Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
La baguette, les livres de cours... Les vêtements, les chaussures... Manteaux... Dragan, son dragon en peluche... Des photos de sa famille, ses plumes et encres... Quelques gâteaux et friandises pour les cacher dans les tiroirs de son dortoir... Bon et bien il semblerait qu'elle ait tout. Irisia vérifia une nouvelle fois avant d'y ajouter son nécessaire de toilettes qu'elle avait faillit oublier. Une fois que tout fut correcte, elle ferma la valise et la descendit dans le hall d'entrée, allant rejoindre ses frères pour jouer un peu avec eux. La rousse avait été tellement matinale qu'il restait au moins deux bonnes heures avant de devoir partir pour la gare à la recherche du Poudlard Express. Bien qu'ils faisaient bonne figure, les jumeaux étaient légèrement chagrinés de voir leur grande sœur partir : ils étaient proches et avaient toujours été ensemble quoiqu'il arrivait. Mais aujourd'hui, Irisia était assez grande pour partir à l'école et en pensionnat, loin d'eux, sans qu'ils aient le droit de venir avec elle. Alors ils étaient tristes... Et la rousse n'était pas dupe, pas alors qu'elle voyait leurs yeux brillants.
« Vous allez devoir m'écrire tous les jours ! »
Elle les gronda, faussement, avant de les serrer dans ses bras, le cœur gros. A elle aussi, cela faisait étrange de savoir qu'elle ne les aurait plus avec elle toute la journée...
L'heure sonnant, Irisia enfila ses chaussures et s'emmitoufla dans sa cape alors que son père attrapa sa valise, sa mère aidant ses frères à s'habiller. Quand tout le monde fut près, ils partirent tous en direction de la gare King's Cross, à la recherche de la fameuse voie 9 ¾ , courant pour foncer et traverser le mur de briques. Oui, elle avait choisit de courir parce que c'était la première fois qu'elle devait traverser un mur... Heureusement que son père tenait fermement le chariot, cela l'avait rassuré...
La locomotive fumait et sifflait, les cris des enfants se mêlaient aux piaillements des hiboux et autres animaux. Tout le monde se marchaient dessus, se bousculaient, s'apostrophant et s'embrassant. Un mélange de retrouvaille et de découverte, où la curiosité se disputait à la joie et à la nervosité. Il y avait tellement de jeunes... Mais elle n'en reconnaissait aucun... Se mordillant les lèvres, Irisia se rapprocha de son père avant de le suivre jusqu'à une rame de trame, le laissant ranger les bagages alors qu'elle s'enfouissait dans les bras de sa mère. Son parfum et sa chaleur allaient lui manquer, sa douceur et sa voix aussi... Les larmes commencèrent à perler entre ses paupières et elle les serra plus fort pour qu'elles ne s'échappent pas, se pressant de plus belle dans le giron maternelle.
C'était la première fois qu'elle partait si loin et si longtemps, sans sa famille avec elle...
Elle embrassa ses petits frères et son père, les câlinant encore un peu avant de s'engouffrer dans le wagon à la recherche d'une place près de la fenêtre, s'y collant pour retarder l'échéance et continuer de voir sa famille qui lui faisait de grands signes de la main et des sourires, ses parents émus et ses frères sanglotant. Ils allaient tous lui manquer...
Le train démarra et s'élança sur les rails, en direction de l’Écosse et de Poudlard...
Elle posa les pieds sur le siège et remonta ses genoux sous son menton, faisant remonter son short noir sur ses cuisses. Enroulant ses bras couverts de son pull vert clair comme ses yeux autour de ses mollet et genoux blanc, Irisia se recroquevilla dans le siège, son regard se perdant dans le paysage qui défilait par la fenêtre, découvrant la campagne anglais et ses grands prés de moutons, le soleil se reflétant sur les quelques lacs que l'on apercevait. C'était beau... Mais elle se sentait un peu seule à présent.
« Vous allez devoir m'écrire tous les jours ! »
Elle les gronda, faussement, avant de les serrer dans ses bras, le cœur gros. A elle aussi, cela faisait étrange de savoir qu'elle ne les aurait plus avec elle toute la journée...
L'heure sonnant, Irisia enfila ses chaussures et s'emmitoufla dans sa cape alors que son père attrapa sa valise, sa mère aidant ses frères à s'habiller. Quand tout le monde fut près, ils partirent tous en direction de la gare King's Cross, à la recherche de la fameuse voie 9 ¾ , courant pour foncer et traverser le mur de briques. Oui, elle avait choisit de courir parce que c'était la première fois qu'elle devait traverser un mur... Heureusement que son père tenait fermement le chariot, cela l'avait rassuré...
La locomotive fumait et sifflait, les cris des enfants se mêlaient aux piaillements des hiboux et autres animaux. Tout le monde se marchaient dessus, se bousculaient, s'apostrophant et s'embrassant. Un mélange de retrouvaille et de découverte, où la curiosité se disputait à la joie et à la nervosité. Il y avait tellement de jeunes... Mais elle n'en reconnaissait aucun... Se mordillant les lèvres, Irisia se rapprocha de son père avant de le suivre jusqu'à une rame de trame, le laissant ranger les bagages alors qu'elle s'enfouissait dans les bras de sa mère. Son parfum et sa chaleur allaient lui manquer, sa douceur et sa voix aussi... Les larmes commencèrent à perler entre ses paupières et elle les serra plus fort pour qu'elles ne s'échappent pas, se pressant de plus belle dans le giron maternelle.
C'était la première fois qu'elle partait si loin et si longtemps, sans sa famille avec elle...
Elle embrassa ses petits frères et son père, les câlinant encore un peu avant de s'engouffrer dans le wagon à la recherche d'une place près de la fenêtre, s'y collant pour retarder l'échéance et continuer de voir sa famille qui lui faisait de grands signes de la main et des sourires, ses parents émus et ses frères sanglotant. Ils allaient tous lui manquer...
Le train démarra et s'élança sur les rails, en direction de l’Écosse et de Poudlard...
Elle posa les pieds sur le siège et remonta ses genoux sous son menton, faisant remonter son short noir sur ses cuisses. Enroulant ses bras couverts de son pull vert clair comme ses yeux autour de ses mollet et genoux blanc, Irisia se recroquevilla dans le siège, son regard se perdant dans le paysage qui défilait par la fenêtre, découvrant la campagne anglais et ses grands prés de moutons, le soleil se reflétant sur les quelques lacs que l'on apercevait. C'était beau... Mais elle se sentait un peu seule à présent.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
-Aria! Nous allons être en retard! Bougez-vous un peu!
-Excuse-moi jeune homme? Je crains de ne pas t'avoir bien entendu. Répète un peu pour voir?
Seul un rire joyeux lui répondu. La nourrice du jeune Nathan Brior, Aria Greenwats, sourit toute seule. Ce fichu garnement allait lui manquer. Son départ pour le Poudlard Express était prévu pour 11h, et ils allaient effectivement être en retard s'ils ne partaient pas dans les 15 minutes à venir. Et un Brior n'était jamais en retard. La vielle femme de 65 ans - même si elle ne cessait de répéter qu'elle avait encore 20 ans dans sa tête - enfila son manteau bleu foncé qu'elle réservait pour les sorties avec les Brior, retoucha son maquillage et rejoignit le blondinet dans le hall du manoir Brior. Son coeur se serra et un maigre sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'elle vit le grand sourire mi-excité mi-joyeux du garçon. Elle n'avait pas envie qu'il parte.
C'était très égoïste, elle le savait bien. Mais elle savait aussi qu'il avait passé des vacances ennuyeuses au plus haut point, et à part les dimanches au Ministère avec ses parents, il n'avait pas vraiment vu des enfants de son âge, ce qui n'avait pas contribué à sa bonne humeur. Il devait se défouler dans son lac ou sur le terrain de Quidditch, mais là encore il était seul.
Cela faisait un an que Liam et Théo étaient parti, et Aria savait que Nathan ne s'était jamais senti aussi seul.
Elle le connaissait depuis assez longtemps - depuis ses 1 an pour être précis - pour pouvoir percer son masque impassibilité que le jeune Serpentard utilisait lorsqu'il était triste ou en colère. Elle savait très bien qu'il en souffrait, et la distance qu'avait installé les vacances entre lui et ses amis de Poudlard ne faisait qu'empirer les choses. La nourrice avait bien essayer de l'amuser et de jouer avec lui, mais ça n'avait marché qu'une fois sur cinq. Pourtant, elle ne espérait qu'elle allait lui manquer.
En tout cas, il allait lui manquer, c'était certain.
Le regard de la nourrice se posa sur la malle du jeune garçon pour essayer de sortir de ses sombres pensées.
-Tu as bien pris tous tes affaires? Je ne veux pas devoir t'envoyer celles que tu auras oublié. Ta pauvre chouette a déjà du porter toutes les lettres pour tes amis de Poudlard toutes les vacances, elle doit être épuisée.
Nathan fronça les sourcils, vexé.
-Je suis ordonné, vous le savez très bien! Au lieu de radoter, dépêchons nous de partir, je ne pense pas que mère sera heureuse de savoir que vous m'avez fait rater le Poudlard Express, déclara-il avec un agacement évident.
Aria soupira, lassée des sautes d'humeur du Serpentard. Il pouvait être adorable des heures d'affilées, mais dès qu'il se vexait - souvent pour rien - il devenait détestable. Ce garçon n'avait aucun second degré. Mais bon, elle l'aimait quand même.
La vielle femme appela avec douceur un des nombreux elfes de maisons des Brior - payés, bien évidemment - qui les accompagna jusqu'au portail en portant la malle. La-bas, ils transplanèrent jusqu'à la gare de Kings Cross.
Nathan sourit en retrouvant enfin la foule agitée d'élèves pressés d'être dans le grand château. Il était soulagé de pouvoir retrouver ses amis et d'arrêter de se morfondre en silence dans sa chambre sur sa vie ridiculement vide de sens. Il garda tout de même un visage plutôt neutre, ses parents avaient été outragé de voir que Poudlard l'avait rendu beaucoup plus sensible et émotif et il avait retrouvé ses anciennes habitudes malgré lui. Il saisit la malle des mains de sa nourrice et lui sourit avec affection, toutes traces de sa colère envolées.
-Je vais y aller, Aria. Prenez soin de vous, et merci pour tout. Il eut un temps d'hésitation, jeta un coup d'oeil autour de lui, puis serra rapidement la femme dans ses bras. Vous allez me manquer, murmura-t'il.
