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13 sept. 2020, 00:05
 RPG+  En route pour notre deuxième année
ÉLINA CLARKE, 12 ans
1 Septembre 2045
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TW : crise d’angoisse


C’était la seconde fois. La seconde fois qu’elle les avaient laissés. La seconde fois qu’elle s’en étais allé, comme une lâche. La seconde fois qu’elle sentait qu’elle les abandonnait à leur triste sort, s’enfuyant devant leur mine déconfite afin de cacher sa propre douleur.

Élina tentait de respirer à fond, comme elle avait appris à le faire lorsqu’elle sentait l’angoisse lui nouer le ventre. La fillette marchait les yeux regardant ses souliers, cachant ces larmes qui lui brouillaient la vue aux Autres beaucoup trop curieux à son gout. Sa longue chevelure brune masquait son visage aux regards indiscrets et la petite calculait le moindre de ses mouvements afin de faire le mois de bruit possible et passer inaperçu à ceux qui ne savent observer. Regardant furtivement dans chaque cabine silencieuse qu’elle croisait, l’irlandaise en trouva finalement un vide et s’y glissa en se félicitant d’être arrivé à l’avance, contrairement à ceux qui ne manquerait pas de courir tout à l’heure, alors que le départ sera certainement imminent.

La brune s’assit finalement sur la banquette, épuisée et essoufflée. Elle avait pensé innocemment que son départ pour sa deuxième année serait beaucoup simple que le premier, mais elle se trompait royalement, ça avait été nette fois plus difficile. Sa famille était littéralement détruite, sa mère n’était plus, son frère était en colère pour un rien, sa sœur avait perdu sa joie de vivre et son père n’était plus que l’ombre de lui-même. Élina avait essayé d’être forte pour eux, mais maintenant qu’elle se retrouvait seule, elle s’effondrait. Les larmes qu’elle avait trop de fois retenu sortirent brusquement dans un énorme sanglot qu’elle ne put réprimer. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide et la petite sentait son cœur prêt à imploser dans sa poitrine. Elle n’arrivait plus à raisonner, elle sentait qu’elle manquait d’oxygène et personne n’était là pour l’aider.

Détruite. Détruite. Détruite.

Ce mot résonnait dans sa tête sans pouvoir l’arrêter ou l’ignorer. Il l’obsédait, la paralysait et la mettait hors d’elle à la fois. Trop. C’était trop pour elle. Elle avait accumulé toute la douleur depuis Juin sans rien dire, mais maintenant elle n’en pouvait plus. Elle se noyait. Voilà une chose dont elle était sûr à cet instant précis. Si personne ne venait l’aider, elle se noierait dans ses larmes, entre deux sanglots, impuissante. Si seulement elle pouvait sortir. Si seulement sa mère était toujours présente. Elle aurait voulu que Laurence soit là, elle, elle aurait su l’aider, elle en était certaine, mais il était maintenant trop tard pour la chercher, sa respiration se faisait beaucoup plus rapide et son cœur se comprimait dans sa poitrine. Elle ne s’était que très rarement senti aussi mal, mais à chaque fois, sa famille avait été là pour surmonter ses crises de panique.

Crise de panique.

Ces mots avaient hanté toutes sont enfance et elle s’en croyait débarrasser à présent, il faut croire qu’elle s’était trompée. L’irlandaise se recroquevilla sur elle-même, les bruits du couloir bourdonnaient dans ses oreilles, les lumières du wagon lui donnait la migraine et son estomac était tellement noué qu’elle aurait pu rendre le peu qu’elle avait grignoté ce matin. Elle essayait toujours de calmer sa respiration, en vain. Elle se sentait tomber et personne n’était là pour la rattraper.


Alors voilà Plume d'@Unna Bright , que la Danse soit belle et puisse mes mots te porter comme ils m'ont inspirés.
Dernière modification par Élina Clarke le 10 mai 2021, 03:52, modifié 1 fois.

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •

13 sept. 2020, 15:47
 RPG+  En route pour notre deuxième année
UNNA BRIGHT, 12 ans
1er septembre 2045


Image


Unna arriva sur le quai de la gare entourée de ses parents et de son frère. Son coeur fit un bond dans sa poitrine lorsque son regard se posa sur le magnifique Poudlard Express. Elle était si heureuse de retourner au château. Elle était impatiente de découvrir ce que sa deuxième année allait lui réserver.

Elle avait passé de superbes vacances, entourée de ceux qu’elle aimait. Ils avaient d’abord passé du temps chez eux, dans sa ville chérie : Canterbury. Elle avait pu flâner dans les ruelles, lire autant qu’elle voulait et paresser au soleil dans leur jardin. Ils avaient surtout fait un incroyable voyage d’un mois en Grèce, chez des amis de ses parents qui avaient également deux enfants du même âge qu’eux. Elle sentait que le bleu de la mer, la chaleur du soleil et la sensation du sable sous ses pieds allaient lui manquer. Hippolyte allait bien lui manquer aussi. Il avait le même âge que Unna et ils avaient bien sympathisé. Il allait faire sa rentrée en deuxième année en Grèce. Ils s’étaient promis de s’écrire mais Unna sentait que Edward aurait du mal à lui prêter son hibou Ervin pour un si long voyage. Hippolyte et sa famille avaient prévu de venir leur rendre visite en Angleterre pendant les vacances de février.

Ces belles images en tête, elle embrassa ses parents et attendit son frère Edward qui faisait de même. Une petite larme roula sur sa joue, qu’elle essuya prestement avec sa manche. Elle avait toujours autant de mal à quitter ses parents, qu’elle aimait de tout son coeur. Même si ça n’avait duré qu’une demi-seconde, sa mère s’en était bien évidemment rendu compte et s’approcha d’elle, un sourire aux lèvres.
- Allez Unna, les vacances d’octobre seront vite là, prends bien soin de toi et écris-nous souvent. Elle la prit encore une fois dans ses bras et posa un baiser sur son front.

La jeune aiglonne grimpa dans le train suivie de son frère. Dans ses bras, elle portait Everest, son chaton tout récemment acquis à la ménagerie magique. Elle en était folle, il était gris clair et blanc avec des yeux bleus. Edward la laissa pour rejoindre ses amis. Elle commença à parcourir le train dans l’espoir de trouver une tête connue. Arrivée au cinquième wagon, elle ouvrit la porte et remarqua que la jeune fille qui s’y trouvait déjà n’avait pas l’air bien du tout. Elle était courbée sur elle même et sa respiration était haletante. Elle crut reconnaître Élina, une Serdaigle de son âge qu’elle connaissait uniquement de vue. On aurait dit qu’elle faisait une crise de panique. Unna ne savait pas quoi faire, peut-être Élina se sentirait-elle gênée de se montrer dans une émotivité si forte à une quasi inconnue. Mais son désir d’aider pris le dessus. Elle posa Everest sur la banquette d’en face et s’approcha d’Élina. Elle posa une main en haut de son dos et lui dit doucement :

- Salut, je suis Unna, je ne sais pas si tu me reconnais. Est-ce que je peux t’aider ?

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

18 sept. 2020, 18:01
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Perdue dans sa tempête d'émotion, elle n'entendit pas la porte du wagon s'ouvrir ni l'élève entré venue pour l'aider. Lorsqu'elle prit la parole, Élina resta impassible. Elle savait que si elle relâchait sa concentration, ce serait encore pire. Elle hocha simplement la tête, signe qu'elle avait remarqué la présence de sa camarade. Ses yeux était toujours brouillé de larmes, sa panique toujours aussi visible et sa douleur presque palpable. Elle s'évertuait corps et âme a calmé son rythme cardiaque qui accélérait dangereusement et a dénoué son estomac qui lui donnait la nausée. Pourquoi fallait-il que ça lui arrive maintenant alors que personne n'était là pour l'aider. Enfin, personne sauf la jeune fille qui était entré quelque seconde plus tôt, mais celle-ci semblait totalement désemparée, enfin Élina le supposait, sinon elle aurait certainement fait quelque chose. Elle avait essayé de retenir se que la jeune fille avait dit, mais complètement immergée dans sa panique, elle n'avait même pas retenu son prénom.

Elle essayait de se souvenir de ce que son frère faisait pour l'aider lorsque ça lui arrivait avant son entré à Poudlard. Il ne faisait pas grand chose de spécial, Liam l'incitait seulement à respirer en même temps que lui afin de la raccrocher à quelque chose et de la calmer. Ce n'était pas sorcier, mais son aîné n'était pas présent et sa voisine avait beau avoir de bonne intention, si elle ne savait pas comment s'y prendre, elle ne pourrait pas l'aider. Elle commença a compter dans sa tête comme ses nombreuses expériences lui avaient appris comment.

Une respiration... une expiration
Deux inspirations... deux expirations
Trois inspirations... trois expirations

Et ainsi de suite. Ça l'aida un peu. Sa respiration était redevenue plutôt normal et son rythme cardiaque, toujours un peu vite, avait tout de même diminuer. Elle reprenait peu à peu le contrôle d'elle même, mais elle savait que si quoi que ce soit de stressant ce produisait dans les prochaines minutes, voir heures, elle pourrait facilement retomber dans son état. Elle releva finalement la tête et observa sa camarade de wagon, elle l'avait déjà aperçue dans sa maison, elle était donc forcément à serdaigle, mais son nom, elle ne pourrait pas le dire. Lorsqu'elle s'était présenté tout à l'heure, la fillette avait à peine compris que quelqu'un était présent alors son nom, elle ne s'en souvenait pas. Elle regarda en face d'elle et aperçue un petit chat rayé gris et blanc, il était vraiment magnifique, ce qui lui rappela la présence de sa propre chatonne, toujours enfermé dans sa cage qu'elle avait utilisé pour la faire monter à bord du train. Remarquant que ses tremblements avaient cessés, elle en profita pour se lever et libérer Loria qui était forcément en rogne contre elle et comme pour illustrer son propos, la chatonne s'installa à l'opposé d'elle, épuisé, elle n'eut pas la force de la ramener sur elle et se rassit au côté de sa camarade. Gêné de l'avoir ignoré ainsi, elle se reprit et lui adressa la parole.

-Salut, sa voix tremblait toujours un peu, mais beaucoup moins que ce qu'elle avait prévu, désolé pour tout ça, je..., elle ne savait pas trop quoi dire sur sa crise de panique alors continua comme si de rien était. Tout à l'heure lorsque tu es arrivée, je n'ai pas saisi ton prénom... en faites je n'ai pas entendu le moindre mot sortie de ta bouche, est-ce que tu pourrais seulement te répété s'il te plait ?

Elle avait un peu honte de lui demander ça et baissa le regard à la fin de sa phrase. Afin d'oublier sa honte elle reprit en espérant que sa camarade ne lui en tienne pas rigueur.

-Aussi, ton chat est vraiment magnifique, comment est-ce qu'il s'appelle ?

@Unna Bright

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
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25 sept. 2020, 22:57
 RPG+  En route pour notre deuxième année
On aurait dit que les paroles de Unna n’étaient pas arrivées jusqu’à Élina. C’était comme si elle était dans un autre monde, hors d’atteinte. Que faire ? La jeune aiglonne se dit qu’elle pourrait peut-être l’inciter à se concentrer sur sa respiration et sur ses sensations corporelles, comme elle le faisait souvent elle-même quand elle se sentait submergée ou bien même simplement pour se concentrer. C’était sa mère Sarah qui lui avait appris ces petites techniques. Cela lui était bien utile car même si elle n’avait jamais fait de crise d’angoisse à proprement parler, il y avait pleins de petits moments où elle pouvait se sentir stressée et inquiète. Alors qu’elle était tout à ses réflexions, se demandant comment parler de tout ça à Élina, elle se rendit compte que la respiration de la jeune fille était en train de se calmer. Unna n’avait jamais su réagir du tac au tac. La vitesse n’était définitivement pas son fort. Son animal préféré était la tortue et ce n’était pas pour rien. Oui, Élina reprenait bel et bien ses esprits, toute seule, sans l’aide de Unna. Elle se sentit quelques peu inutile mais elle était malgré tout contente que sa camarade aille mieux. Ce n’était sans doute pas la première fois que ça lui arrivait.

C’est alors qu’Élina parut être à nouveau en lien avec la réalité. Elle regarda autour d’elle et fixa quelques instants son regard sur Everest qui parut l’interpeller. Puis, elle se leva et libéra ce qui devait être son chat. L’animal sortit du sac de transport et Unna ne put s’empêcher de craquer. C’était un magnifique chaton blanc et roux avec des yeux bleus pâles. Il était vraiment adorable. Celui-ci sauta sur la banquette où était déjà installé tranquillement Everest. Ce dernier se releva sur ses quatre pattes, méfiant, se demandant ce que faisait cet étranger sur sa banquette. Mais, après un moment d’observation attentive de part et d’autre, les chatons se toisant l’un l’autre, Everest voyant qu’il était l’un des siens, il se pelotonna de nouveau, plutôt content d’avoir de la compagnie. Le chat d’Élina fit de même à une distance respectable.

Élina salua Unna et s’excusa. Elle paraissait un peu gênée. Puis elle lui demanda son nom car apparemment, elle n’avait pas vraiment entendu ce qu’avait dit Unna, ce qu’elle comprit parfaitement en considérant la situation.
- Je m’appelle Unna. Ne t’excuse pas surtout, ça aurait pu arriver à n’importe qui. Je suis désolée de n’avoir rien pu faire pour t’aider. Tu faisais une crise d’angoisse, c’est ça ? Est-ce que ça t’arrive souvent ?

Unna fut gênée à son tour d’avoir posé toutes ces questions et ses joues rosirent légèrement. Elle avait de nouveau parler avec trop d’empressement, sans réfléchir et sans penser que cela pourra être intrusif et mettre sa camarade dans une position délicate. Après tout, elle n’avait sans doute pas envie d’en parler.

Puis la jeune fille lui demanda le nom de son chat.
- Il s’appelle Everest, ça ne fait pas longtemps que je l’ai, je suis super contente. On est allé l’acheter à la ménagerie magique avec mes parents ! Le tien aussi est vraiment magnifique. Comment est-ce qu’il s’appelle ?

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
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08 oct. 2020, 20:40
 RPG+  En route pour notre deuxième année
La jeune fille s’appelait donc Unna. Elle semblait gentille, mais surtout compréhensive, ce que la fillette apprécia grandement. Ce n’est pas ici qu’elle se ferait juger par le regard des autres. La bleu, lui demanda si ce qui venait de se passer était une crise d’angoisse et si elle en faisait souvent. À son tour, elle parut gêner, augmentant le malaise d’Élina, elle aurait préféré ne pas en parler, mais elle n’avait pas vraiment d’autre choix que de répondre à ses questions.

-Oui, c’était bien une crise d’angoisse. Je... avant j’en faisais souvent, avant d’entrer à Poudlard, je veux dire, mais jusqu’à aujourd’hui, ça ne s’était plus reproduit.

Et la fillette aurait largement préféré que ça continue ainsi, dans ses souvenirs, ça n’avait jamais été aussi désagréable que cette fois-là, mais elle se rappelait aussi qu’elle se disait la même chose chaque fois qu’elle en subissait une. Préférant changer de sujet, elle écouta la réponse de sa camarade sur son chat. Elle ne l’avait pas depuis longtemps, comme elle et Loria, mais Unna était allé l’acheter à l’animalerie avec ses parents, contrairement à Élina. À cette pensée, l’irlandaise se rappela sa rencontre avec son chat, elle avait trouvé la petite chatonne dans un parc non loin de chez elle et après quelques jours à la nourrir sans que sa mère ne montre un signe de vie, la petite l’avait ramené chez elle, obligeant quelque peu son père à la garder. De toute façon, sa famille était très vite tombée sous le charme de Loria et tout le monde était heureux de sa présence, la petite soupçonnait même sa sœur d’avoir été attristé par le départ du chat avec la brune.

-Elle s’appelle Loria, celle-ci relevant justement la tête à l’attention de son prénom, je l’ai trouvé dans un parc non loin de chez moi, elle avait l’air seule et abandonné, alors je l’ai récupéré, maintenant, elle ne me quitte plus d’une semelle.

À la fin de sa phrase, le félin se releva et vint s’installer sur les genoux de sa maitresse, elle semblait l’avoir pardonné de l’avoir oublié dans sa cage et Élina la caressa par réflexe, faisant plaisir à son animal par la même occasion.

Ce sujet de conversation clos, la petite ne savait pas quoi ajouté, devait-elle lui poser une autre question ou tout simplement retourner à ses occupations. Elle regardait autour d’elle, dans l’attente qu’une idée lui vienne, mais ce ne fut pas le cas. Parler et se distraire avait fait dénouer peu à peu le nœud dans son estomac, mais elle savait qu’elle devait tout de même se montrer prudente vis-à-vis son stress, pour ne pas repartir en panique comme à son arrivée.

-Dis, tu n’avais jamais vu quelqu’un faire de crise de panique avant ?

@Unna Bright

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18 oct. 2020, 11:03
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Élina avait bel et bien fait une crise d’angoisse et ce n’était apparemment pas la première fois. La jeune aiglonne n’avait pas l’air d’avoir envie de s’étendre sur le sujet et paraissait assez gênée. Ce que Unna comprenait parfaitement. Elle se demanda ce qui pouvait bien l’inquiéter à ce point. Il devait y avoir une raison précise, surtout si elle n’avait pas fait ce genre de crise depuis un moment.

Élina raconta qu’elle avait trouvé son chat Loria dans un parc. Unna pensa qu’elle était vraiment jolie pour avoir été abandonnée. Elle vint s’installer sur les genoux d’Élina. Everest, qui ne quittait pas la petite chatte des yeux depuis qu’elle était sortie de sa boîte de transport, fit de même et vint s’installer sur les genoux de Unna. Il se mit à ronronner lorsqu’elle posa sa main sur sa tête. Elle trouvait vraiment que les chats avaient un pouvoir apaisant. Unna se laissa porter quelques instants par ce moment, regardant le paysage défiler par la fenêtre.

Puis Élina lui demanda si elle avait déjà vu quelqu’un faire une crise de panique. Unna chercha dans ses souvenirs :
- Non, je ne pense pas, pas si impressionnante en tous cas. Il m’arrive aussi d’être très angoissée parfois mais c’est plutôt un état intérieur. Il m’arrive d’avoir du mal à respirer aussi mais en général ça se passe quand je suis toute seule.

Unna se demanda si elle allait oser poser la question qui la taraudait depuis tout à l’heure… Puis elle se lança.
- Est-ce qu’il y a quelque chose qui t’inquiète en particulier pour avoir fait une crise d’angoisse alors que ça ne t’était plus arrivé depuis un moment ?

Puis elle s’empressa d’ajouter :
- Mais tu n’s pas obligée de répondre si c’est trop personnel, pas de soucis.

Unna attendit la réponse de sa camarade mais elles furent ininterrompues par la personne qui vendait des friandises. C’était une petite femme replète, d’un certain âge, habillée de manière très colorée et assez excentrique. Elle avait même un grand chapeau à fleurs. Elle ouvrit la porte d’un coup en leur demandant :
- Des friandises, mes jolies ?

Unna fut quelque peu agacée d’avoir été coupée alors que sa question lui importait vraiment et qu’elle attendait la réponse avec attention. Cependant, elle ne se faisait jamais prier lorsqu’il s’agissait de sucré. Lorsque son regard se posa sur le chariot rempli de confiseries, elle se dit que cela pouvait attendre quelques minutes et qu’un peu de chocolat remonterait certainement le moral à Élina.
- Ça ne peut pas faire de mal, lui dit-elle avec un regard complice.

Puis à la vendeuse, pensant partager tout cela avec Élina :
- Je vais prendre six chocogrenouilles, deux rochers au chocolat et deux baguettes magiques à la réglisse.

@Élina Clarke ^^

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

14 nov. 2020, 20:01
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Sans surprise pour la fillette, la réponse d'Unna est négative, ce qui explique bien des choses. La plupart des gens savent gérer leur anxiété, mais ce cadeau n'a pas été donné à la brune qui craint chaque moment de stress intense. Dans ces moments-là, son sentiment de panique est tellement grand que son corps ressent le besoin de l'extériorisé et la petite se retrouve paralysé et submergé par la panique. Plongée dans ses pensées, sa camarade la rappelle à la réalité et lui demande ce qui la met dans un pareil état. L'irlandaise grimace. Elle n'a pas vraiment envie d'en parler, après tout, Unna ne la connait presque pas et c'est un sujet sensible pour la fillette.

Par chance, une dame poussant un chariot de friandise interrompt les deux filles avant qu'Élina se soit décider. Elle leur propose quelques friandises, mais ayant laissé son argent pour l'année dans sa malle qui n'est malheureusement pas avec elle, la petite refuse, au contraire d'Unna qui partage avec Élina son butin. Remerciant sa voisine d'un sourire, elle attrape une chocogrenouille et observe la carte venant avec. Gwendoline la fantasque. Elle l'a déjà et décide de la proposer à la serdaigle.

-Tu collectionne les cartes ? Parce que j'ai déjà celle-là, si tu veux, tu peux la garder.

En parlant, elle lui montre la fameuse sorcière ayant supposément brulé une trentaine de fois. Le changement de sujet la rassure et la détend un peu, mais l'inévitable revient la hanté, elle sait qu'elle doit répondre à la question de sa camarade. L'envie n'est pas présente, mais se donnant du courage, elle inspire profondément et expire puis se met à parler.

-Ça... ça n'a pas été l'été le plus facile, alors laisser ma famille seule, je... je sais pas, j'ai peur de ce qui vas leur arriver, de ce qu'ils vont faire sans Elle.

Elle s'arrête là, incapable de continuer ainsi. La seule personne qui sait l'entière vérité, c'est sa meilleure amie, la brune est-elle prête pour se confier à une nouvelle personne, elle n'en est pas certaine. La mort de sa mère est encore trop récente pour l'exposer au grand jour, elle n'est pas prête et ne tient pas à l'être non plus. Elle essaye tant bien que mal de cacher son trouble et de garder un visage de marbre, cacher son désarroi derrière un masque neutre, mais elle n'est pas très douer à ce jeu. Ses mains s'agitent sur le dos de Loria, cachant ainsi les tremblements qui les parcours.

Essayant de freiner le flot de pensée qui l'envahi, elle mord dans sa chocogrenouille, se délectant du chocolat fondant sur ses papilles gustatives. Ça l'apaise un peu et lui permet de se concentrer sur autre chose que sur la réaction de sa camarade, qu'elle craint beaucoup plus qu'elle se l'avoue.

@Unna Bright, désolé du retard !

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11 déc. 2020, 21:13
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Les jeunes filles dégustèrent quelques friandises et Élina lui demanda si elle avait déjà la carte de Gwendoline La Fantasque.

- Oui, je fais la collection. Je l'ai déjà aussi, garde-la, tu pourras toujours l'échanger, lui dit-elle en souriant.

Lorsqu'elles eurent fini de grignoter, Élina commença à se confier sur les raisons de son angoisse. Apparemment, elle n'avait pas passer un bon été. Vu le ton de sa voix, ça devait plutôt être un été terrible qu'un simple mauvais été. Elle ne voulait pas laisser les membres de sa famille seuls, sans Elle. Mais qui était cette Elle ? Unna ne savait pas si elle devait demander. La jeune fille s'était arrêtée de parler et cela semblait difficile pour elle de continuer. Unna essaya de choisir ses mots avec attention pour ne pas brusquer Élina et pour lui montrer son soutien.

- Tu n'as pas l'air de vivre une situation facile.

Unna se leva, vint s'assoir à côté d'Élina et posa une main sur son épaule.
- Même si on ne se connais pas beaucoup, je suis de tout cœur avec toi.

Elle fit une petite pause, enleva sa main et continua.
- Je ne sais pas qui est la personne dont tu parles et qui n'a plus l'air d'être là. Tu n'es pas obligée de m'en parler c'est comme tu veux. Mais ne t'inquiète pas pour ta famille, je suis persuadée que chacun a les ressources en lui-même pour trouver le moyen de guérir.

Unna se dit qu'elle avait de la chance de vivre une vie tranquille. En ces temps troublés, beaucoup d'élèves et de familles vivaient des situations dramatiques. Elle essaya de se rappeler si elle avait déjà souffert à ce point. Car c'était cela en fin de compte, Élina avait l'air de beaucoup souffrir.

C'est alors que lui revinrent en mémoire les mois passés après le départ de Steve.
*Allez Unna, ça n'a vraiment rien à voir.*
C'était pourtant les mois les plus douloureux de sa vie. Jamais elle n'avait autant souffert.
C'était comme si son cœur lui avait été enlevé et qu'il ne restait qu'un énorme vide, mais un vide qui faisait mal.
*C'est du passé tout ça.*
Elle s'en était pourtant bel et bien remise. Un jour, la douleur avait disparue. Bien sûr, elle repensait toujours aux moment qu'elle avait passé avec lui avec beaucoup de mélancolie mais ça restait vivable. Elle voulut partager ça avec Élina. Même si elle n'était pas sûre que cela l'aide ou bien même que ça corresponde à ce qu'elle vivait en ce moment.

- Et puis tu sais, la douleur finit par passer avec le temps, elle devient de moins en moins forte, et puis un jour, ça ne fait presque plus mal quand tu y penses.

Elle s'arrêta de parler pour laisser l'espace à Élina de répondre si elle le voulait.

En regardant par la fenêtre, elle reconnut le paysage. Elles n'étaient pas loin de Poudlard, il leur faudrait bientôt enfiler leurs robes de sorcières.

@Élina Clarke ^^, désolée pour le retard :sweatingbullets:

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

28 déc. 2020, 23:26
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Alors qu'elle dégustait en silence sa chocogrenouille, son interlocutrice lui répond finalement qu'elle possède déjà cette carte et lui dit de la garder. *On sait jamais, pour un échange p't-être* Sans plus de cérémonie, la brune range la carte de Gwendoline la fantasque dans sa poche tout en haussant les épaules.

Lorsqu'Unna se leva et vint s'installer à ses côtés, la fillette se mit à douter. Aurait-elle dû parler autant, savoir qu'une presque inconnu en savait plus sur elle que la plupart des autres lui faisait peur. Toujours dans sa bulle et habitué à être seule, qu'une autre personne fasse ainsi irruption dans sa vie l'inquiétait, surtout depuis le départ de sa mère, qui avait renforcé sa difficulté à faire confiance. Mais la main que la serdaigle posa sur son épaule ainsi que les paroles prononcé dissipèrent son inquiétude. Unna était sincère, on pouvait le voir dans son regard. Son discourt ressemblais étrangement à celui que lui avait livré Laurence avant les vacances, ce qui ne fit que renforcer sa conviction qu'elle ne souhaitait que l'aider. *Merci*

Un sourire reconnaissant s'empare de ses lèvres et ne les quittent plus, malgré la phrase suivante qui la fait grimacer de l'intérieur. Si la douleur s'atténuait avec le temps, ça en prendrais beaucoup à l'irlandaise pour le croire. Au fil de l'été, rien n'avait changé, parfois, ça avait été même pire, alors s'améliorer, elle n'y croyait plus vraiment.

Ses mains toujours sur Loria, elle ne répondit pas à sa camarade, plongé dans ses pensés, le regard fixé vers les paysages défilant à grandes vitesses. Rien ne vint détruire l'ambiance calme du wagon et Élina resta ainsi jusqu'à ce qu'elle reconnaisse peu à peu les vallées environnantes. *Poudlard*

Si la brune ne se trompait pas, le Poudlard Express toucherais la gare de Pré-au-Lard d'ici peu et elle tenait à être prête ainsi qu'habillé. Sa chatte rousse sur le sol après qu'elle l'ait déposé à ses pieds, elle s'empara de son sac qu'elle avait installé à ses côtés afin d'y sortir ses tout neuf habits de sorcière.

-On devrait se préparer, on arrive bientôt.

Sans regarder son interlocutrice, elle sort sa baguette et enfile par-dessus ses vêtements, sa cape aux couleurs de serdaigle. Toujours dans ses pensées, elle n'arrive pas à trouver quoi répondre à Unna. Celle-ci l'avait aidé et la fillette ne l'avait même pas remercié. Prenant son courage à deux mains, elle se retourna et fit face aux yeux bleus azurs de la serdaigle.

-Merci

D'une voix calme et reconnaissante, elle sent que ce n'est pas suffisant pour exprimer l'aide que la blonde lui a apporté, alors les joues en feux, elle relève la tête et continue sur sa lancé.

-Ton aide à été précieuse, j'espère qu'on se recroisera

Un dernier sourire à sa camarade et la fillette sort rapidement du compartiment, toujours accompagné par son chaton et son sac de voyage dans ses bras. À la recherche d'un visage connu, ou plutôt de la seule personne qu'elle souhaite réellement voir, elle suit la masse d'élève en direction du château.

@Unna Bright, merci pour ce RP, j'ai adoré écrire avec toi, j'espère que ce ne sera pas la dernière fois.

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13 févr. 2021, 17:19
 RPG+  En route pour notre deuxième année
Élina sembla être quelque peu apaisée par les quelques phrases que Unna avait prononcées.
Elle en était vraiment heureuse. Si elle avait pu lui apporter ne serait-ce qu'un tout petit peu de réconfort dans les moments difficiles qu'elle était en train de vivre, cela représentait une petite victoire pour la jeune aiglonne.

Unna connaissait le pouvoir des mots. Oui, les mots ont véritablement du pouvoir et produisent des effets, petits ou grands. La jeune fille avait étudié l'histoire des différents religions moldues avec son père, qui était passionnée d'Histoire en général. Et un passage de la Bible était restée gravé en elle, comme une incantation.

«Au commencement était le Verbe. »

Elle n'avait retenu que ça, mais cette phrase avait quelque chose de magique. La création avait commencé avec un mot, et plus précisément un mot d'action, un verbe. Elle se dit que la magie passait aussi par les mots, pour lancer un sortilège, il faut prononcer son incantation. Sauf pour les sortilèges informulés bien sûr. Ce qui l'amenait à sa seconde idée, les mots ne sont rien sans l'intention que l'on met derrière. Une intention peut suffire à faire passer une émotion ou bien à lancer un sortilège, mais les mots sont comme un transmetteur puissant qui permettrait de faire passer l'information.

Les deux fillettes étaient toutes deux plongées dans leurs pensées. Unna se dit que sa dernière remarque ne devait pas sonner très juste aux yeux d'Élina, qui avait apparemment subi une perte récente. Et peut-être finalement que ça ne se révèlerai jamais juste selon la personne qu'elle avait perdue. Peut-être que la blessure resterait à jamais gravée en elle. Ce qui était certain en tous cas, c'est qu'un jour elle serait moins à vif.

Élina se leva et lui fit remarquer qu'elles étaient presque arriver. Elle enfila sa robe de sorcière. Unna fouilla dans son sac et fit de même. C'était une nouvelle robe qu'elle avait achetée quelques jours auparavant sur le chemin de traverse. Elle referma son sac et remis Everest dans sa caisse de transport. Elle était tellement heureuse d'avoir un petit compagnon qui la suivrait partout. Elle se sentirait moins seule en arrivant dans son nouveau dortoir. Allait-elle connaître quelqu'un ? C'était sa deuxième année après tout ! Elle devrait bien reconnaître quelques personnes.

Les deux aiglonnes se retrouvèrent face à face. Unna sentait qu'Élina voulait lui dire quelque chose mais elle hésitait. Elle la remercia et, après un temps d'arrêt, elle lui confia que son aide avait été précieuse. Ses joues rosirent alors légèrement. Elle était réellement heureuse d'avoir pu lui apporter un peu de réconfort.

- Merci à toi, je suis contente si j'ai pu t'aider, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Moi aussi, j'espère vraiment qu'on se recroisera ! lui répondit-elle dans un grand sourire.

Elle sortit du train à la suite d'Élina et commença à regarder autour d'elle si elle ne reconnaissait pas quelqu'un. Elle avait bien sûr une idée en tête.

Fin du RP

Merci pour ce RP Élina, moi aussi j'ai adoré écrire avec toi <3 Je réfléchis à une suite possible !

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF