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27 juin 2018, 21:25
Nom de code : 9 3/4
Septembre 2041

 Sur le quai de la gare un couple se dispute, faisant tourner la tête de quelques passants. C'est une scène assez familière somme toute, surtout pour l'adolescent présent près d'eux. Cette dispute, cela fait déjà quelques jours qu'il la vit, et le sujet reste toujours le même. Alors que l'enfant pousse son chariot rempli de ses bagages, il écoute d'une oreille distraite ses parents renchérir les mêmes arguments depuis bientôt une semaine, après leur retour du chemin de traverse.

 «
La voie neuf trois quart, ça n'existe pas. C'est n'importe quoi Jeanne, je te dis que c'est impossible. 
 
Andrew réfléchit. Ces gens-là savent ce qu'ils font, il y a forcément quelque chose... un indice. »


 Audric soupira en entendant la voix de son père qui renchérissait. Il était plutôt stressé par cette histoire de nouvelle école qui, il faut bien l'avouer, était tombée un peu de nulle part pour la famille Hitward. Et ces sorciers qui semblaient pourvoir faire des choses dont il n'avait même pas idée avant de visiter le chemin de traverse, oui "ces gens-là" comme disait sa mère, n'avaient rien trouvé de mieux pour conduire les étudiants dans cette fameuse école qu'un indice menant apparemment à un train. Train qui semblait plus facile à dissimuler auprès des gens "normaux" qu'il ne l'avait cru au départ. Bien que ne sachant pas à quoi s'attendre avec l'école, il avait hâte de grimper dans le train et vérifier ses théories à propos de celui-ci. Le garçon aux yeux vairons était persuadé qu'il était capable de voler, et espérait bien voir de ses propres yeux.
 Il laissa traîner son regard sur les quais, constatant de lui-même qu'il n'y avait aucun indice comme sa mère le pensait. En revanche il observa une famille semblable à la sienne passer furtivement entre les colonnes de la gare avant de disparaître mystérieusement. 

 Les yeux de l'enfant s'arrondissent pendant que son cerveau lui envoie l'information qu'il recherchait : l'entrée de la voie tant convoitée ce trouvait là. Il se précipita sur ses parents, ne se préoccupant pas de la politesse et leur coupa grossièrement la parole en les tirant tous les deux chacun par un bras.

 « Là, là! La voie est là venez vite! » Comme si la voie allait s'envoler. Comme pour prouver ce qu'il voulait démontrer, une autre famille arriva à ce moment. Un garçon aux cheveux blonds poussait un chariot aussi rempli que celui de Audric, avec en plus une cage contenant une chouette tachetée grise et blanche. Alors que Jeanne et son fils se contentaient d'observer la scène, Andrew s'approcha d'eux et leur demanda poliment s'ils connaissaient la voie neuf trois quart. Deux agents de la gare lui avaient rit au nez lorsqu'il avait posé la question, mais pas l'homme en face de lui qui lui expliqua alors comment accéder aux quais menant au Poudlard Express.
 La famille passa en premier, suivit par les Hitward. Andrew, bien que tout aussi fasciné que sa femme et son fils, restait sceptique à toute cette histoire. Ne connaissant rien à toute cette magie il craignait qu'elle se retourne contre-lui. Mais tout ce passa bien et tous les trois se dépêchèrent de s'approcher du train.

 Le garçon aux yeux vairons admira un moment la machine qui devait l'emmener à sa nouvelle école, puis plaqua rapidement ses cheveux devant ses yeux avant d'avancer plus rapidement. Sa curiosité le fit ralentir légèrement, alors que son regard se posait sur les adolescents et leurs familles qui étaient présents. Certains remuaient leur baguette pour faire léviter leurs bagages, d'autres se donnaient de grandes claques dans le dos avant d'entrer dans un wagon. Audric avisa, un peu plus loin, une famille qui attira son regard. Deux adolescents agissaient... étrangement de son point de vue. Ils étaient suivit de prêt par une fillette qui leur ressemblait beaucoup trop pour être une simple voisine, et d'une femme hautaine qui intimida beaucoup le jeune Hitward. Ce dernier détourna le regard, non sans avoir observé furtivement les habitudes magiques de certains. 
Son père l'aida à monter ses affaires et le brun, peu habitué à être celui qui partait, secoua sa main sur les marches avant de se retourner pour rejoindre le compartiment vide qu'il avait repéré. Sa mère le rattrapa au dernier moment et le força à descendre du train pour le serrer dans ses bras. 

 « Sois sage d'accord? Et écoutes bien en cours. 
 - Oui maman.
 - N'oublie pas de nous écrire de temps en temps Pumpkin. 
 - Papa arrêtes avec ce surnom je suis plus un bébé.

Il se dégagea doucement et ajouta rapidement : « Ne t'en fais pas je vous écrirait toutes les semaines. »

 Une fois assis dans le compartiment il attendit avec une certaine impatience que le train redémarre. Depuis la fenêtre il observa ses parents sur le quai qui ne le voyaient pas, mais qui semblaient attendre que le train démarre avant de s'en aller de la gare. Les yeux rivés sur l'extérieur, il ne faisait plus attention à la porte et ne se préoccupa pas de savoir si quelqu'un viendrait partager ce compartiment avec lui.
Dernière modification par Audric Hitward le 24 mai 2019, 20:41, modifié 1 fois.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

06 juil. 2018, 16:22
Nom de code : 9 3/4
« Attends, mon cœur, c'est par ici. »

En entendant la voix de sa grand-mère l'appeler sur sa droite, Ysalyne releva les yeux du chariot qu'elle poussait, un sac à dos bleu ciel sur les épaules, et où reposait deux valises, une très grosse et une plus petite, toutes deux marquées de ses initiales. YMB.

« Tu es sûre ? »

« Mais oui. » sourit Moïra, rassurante. « Viens. »

L'estomac en vrac, Ysalyne fit bifurquer son chariot et suivit sa grand-mère le long des voies de train de la gare londonienne de King's Cross. Il ne lui avait pas été souvent donné de pouvoir venir en Angleterre, et encore moins à la capitale, mais Ysalyne n'avait pas du tout profité du voyage en train qui les y avait conduit depuis Edimbourg. Elle était trop stressée pour cela.

« Ça fait combien de temps que tu n'y es pas allé, mamy ? » demanda la fillette en rattrapant sa grand-mère pour arriver à sa hauteur.

« Quinze ans... » soupira cette dernière avec nostalgie.

Mais ce n'était pas de nombreuses années à Poudlard que lui rappelait son dernier moment sur la voie 9 ¾ et pour cause, Moïra, en tant que moldue, n'avait jamais pu accéder à l'école de magie, et n'y avait même entendu parlé que lorsqu'elle avait épousé son défunt mari, Paul.

« Ta maman entrait en sixième année. Après, elle n'a plus voulu qu'on l'accompagne sur le quai. »

« Moi, je voudrais toujours que tu m'accompagnes. »

Moïra ne répondit pas, se contenta de sourire. Il était certain qu'un jour viendrait où sa petite-fille souhaiterait prendre son indépendance, et cela passerait également certainement par une étape qui y ressemblerait de près où de loin. Mais le temps ferait son œuvre et celui qu'elles avaient actuellement pour rejoindre la voie magique et monter dans le train était compté.

« Il est dix heures trente-six. Dépêchons-nous. »

Accélérant le pas, les deux Benett, l'une de naissance, l'autre de mariage, trouvèrent enfin le passage, situé entre les voies 9 et 10. Ysalyne sentit ses jambes devenir du cotons. Et si elle se fracassait le crâne contre le mur de pierre qui se dressait devant elle en fonçant dessus de toutes ses forces ?

« On y va. »

Sentant peut-être la détresse de sa petite-fille, Moïra serra sa main un court instant avant de lui donner une légère poussée dans le dos, qui lui fit faire le première pas. Les autres s'enchaînèrent sans que la fillette ne les contrôles, et sans que la paume chaude de sa grand-mère ne quitte une seule fois son omoplate gauche, ce qui eu pour effet de lui donner confiance. Allons, si sa grand-mère, moldue, pouvait passer de l'autre côté, il n'y avait aucune raison pour qu'elle, Ysalyne, qui avait fait preuve de donc magiques et avait reçu sa lettre pour Poudlard, n'y arrive pas.

