Juliette avait attendu le train, est monté dedans après avoir remercier le père de Julie, et les deux jeunes filles se sont séparées pour chacune chercher des amis à elle ou du moins, des compartiments libres. Chanceuse, la jeune Gryffondor trouva un espace rempli de banquettes libre. 

Une fois assise, la fillette regarda par la fenêtre. Il y avait, sur le quai, nombre d'enfants qui montaient dans le train en saluant, nombre de parents inquiets pour leurs enfants, nombre d'adolescents honteux de leurs parents trop prudents... Étrangement, Juliette ne s'identifie à aucuns de ses groupes. Elle se sent différentes. 

Assez vite, elle tourna la tête vers la porte du compartiment pour voir si personne qu'elle ne connaissait passer, et fit voler ses cheveux autour d'elle, rose depuis peu. Bien que ce fut sa volonté, elle n'arrivait pas à s'y faire : lorsqu'elle se réveillait, lorsqu'elle riait... Tout le temps là, la couleur ne partirait pas de si tôt !

Le train démara et la fillette était toujours seule. Alors, la jeune fille sortit de sa cage son Boursouflet, Ioloda, son animal de compagnie depuis peu. Elle le caressa, et il fit un petit bruit mignon qu'aurait produit un chamallow. Le petit animal orange sautillait dans la main de sa maîtresse. 

Un peu plus tard, la porte s'ouvrit et Juliette prononça quelques mots de politesse, sans regarder qui était entré. 

« Vous pouvez entrer, y'a de la place ».

  Salomé s'était dépêchée de dire au revoir à sa famille pour aller le plus vite possible dans le Poudlard Express. Elle était arrivée parmi les premiers mais était pressée de se retrouver dans le train pour pouvoir retrouver des ami(e)s et connaissances. Elle avait donc écoutée patiemment ses parents lui dire de parler avec les autres et de ne pas rester dans son coin à ses perdre dans ses pensées toute la durée du trajet comme l'année dernière.

   La jeune fille les rassura et leur dit de ne pas s’inquiéter, qu'elle avait des gens avec qui parler et qu'elle leur parlerait jusqu'à l'arrivée à Poudlard...C'était à moitié vrai. Elle avait des gens avec qui parler, mais ne prévoyait pas de leur adresser beaucoup la parole. Elle n'avait aucune idée de sujet de conversation, et n'avait de toute façon, pas grand chose à dire. Ou plutôt, qu'elle voulait dire. 
  Après avoir dit au-revoir à sa famille et répété à plusieurs reprises à sa petite soeur Addison que celle-ci ne pouvait pas aller à Poudlard  et qu'elle devait encore attendre un an avant de pouvoir y entrer, Salomé monta dans le Poudlard Express.

  Très peu d'élèves étaient dans le train. La plupart des autres étant déjà arrivés préféraient rester avec leur famille jusqu'au signal qui devait annoncer que le train allait démarrer. D'autres s'étaient tout simplement réunis en petits groupes, pour commencer à raconter leurs vacances à leurs amis...
  
  Salomé avait déjà traversé plusieurs compartiments mais ne l'avait pas trouvée. Heureusement, la personne qu'elle cherchait n'était pas au début du train. Les compartiments qui se remplissaient le plus rapidement étaient souvent ceux qui se situaient au tout début du train. La deuxième année avait déjà traversé plus de la moitié du train. Qu'il était long! Soudain, un coup de sifflet retentit. Le départ était proche. 

  À peine quelques minutes plus tard, le train démarra. Les élèves avaient tous finis de monter dans le train et la rouquine avait croisé plusieurs connaissances qui lui adressèrent un signe de la main, commençant à marcher dans sa direction. Mais Salomé n'avait pas le temps pour ça. Elle devait en être sûre. Celle-ci était presque à la fin du train quand elle la vit. 

  C'était bien elle! Avant de monter dans le Poudlard Express, Salomé avait vu une jeune fille aux cheveux roses dont le visage était très familier à Salomé. Mais n'ayant pas vu la jeune fille de face, elle n'en était pas sûre et avait voulu en avoir le coeur net. Salomé toqua donc à la porte du compartiment, puis entra. Après avoir entendu la jeune fille lui dire qu'elle pouvait entrer et qu'il y avait de la place. 

  La Gryffone s'avança, déposa sa malle dans un coin, puis s'assit face à la seconde Gryffone, côté vitre "pour admirer le paysage, ce sera une excuse pour ne pas parler beaucoup pensa Salomé. L’Écossaise avait remarqué que la Gryffone qui lui faisait face n'avait pas prit la peine de lever la tête quand elle était entrée. Celle-ci regardait son Boursoufflet tout rose.  ça ne lui ressemble pas. Après quelques minutes de silence, Salomé décida de prendre la parole: -Salut Juliette.  

C'était la première fois que Lahira était accompagnée pour aller prendre le Poudlard Express. Elle n'était pas encore habitué, car elle n'avait découvert sa famille que deux petits moi plutôt.
Elle arriva sur le quai bondé et embrumé de la voie 9 _3/4 avec sa mère et son beau-père, et Kylie et Ivan, sa petite demi-sœur et son petit demi-frère.
Maman... Moi aussi je monter dans le Poudlard Express ! chouina Kylie, bien qu'elle sache que c'était parfaitement impossible.
Tu dois attendre d'avoir onze ans, Kylie, répondit avec lassitude Adhira.

C'était maintenant l'heure de rentrer dans le train et de partir à Poudlard. Lahira était si contente ! Rapidement, elle dit au revoir à sa famille et se dirigea vers le Poudlard Express et entra dedans.
Alors que le train démarrait lentement, elle s'écria :
On se revoit aux prochaines vacances ! Et Kylie, prends soin de mon boursouflet !

Le Poudlard Express pris de la vitesse, et toutes les familles venues pour leurs enfants disparurent. L'aiglonne sentit un petit pincement au cœur en repensant à sa dernière recommandation : quelques jours plutôt, elle avait donné son petit boursouflet rose fushia à sa petite sœur pour acheter la chouette de ses rêves. Elle avait finalement craqué sur un chaton gris nommé Joko, qui dormait dans son panier.

Elle traversa, le cœur léger, les wagons plein à craquer. Elle cherchait ses meilleures amies, Juliette Johnson et Cassiopée Malory.
C'était presque le dernier wagon quand Lahira aperçut Juliette. C'était bien elle, une jeune fille au grand sourire, la peau claire et les yeux bleus. Mais elle avait changé : ses chevelure était devenue rose bonbon.
Une fille rousse, inconnue aux yeux de Lahira, se tenait vers la fenêtre du compartiment. L'aiglonne l'entendit saluer Juliette.

Salut, salut ! s'écria Lahira en entrant dans le compartiment avec vitalité.

Elle se posa à côté de Juliette et lui fit un clin d’œil :
J'adore ta nouvelle couleur, Ju' ! Mais c'était bien la peine qu'on se complique la vie à te les rendre en état l'année dernière dans les toilettes abandonnées, hein ? rigola-t-elle en faisant allusion à une de ses aventures avec Juliette.

Puis l'aiglonne se tourna vers la rouquine et la salua également joyeusement.

Quand Salomé entra, Juliette n’avait fait que la saluer bêtement, sans lever les yeux de qiloda. Quand celle-ci se lassa des papouilles sur son petit ventre, la créature grimpa sur le bras de l’enfant et s’nstalla sur son épaule, camouflé par ses cheveux. 

Au moment où la Gryffone releva la tête vers la fillette pour sourire à l’autre élève du compartiment, la porte se rouvrit, et laissa place à une nouvelle personne : Lahira. Le salut fait, Juliette sourit de toutes ses dents à sa meilleure amie, et rit à sa seconde phrase. 

« Merci... J’ai fait du changement, ça fait du bien une remise à neuf... Mais cette expérience était très drôle, en tout cas ! Mais, dis-moi... Ça va ? Tes vacances se sont bien passées ? ». 

Juliette adorait Lahira : c’était une jeune fille neutre, gentille et intentionnée. Ensemble, avec Cassiopée - leur autre grande amie -, elles avaient beaucoup rit, et s’amusaient souvent. La première année de Juliette aurait était terne, sans elles deux !

Se rendant compte qu’elles laissaient Salomé de côté, la seconde année se tourna vers sa camarade rouge et or. 

« Lahira : Salomé, et Salomé, Lahira. Présentation faite, serrez-vous la main ! », dit Juliette, un sourire aux lèvres. 

