Son dernier cours de la matinée terminé et alors que la majorité de ses camardes se dirigeaient vers la grande salle pour déjeuner, Sarah elle, grimpa les marches deux à deux vers le troisième étage. Elle avait le sourire aux lèvres, l’air un peu conquérant et très euphorique et s’avançait d’un pas plus que décidé vers la bibliothèque. Aujourd’hui était LE jour, oui, le jour du mois où paraissait la revue mensuelle de métamorphose, magasine que Sarah ne manquait jamais de lire depuis qu’elle c’était pris de passion pour cette matière et qu’elle avait découvert l’existence de ce magazine. Il y avait toujours des information sur l’actualité du sujet dans le monde, des biographies ou article sur des experts en la matière, des informations sur certains sortilèges, bref tout le contenu passionné Sarah.
Elle ralenti un peu en passant la porte, autant ne pas se faire expulser parce qu’elle aura couru sous l’emprise d’une trop grande impatience. Elle dépassa les tables de travail, avança jusqu’au rayon sortilège et bifurqua dans l’aile de la métamorphose. Elle ne s’arrêta qu’une fois devant le présentoir qui mettait en avant les nouveautés, elle posa son regard du premier échelon vers le dernier elle tendit la main et….

"Non d’un hyppogriffe !"

Sa mâchoire s’en décrocha, pas de revues, visiblement un élève avait été plus rapide qu’elle. Elle allait devoir attendre que l’ouvrage empruntée réapparaisse en espérant tomber au bon moment et qu’un autre élève ne passe pas encore avant elle cette fois-là. A moins que….elle chercha des yeux parmi les élèves présents si l’un d’eux n’avait pas le Saint Graal entre ses mains. Après tout, sait on, jamais peut être qu'un de ses camarades l'avait juste pris comme ça, oui l'espoir fait vivre.

Mon sac dans le dos, j'avance à pas vifs, un sourire aux lèvres. Je viens de sortir de potion, tout en bas mais ma cible est bien loin : la bibliothèque. La merveilleuse bibliothèque. Elle est grande, spacieuse, et il y a tellement de livres partout que c’en devient un rêve ! Je me rappelle parfaitement de ma première entrée dans ce pays enchanté. Les yeux pleins d'étoiles, il m'a fallut un grand courage pour sortir et retourner en cours. Un courage presque griffon. Ou une soif de savoir d'aiglon. Mais depuis, la biblio est devenue un lieu de croisement dans lequel je me rends presque journalièrement. Presque, parce que la salle commune de Serdaigle est franchement pas trop mal non plus. 

Mes pieds frappent le sol avec tempo. Dans mon sac, dans ce sac qui bat mes reins, il y a la précieuse revue. La très précieuse revue. De Mutatis. A propos de la Métamorphose. Un magazine mensuel que j'attends chaque mois avec une impatience plus vive. Je me suis découverte une passion pour la métamorphose dès le début de l'année, il y a plusieurs mois, et jamais elle n'est partie. Dès octobre, j'avais demandé à mes parents de m'abonner. Depuis novembre, je suis fane. Et depuis le mois de décembre, je me languis du numéro qui suivra. 

Le numéro d'avril vient d'arriver, je l'ai eu ce matin, avec une lettre de mes parents. La lettre, je l'ai lue en mangeant, avec les petits mots de Gab', Charlie et Aaron. Enfin les grandes lettres maladroites de ce dernier plutôt. Il est encore un peu petit. La revue, elle, je l'ai gardée précieusement pour que, la fin des cours venue, je puisse m'y plonger à coeur perdu.

Enfin, enfin, j'arrive à la grande double porte de la bibliothèque. Je ralentis, me calme et pousse la belle pièce de bois. Je penètre doucement dans la salle, dans l'antre sacrée du savoir. Je referme la batan derrière moi, cherche du regard une table libre ou, mieux, un fauteuil dans lequel me blottir. Et avec toute la chance qui me caractérise, j'en trouve un dans un coin. 

Je glisse mes pieds hors de mes chaussures et tant pis si ça paraît indécent, les fourre sous mes fesses. Ainsi peletonnée, je viens chercher ma précieuse revue entre mon manuel de potion et celui d'histoire de la magie. Mais à peine ai-je commencé de lire un article pris au hasard (un article complet sur le sort qui transforme les miroirs en mini miroir de Rised, un truc passionant) que j'entends une forte exclamation :

- Nom d'un hippogriffe !

Levant la tête à regret, je regarde dans la direction du cri. C'est une fille de mon âge environ. Je me demande ce qui a bien pu la déranger à ce point. Et je me demande aussi et surtout si je dois aller la voir pour m'enquérir de son état ou si je peux reprendre ma lecture sans me sentir trop coupable.

Hey hey !
Comment ça va se passer pour les tours de réponse ?

