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14 sept. 2020, 18:50
Poudlard, je reviens  PV 
4 septembre 2045, matin

Et de cœur, Alice et tante Élise franchirent le mur qui séparait la gare Moldue de la voie 9 3/4. À peine atterrit-elle sur ses deux pieds que tante Elise arracha le foulard qui préservait sa chevelure blanche des yeux Moldus.

« Devoir me cacher, moi » siffla t-elle avec mépris en passant son foulard bleu roi à son cou. « N’y avait-il aucun autre moyen d’atteindre cette... chose ? »

Alice sourit, amusée par l’œil dédaigneux que sa tante posait sur la voie 9 3/4. Rien ici ne correspondait à cette femme si soignée. Chaque pas qu’elle devait faire sur le bitume semblait lui être immonde. Et la voir évoluer au milieu des Moldus, toute écœurée... quelle drôle de chose pour cette femme qui n’avait jamais, ô grand jamais, frôlé ne serait ce qu’un seul Moldu en trente-cinq ans d’existence. C’était cela, les Sangblanc, ceux de France. Jamais un regard pour le peuple qui n’était pas le leur. Pas par dégoût, ni par semblant de supériorité... mais parce que c’était ainsi que devait être les choses, pour eux. Pas de proximité avec les Moldus, pas de métissage, rien qui ne devait les mettre en lien avec les Sans-Pouvoir. Ainsi devait être les choses : chacun son monde.

« - Non ma tante, répondit Alice. Je suis désolée. Nous aurions pu transplaner mais... vous savez comment cela fonctionne. Lorsqu’il faudra venir me chercher, ce sera différent. Et puis vous pourrez prendre Firmin pour vous accompagner.
- Fort heureusement. »

Tante Elise ne s’étendit pas en commentaire désobligeant, et poursuivi son chemin jusqu’au Poudlard Express, ses longs doigts quittant la lourde malle d’Alice qui se mit à rouler seule dans ses pas.
Althéa n’accompagnait pas Alice par sécurité, la présence d’une chouette en cage intriguerait évidemment les Moldus et cela, Alice ne pouvait se le permettre. Elle l’attendrait à Poudlard, peut-être était-elle déjà arrivée ? Rapide comme elle était, cela ne serait pas étonnant.
Alice retira son bonnet, le plia en deux, et le fourra dans la poche de son caban bleu de Prusse. Ses grands boucles coulèrent immédiatement dans son dos, elle les secoua en un aller-retour de sa tête pour les arranger.

« - Bien, où sont vos amis ? demanda tante Élise a quelques pas de l’entrée du wagon. Il me tarde de voir à quoi peut bien ressembler le neveu de votre mère.
- Vous ne le verrez pas, il habite à Pré-au-lard.
- Pré-au-lard ? Un fils Nerrah ? Grands dieu...
- Cela vaut mieux que Godric’s Hollow.
- Je présume. »

Les lèvres de tante Elise vinrent baiser le crâne d’Alice. Elle n’avait que peu de temps à accorder à sa nièce ce matin, mais cette dernière ne lui en voulait pas. Ces deux mois passés ensemble avaient été prodigieux, et ils pouvaient bien excuser tante Elise ce jour ci.

« - Vous pouvez partir, votre course vous attend.
- Prenez soin de vous, ma douce enfant. Et au moindre problème, à la moindre contrariété...
- Je vous envoie un hibou. Je le ferai, ma tante, soyez rassurée.
- Et si cet odieux serpent vous jette ne serait-ce qu’un regard, prévenez immédiatement vos professeurs. Je ne tolérerai pas une seule éraflure.
- Je doute que Harrison soit de retour cette année. Difficile d’étudier la magie sans baguette.
- Ne sous-estimez jamais le destin Sangblanc. Votre mal à vous, a un nom et un visage, et il n’aura de cesse de vous poursuivre.
- Je ne la crains pas. Je ne crains personne. »

Alice mentait, mais l’affirmait avec tant de véhémence qu’elle pensait parvenir à duper Elise. Elle lui répondit d’un sourire sans sentiment aucun, et ses doigts vinrent épouser la joue de l’enfant.

« Belle enfant, vous êtes le feu et la glace. Ne changez pas cela. »

Alice n’aurait su dire de quoi voulait réellement parler sa tante. Et elle n’eut le temps de la questionner : tante Elise s’était évanoui en une envolée de tissu d’or et de pourpre. Sa grande et noble course l’attendait, et avec elle Grand-Griffe.

Attrapant sa lourde malle avec difficulté, Alice la hissa à bord du train, et parti en quête d’un compartiment. Irisia et Brett ne la retrouveraient peut-être pas, mais ce n’était pas grave, car au final, Alice n’en avait que faire aujourd’hui. Elle était prête à faire ce voyage avec n’importe qui.

Alice s’engouffra dans un compartiment vide, comme beaucoup l’était d’ailleurs. Le Poudlard Express ne partirait pas de suite.
L’enfant laissa sa malle dans un coin, retira son caban, lissa sa jupe noire et s’assit sur la banquette. Elle sourit un peu, inspirant longuement. Poudlard, d’ici quelques heures, l’étreindrait comme une seconde mère.
Dernière modification par Alice Sangblanc le 14 sept. 2020, 23:33, modifié 2 fois.

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14 sept. 2020, 22:20
Poudlard, je reviens  PV 
Musique thème: Young, Wilson & Free

Rufus traversa le mur de la voie 9 3/4 d’un pas assez énergique. Il avait bu une potion contre le mal de tête qui avait totalement effacé sa soirée de la veille. Il avait encore l’esprit un peu embrumée, mais était globalement de bonne humeur. Il avait pris une douche de déodorant qui faisait qu’il avait une odeur plus étrange qu’autre chose. Sur son cou en bas à gauche il avait une trace de succion dont il disait à quiconque lui demandait -si il lui prenait l’envie de repondre- que c’était les iguanes hurleurs de californie qui aimaient bien le mordiller un peu. Ses cheveux bouclés lui tombaient un peu au dessus des yeux, et il passait souvent d’un geste machinal une main dedans. Il avait pris -encore- quelques centimètres pendant l’été, il devait bien atteindre le mètre 90. Ses paupières étaient agitées de tic nerveux mais restaient constamment ouvert (combien j’ai bu de café moi déjà ?), il débordait d’énergie, mais pour combien de temps ?

Il n’avait pas enfilé ses vêtements sorciers, tout était dans sa valise. Il était pour l’instant habillé d’un jean bleu soutenu par une ceinture de cuir, d’une paire de Jordan access vertes et noires, d’un t-shirt noir addidas ainsi que d’une belle veste (voir avatar). Il ne voyait pas à la dépense pour s’habiller, à quoi bon de toute façon quand on a les moyens ? Il était venu seul, le pauvre Monty, il croulait sous le travail, il avait préféré lui dire de le laisser y aller seul, ce qu’il fit. Il avait pris le magicobus au nord de l’ecosse et s’était retrouvé en deux détonation dans le centre de Londres. Après avoir fait le plein de nourriture, il était allé à la gare. Il n’avait pas attendu Wilson, car il n’en avait pas eu l’occasion. Il est arrivé à 10h59 pour un train partant à 11h, autant dire qu’il l’a eu de justesse. Il entra dans le premier wagon qu’il vit, son regard alourdi par des cernes plongé dans l’ombre de sa casquette. Il posa son panier d’osier sur le sol duquel Kolhrae sortit d’un bon, puis posa sa valise. Il reçut, pour la dernière fois avant longtemps sûrement, une Snap. Il prit un snap pour dire au revoir à ses amis en faisant le tour du wagon et, il vit en fond, plus blanc que le fessier d’un fantôme, Alice Sangblanc assise du son siège. Il fit un petit zoom sur sa tête avant de l’envoyer de le garder en mémoire, mais, les ondes magiques firent planter l’appareil au moment où la vidéo s’enregistra.

« Waa. Alice. Ça fait... un bail. Salut. Dit-il d’une voix plutôt disons... cordiale, ou pas très loin. »

Il se laissa tomber sur une banquette confortable en face de celle d’Alice. Il se baissa et ouvrit sa valise d’où s’échappa une odeur drôlement agréable et en sortit une pille de livre qu’il posa sur son côté de la table. Kolhrae lui fit le tour du wagon et sauta sur la banquette, juste à côté d’Alice où il lui fit des yeux adorables en espoir de caresses, ses grandes oreilles issues de son côté magique à l’affût.

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15 sept. 2020, 18:31
Poudlard, je reviens  PV 
Ce mois avait été difficile. Après avoir rencontré Jude et James, Wilson était resté chez lui durant tous le mois d’août, de peur de se faire prendre par les forces de l’armée moldu. Mais même chez lui c’était assez compliqué parce que sa mère faisait tout le temps des reproches sur les sorciers. Résistez à la tentation de lui répondre était insupportable, surtout pour une grande bouche comme Wilson. Mais avec l’aide permanent de John, dans la confidence, ce mois ne s’est pas transformé en désastre.

