Ça y est, c'est le jour de la rentrée. Ce matin, Juliette s'était levée très tôt. Elle faisait sa rentrée à Poudlard, la prestigieuse école de Magie. Elle rentrait en première année année et avait hâte de découvrir cette école dont on lui avait dit le plus grand bien. Elle s'était habillée en vitesse et avait fait sa valise minutieusement avec toutes les fournitures qu'elle avait achetée sur le fameux Chemin de Traverse. Elle avait vérifié ses affaires plusieurs fois mais toujours très rapidement de crainte de rater le Poudlard Express.

Elle avait vraiment hâte de rentrer dans ce train magique, de découvrir l'ambiance chaleureuse des compartiments et la magie des friandises de madame Réglisse. Le train était à 11h et comme elle habitait à 30 minutes de Londres, elle partit avec sa famille vers 10h de chez elle. Son grand frère et sa grande sœur avait déjà vécu le stress de la première année puisque son frère faisait des études de médicomage et sa sœur était en 5ème année. A 10h45, Juliette passait pour la première fois à travers le mur pour passer sur la voie 9 3/4. C'était un sentiment assez étrange bien que pas désagréable. Elle avait quand même eu peur de rester coincée dehors.

Elle arriva devant le train et fut éblouie par la splendeur de ce train majestueux et imposant. Il était presque l'heure du départ donc Juliette dit au revoir et ses parents en leur promettant de leur écrire souvent puis monta dans le train. Il y avait énormément de monde et tous les compartiments étaient pleins. Elle avança à grandes peines jusqu'au bout du wagon et trouva miraculeusement un compartiment occupé seulement par deux jeunes sorciers.

Il y avait une petite sorcière blonde aux yeux particulièrement jaunes et un sorcier brun et yeux verts étincelants. Juliette entra dans le compartiment et s'assit en silence. Elle chercha un magasine dans son sac et commença sa lecture. Après seulement une heure, le ciel s’obscurcit et un gros orage éclata. Juliette était fasciné par les éclairs mais en avait tout de même peur, elle était bien contente d'être au sec à l'intérieur. C'est alors qu'elle entendit de plus en plus fort la pluie, elle avait parlé trop vite:
elle se retourna et vit qu'il pleuvait dans le compartiment...

C'était enfin le jour de la rentrée. Vanellia allait enfin pouvoir partir de chez elle où l'atmosphère était devenue oppressante et pesante. Et c'était sa faute, même si elle pensait le contraire. La jeune fille de maintenant 12ans était toutefois mitigée. Elle était soulagée de partir, mettre de la distance avec sa famille pour mieux digérer les derniers évènements de l'été. Mais elle appréhendait aussi cette seconde rentrée. Elle avait changé pendant les vacances, il fallait être bête pour ne pas s'en apercevoir. Ne serait-ce que physiquement! Adieu ses cheveux longs et place à des cheveux courts encore plus ébouriffés qu'à l'accoutumée.

Vanellia était donc tout naturellement prête en premier, Marcus, son ainé étant systématiquement en retard. Elle attendit patiemment assise sur son lit, dans sa chambre, que son père annonce le départ pour se lever et amener sa lourde valise près de l'entrée.

La petite famille fut vite arrivée à la gare, traversa le mur comme tous les sorciers. Vanellia ne souriait pas et elle se dépêcha de filer dans le wagon, sans dire un mot. Son père lui dit quelque chose mais elle n'entendit même pas. Elle se mordit là lèvre, la gorge serrée. Elle parcouru plusieurs wagons avant de trouver un compartiment qu'elle jugea acceptable et entra. Il n'y avait qu'un garçon dedans. Elle fit un léger signe de main en signe de salutation et émit un petit "Salut". Elle ne voulait pas parler.