Au moment du possible choc, elle se crispa et ferma tout de même les yeux.

Lorsqu'elle rouvrit les paupières, c'est d'abord un panache de fumée qui l'accueillis, et la fit toussoter. Le brouhaha vint ensuite, presque assourdissant. Toutes ses familles réunies sur le quai, dans des au-revoir parfois fort émouvants.

« Viens. Si mes souvenirs sont bons, ça va rapidement devenir difficile de trouver une place. Autant chercher tout de suite. »

Se laissant guidée, impressionnée par tout ce qu'elle voyait, mais sa crainte dissipée au profit d'une admiration et d'une excitation sans borne maintenant que toute l'épreuve qu'elle s'était inventée autour de la barrière magique était passée, Ysalyne ne pouvait s'empêcher de s'imaginer ses parents, une quinzaine d'année en arrière, sur ce même quai. Lui enverraient-ils une lettre pour sa rentrée, comme il le lui avait promis en mai, pour son anniversaire ?

Après quelques minutes à se frayer un chemin jusqu'au Poudlard Express, imposant, plein de promesses quant à son avenir dans l'école, la grand-mère et la petite-fille trouvèrent enfin un wagon, un peu plus éloigné de la locomotive, mais qui avait au moins le mérite d'avoir l'air de posséder des compartiments plus vides que les précédents.

« Je t'écrirai. Dès demain. Tu me répondras ? » s'inquiéta Ysalyne au moment de prendre sa grand-mère dans ses bras pour une ultime étreinte.

« Bien sûr, mon cœur. J'attendrai ta lettre. »

Pour ne pas avoir à souffrir d'au-revoir trop instants et qui deviendraient trop douloureux, Ysalyne et Moïra s'embrassèrent, se promirent encore de s'écrire, de se voir pour Noël, et enfin, après un dernier regard anxieux en arrière, la fillette monta dans le train, alors que ses bagages les plus imposantes y avaient déjà été montées. Seul lui restait à quoi se raccrocher son sac à dos.

Hésitante, se retrouvant tout d'un coup seule au milieu du wagon, Ysalyne s'interdit de suivre son réflexe premier qui la poussait à chercher à s'isoler en passant devant un compartiment où seul un garçon brun s'était installé. Soufflant un bon coup, elle actionna la poignée et la porte coulissa dans un léger couinement.

Espérant que le bruit l'alerterait et qu'elle n'aurait pas besoin de manifester par elle-même sa présence, il sembla cependant qu'il n'entendit rien. Que faire ? Sortir discrètement ? Voilà qui pourrait se révéler être une bonne idée, finalement... Mais non. Elle ne pouvait plus fuir les autres.

« P-pardon ? »

Tremblotante, sa voix s'éleva, à peine audible. Mais ce petit pas semblait déjà être pour elle celui d'un géant.

Code couleur #808000

22 juil. 2018, 11:25
Nom de code : 9 3/4
 Plongé dans la contemplation de la foule, le garçon n'entendit pas le petit bruit que fit la porte lorsqu'elle coulissa. Une main posée contre la vitre, il essayait de voir au mieux ses parents qui semblaient être en pleine discussion. Jeanne observait attentivement chaque personne qui passait, comme si elle essayait de comprendre leur mode de vie rien qu'en les détaillants de la tête aux pieds. Le regard de son mari lui passait de fenêtres en fenêtres en essayant d’apercevoir leur fils, mais il avait beaucoup de difficulté à le repérer entre la foule qui ne cessait de courir dans tous les sens devant lui et tous ces enfants collés contre les fenêtres du train. 

 Une petite voix s'éleva doucement dans les airs, faisant tourner la tête de l'enfant vers la source du bruit. Une fillette qui devait avoir son âge se tenait debout, prêt de la porte et ne semblait pas oser faire un pas de plus. Le garçon resta un moment à l'observer, la détaillant au passage cherchant la raison de sa présence aussi. Le fait qu'elle désirait s'asseoir ne sauta pas immédiatement comme une évidence dans la tête du brun qui avait prit conscience d'une autre chose. 
 Si elle était dans ce train c'était que, tout comme lui, elle se rendait dans cette fameuse école pour apprendre la magie. Donc elle était une sorcière. C'était la première fois qu'il réalisait cette vérité alors qu'il avait croisé des tas des sorciers et sorcières lorsqu'il avait été faire ses courses pour la rentrée. Peut-être était-ce parce qu'elle avait environ le même âge que lui qu'il le réalisait enfin...

 Il détourna finalement la tête et tira machinalement quelques mèches brunes devant ses yeux. Il baragouina un « Bonjour... » timide avant de lui indiquer la banquette en face de lui.
« Euh... tu peux t'asseoir si tu veux. Je suis tout seul et je n'attends personne. » 

 Sa curiosité reprit rapidement le pas sur sa timidité, et il se tourna à nouveau vers la fillette aux cheveux auburn. Il enleva au passage son sac posé juste en face de lui pour le déposer à ses pieds. Il lui fit un petit sourire timide en essayant d'engager la conversation.
« Alors... toi aussi tu vas à.. Poudlard? »

 Il ne savait pas vraiment quoi dire d'autre, même si sa question était un peu idiote. Il était plus qu'évident que, puisqu'elle était dans ce train elle se rendait au même endroit que lui. Il se reprit tant bien que mal en bafouillant : « Enfin je veux dire, c'est la première fois? »
La fillette allait certainement en avoir rapidement marre de lui s'il continuait à lui poser des questions dont la réponse était logique. A moins qu'elle ne supporte pas ses bavardages, sa curiosité naturelle l'aidant grandement à chaque fois à vaincre sa timidité.

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30 août 2018, 14:29
Nom de code : 9 3/4
Le garçon marmonna une salutation et désigna la banquette face à lui avant de l'encourager à s'asseoir. Ysalyne, quelque peu gênée et impressionnée à la fois de peut-être passer tout le voyage du Poudlard Express en compagnie de l'autre enfant, s'installa à la place qu'il venait de lui indiquer et d'où il retira précipitamment son sac, comme s'il venait de se rendre compte qu'il lui serait plus facile de s'asseoir comme ça.

« Alors... »

La voix hésitante du garçon ne laissait que très peu de place au doute : il était peut-être aussi gêné qu'elle. Ou au moins ne savait-il pas par où commencer pour engager une conversation. La fillette ne l'aidait de plus pas vraiment. D'une timidité maladive, elle avait l'impression qu'une boule de fer chauffé à blanc venait de se loger dans sa gorge. Autant dire que dans cette situation, il lui était difficile de songer à dire le moindre mot sans risquer de s'étouffer.

« Toi aussi tu vas à... Poudlard ? Enfin je veux dire... » bafouilla-t-il encore. « C'est la première fois ? »

Ysalyne se contente de hocher la tête. Elle n'avait pas remarqué, lorsque sa grand-mère les lui avait acheté, combien ses chaussures pouvaient se révéler fascinantes. Hypnotisantes. Intéressantes. Et sans doute tout un tas d'autres mots qui se terminaient pas « antes » et qui pourraient lui éviter de lever les yeux vers ce garçon inconnu. Au risque de devenir aussi rouge qu'un coquelicot. Et pour tout dire, Ysalyne en connaissait un rayon en coquelicots.

Sa première idée de phrase formulée à lui adresser lui paru immédiatement stupide : elle savait déjà que lui aussi prenait le Poudlard Express pour la première fois, ou du moins avait cru le comprendre assez facilement. Que pouvait-elle bien dire, par Morgane ? Réfléchit, réfléchit, réfléchit, respire, respire, respire !

« Et tu... ? » Trouver une question légère, une question logique... Ysalyne toussota légère, mal à l'aise et la voix légèrement enrouée de cet effort de sociabilisation qu'elle faisait. « Tu sais dans quelle maison tu veux aller ? »

Les derniers mots se suivirent à grande vitesse et enfin, elle reprit son souffle, le regard toujours baissé sur ses petite chaussures grises.

Désolée pour ce retard...