Le matin du retour à Poudlard, Wilson était excité comme une puce. Il allait quitter ses parents (enfin), sa petite sœur (enfin aussi) et son frère (dommage). Il avait préparé son sac de vêtements moldu et un sac de foot parce que pour ses parents, bien sur, il est toujours à l’école de foot de Manchester. Normalement, dans le train, Rufus devrait lui donner un sac avec ses affaires magique ainsi que sa baguette magique, qu’il avait laissé chez son cousin par sécurité. Bref, une rentrée pas tout à fait comme les autres pour une année scolaire comme toutes les autres. En plus, cette année, Wilson entrait en sixième année, donc pas d’examens. Hallelujah ! Dans la maison familiale, une fois que tous était rangé et prêt à partir, Wilson glissa la pièce en or avec le symbole du Macusa dans sa poche de veste, et s’en alla dans les toilettes afin de boire une goutte de la potion que James Potter lui avait donné. Londres, la gare de King’s Cross, un endroit parfait pour repérer des sorciers. Wilson préfère se méfier et consommer pour rien, plutôt que de pas le faire et regretter.

Une fois tout les préparatifs réalisés, il prit ses affaires et quitta la maison, sous le regard triste de sa mère, qui semblait perdre son fils pour toujours. Dans le bus, Wilson regarda dehors en se sentant moldu. Il avait beau savoir que cette potion était pour sa protection, il se sentait nu. Déjà que ne pas avoir sa baguette magique sur lui était difficile à vivre, savoir que sa magie avait été sciemment diminué, cela l’était encore plus.

Arrivé sur le quai 9 3/4, enfin, il poussa un long soupir de soulagement. Finalement il ne lui était rien arrivé. Il traîna ses sacs à l’aide de son chariot jusqu’au train en regardant avec envie les adultes qui aidaient leur enfant à faire monter les valises dans le train à coup de baguettes magiques. Il n’avait jamais été aussi heureux de retourner à l’école. Sacs à bord, Wilson parcourra ensuite le couloir en regardant dans les compartiments, il devait maintenant retrouver Rufus qui avait le reste de ses affaires.

Rufus, il le trouva dans un compartiment avec Alice Sangblanc, la fondatrice du Merlin, à Poudlard. Wilson n’attendit pas qu’on lui donne l’autorisation d’entrée, il prit place à côté d’Alice et posa ses affaires à ses pieds.

« J’t’ai trouvé, enfin. Ça va Rufus ? C’était un calvaire ce mois d’août, je te raconte pas. Tu as mes affaires ? » N’oubliant pas la présence d’Alice dans le compartiment, Wilson se tourna vers elle : « Tu as passé de bonnes vacances ? »

Wilson n’avait même plus la force de soulever ses sacs pour les mettre dans le range bagages, il les laissa là par terre, en vrac.

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
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16 sept. 2020, 23:44
Poudlard, je reviens  PV 
Mon père, qui fermait la marche, traverse le fameux mur de la gare 9 3/4.
"_La gare est déjà bondée je remarque, soupirant. Le train doit probablement l'être aussi.
_Tu avais pourtant détesté attendre, l'an dernier
_Je m'en souviens bien Père. Mais n'empêche.
Mon père secoue la tête, amusé.
_Je n'aurai jamais réussi a comprendre les femmes. Ce n'est....
Mon cousin Arthur qui est aussi blond que je suis brune, que je depasse maintenant légèrement en taille a son plus grand amusement (je te rattraperai bien vite, Awena) interrompt son père pour montrer quelque chose au loin. Les Sombrals du clan des Cavaliers.
_C'est triste que nous puissions les voir maintenant. Soupire Teddy, le grand frère d'Arthur, aussi blond que lui, aux yeux aussi bleus.
L'an dernier, nous avons tous été temoin de la mort de l'invitée de notre directrice et de ses tigres.
_Ce qui est encore plus triste est que vous les voyiez, et pas moi.
Je me tourne vers mon oncle, qui a les épaules raidies. Il a vu toutes sortes de créatures, mais jamais de Sombrals. Mon père lui lance un regard, quittant les envoyés du Conseil des yeux et retire sa main de l'epaule d'Arthur pour la poser sur celle de son frère. J'échange un regard avec Arthur. Nous n'avons pas compris ce qu'ils se disent en silence. Mais Teddy, lui semble le comprendre.
_Ne t'inquiète pas, Père. Nous irons bien, nous veillons les uns sur les autres.
Mon oncle offre un sourire triste et désolé a son fils aîné tandis que le sifflet du train retentit.
Il est temps de partir.
Mon père m'embrasse, puis c'est au tour de mon oncle. Ils nous donnent des conseils de dernière minute, sur l'importance de garder un oeil sur Teddy qui va probablement passer le tiers de son année et sa semaine après les Buses à l'infirmerie, sur l'importance de bien travailler et de bien s'entraîner, pour moi.
Le sifflet se fait plus pressant, et les deux frères nous embrassent une dernière fois, comme s'il s'agissait de la dernière fois avant longtemps, faisant fi de leur image de gentlemen qui doit en prendre un coup, on dirait des mères peu desireuses de se séparer de leurs enfants. J'effectue une rapide révérence a leur égard puis entreprend de rentrer dans le train, suivie par mes cousins. Arthur prevoit de se mettre avec ses amis dans l'un des derniers wagons, Teddy cherche un wagon calme vers l'avant, et je vais tenter de retrouver des amis. Je suis donc Teddy vers l'avant, et croise bien vite une silhouette famillère, assise dans un wagon. Rufus.
_Ce n'est pas vrai, on dirait un géant manintenant ! Je ne pourrai plus du tout le pousser dans les escaliers !
Teddy sourit, amusé avant de le saluer.
_Bonjour Williams. Bonjour mademoiselle. Tu restes avec eux, Awena ?
Avec eux ? Je jette un oeil dans le wagon et y découvre Alice, assise, vêtue d'une jupe aussi noire que la mienne est blanche. Et Wilson, que Teddy salue également des qu'il le voit, assis près d'Alice. Et un chat !
_Bonjour vous trois. Je me vois forcée de m'incruster, sinon tout le wagon va sauter.
Mon cousin sourit, pas surpris pour une noise de ma réponse, monte mes bagages et s'éclipse plus vite que son ombre, pendant que je m'assied près de la fenêtre en regardant le chat. J'en voudrais bien un, moi aussi. Puisque Wilson a posé une question, je ne dis rien et attend la réponse des autres.

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Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

17 sept. 2020, 17:32
Poudlard, je reviens  PV 
Alice se laissait aller dans son siège, appréciant ce calme éphémère. Le Poudlard Express commençait à se remplir, il y avait fort à parier que l'on viendrait bientôt s’installer dans son compartiment. Pourvu qu'il s'agisse de Brett ou d'Irisia. Pas de première année, ça non. Alice n'avait que faire de leurs inquiétudes et leurs questions. Elle ne voulait pas non plus être confrontée à des Moldus nouvellement sorciers. A ceux là, elle n'avait rien à dire, les professeurs s'en chargeraient. Alice serait là uniquement si l'un d'eux venait à rencontrer en intolérant. C'était déjà beaucoup. Ces nouveaux Nés-Moldus... Alice ne savait qu'en penser.

La fillette s'arracha à ses réflexions pour poser ses yeux sur son premier camarade de wagon. Tiens donc, Rufus Williams. Qu’est-ce qui pouvait bien l’amener à venir s’installer avec elle ? Aux dernières nouvelles, il avait des amis. Wilson, même.
Alice se redressa un peu sur son séant, ses grands yeux détaillant le cinquième année comme si elle ne l’avait jamais vu avant. Il avait grandit, n’est-ce pas ? Dans quelques années, sa tête frôlerait le plafond du compartiment.

« Bonjour Rufus. » Alice lui sourit brièvement, polie. Tante Elise avait pour habitude de dire qu’un sourire valait peu, et offrait au visage un bel éclat. Être jolie aux yeux de Rufus, peu lui importait cependant, alors pourquoi diable souriait-elle ?
Elle le détaillait, silencieuse, jusqu’à ce que le chat du cinquième année sauta pour la rejoindre. Cette fois, Alice souriait franchement, et vint caresser le chat d’un main délicate. « Bonjour à toi aussi, garçon. »

La porte s’ouvrît un seconde fois. Sur Wilson, cette fois. Grands dieux, les deux amis s’étaient-ils donné rendez-vous ? Alice ne les aimait pas, l’un comme l’autre. Faire le voyage avec eux... finalement, la jeune fille aurait préféré des premières années.

Wilson s’installa à côté d’elle, et Alice s’écarta un peu vers la fenêtre, la proximité avec le garçon ne la réjouissant que peu. Chacun son espace. Et ce qu’il pouvait prendre comme place, avec ses bagages. Alice les considérait avec un certain dégoût. Voilà qui lui rappelait Irisia et son insupportable manie de tout laisser en désordre.

Une voix qui ne lui était pas inconnu s’extirpa du couloir. Alice se pencha un peu en avant, et reconnu les traits de Célia-Awena, une autre membre du Merlin. Décidément. « Bonjour » répondit Alice dans un sourire, saluée par le garçon accompagnant. Et Célia vint s’installer avec eux, se sentant forcée de le faire. Si Irisia et Brett voulaient venir la rejoindre... cela ne serait à présent plus possible.

Enfin, Wilson daigna s’adresser à elle. Alice n’avait pas écouté sa discussion avec Rufus, cela ne la concernait pas... et ne l’intéressait pas.

« De très bonnes vacances » répondit-elle. « J’étais avec ma tante, loin des moldus.. Et toi ? Avec ta condition, enfin, la votre, en comptant Rufus, ce devait être ... particulier. »

Les doigts d’Alice caressaient lentement le crâne du chat. Quel bonheur que de caresser un chat... ou croisé fléreur, certainement.

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18 sept. 2020, 11:38
Poudlard, je reviens  PV 
Rufus répondît par un sourire poli, qui ne laissait paraître aucune joie ou émotion particulière. Un trajet silencieux avec Alice Sangblanc serait d’un ennui palpable. Mais, pouf, Wilson apparaît. Il lui tendit sa main pour un Check qui était devenu une habitude, avec cette fois un sourire plus sincère.

« Ta mère ne s’est pas améliorée ? Pourtant on t’avais dit que tu pouvais passer si c’était insupportable. Dit-Rufus d’un ton désolé. »

Rufus soupira en hochant la tête. Au moment il essaya de se pencher vers sa valise, une secousse secoua le wagon au départ du train tandis que le paysage de la gare laissait la place à quelque chose d’un peu plus rural. De sa manche, Rufus sortit sa baguette. Il fit un geste simple en disant « Accio affaires de Wilson ». Un carton plutôt petit d’Amazon sauta de sa valise, et Rufus le rattrapa au vol. Il était plutôt léger, comme si il était vide. Il le tendit à Wilson.

« Vérifie qu’il y ait bien tout. Ta baguette est emballée dans le papier bulle. »

Il serra aussi la main d’Edward qui arriva.

« Salut vous deux. En effet tu auras plus de mal, tu devrais plutôt essayer de me faire tomber de mon balais sur le terrain, ce serait moins suspect. Dit-il avec un sourie en coin. »

Le compartiment était maintenant plein, et pour sûr il n’y en avait plus de libre. Il descendit dans sa valise par une petite échelle et remonta avec un service à thé, trois cafés achetés chez Starbucks dix minutes plus tôt ainsi que plusieurs pâtisseries. (Croissants et petits pains.) Il remonta ensuite, suivit du plateau qui lévitait tout doucement.

«J’ai pris un petit déjeuné très léger et j’ai encore faim, si vous en voulez servez vous. »

Il y avait de tout dans la valise de Rufus, c’était à l’intérieur une caverne d’Alibaba, limite comparable à la célèbre valise de Newt Scamander. Il y mettait un dressing complet, des chaudrons, des livres par dizaines, des chaussures, son balais. Bénit soit Monty qui lui avait appliqué le sortilège d’extension qu’il maîtrisait si bien.

Il avait des souvenirs de cet été par dizaines, des bons et des moins bon, mais surtouts des souvenirs heureux. Comme cette soirée autour d’un feu de camps en campagne, le soleil se couchant, une musique western en fond sur l’enceinte et des saucisses grillés. Comment oublié ce moment où il avait parlé de tout et de rien, collé sa target d’été sur un sac de couchage à regarder les étoiles. Et ce, sans compter les fêtes, les soirées jeux vidéos, en bref, tout ces moments dont seuls des mots ne suffiraient pas à les décrire.

Comme c’était à Wilson qu’Alice s’adressait, il le laissa lui répondre en premier, mais compléta.

«Un peu spécial oui, on a surtout évité les grandes villes pour rester en campagne loin du monde. J’aurais bien aimé retourner en France pour août, mais j’y suis pas allé depuis que mes parents sont plus là et Monty n’a pas voulu que je quitte le pays. Dit-Rufus dans une voix contenant malgré lui un peu d’amertume. Et vous c’était comment ? »

Rufus n’en dit pas plus. Il n’avait pas envie de parler de toutes ces choses qui auraient pu lui gâcher son été. Comme beaucoup de gens, il avait essayé de noyer ses problèmes dans ses verres -peu importe leur contenu- mais ceux si savaient nager. Il but quelques gorgées de son café, son esprit embrumé actuellement dans les Champs Elysées.
Kolhrae se lova sur les genoux d’Alice pour éviter d’être écrasé par le fessier de Wilson.

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21 sept. 2020, 14:21
Poudlard, je reviens  PV 
Wilson venait de prendre place dans le compartiment du Poudlardexpress avec Rufus et Alice, lorsque Célia arriva elle aussi dans le compartiment. Wilson fit un mouvement de tête de salutations au garçon qui l’accompagnait puis démarra la conversation du voyage. Le nouveau sixième année avait récupéré ses affaires grâce à Rufus qui les avaient apportés dans un sac avec un sortilège d’extension – un génie – et il avait retrouvé ainsi toutes ses affaires magiques. Son premier reflexe fut de prendre sa baguette magique, de retirer le papier bulle que Rufus soigneusement emballé, et il serra sa baguette dans ses bras comme un doudou : « Tu m’avais manqué, toi ! » Puis la rangea précieusement dans le papier bulle, qu’il referma grossièrement. Ce n’était que provisoire, le temps de s’habiller en sorcier.

Rufus offrait ensuite un petit déjeuner de luxe à ses camarades, et Wilson n’attendit pas une minute de plus pour prendre un petit pain et commencer à le manger. Comment ce goût de chocolat était si bon. Même s’il n’avait quasiment déjeuner que ça tout le mois d’août, il profita toujours des bonnes occasions. Pendant ce temps de ravitaillement, Alice lui répondit qu’elle avait passé de bonne vacance, loin des moldus. Certains avaient plus de chance que d’autres, visiblement, pensa le jeune homme. Même si le monde moldu lui était familier, en cette période, il aurait donné n’importe quoi pour ne pas y faire face. D’ailleurs, Alice incita les deux garçons a se confier sur leurs vacances. Wilson dit brièvement :

« Très particulière en effet. J’suis passé maître dans l’art d’imiter un moldu. »

Rufus raconta ensuite qu’il aurait aimé aller en France mais qu’il ne pouvait pas. Et qu’il s’était contenté de fréquenté les campagnes pour éviter les villes cet été. Wilson aurait du faire ça tout l’été également, mais c’était impossible avec ses parents. Mais bon, en y repensant, s’il n’avait pas été chez ses parents cet été, il n’aurait pas fait la connaissance de Jude et James, et il n’aurait pas cet espoir d’un monde qui change, l’espoir qu’il avait perdu depuis quelques mois. D’ailleurs, il se dit qu’il faudrait en parler durant le trajet, mais il ne savait pas comment s’y prendre pour lancer le sujet de conversation. Et même s’il y arrivait, il faudrait trouver un moyen de dire qu’il faut surveiller les jumeaux, sans que Wilson ait à raconter sa rencontre avec Jude et James. Compliqué tout ça. Du coup, il lança à la volé…

« Cette été, j’ai appris qu’il avait des sorciers qui avait forcé une espèce de Ligue, pour l’honneur des sang-purs. On sait depuis toujours que certains pensent qu’il y a que les sang-purs qui mérite de faire de la magie, mais au point de former une Ligue… »

Wilson se leva, vérifia que la porte du compartiment était bien fermé, afin que la suite de ce qu’il va dire ne s’ébruite pas partout dans le train, et continua :

« Au Merlin, on va devoir protéger les élèves encore plus, cette année. Il y aura sûrement des enfants des partisans de cette Ligue… avec le bourrage de crâne que cela implique. »

Wilson tenait fermement la lanière de son sac de vêtements. Les noms des jumeaux n’étaient pas encore donné, mais au moins, le plus important était dit. De toute façon, il sait très bien qu’il faudra un peu plus en parler à la première réunion, pour mettre au courant tous les membres du Merlin, et pas seulement Célia, Rufus et Alice.

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05 oct. 2020, 01:24
Poudlard, je reviens  PV 
Un sourire en coin naît sur mes lèvres à la réponse de Rufus. "Et comment je te fais tomber de ton balais, moi ? Je suis gardienne, nous ne faisons pas dans la brutalité, nous autres, ne le saurais-tu pas ?" Bon, après, on pourrait me répondre que nos piques sont brutales, mais c'est différent. Nous jouons aux mauvaises langues, pas aux briseurs d'os, ne confondons pas !
Alice répond en premier. Et elle a raison, ces vacances ont dû être spéciales pour les deux garçons. Elle l'ont plus ou moins été pour tout le monde, mais cela a dû être pire pour eux. Puis Rufus sort à manger. "Je ne sais franchement pas pourquoi je ne suis pas à Poufsouffle je murmure en prenant un croissant que je savoure en fermant les yeux. Bon, les cuisiniers du manoir en font de meilleurs, mais bon, il s'agit de croissants; ils sont toujours délicieux, c'est aussi simple que cela.
Maléfice répond, juste après Layton, qui est passé maître dans l'art d'imiter les moldus. Il semble être amer. Je lui jette un rapide regard, mais ne relève pas. C'est du domaine de Wilson et Anthony, ça. Pas du mien.
"J'ai passé des vacances paisibles et studieuses, pour ma part."
Je finis mon croissant et m'essuie les doigts et la bouche avec un mouchoir tiré de mon sac à perles chéri, puis regarde Wilson lorsqu'il se met à parler de cette ligue. Celle des sangs purs.
"Pas surprenant, quand on pense à la formation de la LAM." Je le suis du regard dans ses mouvements et comprend qu'il va nous parler de choses très sérieuses quand il vérifie que la porte est bien fermée. Je ne me trompe pas, il souligne que nous allons devoir encore plus agir cette année. Des enfants de suprémacistes suivant leurs idées (ou qui ont été influencés par leurs parents, c'est selon) seront probablement à Poudlard
Je continue de regarder Wilson, et souris doucement, sans que ce sourire ne monte à mes yeux, et pose mon regard sur le chat de Rufus "Bon, ben ces cours avec Mr Mason vont être rudement utiles alors." Je lève les yeux vers mes trois compères, avec un sourire plus assuré "Il suffira de s'organiser. D'abord déterminer qui est à surveiller. Et qui est à protéger aussi. On s'en sortira"
Enfin, j'espère.

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Fehu




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15 nov. 2020, 08:52
Poudlard, je reviens  PV 
Désolée pour ce très vilain retard.

Partager son wagon avec deux Nés-Moldus étaient quelque chose. Une expérience, en réalité. On avait beau les dire semblable aux autres sorciers, c’était un mensonge éhontés. Mais qu’importe, là n’était pas le sujet de ce voyage.
D’un geste de la main peu intéressé, Alice déclina le petit déjeuner qui leur était proposé. Des pâtisseries se disant françaises, servies dans le wagon miteux du Poudlard Express par Rufus Williams, très peu pour elle.

Sur ses genoux grimpa le chat de Rufus. La jupe noire d’Alice en pâtirait, retiendrait chaque poil que l’animal déposerait, mais elle n’en avait que faire. Déjà ses mains venaient se poser sur le dos du chat pour le caresser lentement, un sourire sur les lèvres d’Alice. Elle aurait tant aimé en avoir un, des chats. S’entendrait-il bien avec Althéa ? C’était un gentil oiseau, il n’y avait aucun doute sur leur amitié ! Tante Elise accepterait peut-être de lui en offrir un ?

Le bilan de vacances des deux Nés-Moldus intéressait beaucoup Alice. C’était une bonne façon de prendre la température de la situation dans le monde Moldu. Ce n’était pas pour la rassurer. Les Nés-Moldus, comme les vrais sorciers devaient se cacher. Alice aussi aimé retourner en France. Plus que tout autre chose. Se perdre dans les bois avec Grand-Père pour chercher les hippogriffes, aider les petits animaux blessés et affamés, écouter le chant des hiboux à la nuit tombée ... Ce n’était pas grand chose, tout de même. Avec tante Elise, dans son manoir enchanté, c’était different. Tout semblait irréel, factice.

Les yeux d’Alice quittèrent le chat pour se poser sur Wilson. Une ligue pour l’honneur des sang-purs ? Alice ne dit mot, attendant que Wilson se lève pour vérifier si leur compartiment était bien fermé. Il était très prudent, ce n’était pas pour déplaire à la jeune fille.
Alice réfléchissait à ce que la création d’une ligue pro sang-pur impliquait. Des horreurs, sans nul doute. Celia avait raison cependant, ce n’était pas surprenant d’apprendre que des sorciers puissent créer cela. Étaient-ils de la même trempe que la LAM, ou avait-il vraiment du mouron à se faire ?

« L’imbécilité et la méchanceté ne prennent pas de vacances... » soupira Alice. Ses yeux se posèrent sur Wilson. « Comment as-tu eu connaissance de l’existence de cette Ligue ? Ce n’est pourtant pas comme si tu pouvais facilement rencontrer des sorciers inconnus. »

Du bout de ses ongles, Alice caressait le crâne du chat. Cela lui procurait un peu de bonheur.

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23 nov. 2020, 23:52
Poudlard, je reviens  PV 
Rufus regarda Célia-Awena ainsi que Alice tours à tours tout en se disant chassant de son esprit la question qui y germait dont la réponse l'indifférait. A quoi bon se demander à quoi ressemblaient des vacances types de leur côté, puisque ce devait être quelques sortes de journées interminables dans de grands manoirs sorciers consacrées à la culture de l'esprit sans qu'on ne puisse y discerner toute traces d'amusement quelconque ou d'évènements de rencontre qui ne soit pas tiré à quatre épingles. Rufus imaginait bien Alice se pavaner pendant toutes ses vacances dans un grand manoir de marbre tout aussi blanc qu'elle entourée de membres de sa familles touts aussi blancs qu'elles, des gens qui ne sortaient probablement jamais de leurs bonnes manières ennuyeuses, dont la perspective d'amusement devait se résumer à une partie d'échec ou au mieux à un match de Quidditch.«paisibles et studieuses », Rufus manqua d'en rire. L'image d'une Célia-Awena ivre morte en train de dormir sur un canapé ou bien celle d'une Alice s'amusant réellement avec d'autres adolescents était pour Rufus aussi absurde que de penser que la mandragore était douée en chant choral. En revanche, il était persuadé ou plutôt espérait-il pour eux qu'ils étaient capables de changer, pour le bien-être de leur propre tête. Comment diable pourrait-on rester saint d'esprit sans jamais avoir de réelle échappatoire, ou même sans se laisser vaguer à une détente agréable sous les yeux bienveillants de bons amis rieurs ? Même si c'était le cas de beaucoup de gens, Rufus avait du mal à se l'imaginer.

En croquant dans un petit pain, Rufus eut une expression perplexe qui se vit dans ses yeux. C'était fade. Ça puait l'industriel, quelque chose de sans âme fait à la chaine par milliers, en rien comparable aux vrais petits pains que les -vrais- pâtissiers concoctaient eux même. Il se dit avec une pensée amère qu'il aurait du prendre un vrai petit déjeuné à la maison, au moins les elfes eux savaient cuisiner, ils étaient si doués et si aimables. Enfin bref. Tout ça pour dire qu'il mâcha le petit pain sans goût et le fit passer à l'aide d'un café. Cependant, il lui vint une pensée: "n'était-il pas lui même en train de devenir un de ces sales gosses aux papilles sensibles qui ne supportaient pas la «malbouffe» à force de manger de vrais cuisiniers ?". Cette pensée le révulsa. Il se força à finir le petit pain sans broncher, mais si quelqu'un en prendrait un, il n'hésiterait pas à demander: « C'est que moi qui pense ça ou ils sont dégueulasses ? ». Fine bouche ou pas ils avaient l'air d'être passables. Il prit ensuite une pomme plutôt que de manger une autre de ses pâtisseries, à choisir il aurait mieux fait d’acheter des princes au supermarché, mais marcher dans un Londres où les caméras vous fixaient à tout les coins de rue était hors de question. Le risque suicidaire était quelque chose pourtant bien tentant de temps à autres, mais autant de pas mourrir si bêtement.

D’un geste qui tenait du réflexe, il plongea sa main dans sa poche en sentant ses doigts glisser sur le métal froid d’un leurre explosif. La porte était refermée oui, mais dans le doute il le gardait dans sa main gauche. LAM et nouvelle ligue, Rufus poussa un soupire d’exaspération.

« Si seulement la LAM n’avait pas été si indiscrète, je m’y plaisais à citer Grindelwald. Dit-il presque déçu. Enfin, c’était distrayant. Mais si jamais tu as des membres en tête Wil, je ne serais pas contre en stupéfixier un et prendre son identité. Je crois m’être découvert une passion pour l’infiltration. »

Bien sûr même si il avait fait du bon travail en infiltrant la LAM Rufus savait que ce serait ignoré, on ne remarquait que ses fautes car souvent plus nombreuses, il soupçonnait Alice d’avoir mal digéré le marais mobile. Pourtant il comptait recommencer. Il ne lui en restait plus qu’un, mais les feufoux fuseboom de luxe pourraient bien faire un joli spectacle.

Wilson avait-il enfin eu l’envie de sortir de son trou de hobbit ? Si il osait dire qu’il avait vu de jolies sorcières sans le prévenir il n’hésiterait pas à lui faire une scène, garder les belles targets pour soit ça aurait été de l’égoïsme. De toute façon ce n’était pas vraiment comme si il était engagé dans quelque chose, même si il espérait revoir quelqu’un à la rentrée. Il espérait grandement, une personne qu’il n’avait même pas pu voir durant l’été. Tristesse et desolation.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.