sais.

C'était une phrase sous-entendue, et Cassy pouvait le comprendre. Enfin, la jeune française l'espérait. Elle voulait lui faire comprendre que Solenn était là pour l'aider, même si elle devait s'aider elle-même en même temps. Se rappelant alors qu'elles étaient en pleine pièce de théâtre, elle s'avança vers le public, et annonça :

-Tu deviendras un humain, et nous vivrons heureux. Pour toujours.

Encore une phrase sous-entendue. Décidément, cette improvisation n'était pas si éloignée de la réalité. En y repensant, la Serpentard de deuxième année sentit que sa camarade d'improvisation utilisait aussi la réalité pour réaliser cette pièce. Les deux filles étaient comme connectées entre elles.

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002
23 oct. 2018, 11:44
 Théâtre  Les Liens du Cœur
Elle arma encore une fois son violon à son épaule en fermant bien fort les yeux. Ses pas la menèrent à nouveau derrière Solenn tandis que ses jambes tournaient en faisant virevolter sa robe blanche. Avait-elle bien choisit la forme du patronus ? Un oiseaux, c'était la liberté, la beauté. Tout ce qu'elle n'était pas. Mais là, jouer ce rôle lui faisait du bien. Elle savait très bien que si Solenn n'avait pas été sur scène, elle n'y serait jamais montée. Elle savait aussi que l'autre comprenait que toutes ses paroles n'étaient pas qu'un rôle, preuve étant que l'autre répondait de la même manière. Quand Soleil parla la première fois, elle laissa une mélodie torturée envahir la salle, preuve du désespoir du patronus à l'idée de ne pas pouvoir devenir humain en plus que de sa souffrance à faire du mal à sa maîtresse. Pour elle, c'était la meilleure chose à faire. Les mots étaient inutiles pour ce moment, seule la musique transpirant les sentiments pouvait montrer ceux bien enfouis au fond d'elle. Elle espérait vraiment que Solenn comprendrait.

La mélodie se cassa en mille quand une autre phrase sortie de la bouche de Solenn. La mélodie, comme les sentiments présent sur scène devait changer. Le public, s'il y en avait un, elle ne le voyait même plus, devait chialer sous son violon. La mélodie torturée échangea sa place avec une mélodie pleine d'espoir, d'amour et de joie. Quelque chose de chaud, pour son Soleil, pour montrer à quel point l’apparition croyait en les paroles de l'autre, combien celles-ci lui faisaient voir la vie du bon côté. 

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.
14 nov. 2018, 21:40
 Théâtre  Les Liens du Cœur
TOUR V
14.11.18

Une solution a peut-être été trouvée par la sorcière de Solenn. Est-ce qu'un sorcier pourrait être capable d'une telle forme de magie en offrant une vie humaine à un patronus ? Ou bien le patronus était-il bien trop lié à la personnalité du sorcier pour s'en séparer un jour. Peut-être que l'amour de Solenn pour son animal totem ne laissait en réalité transparaître qu'un amour de soi ? Le personnage de Cassiopée, en tout cas, veut croire aux paroles de sa sorcière. L'idée d'être comme elle semble la transporter... Mais n'est-elle pas déjà comme elle ? Ne constitue-t-elle pas les fondements de sa sorcière ?

Ordre d'apparition :
1. Solenn Cooper
2. Cassiopée Malory

Accessoires disponibles :
- Baguette magique (Sorcière)
- Violon (Patronus)
- Longue robe blanche et breloques aux chevilles (Patronus)

Contraintes :
Le personnage de Solenn doit perdre son optimisme à un moment donné. Le personnage de Cassiopée doit faire une promesse à sa partenaire.

Septième année en RP - Avatar : @bunsy.bun
┄─── ❀ ───┄
On a tendance à s'assimiler des choses et à les restituer en croyant que c'est de soi alors que c'est d'un autre. – Hergé
25 nov. 2018, 20:14
 Théâtre  Les Liens du Cœur
L'improvisation continuait de faire battre à cent à l'heure les cœurs des deux jeunes filles. Les joues de Solenn devaient être bien rouges, non pas à cause de la gêne, mais à cause de ce tourbillon de sentiments et de ressentis qui lui faisait oublier les autres autour, pour ne plus voir que Cassiopée. Essayant de retourner dans son rôle, elle se décida à ne pas se montrer trop optimiste. Tout pouvait mal tourner. A tout moment. Autant en informer son Patronus tout de suite.

-Mais...

Silence théâtral. Le regard foncé de la Serpentard restait accroché à celui de la première année.

-Mais quelquefois, des nuages empêchent de voir le soleil...

Une toute petite larme vint se poser au coin de son œil, sans tomber.

-Et j'ai si peur que tout ce que je viens de te promettre ne réussisse jamais...
*Peut-être que c'est ça, la vie.* Essayer, essayer, pour ne jamais réussir. Les belles promesses du début s'effondrèrent alors comme neige au soleil. Solenn venait de perdre en quelques instants toute sa conviction. Ses sombres pensées reprenaient le dessus, envahissaient encore une fois son pauvre cerveau maltraité.

-Et si on y arrive jamais ? A s'aimer ? Si tout ce qu'on a imaginé, bah, ça marche pas ?

La rousse ne faisait plus attention aux belles phrases. Tout était plus concret, plus vrai. Malheureusement.

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002
02 déc. 2018, 13:52
 Théâtre  Les Liens du Cœur
Elle baissa les yeux sur ses mains. La robe cachait ses bras et, pourtant, elle avait l'impression d'être totalement mise à nue devant l'autre. Comme si elle voyait tout, pouvait tout comprend, même ses plus profondes pensées qui lui bouffaient la tête et, pourtant, le public qui restait pendu à leurs lèvres aurait dû la déranger mais il n'en était rien. Elle ne savait même plus si elles étaient encore dans leur rôle où si la pièce s'était lentement transformée en un miroir de la réalité. 
Les paroles de Solenn pouvaient le faire. Elles avaient le pouvoir de la faire réfléchir, pas seulement sur la pièce mais sur tout le reste. Comme si l'autre comprenait que ce qu'elle disait n'était pas qu'une mise en scène. Elle était toujours perspicace. Elle était assez intelligente pour comprendre la première année, et elle le savait mais cela faisait toujours quelque chose de se rendre compte qu'elle ne pouvait rien cacher à Solenn, que celle-ci savait tout, pouvait tout savoir.

C'est vrai, ça. Si rien ne marchait ? Si elles finissaient par se comprendre tellement jusqu'à savoir combien elles étaient nocives ensemble ? Si elles finissaient pas comprendre tout ce que l'autre ne voulait pas montrer, est-ce que ça ne les détruirait pas ? Si, bien sûr que si. Elle n'avait pas envie de la laisser, elle n'avait pas envie de se faire laisser non plus.

PATRONUS -MOUETTE
J'te laisserais jamais, je serais toujours là. Et si on y arrive pas, on aura tellement essayé qu'on en sera crevées. Je finirais en miettes à force d'essayer mais je te promet que si on y arrive pas, on essayera toujours.

Comédie ou réalité ? Elles se perdent entre les deux.

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.
22 févr. 2019, 17:53
 Théâtre  Les Liens du Cœur
TOUR VI
22.02.19

Si les membres du public s'avancent suffisamment sur leur siège, ils peuvent alors voir l'émotion, la passion dans le regard de nos deux comédiennes. C'est une tragédie, qui se joue sous nos yeux. Une tragédie que le patronus s'efforce de transformer quand toute envie de se battre semble s'être évaporée du côté de la sorcière... 

Ordre d'apparition :
1. Solenn Cooper
2. Cassiopée Malory

Accessoires disponibles :
- Baguette magique (Sorcière)
- Violon (Patronus)
- Longue robe blanche et breloques aux chevilles (Patronus)

Contraintes :
~ Le personnage de Solenn doit faire une tirade expliquant pourquoi, selon elle, cet amour est impossible tout en se souvenant d'un coup que le sorcier dont elle parlait plus haut est mort depuis quelques mois. /  ~  Le personnage de Cassiopée doit s'évaporer après avoir prononcé quelques paroles tragiques.

Pardon pour le retard ! Si vous avez la moindre question, ma volière est ouverte !

~ http://justmagicland.tumblr.com/ ~
Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.
08 mars 2019, 11:08
 Théâtre  Les Liens du Cœur
La larme qui jusque alors tenait en équilibre au coin de l’œil gauche de Solenn tomba lentement, doucement, chatouillant la joue de la rousse. Tout était si compliqué. Le public ne disait mot, ne bougeait pas. Un silence s'installa, seulement trahi par le souffle trop fort de la deuxième année. Comme si elle avait couru un marathon, elle se sentait essoufflé. Comme si cette larme qui continuait de glisser prenait toutes ses forces, mais que Solenn essayait vainement de résister. Alors, d'une voix légèrement changé par la larme qui continuait son chemin, elle écarquilla les yeux, porta la main à sa bouche, et prononça ces quelques mots :

-Non... Non ! Ce sorcier, ce sorcier si talentueux, je m'en souviens maintenant. *légère pause* Il est... Mort.

La larme sembla arrêter sa course, comme si le temps était suspendu. Solenn gardait son regard rivé sur celui de Cassiopée, essayait tant bien que mal de jouer des émotions qu'elle essayait chaque jour de ne pas ressentir.
Alors, elle avança sa main vers le haut du crâne de Cassiopée, mais ne la toucha pas. Elle restait seulement à quelques centimètres d'elle. Et avec une douceur nouvelle dans sa voix, comme si le sorcier ne faisait plus que rêver à des jours plus heureux, elle dit :

-J'aurais tant aimé pouvoir te toucher. Pouvoir poser ma main sur tes ailes, pouvoir t'enlacer. Mais c'est ça le problème. Nous ne sommes pas du même monde, nous ne sommes pas fait de la même matière. Tu n'es que le reflet de mon bonheur. 

La larme finit enfin sa promenade, resta quelques secondes en équilibre accroché à la mâchoire de Solenn, puis tomba sur la cape noire pour disparaître.

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002
02 juil. 2019, 10:49
 Théâtre  Les Liens du Cœur
Le sorcier a versé sa dernière larme.
Et c'est sur la conscience d'un amour impossible que le rideau se ferme. 

L'improvisation est terminée. Le public applaudit. 
Et pleure.


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Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.