Elle s'assit côté fenêtre et attendit. Une fille arriva et s'assit elle aussi dans le compartiment, elle ne dit pas un mot, même pas un bonjour. Tant mieux. Puis le train partit. La gorge de Vanellia était en feu. Faisait-elle la bonne chose? Était-elle trop dure? Non, bien sûr que non! Elle se ressaisit et laissa ses pensées aller au rythme du paysage qui défilait sous ses yeux.

1h de trajet plus tard, la situation était la même, à quelque chose près: il pleuvait! Vanellia leva la tête espérant voir un trou dans le plafond du train. Elle ruminait, il ne manquait plus que ça! Elle réfléchit, regarda dehors, non, impossible. C'était un mauvais tour de quelqu'un.

-Il manquait plus qu'un idiot pour avoir l'idée de mettre un sort de pluie dans le wagon!

Elle leva les yeux au ciel exaspérée en se disant que c'était une façon pour certains de se défouller après l'été. On n'avait pas le droit de faire de magie chez soi, donc une fois dans le train c'était la libération. En attendant, la pluie s'intensifiait et Vanellia commençait à être bien mouillée. Elle se leva, ouvrit la porte du compartiment à la volée et mis la tête dehors.

-Qui a fait ça?

Blaise était si impatient de monter à bord du Poudlard Express pour s'en allait vers de nouveaux horizons qu'il ne put fermer l'oeil de la nuit. Lorsque mademoiselle Smith entra dans sa chambre pour le réveiller, il avait déjà enfilé son uniforme et depuis le rebord de sa fenêtre, il guettait l'arrivée du facteur. Le jeune sorcier espérait recevoir une lettre de sa mère, partit depuis quatre ans, à l'occasion de sa rentrée à Poudlard mais comme tous les autres jours, le facteur ne glissa rien qui ne soit pas une facture dans la boîte aux lettres. L'air dépité, sa gouvernante s'approcha de lui pour le réconforter tendrement et lui rappeler qu'aujourd'hui était un grand jour, son grand jour. Après un bon petit déjeuné, peut-être le dernier d'aussi bon, ils prirent un taxi en direction de la gare de King's Cross sous l'égide d'une certaine gaieté retrouvée. Accompagné de sa charmante gouvernante, Blaise traversa le mur de la voie 9.3/4 pour atteindre les quais du Poudlard Express. Quand il vit la masse de gens qui s’apprêtait à embarquer, Blaise eut l'impression d'être dans une fourmilière, il eut bien du mal à avancer avec ses valises. Au milieu de la foule, il distingua des enfants de son âge, il remarqua particulièrement une fille à la longue chevelure blonde, et aux yeux bleus comme la mer qui comme lui avait du mal a se faufiler jusqu'aux portes du trains. Au bout d'un long cheminement ponctué de bousculade et après de vives embrassades, Blaise quitta Mademoiselle Smith pour enfin pénétrer à l'intérieur du Poudlard Express. Blaise eut bien du mal à trouver un compartiment de libre mais par chance il en trouva un vide rien que pour lui... jusqu'à ce qu'il soit rejoint par une fille aux yeux curieusement jaunes. Le jeune sorcier n'aimait pas la compagnie mais il répondit tout de même à la fille par un hochement de tête lorsqu'elle le salua d'un signe de la main tout en s’asseyant en face de lui. Elle replongea ensuite dans ses pensées, apparemment elle n'avait pas non plus très envie de parler. Quelques minutes plus tard, il fut rejoint par une autre fille, c'était elle que Blaise avait aperçu sur les quais avant de la perdre de vue. Elle s'assit à côté de lui en silence et sortit un magazine de son sac pour éviter la confrontation sociale. La cloche de départ du Poudlard Express retentit pour signifier aux proches des élèves de s'écarter des rails. Le voyage venait de commencer et un silence de mort régnait dans le compartiment, cela rappela à Blaise ce que lui avait dit mademoiselle Smith juste avant de partir : « N'oublie pas que pour te faire des amis, tu ne dois pas peur de parler et surtout sourit tu es trop jeune pour être triste ». Dans un élan de bonne humeur, Blaise décida de se faire violence pour peut-être partir sur de nouvelles bases. En cherchant quoi dire d'intéressant, il remarqua une étrange cicatrice sur l'index de la fille aux cheveux cendrés. Il l’interpella sèchement :

- Elle vient d'où cette cicatrice que t'as sur l'index ?

