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19 oct. 2019, 23:25
Jamais sans mon train  Privé 
Privé

1er Septembre 2044

La rentrée était là. Avec toute son effervescence et ses expectations pour l'année à venir. Comme à chaque fois, les Daley avaient fait le trajet d'Irlande un jour plus tôt, séjournant pour une soirée à l'hôtel Arriva qui avait pour mérite sa proximité avec la gare, son prix et le confort de ses lits. Confort auquel Chems était sauvagement arraché à l'instant, cachant sa tête sous l'oreiller alors qu'il sentait sa mère faire les cent pas dans la chambre en faisant Le. Maximum. De. Bruit. Le garçon grogna. Elle le faisait exprès il était sûr. 

« Où est ta baguette ?  
Lfa pchfe agnefft...
Ta baguette Chems ! »

Par tous les Saints— « La poche avant ! Elle est dans la poche avant ! » Répéta-t-il en braillant avec toute la condescendance et l'irrespect du monde après avoir daigner lever la tête de la literie. Il en aurait gagné une baffe si sa mère n'était pas déjà occupé à refaire tout l'inventaire de ses affaires. Elle le faisait toujours avant chaque départ. Mais cette année, en plus du contrôle systématique de sa valise, Leyla focalisait sur la baguette de son fils après avoir apprit qu'il l'avait bêtement égaré l'année précédente. 

Chems se laissa retomber sur le ventre en soufflant. Il regrettait déjà son sommeil. Comme un buffle, il s'extirpa des draps, frissonnant au premier frôlement de ses orteils sur le sol gelé et pesta de plus belle, traînant la moitié de la couverture dans sa progression jusqu'à la salle de bain pour se préparer. Au même moment, la porte d'entrée de la chambre s'ouvrait en grand alors que la voix chantante de son père, marqué de son accent irlandais prononcé, claironna : « Rise and Shine !! ».

Chems claqua celle de la salle de bain avant d'entendre la fin de la phrase, grimaçant face à sa propre tête sur le miroir mural. Pas du matin tu parles....

_  _ _____________________________________________________ _  _ 

Au moins, il n'y avait rien qu'un cupcake ne puisse pas réparer.

Passer l'insupportable  réveil et le trajet à pied jusqu'à la gare, les choses s'améliorèrent prodigieusement. Comme ils avaient dû libérer la chambre assez tôt, la gare n'était pas encore bondé à leur arrivé. Et comme à chaque fois, ils s'arrêtèrent prendre le petit déjeuné dans une petite boulangerie de King's Cross pour passer le temps, où Chems avait pu plonger ses dents dans la meilleure invention de l'homme et oublier sa mauvaise humeur du matin. Les habitudes avaient la vie dure. L'hôtel, comme d'habitude. Le petit déjeuné, comme d'habitude. Les viennoiseries, comme d'habitude et à la bonne heure! La seule chose qui sortait de l'ordinaire cette année était l'absence d'Aidan. Cette année, môsieur avait décidé qu'il n'avait pas envie de venir. Et contrairement aux autres fois ou sa mère l'attrapait par l'oreille et le trainait hors de la maison, en 2044, il avait échappé à ce traitement. 

Beaucoup trop de chose avait changé en 2044 de l'avis de Chems, Aidan n'en était qu'une moitié. Parmi les choses qui le gênait le plus figurait l'impossibilité de son père à l'accompagner jusqu'à la voie. Il était absolument hors de question que Fehin perdent ses souvenirs de la magie, Leyla faisait bien attention à ce  que son mari ne s'approche pas d'un certain périmètre du mur de passage, et pour une fois, Chems soutenait sa mère dans son initiative, même si ça lui faisait mal de voir sa mine navré dans le processus.

C'est donc à la boulangerie que le garçon laissa son père, s'éloignant à regret du sourire chaleureux pour rejoindre le côté glaciale de sa mère. C'était probablement que dans sa tête, mais les briques du mur qui séparait la part moldue et sorcière de la gare semblaient plus terne et sale. Chems le passa yeux fermés et tête baissée, presque avec réluctance. Il retrouva là un quai bien plus vide qu'il ne l'avait jadis était, l'atmosphère y était froide et lui était globalement désagréable. Il semblait que même les rayons du soleil avaient choisit d'éviter d'entrer sur la plateforme 93/4.

Chems ne savait pas où poser ses yeux, tentant désespérément de ne jamais croiser les figures omniprésentes des manteaux noirs polluant l'espace de départ. C'est dans ses tentatives infructeuses que les yeux sombres du garçon repérèrent les visages familiers de Gray et de l'homme qui l'accompagnait toujours. Sa main se resserra sur la poignée de sa valise pour réfréner l'envie d'interpeller le garçon en criant. À ses côtés, il n'osa pas regarder sa mère, sachant qu'elle avait été aborder par un manteau noir, et garda obstinément le nez dans la direction opposée à l'individu ténébreux jusqu'à ce qu'il le sente tourner les talons et partir. Là seulement, il consentit à regarder sa mère en face. 

« Fais attention à toi. Et tu sors pas ta baguette dans le train, si tu la perds t'en aura pas d'autres »

En regardant son dos disparaître par le passage magiquement induit, Chems se demanda si cette année, il pourra passé Noël à la maison. 