06 juin 2019, 16:40
Nom de code : 9 3/4
Quatre des cinq membres de la famille O'Belt venaient d'arriver sur le quai 93/4. La mère, droite comme un "i", venait d'arriver par cheminée avec le plus jeune de ses enfants. Une fillette qui ne devait pas avoir l'âge de prendre ce train puisque, contrairement à ses deux frères arrivés l'instant précédent, elle n'avait aucun bagage avec elle. L'adulte observait le monde autour d'elle d'un air froid et distant et seule ses trois enfants purent voir la lueur de dégoût qui passa dans ses yeux quand elle voyait des effusions sentimentales. Aucune tenue devait-elle se dire, pensa la gamine en constatant qu'à cette lueur s'ajoutait une sorte de mépris quand les personnes portaient une tenue moldue. La petite ne comprenait pas toujours ce dédain de sa mère pour les moldus. Mais il devait bien avoir une raison. Aussi tâchait-elle de ne pas montrer de sentiments non plus sur son visage.

Mais intérieurement, elle pestait. Elle pestait car elle aurait onze ans deux mois plus tard et qu'elle trouvait cette règle complètement stupide. Elle était parfaitement capable de suivre l'enseignement dispensé à ceux qui avaient la chance de prendre le Poudlard Express pour la première fois en ce premier septembre. Mais ce conflit intérieur ne pouvait se voir sur son visage. Sinon, sa mère le lui reprocherait. Et elle ne voulait certainement pas subir un quelconque reproche actuellement. Ils en avaient déjà discuté - son père, sa mère et elle - et la petite ne souhaitait pas que l'un ou l'autre ne revienne sur le sujet. Et puis la sanction qui lui pendait au nez si elle se montrait une nouvelle fois sous un mauvais jour - qui plus est en publique - ne la tentait pas vraiment. Alors, à l'instar de sa mère, elle se tenait droite et gardait un visage le plus dénué d'expression possible. Et si sa colère semblait bien contenu, la tristesse de voir ses frères partir pour plusieurs mois ne put que refaire surface quand le train siffla une première fois.

L'aîné, Diarmuid, venait de saluer leur mère Cathleen comme elle le leur avait appris. Sans effusion ni embrassade. Très vite imité par son cadet - Domhall. Il se tournèrent ensuite vers leur jeune sœur qui, étant plus jeune, se devait donc de les saluer d'abord. Celle-ci retint ses larmes et fit la phrase la plus courte possible pour qu'il n'y paraisse rien:

- "
Au revoir, on se revoit à Yule." Les deux garçons acquiescèrent comme ils se devaient de le faire. Heureusement qu'ils avaient fait leurs "au revoir" dans la chambre du Chaudron Baveur des garçons le matin même, sinon, Ennis n'aurait pas pu faire bonne figure. Les deux adolescents montèrent ensuite dans le train avec leurs affaires, disparaissant de la vue des deux membres féminins de leur famille. Toutes deux firent alors demi-tour. Il ne s'agissait pas de s'éterniser. Cathleen O'Belt glissa toutefois à sa fille juste avant de transplaner:

- "
Comme quoi, quand vous le souhaitez..."


Et pendant ce temps, dans le train, deux adolescents voyait la tension dans leurs épaules se relâcher. Pas qu'ils oubliaient leur manières, mais sans la pression parentale, ils pouvaient se permettre quelques incartades. Et c'était Diarmuid qui parvenait le plus à se détendre généralement. Domhall, d'un naturel plus discret, s'assurait toujours la tranquillité en restant le plus froid et neutre possible. Les deux jeunes hommes pénétrèrent alors dans le wagon et s’engouffrèrent dans un compartiment occupés par deux jeunes gens inconnus. Un garçon, né-moldu vu ses vêtements qui contrastaient avec leur tenue sorcière typique - à savoir, un costume et une cape sorcière classiques mais tous deux de bonne facture - mais aussi une jeune fille. Il parlait de leur rentrée à Poudlard et, alors que le cadet allait faire demi-tour, l'aîné demanda naturellement:

- "
Première rentrée?" Il était ainsi certain de dérider tout le monde. Et ça fonctionna parfaitement avec Dom' qui laissa échapper un sourire et secoua la tête de gauche à droite de résignation.

- "
Excusez mon frère, il oublie parfois ses manières. Diarmuid", dit il en le désignant de la tête, "et moi c'est Domhall."


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𝆺 Diarmuid et Domhall O'Belt sont des PNJ validés

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

08 nov. 2019, 22:02
Nom de code : 9 3/4
Je te présentes à nouveau mes excuses pour cette absence.