La fille le regarda et s’apprêta à lui répondre lorsque des nuages noirs se formèrent au-dessus de leur tête pour engendrer une averse, aussi soudaine qu'incommodante.

Vanellia : Il manquait plus qu'un idiot pour avoir l'idée de mettre un sort de pluie dans le wagon !

La fille aux cheveux cendrés semblait particulièrement remontée au point qu'elle sortit sa tête du compartiment pour crier dans le wagon :

Vanellia : Qui a fait ça ?!

Pour Blaise il ne pouvait s'agir que d'une mauvaise blague, son semblant de bon humeur disparut pour laisser place à la colère, lui qui voulait partir sur de nouvelles bases... Il était motivé à faire payer cette humiliation au responsable mais dans l'immédiat il devait trouver un moyen de dissiper l'averse ou du moins de l'éloigner sinon il allait finir tremper jusqu'au os. Blaise sortit sa baguette en bois de châtaignier et se remit en mémoire les quelques sortilèges de base que lui avait apprit mademoiselle Smith. Un sort lui vint soudain à l'esprit, il ouvrit la fenêtre du compartiment, pointa sa baguette sur les gros nuages et hurla :

- REPULSO !

Les nuages bougèrent un peu mais ce résultat ne fut pas à la hauteur de ses attentes. Les jeunes sorciers allaient devoir unir leurs baguettes pour venir à bout des gros nuages noirs.

L'eau coulait de plus en plus dans la cabine du Poudlard Express et le ciel dehors s'assombrissait. Cela rappelait à Juliette sa ville natale. En effet, elle habitait depuis toujours à Gillingham où le temps était en majorité pluvieux. En automne, il pleuvait, en hiver, il neigeait, au printemps, il pleuvait et il arrivait dans les cas les plus fous de voir une ou deux journées de soleil. En été, il y avait généralement un mois de pluie et un mois de soleil.

Dans la cabine, les deux autres sorciers avaient aussi réagi. La fille aux yeux jaunes s'exclama en passant la tête par la porte:

- Il manquait plus qu'un idiot pour avoir l'idée de mettre un sort de pluie dans le wagon ! Qui a fait ça ?!

Elle avait l'air très contrariée d'avoir était piégée. Juliette ne pensait pas que cela soit un mauvais coup d'un autre sorcier mais tout simplement d'un problème venant du train. Le garçon, quand a lui, essaya de lancer un sort pour arrêter la pluie :

- REPULSO !

Juliette avait déjà entendu ce sort quelque part mais ne saurai en revanche pas le lancer. Seulement, cela lui donna une idée. Il y avait bien un sort qu'elle connaissait par coeur pour l'avoir déjà vu et entendu de nombreuses fois chez elle, et c'était IMPERVIUS. C'était un sort permettant d'arrêter l'eau de couler et d'imperméabiliser un objet ou une personne. Juliette n'était pas sûre que cela fonctionne mais elle se dit qu'elle pouvait quand même essayer, cela pouvait peut-être marché :

- IMPERVIUS !

Le filet d'eau raitraicit alors un peu mais il ne fallait pas crier victoire trop tôt : un deuxième filet venait de commencer à tomber à l'opposé de celui d'origine...

Vanellia se retourna immédiatement en entendant son camarade de wagon hurler un sort. Malheureusement le sort n'eut que très peu d'effet. Les nuages à l'intérieur du wagon semblèrent s'agiter une fraction de seconde avant de s'immobiliser, et il parut à la jeune fille que la pluie battait d'autant plus dans le wagon.

*Génial, ma valise va être trempée... pensa-t-elle.

Son humeur s'aggravait au fur et à mesure que la pluie tombait. La jeune fille était maintenant revenue à l'intérieur du wagon. Elle était maintenant trempée de la tête aux pieds. Elle s'apprêtait elle aussi à dégainer sa baguette et montrer de quoi elle était capable aux premières années qui l'accompagnaient. Mais l'autre fille fut plus rapide, et lança elle aussi un sort. Tout aussi inefficace que le premier. Vanellia soupira d'agacement sans vraiment s'en cacher, ses yeux roulaient au ciel pour l'accompagner. Fallait-il donc tout faire soi-même?

Elle brandit à son tour sa baguette, déterminée à mettre fin à ce stupide orage.

- Finite! Elle se concentra de toute ses forces, ignorant les deux élèves qui étaient avec elle. Un faisceau jaillit de sa baguette, tel un vent violent. Les nuages se dispersèrent immédiatement. Suspicieuse, elle attendit quelques secondes avant de baisser sa baguette. La pluie avait cessée et seul l'eau présente dans le wagon prouvait ce qu'il venait de se passer.

Vanellia était prête à fanfaronner auprès des deux nouveaux lorsqu'elle entendit une voix qui semblait provenir d'au dehors de leur compartiment. C'était comme si quelqu'un était en train de lancer un sort. Puis soudain, de nouveaux nuages sombres se reformèrent au-dessus de leurs têtes et la pluie se mit à ruisseler de nouveau. Vanellia serrait les poings de fureur! Quelqu'un se moquait d'eux!

La jeune sorcière aux cheveux blonds cendrés brandit à son tour sa baguette et prononça un sortilège très poussé qui étonna Blaise « FINITE ! ». Aussitôt les nuages se dissipèrent mais comme elle manquait d'expérience le sort ne dura pas et les nuages noirs réapparurent au-dessus de leur tête. Voyant que leur maniement de la magie était beaucoup trop approximatif, Blaise se résigna à ranger sa baguette dans la poche intérieure de son manteau. Il s’assit sereinement et commença alors à réfléchir en plein milieu de l'allée du wagon. Puisqu'il leur était impossible de faire disparaître ces maudits nuages ils n'avaient qu'à changer de cabine tout simplement. Le problème c'est que tous les compartiments du train étaient occupés, il faut dire que les apprentis sorciers étaient nombreux cette année. Parfois il vaut mieux ruser que perdre son temps à frapper un mur. Soudain Blaise sortit de ses pensées, il releva la tête pour arborer un sourire empli d'espièglerie. Il s'adressa à ses deux camarades pour leur faire part de l'idée de génie qu'il avait eut.

- Écoutez moi j'ai une idée, les deux jeunes filles se retournèrent vers lui, puisqu'on ne peut pas dissiper ces satanés nuages je propose qu'on aille s'installer dans une autre cabine. Bien sûr vu que tous les compartiments sont pleins il faudra se débarrasser des occupants mais je suis sûr qu'on peut y arriver subtilement si on arrive à leur faire croire que leur cabine est hantée...

Les deux jeunes filles se regardèrent puis tournèrent à nouveau leur regard vers Blaise l'air d’acquiescer cette idée machiavélique. « La magie ne doit pas t'empêcher de réfléchir, elle doit être l'outil de ton esprit si tu veux réaliser de grandes choses », c'est de cet enseignement qu'il avait reçu de mademoiselle Smith que Blaise compris pourquoi il valait mieux tourner mille fois sa baguette dans sa poche avant de lancer un sort. Ainsi les trois sorciers s'allièrent pour réfléchir ensemble à un plan. Faire peur ce n'est jamais très moral mais aucune pensée de ce genre ne leur vint à l'esprit, bien au contraire ils étaient plutôt emballés à l'idée de terroriser leurs pauvres camarades de première année.