La vielle femme faisait un peu office de deuxième mère pour le jeune garçon, comme il ne voyait pas Jena Brior tant que ça. L'amour qu'il portait à sa vraie mère était sincère, mais surtout respectueux. C'était elle qui lui avait appris à survivre dans la jungle féroce et hostile des aristocrates. En revenge, l'amour qu'il portait à sa nourrice était plus affectueux. C'était vers elle qu'il se tournait pour parler de ses problèmes - quand il voulait en parler bien sûr.
Aria, d'abord étonnée, le serra vite en retour d'un air ému, lui transmettant ainsi tout son amour sans avoir besoin de mot. Elle savait comme Nathan n'aimait pas trop montrer ses sentiments en public, et il n'en était pas friand en privé non plus. Elle ne l'en aimât qu'un peu plus. Il se dégagea rapidement, lui sourit une dernière fois, et marcha vers la locomotive rouge. Elle admira une dernière fois son port altier et sa démarche d'aristocrate, puis murmura pour elle-même.
-On se verra à Noël, vilain garnement. Tâche de ne pas trop me manquer d'ici là.
Le train était parti depuis quelques temps déjà, et Nathan ne trouvait toujours pas Athalée ou Isaac. Passé le stade de l'inquiétude, il avait fini par en avoir marre d'éplucher tous les wagons avec sa lourde malle dernière et avait fini par entrer dans le premier wagon venu en poussant un petit soupir de déception. Il aurait bien aimé faire le voyage avec ses amis tout de même, ils lui manquaient.
Une fois la porte fermée, il releva la tête. Par chance, il était tombé sur un wagon qui ne contenait qu'une jeune fille rousse, sans doute de première année.
Le jeune Serpentard sourit intérieurement en se rendant enfin compte qu'il n'était plus nouveau maintenant.
La jeune fille avait les genoux repliés sous son menton et observait le paysage défiler, empêchant Nathan de voir son visage, sans le vouloir. Mais la peau blanche de ses jambes laissait penser à une Irlandaise ou une Écossaise. Amusé, le jeune Brior paria mentalement sur ses origines écossaises, puis se dit qu'il était temps de se présenter. Il posa d'abord sa malle dans le filet à bagage puis s'assit en face de la rousse.
-Salut, dit-il pour capter son attention. Je suis Nathan Brior, deuxième année à Serpentard. Et toi? Contente d'aller à Poudlard?
Il marqua un petit temps d'hésitation, résistant à l'envie de faire comme chez lui.
-Je ne te dérange pas j'espère?
Il avait assez bien camouflé sa question pour ne pas que la jeune fille remarque qu'elle ne venait pas du fond du coeur. Mais bon, il était poli, un point c'est tout.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
-Excuse-moi jeune homme? Je crains de ne pas t'avoir bien entendu. Répète un peu pour voir?
Seul un rire joyeux lui répondu. La nourrice du jeune Nathan Brior, Aria Greenwats, sourit toute seule. Ce fichu garnement allait lui manquer. Son départ pour le Poudlard Express était prévu pour 11h, et ils allaient effectivement être en retard s'ils ne partaient pas dans les 15 minutes à venir. Et un Brior n'était jamais en retard. La vielle femme de 65 ans - même si elle ne cessait de répéter qu'elle avait encore 20 ans dans sa tête - enfila son manteau bleu foncé qu'elle réservait pour les sorties avec les Brior, retoucha son maquillage et rejoignit le blondinet dans le hall du manoir Brior. Son coeur se serra et un maigre sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'elle vit le grand sourire mi-excité mi-joyeux du garçon. Elle n'avait pas envie qu'il parte.
C'était très égoïste, elle le savait bien. Mais elle savait aussi qu'il avait passé des vacances ennuyeuses au plus haut point, et à part les dimanches au Ministère avec ses parents, il n'avait pas vraiment vu des enfants de son âge, ce qui n'avait pas contribué à sa bonne humeur. Il devait se défouler dans son lac ou sur le terrain de Quidditch, mais là encore il était seul.
Cela faisait un an que Liam et Théo étaient parti, et Aria savait que Nathan ne s'était jamais senti aussi seul.
Elle le connaissait depuis assez longtemps - depuis ses 1 an pour être précis - pour pouvoir percer son masque impassibilité que le jeune Serpentard utilisait lorsqu'il était triste ou en colère. Elle savait très bien qu'il en souffrait, et la distance qu'avait installé les vacances entre lui et ses amis de Poudlard ne faisait qu'empirer les choses. La nourrice avait bien essayer de l'amuser et de jouer avec lui, mais ça n'avait marché qu'une fois sur cinq. Pourtant, elle ne espérait qu'elle allait lui manquer.
En tout cas, il allait lui manquer, c'était certain.
Le regard de la nourrice se posa sur la malle du jeune garçon pour essayer de sortir de ses sombres pensées.
-Tu as bien pris tous tes affaires? Je ne veux pas devoir t'envoyer celles que tu auras oublié. Ta pauvre chouette a déjà du porter toutes les lettres pour tes amis de Poudlard toutes les vacances, elle doit être épuisée.
Nathan fronça les sourcils, vexé.
-Je suis ordonné, vous le savez très bien! Au lieu de radoter, dépêchons nous de partir, je ne pense pas que mère sera heureuse de savoir que vous m'avez fait rater le Poudlard Express, déclara-il avec un agacement évident.
Aria soupira, lassée des sautes d'humeur du Serpentard. Il pouvait être adorable des heures d'affilées, mais dès qu'il se vexait - souvent pour rien - il devenait détestable. Ce garçon n'avait aucun second degré. Mais bon, elle l'aimait quand même.
La vielle femme appela avec douceur un des nombreux elfes de maisons des Brior - payés, bien évidemment - qui les accompagna jusqu'au portail en portant la malle. La-bas, ils transplanèrent jusqu'à la gare de Kings Cross.
OoOoOoOoOoOoOo
Nathan sourit en retrouvant enfin la foule agitée d'élèves pressés d'être dans le grand château. Il était soulagé de pouvoir retrouver ses amis et d'arrêter de se morfondre en silence dans sa chambre sur sa vie ridiculement vide de sens. Il garda tout de même un visage plutôt neutre, ses parents avaient été outragé de voir que Poudlard l'avait rendu beaucoup plus sensible et émotif et il avait retrouvé ses anciennes habitudes malgré lui. Il saisit la malle des mains de sa nourrice et lui sourit avec affection, toutes traces de sa colère envolées.
-Je vais y aller, Aria. Prenez soin de vous, et merci pour tout. Il eut un temps d'hésitation, jeta un coup d'oeil autour de lui, puis serra rapidement la femme dans ses bras. Vous allez me manquer, murmura-t'il.
La vielle femme faisait un peu office de deuxième mère pour le jeune garçon, comme il ne voyait pas Jena Brior tant que ça. L'amour qu'il portait à sa vraie mère était sincère, mais surtout respectueux. C'était elle qui lui avait appris à survivre dans la jungle féroce et hostile des aristocrates. En revenge, l'amour qu'il portait à sa nourrice était plus affectueux. C'était vers elle qu'il se tournait pour parler de ses problèmes - quand il voulait en parler bien sûr.
Aria, d'abord étonnée, le serra vite en retour d'un air ému, lui transmettant ainsi tout son amour sans avoir besoin de mot. Elle savait comme Nathan n'aimait pas trop montrer ses sentiments en public, et il n'en était pas friand en privé non plus. Elle ne l'en aimât qu'un peu plus. Il se dégagea rapidement, lui sourit une dernière fois, et marcha vers la locomotive rouge. Elle admira une dernière fois son port altier et sa démarche d'aristocrate, puis murmura pour elle-même.
-On se verra à Noël, vilain garnement. Tâche de ne pas trop me manquer d'ici là.
OoOoOoOoOoOo
Le train était parti depuis quelques temps déjà, et Nathan ne trouvait toujours pas Athalée ou Isaac. Passé le stade de l'inquiétude, il avait fini par en avoir marre d'éplucher tous les wagons avec sa lourde malle dernière et avait fini par entrer dans le premier wagon venu en poussant un petit soupir de déception. Il aurait bien aimé faire le voyage avec ses amis tout de même, ils lui manquaient.
Une fois la porte fermée, il releva la tête. Par chance, il était tombé sur un wagon qui ne contenait qu'une jeune fille rousse, sans doute de première année.
Le jeune Serpentard sourit intérieurement en se rendant enfin compte qu'il n'était plus nouveau maintenant.
La jeune fille avait les genoux repliés sous son menton et observait le paysage défiler, empêchant Nathan de voir son visage, sans le vouloir. Mais la peau blanche de ses jambes laissait penser à une Irlandaise ou une Écossaise. Amusé, le jeune Brior paria mentalement sur ses origines écossaises, puis se dit qu'il était temps de se présenter. Il posa d'abord sa malle dans le filet à bagage puis s'assit en face de la rousse.
-Salut, dit-il pour capter son attention. Je suis Nathan Brior, deuxième année à Serpentard. Et toi? Contente d'aller à Poudlard?
Il marqua un petit temps d'hésitation, résistant à l'envie de faire comme chez lui.
-Je ne te dérange pas j'espère?
Il avait assez bien camouflé sa question pour ne pas que la jeune fille remarque qu'elle ne venait pas du fond du coeur. Mais bon, il était poli, un point c'est tout.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
Son cœur se serrait à mesure qu'elle voyait sa famille s'estomper dans la fumée du train, leur visage devenant peu à peu flou alors qu'ils quittaient la gare afin de traverser l'île en direction de Poudlard. Elle était seule à présent... Avec des enfants qu'elles ne connaissaient pas et ne reconnaissaient pas. Cela allait être certainement assez compliqué les premiers temps. Heureusement elle aurait Dragan avec elle ! Si son dragon en peluche n'était pas là, cela aurait été encore pire pour tenir jusqu'aux vacances d'octobre... Et puis elle pourra envoyer des lettres à ses parents quand elle voudrait et elle en recevrait tout autant ! Même les garçons avaient dit qu'ils lui en écriraient! Allez Irisia ! Tout ira bien ! Levant le poing en l'air, elle se mit debout et tourna trois fois sur elle-même en inspirant profondément, se tirant les lobes d'oreilles pour attirer la chance. Oui, tout irait bien. Elle souffla avant de se rasseoir dans le siège, se recroquevillant sur elle-même en serrant ses jambes contre sa poitrine, humant le doux parfum de son pull qui lui rappelait la maison.