« Maison? » demanda le brun avant de se souvenir de ce qu'il avait lu dans l'un de ses livres récemment achetés. « Ah oui! Euh... aucune idée. J'suis pas bien sûr... euh enfin... » Il ne savait pas comment expliquer qu'il avait encore peur que ce soit une erreur. Il n'y avait aucun sorcier dans sa famille, et bien qu'il ai vu des choses incroyables son père doutait encore de leur véracité par moment. Et si une fois là-bas ils s’apercevaient qu'il n'était pas du tout un sorcier? Avant qu'il n'ai pu ouvrir de nouveau la bouche deux adolescents plus âgés entrèrent dans le compartiment. L'un s’apprêtait à sortir quand l'autre ouvrir la bouche pour parler. Le garçon aux yeux vairons ne répondit pas immédiatement, trop occupé à les détailler un à un. Ils portaient de drôles de vêtements, un peu comme une bonne partie des adultes sur le quai réservé aux sorciers et ceux qu'il avait croisés sur le Chemin de Traverse. 

 Le second garçon prit la parole à son tour et se présenta ainsi que son frère -ce devait forcément être son frère vu leur ressemblance. Le jeune Hitward se pointa lui-même du doigt avant de montrer la fillette d'un geste de la main. « Audric. Et euh... euh... » Il attendit qu'elle se présente, mais la curiosité se fit une nouvelle fois plus forte et il se tourna vers l'adolescent qui avait parlé en premier - Diarmuid s'il avait bien retenu. 

« Oui, première rentrée. Enfin ici. C'est toujours comme ça? » demanda-t-il en désignant la foule au dehors. Il vit que son père avait prit du recul pour le chercher et quand il tourna enfin la tête au dehors, Andrew poussa sa femme du coude en lui désignant l'endroit où se trouvait leur fils. Jeanne en profita aussitôt pour lever les bras assez haut et les agiter dans tous les sens. Audric se détourna, gêné, et plaqua un peu plus ses cheveux devant ses yeux. 

« Pitié, faites que ce train décolle vite. » marmonna-t-il avec son éternel accent français. Il avait parlé assez bas et espéra ne pas être entendu. Il aurait l'air bête si ce train était aussi normal que tout ceux qu'il avait déjà prit avec ses parents. 

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19 nov. 2019, 15:59
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Alors que Domhall commençait à s'asseoir et que Diarmuid s'appuyait sur la porte qu'il venait de fermer en adressant un sourire moqueur à son frère. Le garçon aux yeux bicolores leur répondit sur cet entrefaite, le regard un peu surpris ou perdu, c'était difficile à définir. Ou plutôt, répondit au cadet de la famille O'Belt qui replaçait sa cape après avoir prit place sur un siège près de la sortie. Ainsi, il s'appelait Audric, un prénom qu'aucun des deux frères ne connaissait jusqu'à présent. L'aîné fit un signe d'acquiescement et le cadet fit un léger sourire. La jeune fille elle, ne répondit pas à leur question, ni à l'incitation d'Audric donc. Pas très poli pour aucun des garçons présent. Mais ni l'un ni l'autre ne prit la peine de lui faire remarquer. Ce qui n'aurait pas été le cas de leur mère ou de leur sœur - chacun à leur manière. Mais le plus jeune ne se laissa pas abattre par cette absence de réaction et préféra plutôt poursuivre la conversation entamée par le quatrième année.

- "
Comme ça? La cohue tu veux dire?" demanda Domhall qui venait de jeter un coup d’œil par la fenêtre, voyant de ce fait ceux qui devaient être les parents du garçon lui faire de grands signes - pour sa plus grande gène vu sa réaction.

- "
Un jour de départ ou d'arrivée du Poudlard Express', toujours" poursuivit Diramuid, "surtout à la rentrée du premier septembre et au retour pour les vacances de l'été." Les deux frères avaient le regard posé sur le né-moldu, ils en étaient maintenant certain grâce à sa dernière réflexion qui tira un rire léger aux deux plus âgés. Ces derniers s'observèrent un quart de seconde avant que le plus vieux ne précise:

- "
Le train ne va pas décoller comme un..." il hésitait sur le mot, il avait eu quelques cours d'étude des moldus mais cela restait un monde très étranger "... un avion. Il roule sur les rails comme les autres trains." Son frère, qui lui, n'avait pas cette matière dans sa filière, le regarda étrangement avant de reporter son attention sur le plus jeune.