Elle ne savait pas si ses camarades allaient jouer le jeu, se moquer d’elle, discuter, ou bien faire tout autre chose. Peut-être aussi se connaissaient-elles déjà, mais pas à la connaissance de la fillette aux cheveux roses. 

« Cassy a loupé le train, ou elle nous a faussé compagnie ? », demanda Juliette à la Serdaigle.

À peine Salomé avait-elle salué Juliette qu'une jeune fille brune arriva en trombe dans le compartiment et se mit saluer Juliette et elle même avec énergie. Mais, suivant le regard de la jeune fille, elle se rendit compte que la nouvelle arrivante regardait Juliette et si dit que la jeune fille ne s'adressait sans doute pas à Salomé. 
Avec énergie, la brunette se plaça à côté de Juliette et dit qu'elle aimait bien la nouvelle couleur de cheveux de Juliette puis prononça une phrase à propos des toilettes abandonnés dont Salomé ne compris pas le sens. 
La rouquine avait vraiment l'impression d'être de trop.

   Elle s'était donc remise à contempler le paysage quand la brunette la salua. Salomé cherchait une réponse quand Juliette prit la parole pour continuer la discussion. L’Écossaise se mit donc à contempler distraitement les cheveux de sa camarade Gryfonne. Après un silence, Juliette dit: <<Lahira:  Salomé, et Salomé, Lahira. Présentation faite, serrez-vous la main !>>  
 Sa camarade de deuxième année dit quelque chose à propos d'une personne en retard puis la Rouge et Or adressa un sourire polit à Lahira tout en la saluant. Lahira. C'était donc le prénom de cette fille énergique! 

 Elle avait l'air d'être tout le temps heureuse. Souriante. Le genre de personne que les gens peuvent qualifier de "petit rayon de soleil". Quelqu'un qui égaye ta journée quand tu es maussade.  Lahira lui faisait penser à ce genre de personne. <<Je...heu...Cassy ? C'est...Ce ne serais pas une Serpentard ? Cassiopée ? Enchanté Lahira. Tu es dans quelle maison ?  Juliette ta nouvelle couleur de cheveux est originale.>>

Merci... J’ai fait du changement, ça fait du bien une remise à neuf... Mais cette expérience était très drôle, en tout cas ! Mais, dis-moi... Ça va ? Tes vacances se sont bien passées ?

Avant de répondre (c'était une question difficile !), Lahira remarqua que la fille aux cheveux roux semblait à l'écart, et regardait le paysage. Elle allait engager la conversation avec elle mais Juliette la coupa dans son élan :
Lahira : Salomé, et Salomé, Lahira. Présentation faite, serrez-vous la main !

En éclatant de rire, Lahira serra énergiquement la main de Salomé. Joli prénom !

Cassy a loupé le train, ou elle nous a faussé compagnie ? demanda Juliette.
Je...heu...Cassy ? C'est...Ce ne serais pas une Serpentard ? Cassiopée ? Enchanté Lahira. Tu es dans quelle maison ? Juliette ta nouvelle couleur de cheveux est originale, enchaîna Salomé.

Wooh ! Trop de questions en même temps.
Alors... Un : mes vacances. C'est long à expliquer... Je le raconte juste après. Oui, Cassiopée est une Serpentard, et je pense plutôt qu'elle nous a oublié. La fourbe ! rigola l'aiglonne. Non, en vrai, je ne l'ai pas vu. Trois : moi aussi je suis enchantée de te rencontrer, Salomé. J'aime bien ton prénom ! Et je suis à Serdaigle, ce qui, soyons francs, ne me corresponds pas du tout.
C'est bon, j'ai rien oublié ? sourit-elle à nouveau.

Vu les têtes un peu consternées de Juliette et Salomé, elle n'avait rien oublié.
Bon, vous avez du temps ? Parce que si vous voulez que je vous racontes mes vacances, il va falloir du temps. Enfin... J'vais abrégé ! Ah d'ailleurs, pendant que Cassiopée n'est pas là, je vais en profité.

Sur ce, Lahira sortit dans son sac une tablette de chocolat au lait-noisettes. Eh oui ! Cassiopée bouffait tout le chocolat...