Son regard suivait le défilement du paysage, imaginant le sifflement du vent et de la locomotive alors que ses pensées s'égaraient sur les éventuelles aventures qu'elle vivrait dans ces murs de pierres avant de faire demi-tour pour retourner dans l'Irlande profonde, dans les côtes sauvages où sa famille continuait de vivre sans elle. Les longues balades dans la lande, les embruns salés de l'océan qui mouillaient l'air et la bruyère sauvage... La rousse soupira doucement, posant son menton sur ses genoux alors que ses doigts jouaient distraitement avec les lacets de ses chaussures, les tortillant dans tous les sens. Irisia espérait réussir à se faire des amis là-bas...
Le claquement de la porte la fit se redresser sur son siège et elle tourna la tête vers l'arrivant, les yeux pétillant de curiosité alors que ses lourdes boucles rousses cascadèrent dans son dos. Mince, plus grand qu'elle, la peau blanche, les yeux bleu-vert et aussi clair et lumineux que les siens... Sans oublier des cheveux blonds aussi ébouriffés que les siens. Un très beau garçon mais un parfait inconnu. Sans un bruit ou un mot, elle l'observa entrer dans le wagon et mettre sa malle dans le porte bagage avant de s'asseoir face à elle, immobile dans sa position.
« Salut... »
Une petite voix franchit le barrage de ses lèvres alors qu'elle répondit à ses salutations, l'observant sans oser trop s'avancer. Si Irisia était de nature enjouée, toujours rieuse et malicieuse, bavardant et posant des questions, loin, très loin même d'être une personne effacée ; ce n'était pas le cas pourtant quand elle rencontrait des inconnus pour la première fois : tant qu'elle n'était pas rassurée ou confiance, elle avait plutôt tendance à se renfermer et rester silencieuse, juste le temps d'analyser la situation. Mais bon, il n'avait pas l'air menaçant... Il avait même l'air très sympathique et il avait un certain charme, il était mignon...
« Non tu ne déranges pas. Il y a de la place pour tout le monde même si on n'est que tous les deux pour l'instant. »
Irisia lui offrit un sourire incertain et hésitant, tortillant nerveusement ses lacets de ses longs doigts sans cesser de le dévisager.
« Je m'appelle Irisia MacLynn et c'est ma première année à Poudlard... Mais oui, je suis contente d'y aller... »
Bon elle avait aussi un peu peur mais pas question de lui dire cela ! Elle ne le connaissait pas assez pour ce genre de chose.
« Mes parents étaient à Serpentard alors j'espère pouvoir y aller moi aussi... Comment c'est au château ? »
Penchant la tête sur le côté, sa joue sur ses genoux, l'irlandaise ne cessait de le regarder, l'intérêt et la curiosité brillant dans ses yeux bien qu'elle restait encore timide au premier abord. Mais pas un seul instant ces doigts ne restaient immobiles: soit ils jouaient nerveusement avec ses lacets, soit ils trituraient le bord de ses chaussettes. Même ses cheveux n'arrivaient à pas rester docile puisqu'une éternelle boucle sauvage revenait glisser sur son visage pour chatouiller son nez.
Son regard suivait le défilement du paysage, imaginant le sifflement du vent et de la locomotive alors que ses pensées s'égaraient sur les éventuelles aventures qu'elle vivrait dans ces murs de pierres avant de faire demi-tour pour retourner dans l'Irlande profonde, dans les côtes sauvages où sa famille continuait de vivre sans elle. Les longues balades dans la lande, les embruns salés de l'océan qui mouillaient l'air et la bruyère sauvage... La rousse soupira doucement, posant son menton sur ses genoux alors que ses doigts jouaient distraitement avec les lacets de ses chaussures, les tortillant dans tous les sens. Irisia espérait réussir à se faire des amis là-bas...
Le claquement de la porte la fit se redresser sur son siège et elle tourna la tête vers l'arrivant, les yeux pétillant de curiosité alors que ses lourdes boucles rousses cascadèrent dans son dos. Mince, plus grand qu'elle, la peau blanche, les yeux bleu-vert et aussi clair et lumineux que les siens... Sans oublier des cheveux blonds aussi ébouriffés que les siens. Un très beau garçon mais un parfait inconnu. Sans un bruit ou un mot, elle l'observa entrer dans le wagon et mettre sa malle dans le porte bagage avant de s'asseoir face à elle, immobile dans sa position.
« Salut... »
Une petite voix franchit le barrage de ses lèvres alors qu'elle répondit à ses salutations, l'observant sans oser trop s'avancer. Si Irisia était de nature enjouée, toujours rieuse et malicieuse, bavardant et posant des questions, loin, très loin même d'être une personne effacée ; ce n'était pas le cas pourtant quand elle rencontrait des inconnus pour la première fois : tant qu'elle n'était pas rassurée ou confiance, elle avait plutôt tendance à se renfermer et rester silencieuse, juste le temps d'analyser la situation. Mais bon, il n'avait pas l'air menaçant... Il avait même l'air très sympathique et il avait un certain charme, il était mignon...
« Non tu ne déranges pas. Il y a de la place pour tout le monde même si on n'est que tous les deux pour l'instant. »
Irisia lui offrit un sourire incertain et hésitant, tortillant nerveusement ses lacets de ses longs doigts sans cesser de le dévisager.
« Je m'appelle Irisia MacLynn et c'est ma première année à Poudlard... Mais oui, je suis contente d'y aller... »
Bon elle avait aussi un peu peur mais pas question de lui dire cela ! Elle ne le connaissait pas assez pour ce genre de chose.
« Mes parents étaient à Serpentard alors j'espère pouvoir y aller moi aussi... Comment c'est au château ? »
Penchant la tête sur le côté, sa joue sur ses genoux, l'irlandaise ne cessait de le regarder, l'intérêt et la curiosité brillant dans ses yeux bien qu'elle restait encore timide au premier abord. Mais pas un seul instant ces doigts ne restaient immobiles: soit ils jouaient nerveusement avec ses lacets, soit ils trituraient le bord de ses chaussettes. Même ses cheveux n'arrivaient à pas rester docile puisqu'une éternelle boucle sauvage revenait glisser sur son visage pour chatouiller son nez.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
La jeune rousse répondit timidement à ses salutations après l'avoir détaillé du regard. Nathan, baissé pour faire son lacet, lui jeta une œillade amusée. C'était marrant de voir à quel point elle hésitait à répondre alors qu'elle l'avait détaillé sans aucune gêne. D'un côté, ça soulageait Nathan. Il savait qu'elle se décoincerait au cours du temps, et qu'il n'aurait pas à mener la conversation durant le trajet. Il se replongea dans ses souvenirs, se rappelant à quel point il affichait une mine sûr de lui lors de son premier voyage en Poudlard Express, alors qu'intérieurement il paniquait comme pas possible. Maintenant, il en riait, et heureusement.
Son lacet terminé, il se redressa pour l'écouter reprendre la parole.
-Non tu ne déranges pas. Il y a de la place pour tout le monde même si on n'est que tous les deux pour l'instant. Elle lui sourit d'un air incertain. Je m'appelle Irisia MacLynn et c'est ma première année à Poudlard... Mais oui, je suis contente d'y aller...
MacLynn... C'était plus Irlandais non? Dépité de s'être trompé dans ses paris, il se laissa tomber contre le dos de la chaise en croisant les bras. En tout cas, elle possédait un joli nom. Irisia reprit la parole, et Nathan fut cette fois-ci heureux de ne pas s'être trompé: Elle se détendait rapidement. Il fut cependant agacé par ses petites manies, sa manière de jouer avec ses doigts ou la petite mèche qui tombait sur son visage blanc. Il avait affreusement envie de la replacer correctement, celle-là!
-Mes parents étaient à Serpentard alors j'espère pouvoir y aller moi aussi... Comment c'est au château ?
Tous les sens du jeune garçon s'éveillèrent lorsqu'il l'entendit parler de Serpentard, et il en oublia les cheveux de la rousse. Aurait-il affaire à une futur verte et argent? Ce serait un honneur! Il afficha un grand sourire.
-Serpentard, hein? C'est la meilleure des maisons, pour moi. Et tout le monde là-bas te diras la même chose. J'espère que tu seras avec nous. Il lui offrit un petit sourire. Tout le monde est sympa à Poudlard, tu verras. Mais tes parents ne t'en ont jamais parlé? Tu n'as aucune idée des matières que tu vas étudier, des salles et du parc? demanda-t'il avec étonnement.
Il serait toujours consterné par ces méthodes d'éducation. Pour lui, ses parents lui avaient toujours raconté leur vie à Poudlard et il connaissait presque par Coeur le château avant même d'y avoir posé un pied. Pourtant, ça n'avait rien enlevé à l'étonnement et à la fascination quand il avait découvert Poudlard pour la première fois. Alors pourquoi cacher des choses à son enfant alors que ça ferait un sujet en plus pour discuter? Soudainement, il se rappela d'une chose.
-Au fait, Irisia est un très joli nom! Je ne l'avais jamais entendu avant, s'exclama-t'il en souriant.
Son sourire retomba lorsqu'il vit la mèche tombante de sa camarade. Elle le narguait, ce n'était pas possible.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Son lacet terminé, il se redressa pour l'écouter reprendre la parole.
-Non tu ne déranges pas. Il y a de la place pour tout le monde même si on n'est que tous les deux pour l'instant. Elle lui sourit d'un air incertain. Je m'appelle Irisia MacLynn et c'est ma première année à Poudlard... Mais oui, je suis contente d'y aller...
MacLynn... C'était plus Irlandais non? Dépité de s'être trompé dans ses paris, il se laissa tomber contre le dos de la chaise en croisant les bras. En tout cas, elle possédait un joli nom. Irisia reprit la parole, et Nathan fut cette fois-ci heureux de ne pas s'être trompé: Elle se détendait rapidement. Il fut cependant agacé par ses petites manies, sa manière de jouer avec ses doigts ou la petite mèche qui tombait sur son visage blanc. Il avait affreusement envie de la replacer correctement, celle-là!
-Mes parents étaient à Serpentard alors j'espère pouvoir y aller moi aussi... Comment c'est au château ?