C'était une journée comme les autres, où je me baladais dans les couloirs pour me rendre à la bibliothèque. C'était un de mes endroits préférés, je n'avais jamais assez de temps pour lire tous les livres qui s'y trouvaient. Le dernier cours de la matinée venait de se terminer et j'avais une envie folle de me rendre dans cet endroit riche en découvertes. Après avoir dévalé les marches, le quatrième étage me faisait face avec sa grande porte en bois massif. Entrant à l'intérieur, je me dirigeai vers les différentes colonnes de livres. Il y en avait tellement que je ne savais pas par où commencer. Puis, un instant de réflexion après, je décidai de bifurquer à ma droite car mes yeux avaient remarqués une colonne bien intéressante. Je m'approchai et regardai ce coin de la bibliothèque pour reconnaître par la suite un écriteau avec le mot "Métamorphose" écrit dessus. 

En voyant cela, un léger sourire apparut sur mon visage. La métamorphose était pour moi quelque chose de vraiment spécifique, de vraiment incroyable à mes yeux. Je n'avais encore jamais vu une telle magie jusqu'à mon entrée à Poudlard. Etant fille d'un père moldu et d'une mère sorcière qui m'était inconnue jusqu'à mes 10 ans, je n’avais jamais côtoyé ni appris la magie en général. Quelle découverte lorsque ma mère m’apprit que j’étais une sorcière ! Depuis, je profitais de chaque instant dans cette merveilleuse école pour en apprendre davantage. Mais une des nombreuses matières qui me plaisait particulièrement était la métamorphose.  Cet art me faisait en moi un effet d’émerveillement, de surprise également en observant les divers essais de notre professeur. J’étais avide d’en savoir plus, et c’est comme cela que je me suis retrouvée un jour en train de lire le magazine mensuel de la métamorphose. 

Et c’est en passant sur le moment à cet endroit que je vis la revue trônant fièrement parmi d’autres livres traitant du même sujet. Ni une ni deux, je le pris de mes mains et me dirigeai vers un coin où j’allais être tranquille. Mon regard parcouru les nombreuses pages, mes yeux ne savaient plus en donner de la tête tellement il y avait d’informations intéressantes. Il y avait même une rubrique sur les Animagus, qui me passionnait au plus haut point. Moi qui souhaitait par la suite en devenir un, je lisais et décorait même les informations sur le sujet. Soudain, une exclamation me vint à l’oreille.

« Nom d’un hippogriffe ! »

J’étais curieuse de savoir qui était derrière ces mots, devinant alors que c’était une fille. Je décidai donc de me diriger vers l’endroit d’où provenait la jeune fille et remarqua qu’elle était non loin des livres parlant de métamorphose. J’étais décidément très curieuse, mais je voulais également savoir si je pouvais être d’une quelconque aide envers elle. Pressant le pas, la revue dans ma main, je vis qu’elle observait les autres élèves avec attention. Devinant qu’elle cherchait sûrement un livre, je m’approchai d’elle pour lui dire :

« Bonjour, je t’ai entendu tout à l’heure et je me suis demandée si tu avait besoin d’aide. Tout va bien ? »

Je voulais me rendre utile à cet instant et regardai la jeune fille en attendant une réponse de sa part.

Il ne fallait pas croire que Sarah n'avait pas eu l'idée de s'abonner au magasin. Elle avait écrit une première fois à ses parents à ce sujet mais son père avait répondu que puisque la revue était disponible à la bibliothèque de l'école autant se la procurer la bas et apprendre la qualité qu'est la patience par la même occasion. Oui, c'était le genre de réponse type de son père, toute occasion est bonne pour apprendre quelque chose. Elle n'avait cependant pas abandonné et écrit de nouveaux avec une très solide argumentation. D'une part cette revue lui permettrait sans nul doute de gagner quelques points de plus pour sa maison dans sa matière préférée mais la ferait progresser aussi. Puis, c'était une source de culture générale de la magie et elle sait combien son père prône la culture. Il y avait eu aussi le prix, la revue n'était pas très excessive et elle avait quelques gallions de côté, largement de quoi financer l'abonnement. Mais après trois rouleaux de parchemins la seule réponse reçue fut :"félicitations, tu vois que tu apprends déjà grâce à l'absence d'abonnement, continue ainsi, je t'aime, papa."
C'était depuis lors qu'elle avait décidé d'être la première devant le rayonnage le jour de parution pour être sure de ne pas avoir à attendre plus longtemps que le mois écoulé.