   Lahira enchaîna et répondit avec énergie, disant qu'elle avait prévu de raconter ses vacances après. C'était long à expliquer parait-il...L'aiglonne devait avoir passé de sacrées vacances pour avoir tant de choses à dire! 
Ensuite, elle répondit en confirmant que Cassiopée était une Serpentard. En réalité, Salomé le savait déjà, elle avait dit ça pour avoir quelque chose à dire, ne pas avoir l'air aussi bavarde qu'une tombe...En fait, elle était souvent sur la défensive avec les personnes qu'elle ne connaissait pas. 
Lahira dit qu'elle était enchantée de rencontrer Salomé et qu'elle  aimait bien son prénom. La Gryffonne lui répondit par un bref "Merci, enchantée de te rencontrer également" . Lahira trouvait que sa maison ne lui correspondait pas.  Ah, Salomé n'était donc pas la seule! Elle qui pensait aller à Serpentard! Finalement, elle avait réussi à s'adapter à Gryffondor.

   La Serdaigle se remit à sourire puis sortit une tablette de chocolat après avoir parlé de fait de raconter ses vacances et dit quelque chose à propos de Cassiopée. Ah, la Serpentard devait être gourmande alors, si Lahira voulait profiter de son absence pour manger! Salomé n'était donc pas la seule à l'être! Elle et la nourriture, ça a toujours été une grande histoire d'amour! Pourtant, elle ne prenait pas un kilo...En tout cas, si elle avait été prise chez les poufsouffles, ça aurait sûrement été pour sa gourmandise. À ces pensées, la gryffonne eu un sourire amusé. 
Salomé commença à parler avant qu'une personne ne décide de prendre la parole avant elle. 
"Lahira, tu pensait aller dans quelle maison? "
La deuxième année allait enchaîner avec une autre phrase quand elle entendit un léger ronflement. En tournant la tête en direction de Juliette, elle vit que celle-ci s'était endormie.
"Ah, j'en connait une qui est partie pour une longue sieste!"

Lahira vit Salomé sourire. Les épaules de l'aiglonne se détendirent un peu. Elle avait beau se montrer joyeuse et pleine de vie, elle se sentait encore secouée et stressée. D'ailleurs, son attitude, à force, ne devait pas paraître naturelle.
Voir Salomé sourire lui faisait du bien. C'était comme si cela avait engagé la conversation, et Lahira ne se sentait plus obligée de se forcer à rire.

L'aiglonne sourit toujours, mais ses traits sont un peu plus naturels, moins tendus. Ils sont un peu moins joyeux aussi.

- Lahira, tu pensait aller dans quelle maison ?

Lahira étudia la question de Salomé avant de répondre. Elle essaya de se remémorer ses émotions le jour de la cérémonie de Répartition. Elle répondit enfin, sa voix à la fois moins légère parce qu'elle avait retirer son masque de joyeuse et heureuse fille, mais plus franche.

- Avant la Répartition... Je ne connaissais pas vraiment les Maisons. On me les avaient expliquer vaguement sur le Chemin de Traverse, mais je n'avais pas d'avis dessus. Donc, être à Serdaigle, au début, ça m'allait très bien... La Salle Commune était jolie, les lits confortables, les gens gentils. Enfin presque. C'est après que je me suis rendue compte que Serdaigle n'était pas la bonne maison. Je ne répondais pas du tout aux qualités attendus d'une aiglonne. En cours, je suis plutôt bonne, mais comparé aux autres, ce n'est pas suffisant. Les Serdaigle sont réfléchis, sages, intelligents et créatifs. Moi, je suis plutôt terre à terre, à part quand je dessine, mais sinon, je préfère l'action.

Lahira réfléchit un instant, puis continua :
- J'ai l'impression d'avoir les qualités d'un Gryffondor ! Je suis un peu...un mouton noir chez les bleus et bronzes. Enfin non. Tout le monde m'accepte, à part Irene, mais je sens bien les regards peser dans mon dos quand je défie un professeur, j'arrive en retard, ou quand j'ai une mauvaise note.

Salomé fit une remarque sur Juliette, qui s'était profondément endormie. Lahira rigola avec Salomé, mais elle sentait comme un petit pincement au cœur : Juliette était sa meilleure amie, et devait l'écouter et l'aider. Au lieu de ça, elle s'endormait.

- Mais toi ? questionna Lahira. Tu aimes ta maison ?