Tous les sens du jeune garçon s'éveillèrent lorsqu'il l'entendit parler de Serpentard, et il en oublia les cheveux de la rousse. Aurait-il affaire à une futur verte et argent? Ce serait un honneur! Il afficha un grand sourire.
-Serpentard, hein? C'est la meilleure des maisons, pour moi. Et tout le monde là-bas te diras la même chose. J'espère que tu seras avec nous. Il lui offrit un petit sourire. Tout le monde est sympa à Poudlard, tu verras. Mais tes parents ne t'en ont jamais parlé? Tu n'as aucune idée des matières que tu vas étudier, des salles et du parc? demanda-t'il avec étonnement.
Il serait toujours consterné par ces méthodes d'éducation. Pour lui, ses parents lui avaient toujours raconté leur vie à Poudlard et il connaissait presque par Coeur le château avant même d'y avoir posé un pied. Pourtant, ça n'avait rien enlevé à l'étonnement et à la fascination quand il avait découvert Poudlard pour la première fois. Alors pourquoi cacher des choses à son enfant alors que ça ferait un sujet en plus pour discuter? Soudainement, il se rappela d'une chose.
-Au fait, Irisia est un très joli nom! Je ne l'avais jamais entendu avant, s'exclama-t'il en souriant.
Son sourire retomba lorsqu'il vit la mèche tombante de sa camarade. Elle le narguait, ce n'était pas possible.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
La malice semblait faire briller le regard du blond mais cela n’empêcha pas le moins du monde Irisia de continuer de le dévisager, testant la température. Aussi virulente qu’une banshee, elle n’hésiterait pas à s’imposer à lui s’il essayait de lui « pisser sur les bottes » ! Hm. En tout les cas, il semblait vraiment sympathique pour l’instant et son charmant sourire apaisa sa méfiance et prudence. La rouquine souffla sur sa boucle et répondit à ses salutations, ses doigts ne cessant de jouer avec les lacets de ses chaussures, se décoinçant pour raconter un peu sa situation et ses espérances. De savoir qu’elle désirait être l’héritier de ses parents vert et argent semblait beaucoup plaire au fameux Nathan qui montrait un sourire démesuré. Amusant… Irisia en sourit malicieusement avant de l’écouter avec attention.
« Donc toi aussi t’es serpentard alors. J’espère aussi être avec vous. »
Ses lèvres laissèrent rouler un rire en perle, alors qu’elle libéra une de ses jambes qu’elle posa tranquillement sur le siège, devenant un peu plus accessible à son peut-être futur camarade comme elle l’espérait.
« Ils m’ont un peu parlée de ce qu’ils avaient fait et des gens qu’ils avaient rencontré mais jamais dans le détail. « Tu verras par toi-même Ryry, toi qui aime tant l’aventure ! » C’est ce qu’ils me racontaient à chaque fois parce que je suis trop curieuse, bornée et ambitieuse selon eux, histoire de me calmer un peu. »
Elle haussa les épaules sans cesser de sourire. Oui elle était casse-pieds, oui elle voulait tout savoir et oui elle était prête à tout pour comprendre et faire ses preuves, elle méritait d’entrer dans cette maison.
« Après, pour les matières, je me doute un peu de ce qu’il y aura au programme avec tous les livres qu’on a été acheté cet été. J’ai même commencé à les lire ! Mais sinon non, c’est l’inconnu pour moi. »
Et cela ne la dérangeait pas outre mesure. Ce genre de stratégie d’apprentissage, de faire les choses par soi-même, d’aller enquêter et de faire des essais-erreurs, c’était comme ça que ses parents les éduquaient elle et ses frères, aussi n’était-elle pas si étonné que ça. Au contraire du blond qui semblait perplexe… L’irlandaise se mit à imaginer un peu quelle était sa vie à lui…
« Hm ? Merci. C’est mon père qui l’a trouvé pour ma mère : elle adore les perles et leurs reflets irisés donc quand je suis née avec les yeux que j’ai, Père a décidé que je m’appellerai Irisia. »
Son sourire s’agrandit alors qu’elle se souvenait de cette histoire, de cet homme fixant sa mère d’un air amoureux et de cette femme rougissant en râlant un peu qu’il devrait arrêter de la taquiner. Ses parents, c’était la plus belle histoire d’amour au monde pour la rousse et quand elle sera plus grande, elle voulait vivre la même histoire qu’eux !
« Nathan signifie « Cadeau », tu le savais ? On dit que ce sont des gens très sociable et artiste, des rêveurs timides au grand cœur. Serais-tu un serpent au cœur tendre ? »
Taquine, elle gardait ses bras serrés autour de sa jambe, son menton sur son genou alors qu’elle soufflait par moment sur son éternel boucle rebelle qui lui chatouillait le nez. Ce qu’elle était agaçante celle-ci…
« Comment c’était le choix de ta maison ? Comment ça s’est passé avec le choixpeau ? »
Le regard brillant de curiosité, Irisia continuait de le fixer avec attention, son éternel sourire aux lèvres. Elle se demandait bien ce qui pouvait interpeller son regard d’ailleurs…
« Donc toi aussi t’es serpentard alors. J’espère aussi être avec vous. »
Ses lèvres laissèrent rouler un rire en perle, alors qu’elle libéra une de ses jambes qu’elle posa tranquillement sur le siège, devenant un peu plus accessible à son peut-être futur camarade comme elle l’espérait.
« Ils m’ont un peu parlée de ce qu’ils avaient fait et des gens qu’ils avaient rencontré mais jamais dans le détail. « Tu verras par toi-même Ryry, toi qui aime tant l’aventure ! » C’est ce qu’ils me racontaient à chaque fois parce que je suis trop curieuse, bornée et ambitieuse selon eux, histoire de me calmer un peu. »
Elle haussa les épaules sans cesser de sourire. Oui elle était casse-pieds, oui elle voulait tout savoir et oui elle était prête à tout pour comprendre et faire ses preuves, elle méritait d’entrer dans cette maison.
« Après, pour les matières, je me doute un peu de ce qu’il y aura au programme avec tous les livres qu’on a été acheté cet été. J’ai même commencé à les lire ! Mais sinon non, c’est l’inconnu pour moi. »
Et cela ne la dérangeait pas outre mesure. Ce genre de stratégie d’apprentissage, de faire les choses par soi-même, d’aller enquêter et de faire des essais-erreurs, c’était comme ça que ses parents les éduquaient elle et ses frères, aussi n’était-elle pas si étonné que ça. Au contraire du blond qui semblait perplexe… L’irlandaise se mit à imaginer un peu quelle était sa vie à lui…
« Hm ? Merci. C’est mon père qui l’a trouvé pour ma mère : elle adore les perles et leurs reflets irisés donc quand je suis née avec les yeux que j’ai, Père a décidé que je m’appellerai Irisia. »
Son sourire s’agrandit alors qu’elle se souvenait de cette histoire, de cet homme fixant sa mère d’un air amoureux et de cette femme rougissant en râlant un peu qu’il devrait arrêter de la taquiner. Ses parents, c’était la plus belle histoire d’amour au monde pour la rousse et quand elle sera plus grande, elle voulait vivre la même histoire qu’eux !
« Nathan signifie « Cadeau », tu le savais ? On dit que ce sont des gens très sociable et artiste, des rêveurs timides au grand cœur. Serais-tu un serpent au cœur tendre ? »
Taquine, elle gardait ses bras serrés autour de sa jambe, son menton sur son genou alors qu’elle soufflait par moment sur son éternel boucle rebelle qui lui chatouillait le nez. Ce qu’elle était agaçante celle-ci…
« Comment c’était le choix de ta maison ? Comment ça s’est passé avec le choixpeau ? »
Le regard brillant de curiosité, Irisia continuait de le fixer avec attention, son éternel sourire aux lèvres. Elle se demandait bien ce qui pouvait interpeller son regard d’ailleurs…
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
Son regard s'était de nouveau perdu dans les mèches tombantes de la jeune Irlandaise. Il pensait à Athalée et à Isaac. Pourquoi ne les avait-il pas vu dans le train ou dans la gare? Et si ils l'avaient abandonné? Sa main se resserra doucement alors qu'une maigre bouffée de panique grimpait lentement en lui. Non, ils ne pouvaient pas. Ils avaient répondu à ses lettres durant l'été, et Nathan était certain qu'ils étaient aussi contents que lui de retourner à Poudlard. N'est-ce pas? Sa main était totalement serrée à présent. Heureusement, le rire d'Irisia le ramena à la réalité, et sa main se détendit. Non, il n'avait pas à s'en faire. Bien sûr qu'il allait les retrouver à la sortie du train.
Calmé, il écouta avec amusement sa nouvelle camarade commencer un monologue sur sa vie. Son sourire recommençait à prendre forme sur son visage fin. Il ne pouvait pas dire qu'il était intéressé par ce qu'elle racontait, mais la jeune fille commençait à lui plaire. Son caractère pétillant et curieux, qu'elle laissait de plus en plus apercevoir, l'amusait. Il espérait sincèrement qu'elle soit répartie à Serpentard, même si pour l'instant il voyait plus en elle une Gryffondor. Mais bon, le jeune aristocrate le savait: L'habit ne fait pas le moine.
Il se concentra sur ce que disait la rousse lorsqu'elle commença à parler de son prénom. C'était un sujet qu'il l'intéressait plus que sa vie, même si il façonnait son visage de manière à ce qu'il ne laisse pas voir sa déconcentration. Il nota discrètement le "Père" qui sortit de la bouche d'Irisia. Ainsi elle viendrait d'une bonne famille? Intéressant. Peut-être que leurs parents se connaissaient de loin, qui sait. Dans tous les cas, les origines d'Irisia étaient aussi charmant que le prénom.
Décontracté, le jeune blond commençait à sortir un paquet de Dragées de Bertie Crochu de son sac lorsque sa camarade commença à parler de la signification de son prénom. Il s'arrêta brusquement dans son mouvement et releva la tête, bouche bée. Lui, artiste et rêveur? Passé le stade de l'étonnement, un léger rire commença à s'échapper à s'échapper de sa gorge. Il regarda Irisia en souriant, si amusé qu'il en oublia la mèche qu'elle venait à nouveau de bouger.
-Non, je ne savais pas, avoua-t'il franchement. Mais c'est amusant, ce n'est pas du tout moi. Par contre, les significations de mon prénom sont moins bien jolis que les tiennes, remarqua-il en riant nouveau.
Une petite partie au fond de lui remarqua qu'il avait le rire facile, aujourd'hui. Sans doute était-il heureux de retourner à Poudlard. La partie, qu'il nommait Serpentard, répliqua que c'était parce qu'il n'avait toujours pas vu Athalée et Isaac, que son rire était plus nerveux que joyeux. Nathan la chassa avec agacement, et écouta Irisia lui poser des questions sur Poudlard. Une vague de joie le parcourue lorsqu'il se rendit une nouvelle fois compte qu'il n'était plus nouveau. Il allait mettre du temps à s'y faire.
Irisia le regardait une étincelle de curiosité dans les yeux, et son sourire joyeux. À leurs tour, les yeux bleus/verts du Serpentard scintillèrent au souvenir de sa répartition. Il se rappela de son appréhension qu'il tentait tant bien que de mal de cacher, les moqueries du Choixpeau et son soulagement d'être réparti à Serpentard... Il n'avait jamais vraiment parlé de sa répartition, ne la considérant pas comme plus intéressante que les autres (un miracle, pour un Brior), mais il y avait une première fois à tout, pas vrai?
-J'ai des supers souvenirs concernant ma répartition. Je me souviens que le Choixpeau s'était moqué de moi en disant qu'il allait m'envoyer à Serdaigle. Je me demande ce qu'il va te dire d'ailleurs... Il marqua une pause, comme pour faire un suspens. Mais j'ai finalement été bien réparti à Serpentard et tout le monde m'a super bien accueilli. C'est vraiment une super maison, crois-moi, finit-il avec un brin d'émotion dans la voix.
Décidemment, il était sacrément émotif aujourd'hui. Nathan se rappela du paquet de Bertie Crochu à moitié sortit de sa poche et le délogea rapidement. Il en proposa silencieusement une poignée à Irisia et observa un instant le paysage ne sachant pas vraiment quoi dire d'autre.
-Tu voyages beaucoup, toi? tenta-il gauchement. Son regard partit quelques instants sur la jeune fille puis revint observer le paysage. Je n'ai jamais quitté l'Angleterre moi, j'aimerais bien.
Il ne savait même pas pourquoi il lançait ce sujet. Haussant intérieurement les épaules, il piocha dans les Dragées et en mangea une, son regard vagabondant sur le compartiment.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Calmé, il écouta avec amusement sa nouvelle camarade commencer un monologue sur sa vie. Son sourire recommençait à prendre forme sur son visage fin. Il ne pouvait pas dire qu'il était intéressé par ce qu'elle racontait, mais la jeune fille commençait à lui plaire. Son caractère pétillant et curieux, qu'elle laissait de plus en plus apercevoir, l'amusait. Il espérait sincèrement qu'elle soit répartie à Serpentard, même si pour l'instant il voyait plus en elle une Gryffondor. Mais bon, le jeune aristocrate le savait: L'habit ne fait pas le moine.
Il se concentra sur ce que disait la rousse lorsqu'elle commença à parler de son prénom. C'était un sujet qu'il l'intéressait plus que sa vie, même si il façonnait son visage de manière à ce qu'il ne laisse pas voir sa déconcentration. Il nota discrètement le "Père" qui sortit de la bouche d'Irisia. Ainsi elle viendrait d'une bonne famille? Intéressant. Peut-être que leurs parents se connaissaient de loin, qui sait. Dans tous les cas, les origines d'Irisia étaient aussi charmant que le prénom.
Décontracté, le jeune blond commençait à sortir un paquet de Dragées de Bertie Crochu de son sac lorsque sa camarade commença à parler de la signification de son prénom. Il s'arrêta brusquement dans son mouvement et releva la tête, bouche bée. Lui, artiste et rêveur? Passé le stade de l'étonnement, un léger rire commença à s'échapper à s'échapper de sa gorge. Il regarda Irisia en souriant, si amusé qu'il en oublia la mèche qu'elle venait à nouveau de bouger.
-Non, je ne savais pas, avoua-t'il franchement. Mais c'est amusant, ce n'est pas du tout moi. Par contre, les significations de mon prénom sont moins bien jolis que les tiennes, remarqua-il en riant nouveau.
Une petite partie au fond de lui remarqua qu'il avait le rire facile, aujourd'hui. Sans doute était-il heureux de retourner à Poudlard. La partie, qu'il nommait Serpentard, répliqua que c'était parce qu'il n'avait toujours pas vu Athalée et Isaac, que son rire était plus nerveux que joyeux. Nathan la chassa avec agacement, et écouta Irisia lui poser des questions sur Poudlard. Une vague de joie le parcourue lorsqu'il se rendit une nouvelle fois compte qu'il n'était plus nouveau. Il allait mettre du temps à s'y faire.
Irisia le regardait une étincelle de curiosité dans les yeux, et son sourire joyeux. À leurs tour, les yeux bleus/verts du Serpentard scintillèrent au souvenir de sa répartition. Il se rappela de son appréhension qu'il tentait tant bien que de mal de cacher, les moqueries du Choixpeau et son soulagement d'être réparti à Serpentard... Il n'avait jamais vraiment parlé de sa répartition, ne la considérant pas comme plus intéressante que les autres (un miracle, pour un Brior), mais il y avait une première fois à tout, pas vrai?
-J'ai des supers souvenirs concernant ma répartition. Je me souviens que le Choixpeau s'était moqué de moi en disant qu'il allait m'envoyer à Serdaigle. Je me demande ce qu'il va te dire d'ailleurs... Il marqua une pause, comme pour faire un suspens. Mais j'ai finalement été bien réparti à Serpentard et tout le monde m'a super bien accueilli. C'est vraiment une super maison, crois-moi, finit-il avec un brin d'émotion dans la voix.
Décidemment, il était sacrément émotif aujourd'hui. Nathan se rappela du paquet de Bertie Crochu à moitié sortit de sa poche et le délogea rapidement. Il en proposa silencieusement une poignée à Irisia et observa un instant le paysage ne sachant pas vraiment quoi dire d'autre.
-Tu voyages beaucoup, toi? tenta-il gauchement. Son regard partit quelques instants sur la jeune fille puis revint observer le paysage. Je n'ai jamais quitté l'Angleterre moi, j'aimerais bien.
Il ne savait même pas pourquoi il lançait ce sujet. Haussant intérieurement les épaules, il piocha dans les Dragées et en mangea une, son regard vagabondant sur le compartiment.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
Il avait le regard vide… Et sombre. A quoi pouvait-il bien penser pour que les paillettes luisantes de ses yeux s’éteignent de cette façon ? Avait-il peur ? Pensait-il à des problèmes qui l’attendaient à Poudlard ou qu’il avait quitté sur le quai de la gare ? Irisia trouva le garçon vraiment très sympathique et cela la peinait quelque peu de le voir si soudainement terne et tourmenté. Alors, fidèle à sa nature, la rousse se mit à babiller en répondant à ses questions, très expressive et avenante, son rire résonnant dans l’habitacle de leur cabine.
D’ailleurs, parler de son prénom lui avait rappelé quelque chose qu’elle avait lu sur celui de son compagnon de voyage. Fière d’elle, elle lui confia son savoir, le regard brillant de curiosité, se demandant s’il savait cela et surtout ce qu’il en pensait.
« Merci c’est très gentil. »
Relevant pompeusement le nez, fière de son prénom, l’irlandaise sourit de nouveau pour rebondir sur le prénom « Nathan ».
« Ce n’est pas du tout toi ? Qui es-tu alors ? »
Curieuse, Irisia finit par croiser ses deux jambes en tailleur sur la banquette du train, abandonnant ses lacets pour jouer avec le bord de ses chaussettes noires sur lesquelles dansaient de petits cotillons vert et des serpentins argentés, son autre main tortillant et triturant toujours l’éternelle boucle rebelle. En tout cas, elle décida de profiter de son expérience pour glaner quelques informations sur son nouveau lieu d’habitation. Et il semblerait qu’elle ait bien fait puisque son regard se mit à étinceler comme une petite bougie, la faisant doucement sourire. C’était décidément une très bonne idée…
« … Il s’est moqué de toi ? »
Et bien… Il n’avait pas l’air très commode finalement. En tout cas, elle trouvait qu’il avait un humour douteux : ce genre d’expérience était quand même assez angoissante pour eux alors si en plus ils avaient droit à des blagues moisis, ils allaient finit par s’effondrer en pleurant !
« J’en étais sûr que c’était une super maison. »
Hochant la tête en souriant de plus belle, l’irlandaise glissa sa main dans la poche de son short pour sortir une petite figurine en papier crépon ensorcelé, censée représenter le fameux Choixpeau magique.
« C’est avec Père que je l’ai fabriqué et enchanté. Mais Grand-Père Eden lui a appris des chansons très mauvaises au point que Mère a hurlé dans tout le domaine en menaçant de le brûler si on ne l’arrêtait pas. »
Elle se souvenait très bien de l’hystérie et de la colère de sa mère, entre les gros mots et les vulgarités de l’objet… Grand-Père Eden avait beaucoup ri, contrairement à ses parents. Alàlàlà… Que de souvenirs.
« Hmmm ? Non. Je n’ai jamais quitté mon Irlande. Sauf cet été pour aller au Chemin de Traverse et à la gare du coup. Mais j’aimerais bien visiter les autres pays, surtout l’Asie en général et tous les pays recelant des compétences et des savoirs autour des dragons ! »
Les dragons… Leurs histoires l’avaient toujours bercé, encore plus lorsqu’un rhume particulièrement tenace la clouait au lit durant l’hiver. Son père, qui voyageait beaucoup parce qu’il était dans l’import-export, lui racontait ce qu’il voyait et découvrait, tous deux dans son lit avec une grande tasse de lait chaud, cannelle, gingembre et miel. Là aussi c’était de merveilleux souvenirs. Piochant distraitement dans la poignée de Dragées qu’il lui avait offert, Irisia l’observant avec attention.
« Dis Nathan, ma compagnie t’embête ? J’ai pas l’impression que tu sois très à l’aise avec moi… Ou alors tu es impatient parce que tu attends quelqu’un ? »
Douce, la rousse lui parla avec franchise et tranquillité, un léger sourire aux lèvres.
D’ailleurs, parler de son prénom lui avait rappelé quelque chose qu’elle avait lu sur celui de son compagnon de voyage. Fière d’elle, elle lui confia son savoir, le regard brillant de curiosité, se demandant s’il savait cela et surtout ce qu’il en pensait.
« Merci c’est très gentil. »
Relevant pompeusement le nez, fière de son prénom, l’irlandaise sourit de nouveau pour rebondir sur le prénom « Nathan ».
« Ce n’est pas du tout toi ? Qui es-tu alors ? »
Curieuse, Irisia finit par croiser ses deux jambes en tailleur sur la banquette du train, abandonnant ses lacets pour jouer avec le bord de ses chaussettes noires sur lesquelles dansaient de petits cotillons vert et des serpentins argentés, son autre main tortillant et triturant toujours l’éternelle boucle rebelle. En tout cas, elle décida de profiter de son expérience pour glaner quelques informations sur son nouveau lieu d’habitation. Et il semblerait qu’elle ait bien fait puisque son regard se mit à étinceler comme une petite bougie, la faisant doucement sourire. C’était décidément une très bonne idée…
« … Il s’est moqué de toi ? »
Et bien… Il n’avait pas l’air très commode finalement. En tout cas, elle trouvait qu’il avait un humour douteux : ce genre d’expérience était quand même assez angoissante pour eux alors si en plus ils avaient droit à des blagues moisis, ils allaient finit par s’effondrer en pleurant !
« J’en étais sûr que c’était une super maison. »
Hochant la tête en souriant de plus belle, l’irlandaise glissa sa main dans la poche de son short pour sortir une petite figurine en papier crépon ensorcelé, censée représenter le fameux Choixpeau magique.
« C’est avec Père que je l’ai fabriqué et enchanté. Mais Grand-Père Eden lui a appris des chansons très mauvaises au point que Mère a hurlé dans tout le domaine en menaçant de le brûler si on ne l’arrêtait pas. »
Elle se souvenait très bien de l’hystérie et de la colère de sa mère, entre les gros mots et les vulgarités de l’objet… Grand-Père Eden avait beaucoup ri, contrairement à ses parents. Alàlàlà… Que de souvenirs.
« Hmmm ? Non. Je n’ai jamais quitté mon Irlande. Sauf cet été pour aller au Chemin de Traverse et à la gare du coup. Mais j’aimerais bien visiter les autres pays, surtout l’Asie en général et tous les pays recelant des compétences et des savoirs autour des dragons ! »
Les dragons… Leurs histoires l’avaient toujours bercé, encore plus lorsqu’un rhume particulièrement tenace la clouait au lit durant l’hiver. Son père, qui voyageait beaucoup parce qu’il était dans l’import-export, lui racontait ce qu’il voyait et découvrait, tous deux dans son lit avec une grande tasse de lait chaud, cannelle, gingembre et miel. Là aussi c’était de merveilleux souvenirs. Piochant distraitement dans la poignée de Dragées qu’il lui avait offert, Irisia l’observant avec attention.
« Dis Nathan, ma compagnie t’embête ? J’ai pas l’impression que tu sois très à l’aise avec moi… Ou alors tu es impatient parce que tu attends quelqu’un ? »
Douce, la rousse lui parla avec franchise et tranquillité, un léger sourire aux lèvres.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
Le regard du blondinet termina le tour du wagon et revint sur sa camarade. Il se sentit pousser des ailes et prit deux autres Dragées Surprise en même temps avec une pointe d'appréhension quand au gout, comme à chaque fois, et les macha lentement. Ses sourcils se froncèrent lentement et sa bouche forma un rictus dégoûté alors que des alarmes se déclenchaient dans sa tête. Vomit et oeuf pourri!! C'était gout vomit et oeuf pourri, combiné!! Le jeune aristocrate tenta tant bien que de mal de ne pas courir aux toilettes recracher cette mixture et son horrible encens, grimaça et l'avala difficilement. Quelle grâce... Il but cu-sec sa bouteille d'eau et poussa un mini soupir lorsque le gout partit peu à peu. C'était dans ces moments là qu'il se demandait si les sorciers n'étaient pas un peu fous. Son rictus de dégout s'effaça et Nathan releva ma tête vers Irisia, se rendant enfin compte de sa présence. Il toussota, gêné, et tenta de faire qu'il si rien ne s'était passé. La jeune fille était restée sur le prénom Nathan.
-Ce n’est pas du tout toi ? Qui es-tu alors? demanda-t'elle avec curiosité en croisant les jambes.
Le jeune Serpentard haussa un sourcil et un demi-sourire amusé apparut. Il lança une légère œillade à la mèche tousse que la jeune Irlandaise avait recommencé à tripoter.
-Qui je suis? Son sourire s'agrandit. Mais je suis Nathan Brior madame, votre plus humble serviteur. Il redevient sérieux et haussa les épaules. Sincèrement, je n'ai rien d'un artiste. J'aime nager, le Quidditch et mes amis.
Il marqua une pose et se pencha en avant, les avants-bras sur les genoux.
-Par contre, toi, tu sembles bien plus artiste que moi, non?
Il ne trouvait pas qu'Irisia était une "timide et rêveuse", mais il la voyait bien dessiner, imaginer tout et n'importe quoi. Il se reconcentra sur l'instant présent en voyant une étincelle d'inquiétude briller comme un pendentif en argent dans le regard vert de la jeune fille concernant le Choixpeau. Un léger rire lui échappa.
-Ne t'inquiète pas, il n'est pas méchant il ne va pas te manger, dit-il avec un grand sourire pour la taquiner. Puis il haussa les épaules. J'imagine qu'être un chapeau de doit pas être très amusent, alors il cherche à se divertir comme il peut.
Puis Irisia sortit une figurine -assez bien faite d'ailleurs - représentant le Choixpeau en question de sa poche et le regarda comme si c'était la fève de la galette des rois. Alors la jeune rousse gardait précieusement un figurine avec elle? Nathan trouva cela à la fois mignon et ridicule. Il écouta les explications de la fillette et un sourire germa sur ses lèvres alors qu'il imaginait l'objet chanter les chansons sur une petite armoire avec Irisia qui l'écoutait en riant avec son grand-père et ses parents qui couraient dans tous les sens en essayant de boucher les oreilles de leur fille. Finalement, décréta-il, cette figurine était plutôt amusante. Puis le jeune Brior jeta un coup d'oeil à la porte du compartiment, son sourire se fanant doucement, et se laissa aller contre le siège, abattu. Heureusement que la première année était là pour lui changer les pensées... Elle lui parla un peu des dragons, et Nathan se dit qu'elle devait avoir une passion pour ces grands êtres aux écailles luisantes et cracheurs de feu. Il frissonna à cette idée.
-Je n'ai jamais beaucoup aimé les dragons, avoua-t'il. Ils sont énormes, ça fait assez peur! J'espère qu'ils n'existent pas, ou alors je resterai enfermé dans ma chambre toute ma vie! s'exclama-t'il d'un air convaincant.
Très émotif aujourd'hui, oui... Très bavard surtout fit remarquer sa partie Serpentard. Nathan lui tira intérieurement la langue et prit sans trop y penser une autre Dragée surprise. Il s'arrêta dans son geste en voyant que l'Irlandaise le fixait bizarrement. Il fronça les sourcils.
-Dis Nathan, ma compagnie t’embête ? J’ai pas l’impression que tu sois très à l’aise avec moi… Ou alors tu es impatient parce que tu attends quelqu’un ?
Les alarmes redoublèrent en puissance, et il résista à l'envie de se frapper la tête pour les faire taire. Comment avait-elle pu comprendre? Il se sentit navré à l'idée qu'elle se croit responsable de sa tristesse, et se sentit obligé de se justifier. Au moins, elle semblait décontractée, c'était déjà ça.
-Hum... En fait, je pensais d'abord faire le trajet avec mes deux meilleurs amis, mais je ne les ais pas trouvé alors je m'inquiète un peu, avoua -t'il à contre coeur. Désolé si tu as crus que c'était ta faute, ce n'est pas du tout ça.
Au contraire, sa joie et sa bonne humeur lui faisait du bien. Enfin, il n'était pas désespéré au point de dire ça. Pour faire bonne figure, il lui lança un sourire, et mangea la Dragée Surprise. Voilà, elle devrait être convaincu que tout allait bien!
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
-Ce n’est pas du tout toi ? Qui es-tu alors? demanda-t'elle avec curiosité en croisant les jambes.
Le jeune Serpentard haussa un sourcil et un demi-sourire amusé apparut. Il lança une légère œillade à la mèche tousse que la jeune Irlandaise avait recommencé à tripoter.
-Qui je suis? Son sourire s'agrandit. Mais je suis Nathan Brior madame, votre plus humble serviteur. Il redevient sérieux et haussa les épaules. Sincèrement, je n'ai rien d'un artiste. J'aime nager, le Quidditch et mes amis.
Il marqua une pose et se pencha en avant, les avants-bras sur les genoux.
-Par contre, toi, tu sembles bien plus artiste que moi, non?
Il ne trouvait pas qu'Irisia était une "timide et rêveuse", mais il la voyait bien dessiner, imaginer tout et n'importe quoi. Il se reconcentra sur l'instant présent en voyant une étincelle d'inquiétude briller comme un pendentif en argent dans le regard vert de la jeune fille concernant le Choixpeau. Un léger rire lui échappa.
-Ne t'inquiète pas, il n'est pas méchant il ne va pas te manger, dit-il avec un grand sourire pour la taquiner. Puis il haussa les épaules. J'imagine qu'être un chapeau de doit pas être très amusent, alors il cherche à se divertir comme il peut.
Puis Irisia sortit une figurine -assez bien faite d'ailleurs - représentant le Choixpeau en question de sa poche et le regarda comme si c'était la fève de la galette des rois. Alors la jeune rousse gardait précieusement un figurine avec elle? Nathan trouva cela à la fois mignon et ridicule. Il écouta les explications de la fillette et un sourire germa sur ses lèvres alors qu'il imaginait l'objet chanter les chansons sur une petite armoire avec Irisia qui l'écoutait en riant avec son grand-père et ses parents qui couraient dans tous les sens en essayant de boucher les oreilles de leur fille. Finalement, décréta-il, cette figurine était plutôt amusante. Puis le jeune Brior jeta un coup d'oeil à la porte du compartiment, son sourire se fanant doucement, et se laissa aller contre le siège, abattu. Heureusement que la première année était là pour lui changer les pensées... Elle lui parla un peu des dragons, et Nathan se dit qu'elle devait avoir une passion pour ces grands êtres aux écailles luisantes et cracheurs de feu. Il frissonna à cette idée.
-Je n'ai jamais beaucoup aimé les dragons, avoua-t'il. Ils sont énormes, ça fait assez peur! J'espère qu'ils n'existent pas, ou alors je resterai enfermé dans ma chambre toute ma vie! s'exclama-t'il d'un air convaincant.
Très émotif aujourd'hui, oui... Très bavard surtout fit remarquer sa partie Serpentard. Nathan lui tira intérieurement la langue et prit sans trop y penser une autre Dragée surprise. Il s'arrêta dans son geste en voyant que l'Irlandaise le fixait bizarrement. Il fronça les sourcils.
-Dis Nathan, ma compagnie t’embête ? J’ai pas l’impression que tu sois très à l’aise avec moi… Ou alors tu es impatient parce que tu attends quelqu’un ?
Les alarmes redoublèrent en puissance, et il résista à l'envie de se frapper la tête pour les faire taire. Comment avait-elle pu comprendre? Il se sentit navré à l'idée qu'elle se croit responsable de sa tristesse, et se sentit obligé de se justifier. Au moins, elle semblait décontractée, c'était déjà ça.
-Hum... En fait, je pensais d'abord faire le trajet avec mes deux meilleurs amis, mais je ne les ais pas trouvé alors je m'inquiète un peu, avoua -t'il à contre coeur. Désolé si tu as crus que c'était ta faute, ce n'est pas du tout ça.
Au contraire, sa joie et sa bonne humeur lui faisait du bien. Enfin, il n'était pas désespéré au point de dire ça. Pour faire bonne figure, il lui lança un sourire, et mangea la Dragée Surprise. Voilà, elle devrait être convaincu que tout allait bien!
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
La tête qu’il faisait à cause des dragées ! C’était hilarant ! Et Irisia ne s’empêcha pas de rire en le regardant grimacer et avaler maladroitement les bonbons, amusé par ses pitreries. Deux à la fois aussi, quelle idée ! Si on voulait jouer la sécurité, c’était toujours un par un, jamais plus ! Sinon bonjour la surprise… Il suffisait de fixer le Nathan pour comprendre que ce n’était vraiment pas une bonne idée. Alàlàlà le pauvre… Gentille, elle ne s’attarda pas sur sa gêne et préféra continuer de discuter sur son prénom, le regard brillant alors qu’elle voulait en savoir plus sur lui, tortillant distraitement sa mèche rebelle.
« On se ressemble beaucoup alors ! Enfin presque, j’suis pas trop à l’aise quand il s’agit de nager… Mais j’aime beaucoup le Quidditch ! Et j’espère avoir pleins d’amis ! »
Ce qui était quand même déjà un bon début non ?
« Moi ? Une artiste ? »
Ah bon ? Peut-être…
« Je sais que j’aime bien créer des potions et des histoires, des aventures, oui… Mais je sais pas peindre ou chanter ou jouer d’un instrument... »
Elle grimaça, un peu gênée pour le coup, avant de lui montrer triomphalement l’objet qu’elle avait créé avec son père : un Choixpeau magique en miniature, ensorcelé à dire des trucs pervers, mais un Choixpeau quand même !
« Oui c’est sûr, ça doit être ennuyant d’avoir personne à qui parler de toute l’année… Mais j’aimerais pas qu’il me fasse des blagues. Par contre celui-ci en fait mais Mère ne le supporte pas. »
Il fallait quand même avouer que c’était Grand-Père Eden qui s’était chargé de « l’éducation » du chapeau, donc forcément, ce n’était pas des choses douces et mignonnes qu’il dirait… Levant les yeux vers lui, Irisia regarda en silence Nathan qui semblait s’être renfermé de nouveau, se perdant dans des pensées apparemment triste vu le visage sombre qu’il arborait. Alors elle relança de nouveau la conversation sur ses passions, parlant cette fois-ci des dragons, de grands êtres à écailles et cracheur de feu.
« Bien sûr que si qu’ils existent ! Père en a vu en Chine ! Des immenses ! De toutes les couleurs ! Il m’a montrée ses souvenirs et ils sont vraiment magnifiques. J’ai hâte d’être suffisamment grande pour pouvoir les étudier et travailler avec ! Oui ils sont énormes et oui ça peut faire peur mais ce sont des créatures vraiment fascinantes. »
Un sourire amusé aux lèvres, son regard étincelait de joie et de rêverie alors qu’elle s’imaginait voler avec eux, planant dans les nuages et dansant avec le vent, filant vers l’horizon pour explorer le monde. Qu’elle avait hâte de grandir… Mais voilà que Nathan repartait dans ses sombres pensées… Décidément. Le fixant avec attention, Irisia finit par lui demander s’il y avait un souci ou s’il ne l’appréciait tout simplement pas…
« Tu as peur que tes meilleurs amis ne soient pas dans le train c’est ça ? »
Un petit sourire aux lèvres, l’irlandaise hocha la tête en comprenant mieux. Au moins n’avait-elle pas fait de bêtise cette fois-ci… Allons, plus qu’à lui faire retrouver sa joie maintenant. Soufflant sur sa mèche rebelle, Irisia quitta la banquette de son compartiment pour se mettre debout, s’étirant avant de nouer rapidement et vaguement ses cheveux.
« Viens, on va les chercher. Comme ça tu seras rassuré et tu auras de nouveau le sourire. »
Un petit rire pétillant dans son regard, la rousse attrapa d’autorité sa main libre pour le tirer hors du compartiment. Elle marchait tranquillement dans le couloir du train en fixant autour d’eux avec curiosité, sa main chaude toujours serrant celle de Nathan dans la sienne.
« On se ressemble beaucoup alors ! Enfin presque, j’suis pas trop à l’aise quand il s’agit de nager… Mais j’aime beaucoup le Quidditch ! Et j’espère avoir pleins d’amis ! »
Ce qui était quand même déjà un bon début non ?
« Moi ? Une artiste ? »
Ah bon ? Peut-être…
« Je sais que j’aime bien créer des potions et des histoires, des aventures, oui… Mais je sais pas peindre ou chanter ou jouer d’un instrument... »
Elle grimaça, un peu gênée pour le coup, avant de lui montrer triomphalement l’objet qu’elle avait créé avec son père : un Choixpeau magique en miniature, ensorcelé à dire des trucs pervers, mais un Choixpeau quand même !
« Oui c’est sûr, ça doit être ennuyant d’avoir personne à qui parler de toute l’année… Mais j’aimerais pas qu’il me fasse des blagues. Par contre celui-ci en fait mais Mère ne le supporte pas. »
Il fallait quand même avouer que c’était Grand-Père Eden qui s’était chargé de « l’éducation » du chapeau, donc forcément, ce n’était pas des choses douces et mignonnes qu’il dirait… Levant les yeux vers lui, Irisia regarda en silence Nathan qui semblait s’être renfermé de nouveau, se perdant dans des pensées apparemment triste vu le visage sombre qu’il arborait. Alors elle relança de nouveau la conversation sur ses passions, parlant cette fois-ci des dragons, de grands êtres à écailles et cracheur de feu.
« Bien sûr que si qu’ils existent ! Père en a vu en Chine ! Des immenses ! De toutes les couleurs ! Il m’a montrée ses souvenirs et ils sont vraiment magnifiques. J’ai hâte d’être suffisamment grande pour pouvoir les étudier et travailler avec ! Oui ils sont énormes et oui ça peut faire peur mais ce sont des créatures vraiment fascinantes. »
Un sourire amusé aux lèvres, son regard étincelait de joie et de rêverie alors qu’elle s’imaginait voler avec eux, planant dans les nuages et dansant avec le vent, filant vers l’horizon pour explorer le monde. Qu’elle avait hâte de grandir… Mais voilà que Nathan repartait dans ses sombres pensées… Décidément. Le fixant avec attention, Irisia finit par lui demander s’il y avait un souci ou s’il ne l’appréciait tout simplement pas…
« Tu as peur que tes meilleurs amis ne soient pas dans le train c’est ça ? »
Un petit sourire aux lèvres, l’irlandaise hocha la tête en comprenant mieux. Au moins n’avait-elle pas fait de bêtise cette fois-ci… Allons, plus qu’à lui faire retrouver sa joie maintenant. Soufflant sur sa mèche rebelle, Irisia quitta la banquette de son compartiment pour se mettre debout, s’étirant avant de nouer rapidement et vaguement ses cheveux.
« Viens, on va les chercher. Comme ça tu seras rassuré et tu auras de nouveau le sourire. »
Un petit rire pétillant dans son regard, la rousse attrapa d’autorité sa main libre pour le tirer hors du compartiment. Elle marchait tranquillement dans le couloir du train en fixant autour d’eux avec curiosité, sa main chaude toujours serrant celle de Nathan dans la sienne.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le blond, la rousse et les bonbons {PV Nathan}
N'ayant vraiment mesuré les conséquences de la nouvelle Dragée surprise qu'il venait de mettre dans sa bouche, il fut surpris de sentir le bonbon sous ses dents. Les alarmes redémarrèrent dans sa tête et il se prépara mentalement à cracher la Dragée dans un mouchoir, au diable la tenue d'un Brior. Quelle ne fut pas son soulagement quand il se rendit compte qu'elle était à la banane! Il poussa un petit soupir, et remercia du regard Irisia en remarquant qu'elle n'avait rien dit par rapport à son petit "problème" de tout à l'heure. Il écarta cependant le paquet de bonbons avec précaution et se reconcentra sur sa camarade comme si de rien n'était. Elle parlait de ses goûts tout en tortillant sa mèche orange. Mais laisse-la tranquille, répéta intérieurement le jeune Serpentard, un rictus agacé accroché au visage.
Alors elle aimait également le Quidditch! Qui sait, peut-être qu'ils seraient dans la même équipe plus tard. Il ne doutait pas qu'elle se fasse plusieurs amis, avec son caractère. Pas d'inquiétude de ce côté là. Un petit sourire arrogant se forma sur ses lèvres alors que la jeune fille continuait de parler sur son côté artiste.
-C'est ce que je dis, pour moi tu es une artiste. Créer des potions et des histoires, des aventures... Chacun sa manière d'exprimer son art! s'exclama-t'il d'une voix victorieuse, content d'avoir raison - une fois de plus. Il réfléchit un instant. Regarde, pour moi, ma façon d'être artiste c'est.. Puis il l'observa, déconfit. Hum, laisse tomber, je ne sais pas...
Et voilà, une fois de plus, il n'aurait pas dû parler... Il y a des jours où il voudrait rentrer dans des nids à rats. Il tenta gauchement de se reprendre en passant la main dans ses cheveux.
-Enfin mes parents ont tenté de me mettre au piano quand j'avais 7 ans, mais ils ont fini par me retrouver en train d'essayer d'enlever les touches, donc ils ont abandonné...
Il s'enfonçait encore plus, youpi. Le jeune Brior passa sous silence le fait que si ses parents lui demandaient de se mettre au piano maintenant, ils ne le laisseraient pas refuser. Nathan se demandait pourquoi ses parents avaient changé leurs rapports avec lui, maintenant qu'il était plus grand. Il n'était pas spécialement triste, mais ça le touchait quand même. Il poussa un mini-soupir. Irisia s'était relancée sur les dragons. Le Serpentard ouvrit grand les yeux.
-Il... Il les a vu?
Il se racla la gorge en tentant de reprendre contenance. Il avait le choix: soit il décidait de ne pas croire Irisia, soit il partait s'enfermer dans un bunker. A voir. Rien au monde ne lui faisait plus peur que les dragons, à part peut-être Cassiopée Malory (chose qu'il se gardait bien d'admettre). Il s’imagina sans le vouloir Cassiopée Malory sur un dragon qui fonçait sur lui en rugissant, et déglutit difficilement. Terrifiant. En tout cas, la seule chose qu'il retenait de cette histoire, c'était de ne jamais aller en Chine.
-Tu as peur que tes meilleurs amis ne soient pas dans le train c’est ça ?
La voix d'Irisia le tira de ses pensées, et il l'observa avec attention, se demandant ce qui allait suivre. Il espérait qu'elle n'essayerait pas de le réconforter, il ne saurait pas quoi dire en retour. La seule personne qui avait su le réconforter, à part sa famille (sachant qu'il comptait Liam et Théo dans sa famille), c'était Athalée, et ses gestes lui avaient semblé normal. Mais plus maintenant La jeune rousse se leva, s'étira puis attacha ses cheveux.
- Viens, on va les chercher. Comme ça tu seras rassuré et tu auras de nouveau le sourire.
Et elle attrapa sa main d'un geste ferme, comme si elle le défiait de s'échapper, et l'entraina à sa suite dans le couloir du wagon en linoléum. Nathan observa, éberlué, la main qui tenait la sienne. A part Aria et ses parents lorsqu'il était petit, personne, dans ses souvenirs, ne lui avait prit la main. Même Athalée, qui était pourtant une fille très tactile. Il n'aimait pas les contacts physiques avec d'autres personnes de sa famille. Pourtant il tenta de résister à la tentation d'ôter sa main avec un air outré. Il ne voulait pas blesser Irisia. Elle avait l'air tellement heureuse, à regarder partout avec un air curieux, et puis, elle lui avait permit de se changer les idées et maintenant, elle essayait de l'aider.
Ne sachant pas vraiment quoi faire, il se laissa entrainer silencieusement. C'est fou ce que ses chaussures étaient intéressantes soudainement! Tellement bien cirées.. Aria était une déesse en terme de cirage de chaussures. Il osa un coup d’œil vers un compartiment. Aucuns des élèves ne leur accordèrent un regard. Nathan en fut soulager. Le mauvais coté était que ni Isaac, ni Athalée n'était dans le wagon.
Irisia continua à le tirer un petit bout de temps. Les compartiments s'enchainaient, Nathan analysait rapidement chaque personne qu'il voyait passer, guettant le visage souriant d'un de ses amis. Mais aucune trace d'eux, et plus ils avançaient plus le jeune garçon doutait. N'y tenant plus, il tenta de se calmer, sans réussite. Ne voulant pas déranger plus Irisia car il restait encore plusieurs wagons à parvourir - et aussi pour arrêter de sembler aussi faible, il s'arrêta, forçant ainsi sa camarade à faire de même. Puis il ôta doucement sa main pour ne pas lui montrer qu'il n'avait pas trop apprécié et afficha un air embêté en lui souriant gentiment.
-Écoute Irisia.. J'apprécie beaucoup ton aide, vraiment, mais je ne veux pas plus t'embêter. Après tout, je les retrouverai à Poudlard, termina-t'il, une petite lueur incertaine dans son regard bleu/vert qu'il tenta de refouler. On peut rentrer au compartiment si tu veux. Et puis, tu devrais te changer, fit-il remarquer en montrant machinalement son pull vert et son short noir.
Lui était déjà en robe de sorcier, ayant directement transplané de sa maison à la voie 9 3/4. Il ne put retenir un petit frémissement d'excitation à l'idée de revoir Poudlard. Qu'est-ce qu'il avait hâte.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà
Alors elle aimait également le Quidditch! Qui sait, peut-être qu'ils seraient dans la même équipe plus tard. Il ne doutait pas qu'elle se fasse plusieurs amis, avec son caractère. Pas d'inquiétude de ce côté là. Un petit sourire arrogant se forma sur ses lèvres alors que la jeune fille continuait de parler sur son côté artiste.
-C'est ce que je dis, pour moi tu es une artiste. Créer des potions et des histoires, des aventures... Chacun sa manière d'exprimer son art! s'exclama-t'il d'une voix victorieuse, content d'avoir raison - une fois de plus. Il réfléchit un instant. Regarde, pour moi, ma façon d'être artiste c'est.. Puis il l'observa, déconfit. Hum, laisse tomber, je ne sais pas...
Et voilà, une fois de plus, il n'aurait pas dû parler... Il y a des jours où il voudrait rentrer dans des nids à rats. Il tenta gauchement de se reprendre en passant la main dans ses cheveux.
-Enfin mes parents ont tenté de me mettre au piano quand j'avais 7 ans, mais ils ont fini par me retrouver en train d'essayer d'enlever les touches, donc ils ont abandonné...
Il s'enfonçait encore plus, youpi. Le jeune Brior passa sous silence le fait que si ses parents lui demandaient de se mettre au piano maintenant, ils ne le laisseraient pas refuser. Nathan se demandait pourquoi ses parents avaient changé leurs rapports avec lui, maintenant qu'il était plus grand. Il n'était pas spécialement triste, mais ça le touchait quand même. Il poussa un mini-soupir. Irisia s'était relancée sur les dragons. Le Serpentard ouvrit grand les yeux.
-Il... Il les a vu?
Il se racla la gorge en tentant de reprendre contenance. Il avait le choix: soit il décidait de ne pas croire Irisia, soit il partait s'enfermer dans un bunker. A voir. Rien au monde ne lui faisait plus peur que les dragons, à part peut-être Cassiopée Malory (chose qu'il se gardait bien d'admettre). Il s’imagina sans le vouloir Cassiopée Malory sur un dragon qui fonçait sur lui en rugissant, et déglutit difficilement. Terrifiant. En tout cas, la seule chose qu'il retenait de cette histoire, c'était de ne jamais aller en Chine.
-Tu as peur que tes meilleurs amis ne soient pas dans le train c’est ça ?
La voix d'Irisia le tira de ses pensées, et il l'observa avec attention, se demandant ce qui allait suivre. Il espérait qu'elle n'essayerait pas de le réconforter, il ne saurait pas quoi dire en retour. La seule personne qui avait su le réconforter, à part sa famille (sachant qu'il comptait Liam et Théo dans sa famille), c'était Athalée, et ses gestes lui avaient semblé normal. Mais plus maintenant La jeune rousse se leva, s'étira puis attacha ses cheveux.
- Viens, on va les chercher. Comme ça tu seras rassuré et tu auras de nouveau le sourire.
Et elle attrapa sa main d'un geste ferme, comme si elle le défiait de s'échapper, et l'entraina à sa suite dans le couloir du wagon en linoléum. Nathan observa, éberlué, la main qui tenait la sienne. A part Aria et ses parents lorsqu'il était petit, personne, dans ses souvenirs, ne lui avait prit la main. Même Athalée, qui était pourtant une fille très tactile. Il n'aimait pas les contacts physiques avec d'autres personnes de sa famille. Pourtant il tenta de résister à la tentation d'ôter sa main avec un air outré. Il ne voulait pas blesser Irisia. Elle avait l'air tellement heureuse, à regarder partout avec un air curieux, et puis, elle lui avait permit de se changer les idées et maintenant, elle essayait de l'aider.
Ne sachant pas vraiment quoi faire, il se laissa entrainer silencieusement. C'est fou ce que ses chaussures étaient intéressantes soudainement! Tellement bien cirées.. Aria était une déesse en terme de cirage de chaussures. Il osa un coup d’œil vers un compartiment. Aucuns des élèves ne leur accordèrent un regard. Nathan en fut soulager. Le mauvais coté était que ni Isaac, ni Athalée n'était dans le wagon.
Irisia continua à le tirer un petit bout de temps. Les compartiments s'enchainaient, Nathan analysait rapidement chaque personne qu'il voyait passer, guettant le visage souriant d'un de ses amis. Mais aucune trace d'eux, et plus ils avançaient plus le jeune garçon doutait. N'y tenant plus, il tenta de se calmer, sans réussite. Ne voulant pas déranger plus Irisia car il restait encore plusieurs wagons à parvourir - et aussi pour arrêter de sembler aussi faible, il s'arrêta, forçant ainsi sa camarade à faire de même. Puis il ôta doucement sa main pour ne pas lui montrer qu'il n'avait pas trop apprécié et afficha un air embêté en lui souriant gentiment.
-Écoute Irisia.. J'apprécie beaucoup ton aide, vraiment, mais je ne veux pas plus t'embêter. Après tout, je les retrouverai à Poudlard, termina-t'il, une petite lueur incertaine dans son regard bleu/vert qu'il tenta de refouler. On peut rentrer au compartiment si tu veux. Et puis, tu devrais te changer, fit-il remarquer en montrant machinalement son pull vert et son short noir.
Lui était déjà en robe de sorcier, ayant directement transplané de sa maison à la voie 9 3/4. Il ne put retenir un petit frémissement d'excitation à l'idée de revoir Poudlard. Qu'est-ce qu'il avait hâte.
Quelque peu perdu, mais tranquillement de retour
3ème année RP, déjà