L’eau n’arretait pas de couler malgré ses efforts et ceux de ses compagnons. L’autre jeune sorcière essayait des sorts mais sans succès alors que le jeune sorcier s’etait assis parterre et semblait réfléchir au problème. Juliette essayait d’en reflechir à un nouveau sort qui aurai pu arrêter l’eau ou trouver les responsables quand le garçon se leva soudain, et s’ecria :

- Écoutez moi j'ai une idée, puisqu'on ne peut pas dissiper ces satanés nuages je propose qu'on aille s'installer dans une autre cabine. Bien sûr vu que tous les compartiments sont pleins il faudra se débarrasser des occupants mais je suis sûr qu'on peut y arriver subtilement si on arrive à leur faire croire que leur cabine est hantée...

Ce n’etait pas une mauvaise idée. Même si Juliette n’aimait pas faire du tort aux autres, elle était prête à tout pour arrêter cette eau et se sécher un peu. Elle sourit de manière maléfique pour lui sous-entendre qu’elle était d’accord avance lui et vit que la deuxième sorcière était d’accord aussi. Juliette sortit dans le couloir et chercha un compartiment pas trop rempli et surtout avance des sorciers de premiere année aussi. Le compartiment voisin au leur était rempli de seulement trois sorciers de première année aussi. Juliette se tourna vers les deux autres sorciers :

- Je pense que l’on peut faire peur aux sorciers voisins. Ils ne sont se trois et ont l’air d’etre en première année. Je connais un sortilège qui crée de la fumée. On pourrait aussi assombrir la cabine et faire entrer des araignées. J’imagine qu’avec cela, ils auront vite peur.

Elle se dirigea alors vers la cabine tout en restant discrète afin que les autres sorciers ne la voient pas. Elle lança le sort pour créer de la fumée « Fumos ! » et se tourna vers ses camarades afin qu’ils fassent de même pendant que les autres sorciers commençaient à paniquer.

Tout le corps de Vanellia bouillait de colère. Elle n'était d'humeur à jouer un petit jeu avec des troubles-faites. Sa machoire était crispée, ses poings serrés alors que l'eau s'infiltrait dans sa chair, elle était maintenant complètement trempée. Elle attraperait sans doute la crève en plus... Elle était sur le point de sortir et retrouver les coupables de cet affront. Mais elle fut devancé par le garçon de son wagon qui s'était un peu isolé. En effet, il voulait déloger les personnes qui occupaient un compartiment voisin. Sous l'effet d'une sorte de préssentiment, Vanellia désigna le compartiment d'où elle pensait avoir entendu les rires. Ils allaient voir de quel bois elle se chauffait!
Alors que ses deux camarades s'empressaient de tenter d'impressioner leurs voisins, Vanellia prit sa valise et la cage de son animal, elle les sortit dans le couloir du wagon. Elle finit par rejoindre ses deux compères au moment où l'autre fille lançait le sortilège Fumos. Mais ça ne suffirait pas à les déloger.

Vanellia décida de coopérer, surtout qu'il fallait qu'elle enfile sa robe maintenant, et elle ne voulait pas le faire sous un déluge. Elle réfléchit un instant, alors que la fumée s'insérait au sein du wagon de leurs nouveaux ennemis. Un sourire féroce se dessina sur son visage: elle avait une idée.

- Avis murmura la jeune sorcière.

Trois oiseaux apparurent autour de la tête de Vanellia, mais celle-ci ne s'y attarda pas, elle avait un autre dessein pour ces volatiles.

- Oppugno!

Vanellia dirigea sa baguette en direction de l'intérieur du wagon qu'ils convoientaient. Les oiseaux s'y engoufrèrent. Les occupants ne tardèrent pas à sortir en courant , poursuivis par des volatiles enragés. Vanellia ricanait. Ça faisait du bien de se venger! Elle put enfin ranger sa baguette, satisfaite de sa prestation.

Elle prit ensuite un plaisir non dissumulé à sortir toutes les valises du compartiment et de rentrer la sienne. Elle s'installa et prépara ses affaires calmement, comme si rien ne s'était passé.

Fin du RP, merci à vous deux!
Si ça vous convient, je verrouille le sujet.