  Lahira mit un moment à répondre. Pendant le moment de silence, Salomé retourna à sa contemplation du paysage. Le silence ne la dérangeait pas, elle avait l'habitude du silence, présent dans ses long moments de solitude. Au bout d'un moment, on s'y habitue. De toute façon, Salomé n'aime pas être entourée de gens.  

   Quand Lahira reprit la parole, elle paraissait plus calme, plus posée, comme si, depuis son arrivée dans le compartiment, c'était la première fois qu'elle était vraiment elle même. Elle expliqua qu'au début, elle se plaisait chez les Serdaigles, mais que plus le temps passait, plus elle avait l'impression qu'elle aurait dû aller chez les Gryffons. Elle a l'impression d'être un mouton noir chez les Serdaigles.  

  Avec le long silence qui s'était installé, il était difficile de ne pas entendre les légers ronflements de Juliette. Salomé fit une chose qu'elle faisait assez rarement. Elle rompit le silence en disant avec humour que Juliette s'était endormie. Ce qui déclencha les rires de l'aiglonne, Salomé se força donc à rigoler également. Pourtant, elle voyait bien la tristesse dans les yeux de Lahira. 

  Salomé ne sut pas quoi dire. Lahira devait être triste car sa meilleure amie s'était endormie alors qu'elle disait quelque chose d'important. Salomé devrait peut être réveiller Juliette ? La Gryffonne s'apprêtait à  le faire mais elle se retint. Si sa camarade s'était endormie, s'est qu'elle était fatiguée...Mieux valait ne pas la réveiller. La voix de Lahira rompit le silence. Celle-ci demanda à Salomé si elle aimait sa maison. La Gryffonne se remémora sa première année à Poudlard, chez les Gryffondos, les beaux moments, les mauvais, et les nombreux moments passés seule...Comment elle avait été accueillie, et enfin, la cérémonie de répartition. 

-Je...J'ai vraiment été bien accueillie à Gryffondor, tout le monde très gentil, par moments je peux me montrer courageuse ou audacieuse, j'aime cette maison et les gens de cette maison mais...Je ne sais pas, je suis plutôt du genre solitaire et impulsive...Même si je pense que ma maison me correspond, par moment, j'ai vraiment l'impression de ne pas être...à ma place.   Après, j'apprécie également la maison Serpentard mais...Je ne sais pas si elle me correspond. De toute façon, si le Choixpeau nous a envoyé dans ces maisons, c'est qu'elles doivent nous correspondre non?

Salomé s'interrompit brutalement. Elle ne savait plus quoi dire. 

La dernière phrase de Salomé resta profondément ancré dans les pensées de Lahira. Cette phrase lui déplaisait.

"De toute façon, si le Choixpeau nous a envoyé dans ces maisons, c'est qu'elles doivent nous correspondre non?"


- Je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas envie de faire confiance à un minable chapeau ensorcelé. Ce n'est pas à lui de dire ce que je vais devenir ! Enfin bref, on y peut rien. Pas besoin de se casser la tête.

Lahira changea donc de sujet aussi vite que le précédent était arrivé, ainsi que son humeur, qui avait fait depuis le début du trajet le schéma suivant : joyeuse - maussade - et re-joyeuse.

- Parle-moi un peu de toi, et de tes vacances !

L'aiglonne avait envie de connaître un peu plus Salomé, et puis, parlé avec elle était sympathique. En revanche, avec Juliette... Elle s'était endormie. Ça arrive à tout le monde, quand on est fatigué, on n'a pas réussi à dormir, ou alors quand on passé une grosse journée. C'était bien connu. Pourtant, le fait que Juliette ne s'était pas du tout intéressée à ses problèmes avait profondément blessée Lahira. Ainsi que le fait que la gryffone n'avait pas prit une fois des nouvelles de Lahira sur son été mouvementé. Ce n'était pas censé être le rôle d'une meilleure amie ?
Les deux filles s'éloignaient de plus en plus.

L'aiglonne attendit donc la réponse de Salomé avec impatience. L'histoire des autres la passionnait toujours. Ces personnes avaient vécu différentes choses, avaient des avis propres à eux, ils avaient d'autres connaissances, d'autres passions... Pour Lahira, la culture ne se limite pas à connaître tous les différents films, séries, livres sorties, mais aussi à connaître différentes visions de la vie et du monde.