Selma cherchait un endroit pour être un peu seule. Elle était allée au parc et au lac, elle avait l’impression que tous les élèves de Poudlard s’étaient rassemblés en ce jour. Dans les couloirs, elle ne pouvait pas rester, si elle se faisait attraper par un professeur ou un préfet en train de traîner, elle se ferait punir. En y réfléchissant, elle décida d’aller à la bibliothèque.

Elle sortit de sa salle commune, et se dirigea au quatrième étage. Elle entra dans la bibliothèque et trouva un coin tranquille où il n’y avait personne. Elle s’installa confortablement et se perdit dans la contemplation du lac par la fenêtre.

Ses pensées commencèrent à dériver vers son Liban chéri, comme il lui manquait ! Elle avait envie de revoir ses parents, ses grands frères, et ses jumeaux préférés. Beyrouth lui manquait trop. Elle commençait à avoir le mal du pays de plus en plus. Poudlard lui plaisait énormément, mais elle avait envie de tous les revoir, vivement les vacances ! Elle avait fait la connaissance de quelques premières années, et elle s’entendait bien avec eux, mais ce n’était pas encore de véritables amis, et elle n’osait donc pas parler de sa tristesse.

A cet instant précis, toute seule, elle se sentit triste et se laissa aller à verser quelques larmes, ça faisait du bien de temps en temps, et elle commençait à se lasser de devoir sourire tout le temps et faire semblant que tout allait bien...

Hugo s’était lassé. La chaleur et la foule le compressait et le rendait nerveux. En quête de tranquillité, il se mis à chercher un endroit où il pourrait enfin se reposer. Les escaliers de Poudlard l’emmenaient n’importe où. Hugo ne s’arrêtait que pour regarder des tableaux qu’il n’avait pas vu.
Ce fut un professeur qui l’arracha à la contemplation du tableau d’un chevaliers hargneux qui cherchait apparemment son cheval.

« Que faites-vous dans les couloirs par un temps pareil jeune homme ? »

Hugo, confus, chercha une excuse, mais seul lui vint à l’esprit la vérité :

"Je cherche un endroit loin de la chaleur et des élèves, professeur. Il fait beau, mais aucun coin à l’ombre n’est pas déjà pris par quelqu’un. "

Le professeur eu un air compatissant et souris en souvenir de ses années passées à Poudlard.

«Je vous conseille d’aller à la bibliothèque, il se pourrait que le lieu soit tranquille car personne n’a d’examens pour le moment. »

Hugo repartit tellement vite qu’il n’eut pas le temps de voir le sourire amusé éclairer le visage du professeur.

Il allait atteindre la bibliothèque quand il entendit des sanglots. Il fut étonné, pourquoi quelqu’un pleurait ?

Il entra à pas de loup et reconnu l’insigne de serdaigle sur la robe d’une jeune fille. Et c’était elle qui larmoyait dans son coin. Son esprit compatissant pris le dessus et il dit :

« Mais, pourquoi tu pleure ? »

Alors qu'elle pensait être seule, perdue dans ses pensées, Selma entendit la voix compatissante d'un jeune garçon :
Mais... Pourquoi tu pleures?

Elle essuya vite les quelques larmes qu'elle avait laissé couler sur ses joues, puis se repris vite et son visage se fendit d'un petit sourire triste. C'était un première année comme elle, de Serpentard, elle l'avait déjà vu une ou deux fois de loin. Elle n'allait pas commencer à se faire voir par tout Poudlard en train de pleurer quand même ! Et puis il n'avait certainement pas envie d'entendre ses histoires sans intérêt.

Alors elle se força à sourire et lui dit d'une voix qu'elle trouvait complètement fausse:
Oh c'est rien, seulement un petit coup de mou. Tout va bien ne t'inquiètes pas, je pensais que j'étais seule... Mais ça va mieux ! Tu n'es pas dehors prendre le soleil, comme tous les autres ?


Selma avait espéré être seule, elle ne voulait que personne la voit en état de faiblesse! Tous les gens qui la connaissait disait d'elle qu'elle était souriante tout le temps , joyeuse, et heureuse de vivre. Elle s'interdisait donc de craquer, seulement, il y a des moments où elle ne pouvait s'en empêcher, et elle trouvait un endroit désert. Les seules persopers qui pouvait la voir pleurer, c'était ses parents et sa fratrie. C'est tout. Seulement eux. Elle enleva les dernieres traces de larmes et attendit la réponse du jeune Serpent.

Hugo fut surpris, certes il avait déjà vu la jeune fille, mais elle était toujours entourée de ses amies à rigoler ou entrain de parler avec des professeurs. Il savait qu’elle était plutôt du genre à s’amuser.

Il entendit sa voix, forte et assurée, mais put cependant receler une pointe de tristesse qui nuançait avec cette assurance.