Sans perdre plus de temps à regarder le mur, le garçon fit volte face vers le brun. Deuxième année qu'il était maintenant, il devait se rappeler. « Hey Gray !! ». En faisant de grand gestes au dessus de sa tête et tout sourire, il s'approcha d'eux au pas de course, levant les yeux sur l'homme dont l'aura respirait la bienveillance une fois se retrouva-t-il suffisamment proche. Il était content d'avoir l'occasion de le revoir, quand bien même il ne connaissait même pas son nom. « Bonjour m'sieur ! »

Ne s'embarrassant pas des questions génériques —comme d'habitude, Chems reporta son attention sur Gray. 

« Alors. Paré pour le départ ? »

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

20 oct. 2019, 11:24
Jamais sans mon train  Privé 
1er Septembre 2044

Gray se leva plutôt que d’habitude enfin à vrai dire il n’avait pas vraiment dormi. Il était tellement excité qu’il n’a pas arrêté de jouer de la guitare électrique toute la nuit afin de se défouler. Résultat ce matin sa tête était dans les choux, il traîna toute la matinée jusqu’au moment ou il était temps de partir vers la gare. Damian venait avec lui comme d’habitude et le trajet commença en voiture. 

Après quelques minutes de trajet, ils firent halte près d’un petit magasin perdu au milieu de nulle part, celui-ci avait l’air même abandonné de l’extérieur. Damian aida Gray à descendre même si celui-ci avait décidé de descendre tout seul et l’amena près de la boutique. Gray dévisagea Damian « Qu’est-ce qu’on fait ici ? » Damian le regarda tout sourire en lui disant « Et bien monsieur vous rentrez en deuxième année n’est-ce pas ? j’ai un petit cadeau pour vous et il se trouve dans cette boutique » Il ouvrit alors la porte de celle-ci en laissant Gray passer devant. L’intérieur était… et bien comme l’extérieur, les murs était couvert de mousses et de champignons et pourtant il y avait comme une petite musique calme dans cette boutique, quelqu’un habitait donc ce lieu.

Damian s’avança sûr de lui vers le comptoir et cria en direction de la porte de l’arrière-boutique « Madame Flora vous êtes là ?! » Gray décida alors de s’approcher un peu tout en ayant en visuelle la porte de l’arrière-boutique. Quelques instants plus tard celle-ci s’ouvrit dans un grincement des plus grisants, avec une vieille dame aux cheveux d’un blanc éclatant et qui portait sur son épaule un perroquet multicolore « Ah Damian cela faisait longtemps ! » dit-elle en lui souriant, puis son regard se détourna de lui et fixa Gray un instant « Oh mais tu m’as amené quelqu’un, bonjour mon petit garçon ! » Damian se racla la gorge et répondit « Oui ! hum ce serait pour lui offrir un cadeau et je pense que vous savez de quoi je veux parler » la vieille dame le regarda un instant l’air de réfléchir puis retourna en arrière-boutique, la porte se referma alors. Gray ne comprenait décidément rien à ce qu’il se passait et cela commençait à l’agacer, mais la porte se rouvrit avant que celui-ci ne put exprimer son mécontentement, elle était revenue avec plusieurs cages, des animaux ? pensa Gray, elle les pausa sur le comptoir et regarda Gray un instant « Hum je pense savoir ce qui te plaira mon petit » elle prit une des cages et la tendit à Gray, celui-ci la prit l’air confus et regarda à l’intérieur. C’est alors qu’il aperçut une boule brune, qui ne bougeait pas vraiment, il regarda Damian l’aire de dire « Qu’est-ce que c’est ? » Quand soudain la boule était en mouvement, elle gigotait dans toute la cage Gray avait du mal à distinguer l’animal, la vieille dame sortie alors sa baguette et ouvrit la cage, Gray alors paniqué tenta de la refermer mais trop tard la bête c’était échappée, elle lui courrait dessus et s’arrêta sur son crâne.

Damian ne put s’empêcher de pouffer de rire et prit la bestiole entre ses mains pour la montrer à Gray « Il t’apprécie on dirait » Gray regarda un instant la bestiole avant de la prendre dans ses mains, il s’agissait d’un petit rat tout brun avec le ventre blanc, il le trouvait plutôt mignon à première vue « Comment tu veux l’appeler ? » Lança-t-il. Il réfléchit un instant mais aucun nom ne lui vint à l’esprit. Il le plaça alors sur son épaule et dit « ça me viendra peut-être en allant à la gare,  aller Damian on va être en retard ! » dit-il en s’empressant vers la porte de la boutique « J’arrive monsieur ! euh je vous dois combien ? » La vieille dame le regarda en souriant « C’est pour moi aller va ! » Damian s’exécuta et couru rejoindre Gray, ils montèrent dans la voiture et reprirent leur chemin en direction de la gare avec un nouveau compagnon.
Image
Gare King Cross

Arrivé une heure en avance, Gray et Damian prirent le fameux passage pour arriver devant le train mais une fois passé des hommes en manteaux noirs les interpellèrent « Excusez moi monsieur mais le gamin là, il peut pas avoir son animal pas en cage » petit garçon passe encore, mais la gamin ! Gray allait piquer une crise mais Damian intervint avant « Oui excusé nous, monsieur mettez votre animal dans cette cage » Damian avait tout prévue, avant de partir de la boutique il avait emporté une petite cage pour rongeur, Gray posa alors le rat dedans et ferma la cage « Parfait, merci messieurs » ils partirent aussitôt. Ils pouvaient alors se rapprocher du quai et Damian lâcha un instant le chariot avec les valises, Gray en profita alors pour mettre sur son dos son étui de guitare acoustique « Je voudrais l’avoir avec moi dans le train, ça peut toujours servir » dit-il en regardant Damian.

