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06 avr. 2018, 13:25
 Libre  Le secret des Mogwai
Suite à l'annonce de la Première Épreuve Tally décide de se renseigner sur ces fameux Mogwai.
Merci de prendre connaissance du contexte actuel avant de participer ^^
Sinon, tout le monde est le/la bienvenue !

Le lendemain de l'annonce.


Mei lui avait dit qu'elle ferait tout son possible pour obtenir des information. Tout son possible n'était pas suffisant aux yeux de Tally dont le côte perfectionniste des Serdaigle l'avait rattrapé. Elle était engagée dans une guerre sans merci où chacun des trois duos (même si celui de Chu Jung était encore à l'état embryonnaire) allaient faire leur possible pour emporter chacune des trois épreuves. Vaincre tous ces adversaires n'allait clairement pas être une mince affaire. Tally Jenkins n'avait jamais entendu parlé de ces drôles de Mogwai mais elle était persuadée de pouvoir trouver des informations capitales à la bibliothèque.

Par malchance, Miss Minale s'était absentée, la Serdaigle allait donc devoir trouver ses informations toute seule. Elle ne se laissa pas gagner par la colère, elle était de toute façon bien trop fatiguée et préoccupée pour ça, et se mit à arpenter le rayon des Créatures Magiques. Quelques élèves étaient déjà présents, souvent plus âgés qu'elle, ceux qui avaient décidé de prendre les Soins aux Créatures Magiques au sein de leur cursus, fort probablement. Elle parcourut les tranches des livres, se dirigea vers le minuscule rayon des « Créatures du Monde » et laissa ses yeux déchiffrer les titres un à un.

Aucun livre ne semblait directement s'intéresser aux Mogwai. La déception de Tally fut immense et l’abattis d'un coup foudroyant. Après tout, pourquoi Poudlard s'encombrerait de livres dont les créatures illustres vivaient à l'autre bout du monde, si elles n'étaient pas seulement et uniquement légendaires... Jenkins continua son désossement du rayon et rabattit sa déception sur un livre portant sur les créatures mythiques du monde oriental. C'était un énorme pavé et elle se doutait qu'elle en avait bien pour la matinée pour l'éplucher soigneusement.

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Tallaze et Blally le couple naze en carton

07 avr. 2018, 02:27
 Libre  Le secret des Mogwai
Trainant des pieds, j’entrais dans la bibliothèque. Les plaies du sommeil courbées sur mes joues pulsaient ; noires, réelles. J’avais dormi, mais j’avais l’impression d’avoir gardé les yeux ouverts toute la nuit.
Je m’étais endormie ; pourtant, je n’avais pas voulu dormir. J’avais eu si peur de me laisser aller dans le berceau du sommeil, j’avais eu si peur de perdre mon temps en dormant. De perdre mes pensées. *La barde…*.
Je trainais mon corps à travers les livres endormis. Est-ce qu’ils avaient bien récupéré depuis tout ce temps ?
Maintenant, je voulais dormir, je ne voulais que ça ; mais la lumière du jour perçait mon crâne, et je n’y arrivais pas. Mon corps était toujours contre moi, je le détestais.

Passant une main sur ma crinière de plus en plus longue — attachée — je cherchais Yuzu dans le château. Balayant la bibliothèque du regard, une tronche rousse se détachait de la Fadeur. Pendant un instant — rapide, aussi vif que l’éclat — je plissais les yeux pour apercevoir les perles de beauté qui parsemaient son visage. C’était joli ; pas le reste. Mon regard se détourna, et je continuais à trainer des pieds vers le fond de la bibliothèque. Peut-être que Yuzu était par là-bas.

*Tss…*. La rousse était l’Autre fille de la compétition. Une vraie Serdaigle, la tronche dans les parchemins dès le matin. La dépassant, je me demandais à quoi ça lui servait de rechercher sa propre surprise. J’étais sûre qu’elle essayait de comprendre ce qu’était un Mogwai. Pas la peine, personne ne pouvait se préparer à l’imprévisible. *Abrutie*.

je suis Là ᚨ

07 avr. 2018, 12:24
 Libre  Le secret des Mogwai
Les yeux dans le brouillard, les joues empourprées par la chaleur du lit et la bouche déformée par un rictus somnolant, Mad se réveillait. Son sommeil avait été compliquée cette nuit. Plus que les autres en tout cas. Elle s'était mouvée tout au long de l'obscurité grandissante et avait ouvert les yeux à plusieurs reprises. Ses tympans n'avaient pas non plus fait de pauses et ainsi elle avait saisi chaque détail du sommeil de chacun, sans savoir pour autant les réattribuer. Tantôt des pas graciles heurtaient le sol froid du dortoir, tantôt un oreiller s'y fracassait. Elle passa alors ses doigts gauches sur la partie de ce côté du visage et tenta d'énergiser son Corps endormi par des ténèbres remuants trop à son goût. Elle s'assit difficilement en tailleur sur son lit et tira sa colonne vertébrale et les muscles de son dos. Elle entendit un craquement, puis un second, et fut satisfaite de l'extension de son Corps. Elle ferma ses paupières pour reposer ses iris puis les rouvrit afin d'observer l'état du dortoir. 

Il ne restait personne entre les lits mais de l'eau coulait encore dans la salle de bains. Yuzu avait du partir s'entraîner avec sa Magie ou se documenter sur elle, Charlie l'avait peut être suivie et Nora devait avoir pris la direction du préfectorat. Il avait d'autres lits dans la pièce que la Gryffonne savait occupés mais elle se fichait pas mal de qui y dormait à vrai dire. Certes, la préfète qu'elle était aurait du y prêter garde mais elle était Mad avant d'être Préfète et elle s'en fichait royalement. C'est alors que la personne qui avait occupé les douches quelques minutes auparavant s'extraya de la pièce humide et la jeune fille put y découvrir Charlie. Celle ci était souvent l'une des dernières à s'extirper du dortoir et ce fut donc sans surprise que la blondinette la vit encore ici. Elle ne sut pas si elle l'avait remarqué, leurs regards ne s'étaient pas vraiment croisés à vrai dire. 

Sa Présence lui rappela alors la journée d'hier. Les Chinois avaient choisis ou plutôt, ils avaient annoncé leurs Choix. Tally, Charlie, Aelle. Voici la trinité que Chu Jung, Mei Ling et Qiong avaient désigné pour les accompagner. Cet événement avait secoué tout Poudlard et les prochains allaient probablement faire le même effet sur l'Ecole. 

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Mad pénétra entre les imposants rayonnages de la bibliothèque de Poudlard. C'est alors qu'elle découvrit ce qu'elle cherchait : Charlie et Tally, au fond de la pièce, accompagnés d'un livre sur les créatures probablement au vu de la couverture qui se voulait terrifiante du livre. A vrai dire, les deux filles n'étaient pas proches mais elles n'étaient pas éloignés non plus. Comme si un étrange lien les reliait mais qu'elles ne se l'avouaient pas. A bien y réfléchir, cela ne se limitait pas un "comme si" puisque celui ci était proche de la Réalité. Elle exécuta les quelques pas qui les séparait des enfantes et s'approcha donc d'une des deux filles, sans objectif particulier. Elle souhaitait juste savoir ce qui les attendait. De toute façon, dans les deux cas, une conversation ne serait pas de trop.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août

07 avr. 2018, 14:30
 Libre  Le secret des Mogwai
La japonaise s'était levée aux aurores, bien plus tôt que n'importe qui. Ainsi Charlie participait... Soit, Yuzu attrapa sa cape d'invisibilité et commença à déambuler dans le château. Elle observait à la manière d'un fantôme les gens qui passaient. Sans réel but, elle aimait juste observer. Parcourant les dalles de pierre, elle faisait attention d'être dans les recoins du château pour ne pas être bousculée, ou encore repérée.  Il n'y avait pas réellement de but à cette manœuvre, mais si elle avait prise sa cape en journée c'était bien pour une raison. Après avoir réfléchis suffisamment, Yuzu prit la direction de la salle commune. Enleva sa cape en prenant bien soin que personnes ne soit dans les alentours. La petite japonaise donna le mot de passe et entra. Vide... la salle commune était vide, elle se dirigea vers les dortoir mais aucune trace de Charlie.

Sans réellement réfléchir elle sorti à nouveau de la salle des rouge et or puis se camoufla à nouveau. Elle prenait gout à se promener comme cela. Loin de la perception des autres grâce à un morceau de tissu. Maintenant il fallait trouver Charlie dans le château. Yuzu emboita le pas en direction de la bibliothèque, attendis que la porte s'ouvre et se faufila tel une anguille dans ce lieu silencieux. Se décalant sur le coté, pour ne pas gêner le passage elle scruta l'autre bout de la pièce. Chance ultime, elle n'avait pas eu besoin de lui courir après toute la journée, Charlie était là.

Yuzu se déplaça d'un pas lent vers son amie, se glissant derrière elle, la japonaise laissa échapper un murmure à peine audible au creux de son oreille, afin que Charlie soit la seule à l'entendre.

- Rejoins moi dehors quelques secondes.

Elle se retourna immédiatement laissant ses cheveux valser sous la cape pour que  son parfum se libère. La fleur de cerisier s'estompait peu à peu, Yuzu était sur que Charlie l'aurait sentie. Elle attendit devant la porte, prête à sortir en catimini. Quand Charlie passerait le montant de la porte Yuzu la suivrait, tel un fantôme.

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07 avr. 2018, 17:34
 Libre  Le secret des Mogwai
Passant la tête entre chaque rayonnage, je vérifiais les bancs presque déserts. Un Serpentard ici, plusieurs Serdaigles là, aucun Gryffon et encore moins de Pouffy. *Bien…*. Une légère douleur, extrêmement aiguë s’affirma dans ma tempe ; tout en massant la douleur avec mon index, je retournais lentement vers l’Autre fille, toujours plongée dans son foutu bouquin. Par réflexe, je tâtais ma baguette accrochée à ma ceinture pour m’assurer de sa présence.
Yuzu n’était pas dans la bibliothèque. Plantant mes pieds dans le sol, je m’arrêtais pour réfléchir. *P’t’être dans la grande salle*. Retrouver quelqu’un dans ce château était une torture autant psychique que physique. Soupirant de fatigue, je remarquais la présence d’une autre fille juste à côté de moi. C’était la blondasse de mon dortoir, aussi haute qu’un foutu arbre. J’avais déjà remarqué qu’elle avait des yeux verts ; très loin du beau bleu des blondes. Je laissais un deuxième soupir déchirer le silence et j’en profitais pour reculer de quelques pas. Les canapés moelleux étaient en Salle Commune, peut-être que j’arriverais à dormir un peu là-bas. *D’abord la grande salle*. Mes jambes m’insultaient déjà.

Aucun souffle, mais des mots. Comme s’ils étaient à l’intérieur de mon crâne, mais d’un seul côté. La voix arracha un frisson à mon dos d'une puissance terrifiante, et c’est à ses mots que je sentis sa présence. *Yuzu…*. Enfin. Dans mon soulagement, je me disais qu’elle était folle de faire ça alors qu’il y avait plein d'Autres autour de nous. J’espérais que mon sursaut avait été aussi invisible qu’elle.
Son chuchotement parlait bien plus que tous ses mots. Elle portait sa cape invisible. Une cape qui m’avait fait peur quand elle me l’avait montré il y a quelques jours. La pensée que j’avais eue en pensant aux possibilités de ce simple tissu m’avait fait tellement flipper que j’avais refusé de l’essayer. Yuzu savait s’en servir ; moi, je préférais ne pas y penser.

*Où tu veux* affirmais-je en déracinant mon corps, tout en laissant son odeur bizarre m’infiltrer profondément ; je ne secouais pas la tête en expirant comme je le faisais dès qu’une odeur ne me plaisait pas. Le parfum de Yuzu était entre le délicat et le piquant ; parfois, je l’aimais, d’autres fois, je ne l’aimais pas. Ce matin, il me piquait, mais je l’acceptais. J’étais contente d’avoir un odorat pourri. C’était Yuzu et je l’acceptais. Ma Yuzu.
Bloquant ma respiration, j’entendis mon propre cœur battre au loin, et les pas de mon amie se diriger vers la sortie. Traversant la bibliothèque d’un pas rapide, je compris que je devais lui ouvrir la porte. J’oubliais déjà la Serdaigle et la blondasse.
Tirant sur le battant trop lourd pour moi, j’ouvris la porte au maximum avant de sortir ; c’était ridicule pour mon corps, mais je me foutais de ce que pouvaient penser les Autres.
Un pas. Deux pas, et je me retournais en sachant que Yuzu était dans mon dos. D’un regard circulaire, je vérifiais qu’on était bien seules. Mes lèvres étaient étirées, je les sentais me brûler. Seules.
J’avançais une main dans le vide jusqu’à toucher l’invisible palpable, cette sensation était toujours aussi étrange, c’était comme toucher de l’eau. Empoignant le tissu, je relevais la cape pour apercevoir son visage. Les deux bras en l’air, j’avais créé une sorte de sombre tunnel jusqu’à son regard. Souriant intérieurement, poussant sur la pointe de mes pieds, j’avançais mon propre visage pour joindre nos lèvres. Un instant. Je reculais déjà.

Tu t’es encore levée trop tôt, soufflais-je.

Je poussais sur mes bras pour essayer de la déshabiller de cette cape, mais Yuzu était trop grande pour moi. Je me sentis ridicule, et un petit rire nerveux s’échappa de ma bouche pendant que j’observais son regard tellement vert qu’il en reflétait de l’onyx.

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07 avr. 2018, 19:24
 Libre  Le secret des Mogwai
Tally Jenkins fronçait les sourcils de temps à autre. Là, au milieu du rayonnage, elle parcourait vivement les lignes de l'énorme encyclopédie qui commençait à peser entre ses mains. Son esprit ne parvenait pas vraiment se concentrer sur les phrases. Son cerveau clignotait tel un gyrophare, s'évertuant à imaginer quelle tournure allait bien pouvoir prendre cette première épreuve. La Serdaigle qu'elle était voulait retrouver du sang froid, cherchait à maîtriser cette peur sourde qui commençait à l'envahir. Une peur qu'elle avait déjà lu dans le regard de Mei. Les Mogwai ne devaient pas être pris à la légère...

Son regard se permit une escapade. C'est à ce moment là qu'il se posa sur Charlie. Charlie Rengan. Sa principale concurrente, pour le moment. Elle sembla la jauger un instant. Pour qui se prenait-elle ? Osait-elle la juger ? Tally serra la mâchoire et se força à plonger le nez dans son bouquin. Elle sentit que quelqu'un approchait. Ce n'était clairement pas le moment d'exploser mais la colère était au bord de ses lèvres. La troisième année referma le livre d'un coup sec et redressa sa tête. C'était Mad. Ses yeux parcoururent rapidement le reste de son champ de vision. Rengan s'était volatilisée. Tally se renfrogna et rouvrit son livre. Elle fit mine de reprendre sa lecture alors que la concentration s'était volatilisée.

« _ Mad. Tu cherches un truc ? »

Puis, elle se rendit compte qu'elle n'était pas polie. Elle n'avait pas forcément envie d'être polie. Non, elle était plus préoccupée qu'autre chose. Mais elle n'avait pas parlé à la préfète depuis le Nouvel An Chinois et elles n'avaient pas eu l'occasion d'échanger depuis sa nomination. Tally se força donc.

« _ Pas trop déçue ? »

Elle se rendit compte qu'elle aurait mieux fait de la fermer. En plus, son œil fut attiré par un nouveau mouvement. C'était Charlie qui repassait. Qu'est-ce qu'elle lui voulait, sérieusement ? Mais Charlie semblait chercher un truc et elle repartit en sens inverse tout aussi vite. Tally tenta de se contrôler : Charlie n'était pas là pour elle, c'était certain. Elle devait s'y faire, elle n'était pas forcément tout le temps le centre du monde. Son attention se porta alors tour à tour sur la rouge et or et son son livre. Elle était justement au chapitre sur les légendes ancestrales. Si seulement la bibliothécaire avait été là...
Dernière modification par Tally Jenkins le 08 avr. 2018, 22:12, modifié 1 fois.

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07 avr. 2018, 21:30
 Libre  Le secret des Mogwai
Ce que Yuzu aimait chez Charlie c'était sa faculté à comprendre. Là ou les autres réfléchissaient comme des chèvres de l’Himalaya se contentant de brouter de l'herbe d'une façon énervante, Charlie, elle agissait, comprenait et n'avait pas le quotient intellectuel d'une huitre porté par le courant. La japonaise emboita le pas juste derrière son amie. Nul besoin de se glisser dans une fente, Charlie avait exagéré l'ouverture de la porte. Elle se retourna dans la direction de Yuzu. Puis fit un pas vers l'avant. Se jouant de la situation Yuzu recula lentement avant de finalement se laisser attirer vers cette main fébrile qui ne savait nullement quand elle toucherait la matière invisible.

Yuzu acceptait les lèvres de Charlie. Sa phrase fit sourire la japonaise, tandis qu'elle enlevait sa cape pour le moins spécial. La pliant avec délicatesse comme elle le ferait avec un hakama traditionnel. On pouvait deviner la finesse des japonais pour ce genre de détail.

- Tu t'es levée trop tard... dit la petite asiatique sur son ton habituel.

Yuzu plaça la cape sur la poitrine de Charlie tout en lui prenant la main pour la déposé sur la relique. La seconde année savait que Charlie ne laisserait jamais la cape tomber sur le sol. Elle ajouta alors à son attention, calmement et d'une voix douce, comme l'était une caresse.

- Prend la pour l'épreuve... Ça peut vous servir à toi et... et... ton partenaire.

Ne lâchant pas le regard vert de son amie, Yuzu était complétement apeurée, bien qu'elle tentait de la cacher comme elle pouvait. Elle avait probablement plus peur pour Charlie que ce qu'elle ne l'a jamais été pour elle même. Elle le cachait, elle savait le cacher. Mais elle ne pouvait duper la seule personne qui la connaissait probablement aussi bien que sa sœur. La gorge de Yuzu se serrait alors qu'elle prononçait des mots tout en prenant Charlie dans ses bras.

- Ça va toi ? Comment tu te sens ?

Yuzu relâchait l'étreinte elle voulait lui dire de demander au chinois les points faibles des autres abrutis, et lui dire d'anéantir cette Jenkins ainsi que le remplaçant de Caroline. De les connaitre mieux qu'elle ne se connait elle même. Mais quelque chose l’en-empêchait. elle se contentait de sourire sincèrement, de retenir ses larmes de fierté et de peur, elle se voulait rassurante même si elle savait que sur ce point c'était surement raté.

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08 avr. 2018, 18:31
 Libre  Le secret des Mogwai
Mad jeta un large coup d'œil autour d'elle et embrassa le monde qui l'entourait grâce à celui ci. Elle put voir que la bibliothèque était loin d'être pleine malgré l'heure qui avançait et seuls quelques Première Année furetaient entre les rayonnages encombrés. Hormis Charlie et Tally ; et elle. Il y avait aussi une Sixième Année au blason bleu qui semblait se divulguer derrière d'épais ouvrages, mais Mad n'y prêta pas attention. En tous les cas, dans le temple des bouquins, personne ne prêtait garde à personne, chacun se plongeait dans son univers. Cependant, la Deuxième Année, elle, s'occupait de son environnement et de son entourage et elle détaillait chaque personne à laquelle elle trouvait un quelconque intérêt. Juste au cas où. Elle ne savait pas au cas où de quoi, mais elle s'exécutait quand même dans cette tâche. Il fallait pourtant avouer qu'en cette matinée, il n'y avait pas grand chose de captivant, mais elle était persuadée qu'entre Tally et Charlie, il y avait Matière à se distraire. En tout cas, si la Matière ne s'offrait pas à elle, elle irait la chercher sans aucun problème.

Cependant, cette Matière se créa d'elle même et la Deuxième Année put apercevoir Charlie s'arrêter dans ses incessants va-et-vient, prendre un semblant d'air de réflexion -Mad se demandait quand elle se gratterait le menton, c'était dire- puis sembler d'un coup heureuse. C'était étrange au goût de la Gryffone de qualifier Charlie d'heureuse, elle qui cachait tant ses émotions et qui ne le paraissait à vrai dire jamais -sauf quand Yuzu était présente. C'était pourtant bien ce qui se produisait : Charlie ressentait du bonheur, même en l'absence de la chinoise. Elle souriait même, sans l'asiatique. C'en était détonnant, déstabilisant. Seul un Mot s'infiltra dans l'Esprit de la préfète : Remarquable. Elle ne savait que faire de ces lettres et décida donc de les refourguer dans un endroit oublié de son Âme. Un tiroir qui ne s'ouvrirait que plusieurs mois plus tard, ou tout du moins pas avant quelques jours. 

Soudain, l'observée sembla avoir une idée, presque comme si on la lui avait insufflé dans le tympan, puis prit la direction de la sortie de la bibliothèque, déterminée comme jamais. Une fois, une unique fois, son regard se dirigea rapidement vers l'arrière, comme si elle était suivie, mais seul un Vide béant et le Néant lui collaient aux fesses. Elle regardait qu'elle n'était suivie par Rien. Seulement le Vide. On pouvait trouver cela étrange mais venant de Charlie Rengan, la préfète n'était pas étonnée. C'était Tout Elle.

Un bruit retentit soudain dans l'Ampleur de la bibliothèque, se heurtant à chaque rayonnage, comblant chaque creux crée par un livre un peu plus fin que les autres : Tally venait de claquer son livre. Si la manœuvre avait pour but d'être silencieuse, elle était lamentablement échouée. Plusieurs personnes avaient levé leurs têtes, d'autres avaient gonflé leurs joues pour soupirer et enfin, certains l'avaient fusillé du regard. Un accueil chaleureux en somme. La Serdaigle ouvrit cependant à nouveau son ouvrage -on se demandait bien à quoi le fermer avait servi- et se tourna plus ou moins dans le même temps vers la Deuxième Année qui était assez étonnée de ce geste. A vrai dire, les deux jeunes filles ne s'étaient pas reparlées depuis que la Troisième Année s'était lâchement barrée avec Duncan, et la Gryffonne ne savait pas si elle lui en voulait toujours. En fait, elle ne savait même pas vraiment si elle lui en avait voulu un jour. Elle avait rencontré Biao Xixia plus ou moins grâce à cela, pouvait-elle seulement nourrir de la Rancoeur après cela ? Elle n'en était pas vraiment sure. Seulement, la binôme de Mei n'attendait pas son approbation : elle entamait déjà :

- Mad. Tu cherches un truc ? Pas trop déçue ?

Elle non plus ne semblait pas vraiment comment réagir vraisemblablement. Les deux filles semblaient sur leurs gardes, prêtes à bondir sur l'autre, que cela soit pour se saluer ou pour se bouffer tout cru; ce qui était assez dérisoire en somme. En tous les cas, Mad restait malgré tout le félin et Tally le volatile. Le lion allait avaler tout rond le pigeon qui roucoulait et il ne pourrait plus faire grand chose après son rugissement. La Gryffondor essayait malgré tout de se calmer : inutile de créer des tensions inutiles. Surtout que Tally n'était pas mauvaise en soi, elle avait juste manqué de tact. Mais cette absence avait permis à son interlocutrice de rencontrer le Doyen. Pour résumer tout cela simplement : en somme, elle se fichait pas mal. De quoi ? Elle même ne le savait pas. Quant à sa déception ou non, elle ne savait pas non plus. Compliqué de répondre à une question à laquelle on ne détient pas de réponses. Pour autant, elle ne put contrôler son sourcil gauche qui se leva d'un mouvement sec et sa bouche articula, en réponse à la première question :

- Non. Et toi ?

Elle s'était particulièrement retenue sur cette réponse pour voir la réaction de la bleu et argent. Juste pour voir. Juste au cas où.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
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09 avr. 2018, 16:47
 Libre  Le secret des Mogwai
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Mes mains laissèrent couler le tissu entre mes doigts, et il s’échappa de ma poigne inutile. J’assistais à ce que je ne pouvais pas faire avec une certaine impuissance — une certaine amertume — la cape passa au-dessus du visage dur avec une facilité insultante, qui me parût aussi insolente que tendre. Tendre. La transition était en train de se faire ; la dureté se transformait. Yuzu redevenait elle-même face à moi, inconsciemment. Depuis quelques semaines, j’arrivais à surprendre cet instant où elle basculait réellement à mes côtés, où elle était consciente d’être avec moi, où son versant tendre émergeait avec force ; comme si la prison qu’elle offrait aux Autres était trop légère. D’après les rumeurs, les Autres se prenaient en pleine gueule les barreaux de cette prison ; et cette pensée alluma un brasier qui caressa ma poitrine, qui me donnait envie de m’étirer avec force. J’aimais cette douce chaleur ; elle n’avait rien de violent, ni de brusque. Le brasier était Tendre. Foutrement Tendre.
Elle ouvrit la bouche, et mes yeux étaient déjà pointés sur ses lèvres mouvantes. Roses.

Dans le mélange de l’amusement de ses mots et la piqûre de son parfum, ma bouche s’élargit en un sourire crispé, mais qui se voulait sincère. Je voulais l’être. Je l’étais.
Je l’étais aussi bien que Yuzu lorsqu’elle posa sa cape pliée tendrement sur moi ; à l’endroit qu’elle préférait. Ma poitrine. À chaque fois qu’elle me donnait quelque chose, il fallait qu’elle grave ses doigts brûlants sur cette partie. Et à travers toutes mes couches de vêtements, je sentais son touché ardents ; et Sa voix mienne.
Elle avait basculé, elle utilisait sa voix tendrement. À partir de maintenant, Yuzu était consciente de moi. Et j’étais aussi attentive qu’elle. Mon regard dans le sie... Ses yeux tremblaient. *Yuzu ?*. À l’intérieur du prisme trop vert, je voyais des charnières ; frémissantes sous l’influence de quelque chose. Abandonnant son vert, mon regard se jeta sur son visage ; qui se rapprochait. Je sentis mes doigts serrer la cape à m’en faire mal aux phalanges. Je ne voulais pas de ce tissu, il me tétanisait et je ne voulais pas savoir pourquoi. Son visage se rapprocha encore, pendant que je paniquais à l’idée de ne pas comprendre le tremblement du trop-vert. Je sentis ses bras s’enrouler autour de mon corps, et je dus tourner la tête pour lui offrir ma joue ; abandonner, m'abandonner. Elle était bien trop proche pour que je fouille son visage. Ma tête toucha légèrement sa poitrine, elle était si haute ; alors que mon bras était bloqué entre nos deux corps, serrant cette foutue cape.

Mes yeux restèrent grands ouverts, fixés sur ce couloir trop terne, tentant de me concentrer sur la douce chaleur de mon corps. *C'était quoi ça, Yuzu ?* Je n’y arrivais pas, je voulais autre chose. J’allais ouvrir la bouche, mais Yuzu me devança. Presque entièrement collée à elle, je l’écoutais attentivement. Ma conscience était totalement réveillée, je n’étais plus du tout fatiguée ; ses gestes avaient balayé toute la merde en moi.
Le corps m’enserrant s’éloigna. *Bordel*. J’aimais sa délicatesse ; même quand je n’avais pas envie de quelque chose, j’avais l’impression qu’avec elle, mon envie revenait timidement, presque honteuse, mais bien ardente.

Lui sauter dessus. Mon regard se jeta sur son trop-vert, et je m’engouffrais entièrement dans son prisme.
Il paraissait immobile, intouchable ; je ne savais pas pourquoi il jouait la comédie face de moi, sachant que je pouvais le détruire d’un seul geste. Je l'avais vu trembler ! Je Savais ! Grognant intérieurement, je m'approchais comme une proie peureuse, jouant la comédie comme il le faisait avec moi ; alors que j’étais son prédateur. Timidement, à la limite d'exploser de rire, j’observais sa fausse immobilité. *T’fous pas d’ma gueule*. Je percevais les mouvements d’air autour de lui, comme une chaleur intense déformant l’espace et la perception ; tout autour du prisme, l’air tremblait d’ardeur. Et cet abruti de prisme persistait à être immobile ; impossible. Levant une main fébrile, j’avançais mes doigts. J’avais peur ; je ne savais pas pourquoi il se foutait de ma gueule. Le prisme était capable de beaucoup de choses, et il le savait cet enfoiré.
J’étais proche, et sans réfléchir plus longtemps, ma main se posa durement sur sa Surface. *Oh !*.

Clignant des yeux, les couleurs changèrent violemment. La réalité se fracassa dans mon crâne : mon bras droit tendu en avant, ma paume posée au centre de la poitrine de Yuzu.
Et pendant une fraction de seconde… Je me rappelais, j’avais Vu.
Le prisme était immobile parce qu’il tremblait tellement vite dans sa prison que l’illusion était statique, ses mouvements bien trop rapides pour être perçus ; et son contact m’avait éjectée. Pourtant, des restes persistaient : ma main était toujours collée contre Yuzu. Sur Sa poitrine. J'étais un miroir ; je venais de faire comme elle faisait avec moi. Et j’aimais ça.
Je tentais d’être aussi tendre qu’elle en descendant lentement mes doigts vers son ventre, je tentais une caresse ; comme sa voix. Une longue caresse de haut en bas tandis que ma main se retira juste en dessous de son nombril. C’était ma porte de sortie de son prisme, la façon la moins brusque de m’extirper de son trop-vert. Mon regard se détourna du sien ; parfait, j’étais sortie.
Je le savais, je l’avais compris depuis tant de temps, Yuzu aimait la tendresse plus que tout ; et j’essayais de l’être avec elle, de toutes mes forces. Rabattant mon bras contre moi, serrant la maudite cape de l’autre main, je fis un pas vers Yuzu et ma tête partis encore plus en arrière en contemplant ses cheveux. Ma voix sortit trop rauque, même si la tonalité restait aiguë : « Yuzu… Cette cape… ». Je ne savais pas quoi ajouter puisque je n’avais pas envie de parler de la cape ; le tissu me faisait peur, ouais, mais Yuzu me faisait bien plus peur en ce moment. Une peur que j’aimais si fort ; je l’avais déjà ressenti face à elle, mais je n’arrivais pas à me rappeler quand. Bordel, j’avais oublié à quel point Sa peur pouvait me brûler.

J’veux passer la journée avec toi, je sentis ma langue s’enrouler avant de continuer, rien qu'toutes les deux.

Ce n’était pas ma bouche qui avait parlé.
J’en ressentis le besoin, alors je m’avançais encore vers elle pendant que mon cou hurla sa douleur ; j’étais trop petite et ça me faisait chier. Ma tête se baissa vers le sol. Les dalles fades parasitaient ma conscience, mais elles n’étaient rien face à mon envie d’être avec Yuzu.

je suis Là ᚨ

10 avr. 2018, 17:55
 Libre  Le secret des Mogwai
C'était gênant. Pourquoi Mad avait voulu lui parler ? Que cherchait-elle au juste ? Prendre de ses nouvelles ? Peut-être. Soit. Mais alors, pourquoi n'avait-elle pas engagé la conversation et pourquoi s'évertuait-elle a prendre un air mystérieux que Tally ne lui connaissait pas. A vrai dire, la préfète semblait totalement ailleurs et même sa réponse sèche et incisive semblait cacher quelque chose. La Serdaigle avait-elle réellement besoin de s'encombrer des problèmes des autres ?
Définitivement, non.

Ses yeux parcoururent rapidement une nouvelle ligne. L'histoire parlait d'un dragon. Tally n'avait d'ailleurs pas tout compris. Cela faisait de toute façon plusieurs pages qu'elle n'était plus vraiment à sa lecture mais qu'elle préférait tout de même continuer à tourner les pages. C'était protecteur et rassurant ce papier poussiéreux qui glissait sagement entre ses doigts. C'était une manière de ne pas exploser à nouveau. Tally n'avait plus vraiment de raison d'être sur les nerfs, Charlie avait disparu, c'était d'ailleurs peut-être pour cela qu'elle était dans cet état. Garder un œil sur ses concurrents permettait de toujours avoir une longueur d'avance. Perdre cet œil, c'était perdre cette avance. C'était angoissant. C'était un terrain inconnu.

« _ Non. Tally avait du mal à comprendre pourquoi elle aurait dû être déçue. Aurait-elle dû réagir comme Aelle, traiter Mei d'idiote ? Non. La Serdaigle voyait plus loin. C'était une chance. Un espoir d'effleurer la magie Chinoise. Une lueur au bout du tunnel. La gloire à la clé. Le reconnaissance. La puissance. Celui lui arracha un sourire. Il était sûr que cette aventure n'était pas anodine. Elle était même persuadée que ça la changerait à jamais. Et cette idée était drôlement séduisante. Le devrais-je ? Elle arqua un sourcil comme venait de le faire Mad. Ou alors, peut-être que les Mogwai devraient me faire peur ? »

Elle haussa les épaules. Tally ne pouvait pas dire qu'elle était rassurée de cette première tâche. Ni qu'elle se sentait à l'aise avec l'idée d'en capturer un. Mais elle ne pouvait pas se laisser abattre. C'était pour ça qu'elle était là, finalement. Mais la bibliothécaire ne semblait pas vouloir pointer le bout de son nez.

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