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𝆺 Diarmuid et Domhall O'Belt sont des PNJ validés

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

14 avr. 2020, 21:23
Nom de code : 9 3/4
  Lâchant ses cheveux, Audric regarda tour à tour les deux autres garçons présents dans la cabine. Il ne savait pas si c'était parce qu'ils étaient des "Grands" ou bien parce qu'ils étaient habitués à tout cela, mais il admirait leur assurance. De son côté lui n'avait qu'une seule envie : disparaître sous la banquette et qu'on l'oublie jusqu'à l'arrivée du train. Toutefois la curiosité (et le refus de paraître plus ridicule qu'il ne l'était déjà) le poussait à continuer la conversation, quitte à assommer les deux Grands de toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête. 
 Pendant que Diarmuid (le seul dont il avait réussit à retenir le prénom correctement) lui expliquait que c'était souvent la folie pour aller ou revenir de l'école en train, le garçon aux yeux vairons observait ses parents se faire engloutir par la foule. Il leur offrit un dernier signe de la main avant de se concentrer totalement sur ce que disait son aîné. 

 - "Le train ne va pas décoller comme un... un avion. Il roule sur les rails comme les autres trains."

 « Oh. » Le jeune garçon ne put s'empêcher de faire une moue déçue. Un train normal? Et la magie dans tout ça? Si les sorciers avaient les mêmes moyens de transport que les humains qui ne faisaient pas de magie, en quoi étaient-ils si différent?

 « Alors je supposes que les avions sorciers restent aussi en l'air? Il ne font pas comme les sous-marin... »
 
 L'air rêveur Audric commença à défaire une à une les suppositions farfelues qu'il avait montées, certaines seul et d'autre avec sa mère. Après tout la magie pouvait tout faire non? Il avait du mal à comprendre pourquoi, alors, de telles choses n'existaient pas. Il tira à nouveau sur une mèche de cheveux pour la placer devant ses yeux avant de lever le nez pour regarder tour à tour les garçons présents. Est-ce qu'ils étaient comme lui leur premier jour, ou tout était normal pour eux? 

 « Mais alors... ce train il n'a rien de magique? Pourquoi? »

 Il regarda d'abord le plus âgé, avant d'interroger son frère du regard. d'un côté il ne voulait pas les embêter avec toutes ses questions mais... Tant pis. Il voulait des réponses, et actuellement ils étaient les seuls à pouvoir lui en fournir.

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25 avr. 2020, 16:14
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L'étonnement mêlé à la déception du première année fit sourire les deux frères. Mais leurs sourires se transformèrent vite en un échange de regard un peu perdu. Un sous quoi? Voilà bien une chose qu'ils ne connaissaient ni l'un ni l'autre. Ils avaient l'air fin les deux sorciers de presque quinze et dix-huit ans...

- "
Les sorciers n'utilisentpas d'avions" choisit d'expliquer Domhall qui laisserait à son frère le soin d'avoir l'air bête.

- "
Par contre on utilise des balais volants et les cheminées pour se déplacer. Ou des tapis volants en Orient... Poursuivit-il doucement. Serait-il également évoquer les portoloin et le transplanage? C'était peut-être un peu tôt...

- "
Et d'autres moyens encore..." compléta Diramuid, "Mais tu as parlé d'un sous- quelque chose... Qu'est-ce que c'est? " L'aîné n'avait jamais eu peur de poser des questions pour combler sa soif de connaissance! Et, en attendant la réponse, apportait la sienne au gamin:

- "
Oh il est magique quand même... les moldus ne peuvent pas le voir, enfin sauf les parents de sorcier à la gare. Et je crois que les trains moldus sont contraints de le laisser passer." Il n'était pas très sûr de cette dernière affirmation mais il coupa toute question de son frère d'un regard bref. Il réajusta ensuite sa robe de sorcier, se préparant pour partir dès qu'il saurait ce qu'était ce fameux sous-truc...

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