Soudain une voix retentit sur tout le quai « Hey Gray !! » Celui-ci se retourna et vit au loin un garçon courant vers eux « Ne s’agit-il pas du flûtiste ? » Dit Damian, Gray réfléchit un instant « Hum je crois bien oui, il s’appelle Chems » Damian fut surpris qu’il se souvienne de son prénom, il sourit alors bêtement en regardant le garçon arrivé, et le salua par la même occasion.

« Toujours prêt pour partir loin de chez moi » lança Gray, il regarda alors un instant Chems et remarqua qu’il tenait sa valise, il est venu tout seul ? se demanda-t-il, ou bien peut être que lui aussi ses parents l’exaspèrent et préfère s’en aller à la moindre occasion. Gray prit alors la petite cage et la montra à Chems « Regarde le ! il est pas mignon ? » Il regarda un instant les hommes en manteaux noirs et regarda de nouveau Chems en disant à voix basse « Ces hommes ont voulu que je le mette dans la cage le pauvre, je le sortirais quand on sera dans le train ». Damian avait un peu de mal à reconnaître Gray il semblait assez proche de Chems pour être aussi enjoué que ça, mais cela le mis aux anges en observant cette scène. Il décida alors de les laisser seul « Monsieur je vais confier vos bagages, je vous reverrais pendant les vacances amusez-vous bien ! oh et ce fut un plaisir Chems » Il s’en alla alors en emportant les valises laissant les deux garçons continuer de discuter sur le quai en attendant le grand départ.

"Nothing ever comes without a consequence or cost"
2ème année RP

26 oct. 2019, 22:44
Jamais sans mon train  Privé 
1er septembre 2044, Guernesey
La scène précédente est ici


Maman n'est pas à la maison. Elle a fuit quelque part. Avec Diane et Luc, Mamie et Papy, elle leur a dit au revoir lors de la petite fête de la veille au soir. Ne reste que Papa, avec son tablier brodé L'Aquarium, qui reste posté en silence dans l'encadrement de la porte, et qui ouvre les bras quand elle vient se pendre à son cou. Il sent la poussière et le bois ciré, et murmure des vœux de bonne santé et des "sois prudente, je t'aime" à son oreille. Elle l'embrasse, et le serre encore au niveau de la taille avant de s'écarter avec les yeux un peu humide. Elle sait qu'il a peur. Herminie se baisse pour attraper le panier, et rate un regard entre les deux adultes. Demetria regarde avec un intérêt purement scientifique la procédure pour cajoler Lianz dans son moyen de transport tout en finissant son thé en silence. La tasse résonne sur la soucoupe avec un ton définitif, et Demetria se lève. Monter dans sa chambre avec ce bruit de bottines qui la suit est étrange, assez stressant. Demetria ne se prive pas d'observer la pièce avec des yeux d'aigle, puis jette un sortilège sur la malle pour qu'elle ait la taille et le poids d'une boîte à chaussure. "Tu lanceras un Finite une fois dans le train. Viens maintenant.

Le bras que Herminie enlace du sien n'a pas changé depuis le début de l'été : maigre mais surprenamment fort. L'autre tient le panier de son chat, et elle a passé son sac à dos. La malle est sous le coude de Madame Lawford. Elle s'accroche fort et ferme les yeux, combattant la sensation de passer dans un tube et d'y laisser des organes. La baguette de sa grand-mère est faite d'un bois clair et d'une courbe raffinée contrastant avec des gravures qui rappellent des écailles, remarque Herminie alors qu'elle a le nez dessus, ce qui la distrait du mal de mer qui la prend à l'arrivée. 

Elles sont dans un recoin de King's Cross, et Herminie n'a pas le temps de souffler que la grande dame avance à bonne allure vers le passage de la voie 93/4. Elle s'élance à sa suite, trottinant pour rester à la hauteur. Là, elle ne ralentit pas ni ne se met à courir comme tant d'autres familles, et passe juste l'illusion sans frémir. Herminie, elle, fait de même par la force des choses, en se plaçant derrière Demetria et en fermant les yeux. Une main furtive sur son épaule l'arrête ensuite dans l'ombre de la jolie cape de son aïeule. Un manteau noir est là, vérifiant la présence de la baguette de chaque adulte, et la famille auquel il appartient. Herminie a un hoquet mais elle est toujours cachée par la femme. L'échange est bref, et bientôt elle peut contempler avec ahurissement la dame en mauve se pencher pour se mettre à la hauteur de son visage. "Ton insigne, mets-là", chuchote cette dernière avec autorité, se plaçant entre les chiens du Conseil et sa petite-fille. "N'oublie pas : sois fière, souriante, porte-là bien en vue. Tu as le meilleur des deux mondes, tu es une bonne fille. Tu feras des merveilles." Herminie est muette. Tous ça va à contre courant de tout ce qu'on - sa mère - lui a raconté à propos de cette femme, tout ce qu'elle avait imaginé à propos de son idéologie, même. Ses doigts sont gourds quand ils obtempèrent, attachant maladroitement le petit P sur fond jaune à son gilet. Pourquoi cette femme - "elle a un cœur de pierre !" résonne la voix de Tante Diane - lui dit des choses que sa maman ne peut pas ? Demetria lui glisse la malle dans la main par sa toute petite poignée, et dans le mouvement de se pencher Herminie croit rêver un îlot de chaleur sur ses cheveux. Trop tard, le temps de bien tout prendre en main et la silhouette mauve se tient droite comme un i, aussi fière que d'habitude. "Ne fais pas honte à ta famille, veux-tu ?" et la voilà déjà partie, dans une envolée de robe et un parfum de violette. 