Oh c'est rien, seulement un petit coup de mou. Tout va bien ne t'inquiètes pas, je pensais que j'étais seule... Mais ça va mieux ! Tu n'es pas dehors prendre le soleil, comme tous les autres ?

Décidément, se dit Hugo, il veulent tous que je soit dehors ! Il fut amusé par cette auto-remarque. Il faisait beau et chaud dehors. La chaleur du lac était suffisamment agréable et on pouvait s’y baigner aisément. Les arbres, si le n’ont comptaient pas le saule cogneur, étaient feuillus et les élèves prenaient plaisir à s’allonger dessous, pour se reposer, s’amuser, dormir même ! Mais Hugo avait dépassé son cota de repos à l’ombre. Il n’en pouvait plus d’aller dehors pour se prendre des coups de soleil à chaque fois qu’il n’était pas protégé !
Retournant soudainement à la réalité, il fut certain que la fille était en grande détresse.

« Tu est triste. »dit-il.

C’était plus un fait qu’une question. Il était sûr que quelque choses ou quelqu’un rendait cette fille chagrinée. Il fallait qu’Hugo trouvé ce qu’il n’allait pas.

Il la regarda d'un air surpris, comme sceptique, et semblait réfléchir quelques instants. Elle lui avait demandé pourquoi il n'était pas dehors, comme tout le monde, en espérant qu'il rebondirait dessus, et change ainsi de sujet, oubliant ses larmes quelques minutes avant. En tout cas, elle avait essayé. Mais ça n'avait visiblement pas marché. Il la regarda d'un air compatissant, et lui dit:
« Tu est triste. » Essaye de garder la même couleur de texte quand tu parles  

Selma hésitait. Elle voulait qu'il parte pour pouvoir continuer à se morfondre toute seule dans son coin, pleurer un peu et peut être même taper des pieds comme une enfant. Elle voulait se rouler par terre comme quand elle faisait une crise quand on est plus jeunes. Mais ce n'est pas vraiment le moment ni l'endroit pour faire cela. Et surtout, elle était devenue trop vieille pour ça. Elle sourit malgré elle d'avoir eu ces pensées.

Et en fait, en y réfléchissant, elle voulait bien un peu de compagnie, du moment qu'il n'était pas trop envahissant. Mais il semblait très gentil, et elle eu envie de lui donner sa chance. Elle était assise par terre, et se décala un petit peu pour lui laisser une place. Elle lui fit un geste pour lui montrer de venir.

Puis elle lui sourit doucement et dis:
Assied toi si tu veux. En fait, ma famille me manque, mon pays aussi, mais ce n'est vraiment pas grand chose. Au fait, je m'appelle Selma! Et toi?

desolé pour le retard

Hugo apprécia l’invitation de Selma et s’assit à côté d’elle, même si le sol était froid, rugueux et dur.
« Je m’appelle Hugo, je suis en première année, comme toi. Je suppose, on a pratiquement le même âge non ? »

Il songea immédiatement à quelque chose, il fallait remonter le moral de la jeune fille. Il fouilla dans ses poches pour enfin trouver l’objet qu’il souhaitait avoir. Il pris donc deux chocogrenouilles. Une pour lui et l’autre qu’il tendit à Selma.

Hugo avait eu une soudaine passion pour les chocogrenouilles, il était devenu fan des cartes animées et des grenouilles sauteuses. Cette fois-ci, il réussit à ouvrir son paquet sans que le chocolat ne tombe par terre. Il le dégusta avec lenteur car c’était délicieux. Après ce plaisir, il regarda la carte qu’il avait obtenu. C’était comme un rituel, il commençait par le chocolat et finissait en découvrant la carte et ses inscriptions. Et il tomba sur Neville Londubat. Il fut surpris, il ne l’avait jamais eu ( la collection d’Hugo n’était pas encore complète du tout). Le fait d’avoir ce héros à part entière, et pas encore un des ces sorciers qui avaient découverts comment vaincre la varicelle, lui donna un sourire. Hugo savait qu’il n’avait pas l’âme d’un héros, mais ses amis pouvaient compter sur lui et ça, Hugo en était fier, il savait qu’il pouvait rigoler avec ses amis, mais peu pouvaient se prévaloir d’avoir son entière confiance.

Et il repensa à Selma, si sa famille et son pays lui manquaient, il fallait les lui rappeler ! Il se leva et chercha si il y avait quelqu’un dans cette pièce qui soit bon en sortilèges. Mais, comme tout le monde était dehors, il n’y avait personne. Du coup, il dû faire sans et expliqua son idée à Selma, qui faisait une drôle de tête.

« Si ton pays te manque, tu n’a que le reconstituer ! On a pas de pensive ici donc ça vas être compliqué, mais il doit bien y avoir un soir dans cette bibliothèque pour recréer des lieux ou des moments à partir de ses souvenirs, non ? »

Il avait dit ça en s’étant précipité mais il ne savait pas si Selma avait pu bien le comprendre. Son cerveau était en ébullition.

« Tu m’aide ou pas ? Je cherche tout ce qui pourrait être métamorphose ou esprit. »

Et Hugo se mit à chercher dans le étagères dans l’espoir de trouver un livre convenable.

Après qu'elle l'ait invité à s'assoir, le jeune Serpentard s’assit près de Selma, à même le sol. Il se présenta, il s'appelait Hugo, et lui demanda s'ils avaient le même âge. Elle lui répondit par un hochement de tête affirmatif. Elle le vit se tortiller pour attraper quelque chose dans ses poches, et il en sortit deux chocogrenouilles, et lui en donna une. Elle apprécia le geste, c'était connu que le chocolat remontait le moral, surtout dans son cas. Elle en raffolait. Elle ne comprenais par contre par trop cette passion à collectionner les cartes. Alors quand elle en mangeait, elle les gardait dans une boîte, dans sa chambre. Elle cherchait quelqu'un à qui les donner, à qui cela ferait plaisir. Elle en avait déjà rassemblé un bon nombre. Elle observa son camarade, qui, en tombant sur la carte de Neville Londubat, sembla surpris et assez content. Il faisait une collection! Peut être que ca lui ferait plaisir de les avoir.

En ouvrant la sienne, et découvrit Andros l'Invincible. Elle fouilla dans sa mémoire, elle était sûre de l'avoir déjà vu dans un livre. Mais oui! C'était le seul sorcier connu à avoir produit un Patronus de la taille d'un géant! Elle sourit, et tendit sa carte à Hugo:
"Tiens, je n'en fait pas collection, si tu la veux?"

Elle le vit se lever précipitamment, chercher autour de lui, puis reporter son attention sur elle:

« Si ton pays te manque, tu n’a que le reconstituer ! On a pas de pensine ici donc ça va être compliqué, mais il doit bien y avoir un sort dans cette bibliothèque pour recréer des lieux ou des moments à partir de ses souvenirs, non ? »

Il parlait vite, d'un ton pressé en enthousiaste. Selma ressentit une bouffée de chaleur envers ce garçon qu'elle ne connaissait pas quelques minutes plus tôt et qui voulait l'aider. Il deviendrait sans doute un très bon ami. Il continua sur sa lancée:
« Tu m’aide ou pas ? Je cherche tout ce qui pourrait être métamorphose ou esprit. »


Et il commença à farfouiller dans les rayons. Il ne l'avait pas entendu quand elle lui avait proposé sa carte, trop occupé à réfléchir pour elle. Elle se sentait un peu mieux. Elle se leva, glissa la carte dans sa poche, se promettant de lui proposer ses cartes plus tard, et se mit à chercher à ses côtés. Elle lui dit doucement:
"Merci Hugo. C'est très gentil..."

Désolée aussi! Je viens tout juste de finir ma première session d'exams irl

Ce travail était long et fastidieux, chaque fois qu’un livre paraissait intéressant, il fallait l’ouvrir et feuilleter son contenu pour y repérer une trace d’un sort ressemblant, ou encore chercher scrupuleusement dans son sommaire un sort au nom bizarre qui pourrait être l’un qu’Hugo cherchait, il allait à la page indiquée et le sort n’était pas assez réel ou trop complexe. Avec tout l’espoir qu’il avait, Hugo commençait à penser qu’il ne trouverait jamais.

Car ça faisait vingt minutes, pendant lesquelles il avait appelé Selma 1000 fois en pensant avoir trouvé le bon livre, pendant lesquelles Selma l’avait appelé 1000 fois, dans l’espoir d’avoir le bon sort. Mais chaque essais se résumait par un échec.

Hugo dû mettre toute l’énergie qu’il lui restait pour s’éloigner de l’étagère qu’il regardait et pour se diriger vers une des autres rangée interminable de bouquins éparses.

« Tu trouve ? » lançât-il.

Lorsqu’il tomba sur un livre étrange, tout neuf aux premiers abords, mais des qu’Hugo s’en approcha, il était devenu vieux et crépu. « C’est celui-ci ! » cria son esprit. Sa bouche ne dit rien pour ne pas faire venir Selma inutilement, mais il avait retrouvé beaucoup d’espoir en ce cours instant. Il pris le livre « Recueil des sorts et enchantements pour les nostalgiques. Il n’y avait plus aucun doute, ça ne pouvait être que ce vieux grimoire qui allait redonner le sourire à Selma.

« Selma ! Je crois bien que pour cette fois c’est le bon ! Écoute le titre : « Recueil des sorts et enchantements pour les nostalgiques » Viens voir !! »