La frustration d'être passé à côté de son Graal lui avait laissé échapper son exclamation mais elle se souvint rapidement ou elle était, regardant alors autour d'elle et s'excusa du regard auprès d'une élève qui devait avoir a peu près le même âge qu'elle et qui appartenait à la maison Serdaigle. Elle comptait bien fuir avant de passer pour celle qui faisait du tapage dans le rayon métamorphose, amorçant un demi-tour elle se trouva face à Anita. Elle ne l'écouta cependant qu'à moitié, le regard figé sur elle, n'en revenant pas de ce qu'elle avait vu sans le voir sur le moment.
Reprenant ses esprits devant Anita, oui elle allait pouvoir l'aider.

La jeune fille derrière fois dans le fauteuil....On est c'est bien la revue mensuelle sur la métamorphose qu'elle tient entre ses mains ? Le dernier numéro.....

Après tout c'était peut être un ancien numéro, il y en avait eut bien avant que Sarah s'intéresse au sujet, mais si c'était le cas c'est aussi forcement un numéro qu'elle devait lire. Enfin, elle est tout de même civilisée elle n'est pas de celles qui vont lancer un sortilège d'attraction et partie en courant dans sa salle commune. Qu'elle aimerait être de ceux là parfois !

Athalée ne venait d'arriver que depuis quelques mois dans cette magnifique école. Un jour, elle s'était égarée au quatrième étage et avait découvert la bibliothèque. Ce fut un jour merveilleux pour elle car elle adorait lire, plus qu'une passion, c'était un moyen de se libérer de ses soucis, de rêver! Depuis ce jour, elle se rendait des qu'elle le pouvait dans cet endroit parfait. 
Aujourd'hui, elle venait de sortir d'un cours de métamorphose, depuis qu'elle connaissait cette matière, elle l'aimait tellement. C'était nouveau pour elle, mais c'était déjà l'une de ces matières préférées. Elle aimait voir des choses se transformer, se changer en d'autres. Pour elle, c'était fabuleux, mystérieux.
 Alors qu'elle n'avait rien à faire ce jour là, elle se promenait parmis les couloirs et se décida enfin à allée à la bibliothèque. Elle monta les escaliers un par un, le pas pressé car elle voulait se trouver un endroit confortable et seul pour lire son livre. Elle arriva enfin à ce quatrième étage et ouvra le plus silencieusement possible la double porte en bois massif. Elle se dirigea, à travers les tables diverses de travails, et fila dans un coin éloigné de la bibliothèque.quand elle fut assise, elle sortit de son sac son livre et commencer à le lire. 
Ce fut à ce moment qu'elle entendu un cri laisse échapper par, certainement, une fille vu la voix:

Tout en parlant à la jeune fille, je remarquai que celle-ci fixait avec des yeux ronds ma main droite, ou plutôt le magazine que je tenais. Lorsque j’eus fini, elle semblait toujours dans ses pensées. Après réflexion, j’en déduis que la raison tout cela était le magazine de métamorphose. Puis, comme la jeune fille avait attirée le regard des autres, une autre élève s’approcha de nous et demanda la même chose que moi. 

 « Bonjour, est-ce toi qui as parlé ? As-tu besoin d’aide ? »

Elle aussi avait à ce moment le regard attiré par le magazine que je gardais avec moi. Soudain, je remarquai qu’elle avait la même revue que moi et nous nous sommes un instant regardées sans pouvoir cependant se parler. Puis, je décidai de poursuivre la conversation en montrant la revue à ma camarade qui semblait perdue dans ses pensées.

« Est-ce que c’est bien cela que tu cherches ? Moi aussi j’adore la métamorphose, c’est fou ce que l’on peut faire grâce à ce domaine, cet art à mes yeux. »

Bizarrement, j’avais l’impression que cette rencontre n’était pas un hasard. Et je savais que la métamorphose y serait pour beaucoup.

Bon, des filles commencent peu à peu à l'entourer. Cela veut dire que je peux reprendre ma lecture... Non. Sinon, je vais passez pour malpolie, surtout si je suis la seule à ne pas m'encquérir de son problème. Je me mords la lèvre. Vaste dilemne. Mais ma lecture... Je ne peux pas abandonner ma revue comme ça tout de même ! Après avoir attendu toute la journée ? Bon si. Je serre les lèvres et glisse mes pieds dans mes chaussures. Des ballerines, même si c'est démodé, il paraît, parce que moi j'aime ça et que c'est pas mal pratique. Même s'il fait un peu froid. Quoiqu'aujourd'hui il fait grand beau temps.

Je me lève et, sac sur l'épaule, magazine en main, laissant à regret mon cher fauteuil, je me dirige vers le petit attroupement de filles qui entourent celle qui a crié. Je me demane bien quel est le problème. Si c'est parce qu'elle a vu une blatte, je veux le savoir, faudrait pas quand même qu'elle abîme les précieux livres de la bibliothèque. Surtout que s'il y en a une, il y en a plusieurs. 