Il faut qu'elle trouve quelqu'un, et vite, avant de commencer à renifler comme une perdue et à avoir une petite crise de nerf. Balayer l'espace des yeux lui fait repérer seulement Jeff, mais il est avec une petite fille. Elle en fera la connaissance plus tard, se rappelle t-elle avec plaisir, autant la laisser s'ajuster avec son grand frère. Là ! Elle voit la tignasse ébouriffé de Chems se déplacer à grande vitesse. C'est un bon choix : pour la petite heure qu'elle passera avec tout le monde, elle ne risque pas de s'ennuyer, et elle oubliera bien vite ces pensées qui tournent dans sa tête. Le panier et la mini-malle bien en main, elle s'élance joyeusement vers le turbulent garçon, comptant sur la vitesse pour laisser derrière elle l'humidité qui menace. "Coucou !" et elle lui colle deux bises sur les joues, l'influence française des habitants qu'elle a côtoyé tout l'été sur Guernesey laissant des traces aussi proche des vacances. Juste après l'avoir fait elle ouvre des grands yeux horrifiés et se promet d'arrêter - c'est vraiment trop embarrassant. "Comment étaient les vacances Chems ?" enchaîne Herminie dans l'espoir qu'on oublie cette bévue. "Oh pardon je suis malpolie je..." Oh. Chems était en train de discuter quelqu'un, et ce quelqu'un est... Gray. Zut, enfin non pas zut, mais elle ne pouvait pas rester comme ça sans rien dire, faire, ni avoir une seconde crise de nerf, ni faire une... une différence. Alors elle se penche pour gratifier son partenaire d’échec du même salut aussi vite que possible avant de s'écarter, rouge comme une tomate. "Bonjour..." flageole sa voix. "On monte dans le train ?" fait-elle avec un rire nerveux en réajustant ses bagages. Le panier et son gras occupant commence à lui cisailler les doigts. 

Herminie Peers, Septième année RP
Best Friend 9000, LA référence couleur Poufsouffle #BF9000

28 oct. 2019, 20:43
Jamais sans mon train  Privé 
Toutes les réponses qu'il voulu donner à Gray restèrent celer alors que le garçon a juste le temps de voir une chevelure blonde lui passer devant les yeux avant de sentir la paire de lèvre sur sa joue. Chems dégagea presto ses mains, lâchant même la poignée de sa valise pour les poser sur les épaules de la personne non-identifiée, la tenant à bout de bras. Lui remonte une interjection qui s'essouffle vite quand ses yeux reconnaissent la, soit-disant, inconnue. « Minie ! » Il ne maîtrise pas le volume de sa propre voix que la stupéfaction à soudainement amplifier. Autant surpris que ravi de la revoir, sa frustration s'évapora telle de la poudre de cheminette embrasée. Son visage s'est étiré, pense-t-il en premier en penchant la tête sur le côté. Il lui faut d'avantage de temps pour comprendre que ce n'est la forme de sa figure qui est plus longue mais plutôt que ce sont ses joues qui sont moins rondes. Herminie avait déjà de grand yeux, alors de les voir impossiblement s'élargir, ça n'étire qu'un peu plus le sourire édenté qui scinde le visage du garçon. Mon dieu qu'elle avait l'air catastrophé. C'est trop drôle. « Vivifiante » assure-t-il avec un air amusé signifiant qu'il ne lui laisserait pas la chance de se dérober. Le garçon laisse finalement ses mains glissés, libérant sa prise alors que la petite blonde se tourne vers Gray, confuse pour une raison qu'il ne l'atteint pas et profite de l'attention détourné de la fillette pour récupéré sa valise échoué par terre.

Il ne s'attend aucunement, en se redressant, à l'instant figé qui s'en suit entre les deux autres. Ses pupilles se réduisent, allant d'une chevelure sombre à claire. Peut être qu'ils ne se connaissaient pas ?  Pire! Qu'ils ne s'entendaient pas !? Cependant, à son plus grand soulagement, ses doutes s'évanouissent quand la jeune fille dispense Gray du même salut sympathique —quoi qu'un peu bizarre. La voix chevrotante de la blonde, autant que la quantité de rouge qui lui mange le visage lui font hausser un sourcil curieux mais Chems préfère autant sauter sur l'occasion de ne plus avoir à rester sur place trop longtemps entouré des manteaux noirs. « Yep, let's go ! »

Le troisième année n'attend pas la réponse de Gray pour ouvrir la marche vers la locomotive. Comme pour le retour d'il y a deux mois, il n'a pas assez de monde et de quoi jouer des épaules pour se frayer un chemin entre les compartiments. C'est des moues inquiètes qu'il croise dans le train, soucieuse de laisser leur famille aux vautours sur le quai. Si il y a un temps, Chems aurait traversé le wagon comme un bourin en quête d'une place, il était révolu à présent, comme il ne pouvait pas ignorer que l'impatience de retrouver et découvrir Poudlard avait laissé sa place à l'appréhension. Et tout ça pour quoi? Il retint une grimace d'amertume devant le spectacle, bifurquant sur une cabine vide sans pouvoir supporter la lourdeur de l'atmosphère, étirant ses bras au dessus de sa tête à moins de trois secondes à l'intérieur pour se débarrasser de la moiteur de l'angoisse extérieure. 

« Aaah~ On respire quand même mieux dedans que dehors »

Chems lève les yeux et fait l'heureuse découverte qu'il s'est rapproché du porte-bagage lui étant inatteignable en 1ère et 2ème année. « Qui c'est qui peut ranger ses affaires sans monter sur le siège cette année ? » roucoula-t-il en zieutant Gray et Herminie les sourcils dansants. À force de marcher à côté de géants, bien sûr n'avait-il pas pu s'empêcher de focaliser sur sa propre taille. 

Avec prétention voulu-t-il faire l'immédiate démonstration de sa croissance en soulevant sa propre valise pour la ranger en hauteur. Mais quand les choses allaient-elles jamais dans son sens? Sans compter le poids de sa malle qui faillit le renverser en arrière, le porte-bagage restait quand même à la toute limite de sa portée. Il termina de ranger son bagage sur la pointe des pieds et du bout des doigts. Ça le ferait peut être un peu mieux en quatrième année...

Comme si de rien n'était —et qu'il n'avait absolument pas été en galère, il se retourna vers ses camarades, les poings sur les hanches. Le plus important, c'était de garder la face. « Bon... Un coup de main avec ça? »

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

29 oct. 2019, 20:11
Jamais sans mon train  Privé 
Gray tout heureux avec sa cage contenant son rat dans la main gauche, fut surpris par des cheveux blond s’interposant entre lui et Chems. Il ne pu deviner de qui il s’agissait à première vue. Mais lorsqu’il entendit sa voix, celle-ci lui semblait étrangement familière. Etant de dos à la scène, il ne put comprendre pourquoi Chems avait lâché carrément sa valise pour poser ses mains sur les épaules de la jeune fille. Au début curieux Gray regarda sur le côté pour voir la scène mais lorsqu’il entendit Chems crier « Minie ! »  Celui-ci se raidi tout d’un coup, Minie ? c'est jolie comme prénom... euh attend... ce serait pas le diminutif d'Herminie ?! Gray se remit droit comme un i, il ne savait pas pourquoi, mais il avait presque honte de ne pas l’avoir reconnu tout de suite. Son cerveau était en panique, le jeune garçon ne savait pas trop quoi faire ni quoi dire alors que pour l’instant, elle n’avait pas remarqué sa présence. C’était la première fois de sa vie que Gray était aussi stressé ou peut être gêné ? il ne savait pas trop.

Il reprit conscience lorsque celle-ci fit demi-tour, Gray fut comme tétanisé, il arriva à peine à faire un léger sourire, il devint encore plus crispé lorsqu’il senti le contact de ses lèvres sur ses joues. Son visage passa en un rien de temps du blanc comme neige, à un rouge écarlate. Son cerveau avait cessé de fonctionner, ses pensées se bousculèrent dans son esprit pendant quelque instant avant qu’il ne reprenne conscience pour sortir juste un « Bonjour… » d’une voix tout aussi gênée que sa partenaire d’échec. Immédiatement après Gray pensa, Juste bonjour t’es sérieux ! t’aurais pu demander si ça allait non ? ou encore comment était ses vacances ou encore… Heureusement la voix de Chems le fit redescendre sur terre, il secoua la tête tout en pensant que sa façon d’agir était totalement disproportionné et mal polis, il devait trouver un moyen de se rattraper. Il regarda alors un instant les mains d’Herminie, il constata alors que son panier commençait à être un peu lourd pour elle étant donné qu’elle n’arrêtait pas d’essayer de changer ses mains de position, son côté gentleman revint au galop réussissant à effacer quelque instant sa gêne « Oh c’est Lianz qui est dedans c’est ça ? » Il se mit alors à genoux pour regarder l’intérieur du panier « Tu veux que je t’aide à le porter ? comme tu le vois j’ai juste ma guitare et cette petite chose que je peux accrocher ici… » Il se redressa et accrocha la cage de son compagnon sur son étui de guitare grâce à un petit mousqueton « Et voilà j’ai les deux mains libres ! aller si tu veux on peut le porter ensemble, regarde je mets ma main là, comme ça on se réparti le poids » Gray pausa machinalement sa main sur la hanse du panier non loin de celle de sa camarade. Son visage devint légèrement rouge, ses yeux fixaient le sol un instant « Bon et bien nous ferions mieux de ne pas tarder ou ce Chems va nous semer ! » Puis il s’engouffra avec elle dans le train à la recherche du flûtiste.

Heureusement pour eux il n’avait pas filé bien loin, il avait déjà trouvé une cabine vide, Celui-là toujours prêt à faire le pitre pensa Gray avec un regard amusé sur Chems mettant sa valise avec un peu de difficulté sur le porte bagage. Cela permit à Gray de lui faire oublier sa gêne et pendant qu’il avait la tête ailleurs, le petit compagnon de Gray avait réussi à ouvrir sa cage, heureusement il était resté avec les enfants dans la cabine mais... où exactement ?

« Moi je n’ai rien à monter ça va ! merci de te proposer, en revanche, mademoiselle aurait-elle besoin d’aide ? » dit-il en évitant un peu son regard avec son visage toujours un peu rougi et sa main toujours à côté de la sienne.

Actions approuvées par la joueuse d'Herminie

"Nothing ever comes without a consequence or cost"
2ème année RP

12 janv. 2020, 12:13
Jamais sans mon train  Privé 
"Oui" couina t-elle, "c'est bien mon chat...". Elle rosit un peu, bizarrement contente qu'il s'y intéresse et s'en souvienne. Ses doigts se crispent sur la poignée et elle se raidit quand il se met soudainement à genoux pour voir son gras compagnon. "Je, heu..." bafouille t-elle, prise de cours, et le voilà parti dans une tornade chevaleresque. Il avait déjà la chose en main que Herminie n'arrivais pas à faire une phrase correcte. Sujet - le poids est réduit, elle se relève un peu -, Verbe - ses doigts ne touchent pas les siens mais -, Complément - pourquoi la distance semble chargée ? -, c'est pas compliqué pourtant. "Merci, c'est gentil...". Mieux, mais elle couine encore. La jeune fille le suit immédiatement, de peur de paraître encore trop bizarre. Et elle a le sentiment que ce petit démon de Chems n'est pas à sous estimer non plus.

L'ambiance dans le train est beaucoup plus froide que d'habitude, et si elle fais l'effort de rester droite et de ne laisser rien paraître, c'est pour ne pas ajouter à ce marasme ambiant. Elle pense à Demetria, aussi, déjà. Déjà, elle comprend que finalement le paraître peut avoir son utilisé, alors qu'elle croise parfois des yeux qui font l'aller retour vers son insigne, avant de chercher quelque chose - quoi ? - au fond de ses yeux. Autant que ça ne soit pas de la peur, surtout pas. Peut importe qu'elle ait peur depuis le lever du soleil. Encore un pas derrière le dos de Gray, le panier entre eux, et elle parvient à invoquer un sourire pour les plus jeunes. C'est ça, être quelqu'un sur qui on peut compter ?

Chems a trouvé une cabine vide. Il étend loin, loin, plus loin que l'an dernier, ses mains vers le plafond, semblant chasser l'air lourd de l'espace. Herminie y croit en tout cas, à cette magie qu'elle n'apprend pas à l'école. Ses sourcils aussi sont magiques, et font naître le premier rire de la journée chez la petite - bien vu, future grande perche - préfète. "J'en meurs d'admiration, Chems !" commence t-elle mais secoue la tête quand il manque tomber à la renverse. Elle lui lance un regard entendu quand son camarade de classe fait comme si de rien était. 

Regard qui se transforme en celui d'une biche prise entre deux feux quand le deuxième année se rappelle à son bon souvenir. "Heu, viens, on peut le poser sur la banquette ? Merci de m'avoir aidé..." Elle libérera peut être plus tard l'animal, si ça ne dérange pas ses camarades.

Herminie considère sa petite malle boîte à chaussure. "Elle est pas lourde mais je ne veux pas la lancer, ça reste mes affaires... Tu peux la poser ou bien je grimpe ?" demande t-elle au plus grand du compartiment. La chose faite, elle sort sa baguette et tente un Finite, qui réussit aussi bien que possible. Décidément, grandir avait du bon chez elle.

Ensuite, elle est la première à s’asseoir, côté porte et à côté de son chat. Un silence, et puis elle se lance. "Tu as un nouveau petit compagnon, Gray ?" Ses yeux fixent un point juste entre ses yeux pour ne pas rougir. "Il ne faut pas que je sorte Lianz, si ?" D'une moue gênée, elle avoue. "J'aurais bien aimé le laisser se dégourdir les pattes un moment, parce qu'après je devrais l'enfermer pendant que je vais dans le wagon à l'avant... Je ne reste pas longtemps avec vous non plus.".

Toutes mes excuses pour ce terrible retard !

Herminie Peers, Septième année RP
Best Friend 9000, LA référence couleur Poufsouffle #BF9000

28 janv. 2020, 09:50
Jamais sans mon train  Privé 
Gray se fit une promesse, un jour je serais aussi grand que... Non ! Plus grand que Chems, pensa-t-il tout en le regardant poser la malle d’Herminie qui lança par la suite un Finite plutôt bien exécuté.

Le garçon lui, avait décidé de garder sa guitare à ses côtés, il s’assit côté fenêtre avec le panier de Lianz le séparant de la troisième année. Il commença à se pencher pour aller décrocher la cage de son nouveau compagnon, lorsqu’il entendit la question d’Herminie. Il se redressa et la regarda d’abord dans les yeux, puis son regard dévia sur son front par peur de commencer à bégayer « Oui c’est exact ! C’est un petit rat qui n’a pas de nom pour l’instant par manque d’inspiration… » Puis la jeune fille continua de parler et Gray ne put s’empêcher de rester bloqué sur le « Je ne reste pas longtemps avec vous » Il aurait aimé dire pourquoi ? On peut venir avec toi ? Y a quoi dans ce wagon ? Pas longtemps, mais assez longtemps pour discuter un peu quand même ? Depuis le temps qu’on ne s’est pas vu ni parlé…

Mais il devait plutôt prioriser la question posée. Alors, il secoua la tête pour chasser ses questions qui resteront secrètes et répondit « Bien sur tu peux lâcher le fauve » dit-il en rigolant pour enlever ses inquiétudes « Mon ami peut rester un peu dans sa cage je pense » Il commença alors à se pencher pour poser la cage à ses côtés mais se rendit compte avec stupéfaction que celle-ci était ouverte en grand mais que surtout… Elle était vide. Le teint de Gray devint plus pâle que d’habitude, le début de rougeur qu’il avait, avait disparu, son regard lui, parcourrait la pièce à toute allure, bon sang il a filé à l’anglaise celui-là ! Pensa-t-il. Il essaya de se remémorer le trajet mais il n’avait observé la cage que lorsqu’il l’avait accrochée à sa guitare. Il décida de se rassurer en se disant que pour lui une chose était sûre, il se trouve au pire des cas dans le train, au mieux dans la cabine.

Après réflexions, Gray referma la cage et commença à trifouiller dans un compartiment caché de celle-ci, aller dites-moi que je l’ai ! Pensa-t-il. Soudain, il avait trouvé se qu’il cherchait, avec ça le bougre refera vite son apparition. Il s’assit en tenant dans sa main un morceau de fromage, morceau que la veille dame de la boutique lui avait donnée pour pouvoir faire face à ce genre de situation, à croire qu’elle savait déjà qu’il avait une fâcheuse tendance à s’évader… Elle aurait pu me le dire si c’était le cas bon sens ! Pensa-t-il.

Il resta donc assis avec le morceau de fromage dans sa main attendant patiemment l’apparition du rat fugueur.

"Nothing ever comes without a consequence or cost"
2ème année RP

07 févr. 2020, 14:54
Jamais sans mon train  Privé 
« Tu peux la poser ou bien je grimpe ? »

« Passe ». Une fois tout les bagages bien à leur place, il s'essuya les mains en les tapant un peu l'une sur l'autre, l'air de vouloir dire "Voila une bonne chose de faite" écoutant distraitement la discussion qui s’est engagé dans son dos. « Le wagon à l’av... attend voir », il s'en retourna si subitement aux paroles de la jeune fille qu'il sent ses cervicales craqué. 

« Le wagon des préfets ?! »

Baissant ses yeux effarés sur elle, il se mit à chercher l’indice crucial. Il n’est pas bien dur de le trouver lorsque l’on cherche à le voir intentionnellement, légèrement dissimulé dans un pli du gilet de la blonde. L'insigne décisif. Le marqueur signalant la retraite anticipée en cas de mission compromise. Pas croyable, il s'en mordit sa lèvre inférieure, levant brièvement les yeux au ciel. Parfois, c'était à se demander comment ils faisaient pour bien s'entendre tout les deux. « Alors tu passes chez l'ennemi Peers? Tss tss… J’te pensais pas comme ça »

En dépit de sa "déception", si Herminie lui accordait un regard, elle aurait pu voir un sourire en coin fleurir sur les lèvres de Chems, admiratif malgré ce que lui inspire la nouvelle en plus. C'était un bel honneur, estimé, et que l'on méritait avant d'en avoir la responsabilité. Préfète de poufsouffle. Rien que ça. Le garçon se rassemble avec un reniflement tandis qu’il laisse Gray reprendre le fil de la discussion, s’approchant de la fenêtre en s’accroupissant devant, songeur. Les temps changent. Dire qu'il évitait les préfets avant... Ça allait être plus difficile de se méfier de Herminie ou de la berner, elle était trop perspicace. Sa taille dissimulait l'immensité de sa présence, ça allait joué des tours à certains à n'en pas douter. Il était dans la merde. Comme si les choses n'étaient pas suffisamment compliqué avant. Mais à la réflexion... le système de filière allait peut être jouer en sa faveur, le sortir du radar de la jeune fille sans nécessairement avoir à scarifier leur amitié dans telle ou telle situation. À voir si leur deux filière se rejoignaient souvent...

Le sifflement de la locomotive ne tarda pas à retentir, mettant laborieusement le train à vapeur en mouvement, celui-ci grinçant déjà de toutes ses vieilles pièces de ferraille. Dehors, il voit les manteaux noirs commencer à se rassembler sur le quai et ne peut s’empêcher de leur tirer la langue pour la forme. À la revoyure… malheureusement, se désola-t-il, son visage se froissant face à la lumière momentanément aveuglante de l’extérieur lorsque le train sort définitivement de King’s Cross. 

Se redressant pour mieux se laisser tomber sur la banquette vide en face de ses deux amis, Chems balaya sa main face à lui suivant l'accord de Gray concernant Lianz. « Et voila, c’est repartie… devoir, réveil quand le soleil est pas encore levé, re-devoir, couvre-feu, Rusard, couvre-feu ET Rusard … est-ce que j'ai dis se réveiller avant le lever du jour? Parce que celui là va me tuer un jour je plaisante pas ». Quoi de mieux que de s'abandonner à la comédie tragique un jour de rentrée. Après avoir rouler quarante fois dans leur orbites, les yeux du troisième année s'immobilisèrent soudain lorsque des choses bien plus réjouissantes lui traversèrent l’esprit. Parmi elles... Se redressant, il pencha son buste en avant, posant ses coudes sur ses genoux.  

« Ho hey Minie, à propos de ton nouveau rôle —Écoute Gray, ça pourrait t’intéres... mais qu’est-ce que tu fais? s’interrompit-il, interloqué en le voyant avec un bout de fromage, étrangement rigide et pâle. Ça va mec? Il fixa quelques secondes son cadet, soucieux et perplexe, puis ses yeux finirent par retrouver la blonde, se raclant un peu la gorge pour se reprendre. D-donc, t’as vu, y’a Miles qui nous à parler de toutes ces choses super cool de préfets: l’armoire de bonbec qui se refill toute seule, le plan des passages secrets du château. De TOUT les passages secret, et... attend attend! Écoute juste ça. La baignoire de la salle de bain des préfets fait la taille d’une piscine olympique. Une piscine olympique! Il s’arrêta le temps que l’information passe. Ena en aurait parlé aux filles aussi? Chems s’humecta les lèvres en prévision, se préparant à franchir la limite du raisonnable. Minie il faut que tu m'emmènes là bas au moins une fois. Je fais une longueur et après j’te jure que tu me reverras plus jamais près de la porte ».

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

29 mars 2020, 14:15
Jamais sans mon train  Privé 
Elle reste muette en se mordant les joues d'un gloussement contenu face à l'inspection de son camarade. Il affecte de prendre un ton dédaigneux, mais elle ne se laisse pas impressionner par ce filou. "Comme ça ? Voyons Chems, tu ne découvre que maintenant que j'ai toujours eu l'envie maladive de parader le nez en l'air dans les couloirs en criant des articles du règlement ? Tu te fais vieux !"

"Oh chouette !" La jeune fille libère alors d'un geste habitué les rivets qui maintiennent son amour de gros lard enfermé. Celui-ci en sort sans se faire prier pour s'étirer de tout son long sur la banquette. Elle observe le manège avec les yeux de l'amour, sans se rendre compte de l'humeur soudain pensive de Chems. La blonde ne se retourne que au sifflement du train, un vieux réflexe avant de se rappeler que Demetria est déjà partie. Mais voir le geste irrévérencieux de Chems est délicieux, et d'un mouvement de joie incontrôlée elle se jette sur lui pour une accolade fraternelle en riant. Corbeaux de malheur !

Puis elle retourne s’asseoir, écoutant avec un sourire en coin le râlage en règle, ponctué du ronronnement équivalent à une petite motocyclette de Lianz. "Hmm ?" fait elle quand le spectacle oculaire est terminé. Elle ne comprend pas non plus ce que fabrique Gray, et garde un œil sur lui et les oreilles vers Chems. Mais elle remet bientôt les yeux vers le filou en chef, la bouche béante. Elle est alléchée, pendant une minute, par les aventures et découvrtes que promettrait son rôle. Ah bon, il y avait des avantages ? Mais la réalité frappe ensuite, et elle fronce les sourcils. "Chems, sérieusement, Miles ? Il a beau être préfet il débite une débilité à la minute, Ena nous le dit tout le temps... Tu aurais cru disons, heu, Cal, s'il t'avait dit des trucs comme ça, toi ?" Herminie secoue la tête. "Je suis sûre que c'est n'importe quoi. Du coup, même pour tes beaux yeux, Daley," - elle agite ses sourcils dans une parodie de minauderie "- je peux pas t’emmener dans un endroit qui n'existe pas !" termine-t-elle en levant les mains devant elle comme pour s'excuser.

Ensuite, la vue d'un garçon de douze ans, assis sur une banquette du Poudlard Express avec un morceau de fromage à la main, devient un peu trop étrange même pour des élèves de la fameuse école de magie. Elle fixe le fromage avant de regarder le panier ouvert. "Ton rat n'en veux pas ?" demande t-elle, incertaine. Ses doigts trouvent la fourrure de loutre de Lianz, qui semblait rêvasser en regardant les jeux de lumières dans les cheveux de Chems.

Herminie Peers, Septième année RP
Best Friend 9000, LA référence couleur Poufsouffle #BF9000

07 juil. 2020, 16:42
Jamais sans mon train  Privé 
Gray écouta le discours de Chems et lorsqu’il demanda ce qu’il faisait avec son fromage Gray sentit le regard des deux acolytes, stressé et inquiet il ne put bredouiller qu’un petit « euh rien ne faites pas attention » Il rangea son bout de fromage dans sa poche voyant que le rongeur ne se montre point et hésita presque à se lever pour aller chercher dans tout le train, mais Chems avait reprit la discussion en parlant avec un enthousiasme incroyable d’une armoire à bonbon, d’une baignoire piscine ? Gray se demanda bien ou est ce qu’il avait pu bien entendre tout ça. Herminie lui répondit en retour que ça n’existait pas et des prénoms de personnes inconnues pour Gray étaient dans la discussion. Gray n’écoutait la conversation que d’une oreille de toute façon, il était beaucoup trop inquiet pour son rat et se demandait bien comment il pourrait le remettre dans sa cage.

Ses pensées furent interrompues par ce qui semblait être une question pour lui de la part d’Herminie. Il se redressa et bredouilla « Euh non manifestement, je pense que je vais devoir chercher dans les autres cabines au cas où » Gray se leva alors de son siège, prit la cage avec lui et sorti de la cabine en faisant attention de ne pas avoir Lianz avec lui lorsqu’il referma la porte, aller c’est parti chasse au rat le jour de la rentrée, quel chanceux je suis.

Il se mit en route en pensant que le trajet aurait pu être agréable à rester avec ces deux élèves… Il aurait pu les connaitre d’avantage, mais malheureusement pour lui le destin en avait décidé autrement. Si seulement je lui avais donné un nom j’aurais pu essayer de l’appeler... M’enfin remarque il n’a pas apprit à venir quand on l’appelle… Bon prochaine étape lui trouver un nom si je le retrouve du moins.

"Nothing ever comes without a consequence or cost"
2ème année RP