En approchant, je remarque que l'une des filles a la même revue que moi en main, avec la même couverture. Le dernier numéro de De Mutatis ? Belle coïncidence. La fille au centre est blonde et, d'après sa cravate, je dirais qu'elle est... Gryffondor ? Et autour d'elle... Une brune qui semble appartenir à ma maison (ou du moins, elle porte le bleu aiglon et je suis presque sûre de l'avoir déjà croisée dans la salle commune) et une autre fille, rousse, plus Serpentard je pense. 

Je m'approche plus et prends la parole avec une question qui a dû être répétée un million de fois avant que je n'arrive :

- Il y a un problème ?

DONC :

* ordre de passage : Athalée > Anita > Kirsten > Sarah > Anabelle

* temps max entre deux personnes qui se suivent : 4 jours

C'est bien cela ?

Il n'est pas habituel qu'elle se donne en spectacle, même si n'exagérons rien elle a juste poussé une exclamation mais il faut dire que ça nouvelle passion est plus percutante qu'un cognard.
La jeune fille en face d'elle devait la prendre pour une givré du cerveau, elle repris un état plus normal et s'excusa d'un sourire, n'en revenant alors pas en voyant le magasine qu'elle lui montrait et la remarque qui l'accompagnait.
Elle qui venait chercher la revue de sa matière préférée voilà qu'elle rencontrait quelqu'un qui partageait sa passion.

"Oui c'est cela....En fait j'essaie tant bien que mal chaque mois d'être la première a pouvoir la lire, comme ça je n'ai pas a attendre que quelqu'un l'a ramène."

C'est alors qu'elle se retrouva entourée par deux élèves de plus, elle avait vraiment du s'exclamait très fort tout à l'heure. Et les voir ainsi autour d'elle s’inquiétaient de son état là voilà qui avait les joues qui rosissaient légèrement.

"Je suis désolé de vous avoir dérangées, je m'attendais à être la première à lire la revue parce qu'habituellement les autres élèves s'en désintéresse ou bien c'est moi qui devait être plus rapide les autres fois. En tout cas je dois avouer que je ne m'attendais pas à voir autant de personnes de mon âge avec ma revue préférée."

Parmi les premières années de sa maison la métamorphose est plutôt appréciée mais ça n'est rien comparé à la défense contre les forces du mal ou les sortilèges. Il faut dire que le cours demande beaucoup de travail, c'est très complexe mais ça lui plait.

"Alors....vous aussi vous la lisez ?"

Anabelle sortait de son cours de botanique, ou elle s'était bien sûre endormie à cause d'une insomnie et surtout qu'elle trouvait cette matière extremement ennuyante. Ce qu'elle aimait, c'était la métamorphose, depuis toujours même avant d'être à Poudlard, elle avait lu des tonnes de livres que ce sujet. Elle se mit à courir vers la bibliothèque car elle y avait découvert un magazine génial sur la métamorphose qu'elle attendait avec impacience chaque mois.
Arrivée au quatrième étage, devant l'immense porte en bois, elle l'ouvrit et marcha vite (car si elle courait dans la bibliothèque, elle risquerait d'embêter les élèves qui lisaient et la bibliothequaire la chasserait, ça lui était déjà arrivée, elle ne voulait pas retenter l'experience). Donc elle marcha vite pour aller au rayon metamorphose. Il y avait devant l'étagère avec la magazine un groupe de quatre filles qui discutaient, une Serpentard, une Gryffondor comme elle et deux Serdaigle. Anabelle s'approcha et entendit une des filles demander si les autres lisaient le magazine. Elles parlaient sûrement du magazine de métamorphose. Curieuse comme elle l'était, elle alla les voir et dit.

"Salut! Je t'ai endendut demander si on lisait le même magazine que toi. Moi en tout cas, je le lis toute les semaines, il est vraiment super! "

Athalée attendait une réponse de la jeune fille qui avait laissé échappé le petit "cri".
Au fur et à mesure, des filles s'étaient rassemblées autour d'elles. Celle qui était déjà au côté de la blonde lui demanda quelque chose qu'Athalée entendit:

Puis ce fut au tour d'une nouvelle fille de venir se rapprocher et demander ce qu'il y avait:

Et enfin une dernière fille s'approcha:

Elles parlaient toutes d'une revue de métamorphose qu'Athalée avait vu dans un des rayons. Elle l'aimait également. La métamorphose était l'une de ses matières préférées, elle en avait beaucoup!
La jeune femme qui s'était exclamée répondit alors à toutes les interrogations des diverses filles qui venaient de l'entourer. Par ailleurs, on pouvait apercevoir du rouge apparaître sur ses joues, elle devait se sentir mal ainsi entourée. Elle dit:


Elles étaient ainsi rassemblées en petit groupe; une serpentard, deux gryffondors et deux serdaigles. Athalée pensa que c'était à son tour de parler: