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29 mai 2018, 18:34
De la froideur d'un regard.  Pv 
 Prendre un livre, tourner les pages, soupirer, le mettre sur la pile. Voilà ce que Audric avait fait déjà huit fois depuis son entrée à la bibliothèque, ou plutôt après avoir prit quatre autres livres sans soupirer. Il voyait sa pile s'agrandir, et le moment fatidique où il devrait faire un choix entre tout ces bouquins se rapprocher. 
 Il était venu avec un seul but : en savoir plus sur les fondateurs de Poudlard. Bien sûr il avait beaucoup apprit sur eux en cours d'histoire de la magie l'an dernier, mais il restait persuadé qu'il pourrait en apprendre d'avantage. Il avait raison mais n'arrivait plus à se concentrer sur cette question unique. Petit à petit des recherches dérivaient et il en était arrivé à chercher comment ce déroulaient les apprentissages des sorciers avant la fondation de l'école. Puis il en était venu aux enseignements enseignés dans les autres écoles de magie qui différaient totalement pour le plupart de ce qu'ils apprenaient ici.

 Il se releva un moment et observa sa pile qui était haute mais je menaçait pas encore de tomber. Le brun se dit que, s'il continuait ainsi il allait finir par chercher des informations sur la création des dragées surprise de Bertie Crochue. *Tiens mais oui... où est ce que je pourrais trouver ça? *
 Le garçon aux yeux vairons s'ébroua et se raisonna. Poudlard d'abord, les sucreries un autre jour. Il se baissa pour prendre sa pile de livres et réussit par miracle à se redresser sans en faire tomber un seul. Sa vue dissimulée par cette tour improvisée, il devait à présent rejoindre une table libre afin d'y étaler toutes ses trouvailles et faire un choix. Enfin avant cela il pourrait en éplucher certains qui retourneraient dans leur rayon.
 Peut-être...

 Alors qu'il arrivait au bout du rayon et qu'il allait tourner dans l'allée, il entendit quelqu'un marcher non loin et voulut s'écarter pour laisser cette personne passer. Mais il agit trop brusquement et la pile prit l'allure d'une italienne avant de s'éparpiller. Sa vue enfin dégagée, le brun pu voir qu'il y avait une fillette qui se tenait juste en face de lui. Et vraisemblablement elle venait d'être touchée par les bouquins lors de leur chute.

« Oh! Désolé... est-ce que ça va? » Il se baissa immédiatement pour reprendre les livres et releva vaguement la tête pour lui parler. Il ne la regarda pas dans les yeux ni ne l'observa plus. « Pardon vraiment, je voulais t'éviter mais... je n'ai pas réussit » ajouta-t-il avec un petit rire idiot.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

16 juin 2018, 23:24
De la froideur d'un regard.  Pv 
Mai 2043


La plume grattait le parchemin et l'encre remplissait peu à peu l'espace vide. La main courrait sur la feuille et les mots s'enchaînaient. Depuis bientôt une bonne heure, Eider rédigeait un devoir de Potions. Elle avait longtemps hésité entre aller le faire dans le parc ou le faire à la bibliothèque. Finalement, la deuxième option l'emporta sur la première. Eider avait jugé que le parc serait trop bruyant et elle n'avait aucune envie de se faire embêter par une quelconque personne. Bien qu'il fasse beau, la bibliothèque était donc un endroit de choix pour travailler dans le calme.
Eider commençait à ressentir le besoin de se lever pour dégourdir ses jambes, elle en avait marre d'être assise. C'est donc dans cette optique que la fillette se redressa, décala sa chaise doucement de la table et se leva.
*Tant qu'à faire, autant chercher un bouquin qui pourrait m'aider.*

Eider arpentait les rayons depuis déjà quelques minutes, et elle ne savait toujours pas ce qu'elle cherchait. Ses doigts glissaient doucement sur la tranche des livres à la recherche d'un titre qui saurait retenir son attention mais rien. Absolument rien n'avait réussi à capter son regard. *Bon… le temps de finir la rangée et je retourne à ma table*
C'est finalement les mains vides qu'Eider quitta le rayon dans lequel elle se trouvait. Sortie de l'allée, elle était en train de regagner sa place quand elle vit une pile de livres s'abattre sur elle. Par réflexe, la petite fille leva les bras devant son visage pour se protéger du mieux qu'elle pouvait. Heureusement pour elle, car les livres la touchèrent de plein fouet. Le garçon qui se tenait en face d'elle se baissa immédiatement pour ramasser ses affaires et bredouilla des excuses :

"Oh ! Désolé… est-ce que ça va ? Pardon vraiment, je voulais t'éviter mais… je n'ai pas réussi" finit-il en riant nerveusement.

*Ah parce qu'il trouve ça drôle lui ?!* Intérieurement Eider était énervée, mais elle essayait de se contenir ; ils étaient dans une bibliothèque tout de même, un endroit réputé pour son calme. La fillette observait minutieusement cet énergumène afin qu'elle puisse l'éviter si jamais elle devait le recroiser dans le château. Le fait qu'il ne la regarde même pas pour s'excuser la mettait encore plus en rogne, et ne parlons même pas de la barrette ridicule qu'il portait dans ses cheveux. Cheveux beaucoup trop longs pour un garçon. Honteux.
La jeune serpentarde, se baissa pour se mettre à sa hauteur. On aurait pu croire qu'elle allait l'aider à ramasser ses livres mais il n'en était rien.


- Tu sais… si on a des yeux c'est pour s'en servir. lâcha-t-elle d'un ton ferme et le visage fermé, sans aucune expression. Elle n'en avait pas besoin, le ton qu'elle avait utilisé suffisait à exprimer son mépris. Et c'est sans considération pour ce garçon qu'Eider se leva et retourna calmement à sa table, d'une démarche assurée.

*Pfff… la moindre des choses c'est de regarder autour de soi… et quelle idée de porter autant de livres d'un coup. Il est stupide ou quoi ?* pensa la jeune fille en s'asseyant à sa place. Elle trempa sa plume rageusement dans son encrier et traça de nouveau ses lettres sur le parchemin. A peine avait-elle terminé sa phrase qu'elle sentit une présence s'installer en face d'elle. Ce n'était vraiment pas le bon moment pour l'ennuyer.

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
Marraine du prodigieux et merveilleux Rey S. !

17 juil. 2018, 12:00
De la froideur d'un regard.  Pv 
Pendant qu’il ramassait les livres tombés au sol, Audric sentit qu’on le regardait fixement. Il ne releva pour autant pas la tête, voulant à tout prix remettre les bouquins en ordre avant de reprendre ses excuses auprès de la personne qu’il avait bousculée. Ce n’était pas qu’il voulait se montrer impoli, mais il lui avait semblé voir qu’elle allait plutôt bien et les livres eux risquaient de s’abîmer à rester ouvert, il avait peur de voir des pages pliées par la chute.

Alors qu’il avait réuni presque la moitié de ses affaires, la fillette se baissa à son niveau et il releva enfin la tête pour mieux l’observer. De mémoire il n’avait jamais vu un regard aussi froid de toute sa vie. Pourtant il était persuadé que sa tante Ruby détenait la palme lorsqu’elle regardait Jeanne, mais il faut croire que ce n’était rien du tout à côté de cette fillette qui le toisait tout en étant à la même hauteur que lui. Le visage dénué de tout sentiment, elle ouvrit la bouche pour laisser sortir des mots tout aussi froids que son regard. Pour autant les paroles de sa cadette firent apparaître un sourire contrit sur le visage du Gryffondor. Il devait avouer qu’elle avait raison et bien que ce soit idiot il aimait bien cette répartie. Avant qu’il est pu reprendre la parole, la fillette aux cheveux bruns se leva et s’éloigna de lui.

 Audric finit rapidement de rassembler les livres qu’il avait fait tomber, prenant soin tout de même à applatir les pages cornées ou froissées. Cette fois il fit attention et marcha prudemment et posa ses affaires sur la première table venue. Une fois ceci fait il chercha la fillette qu’il avait bousculée des yeux.
Quelle chance avait-il de se retrouver à la même table qu’elle sans le vouloir? 

Il l’observa un moment avant de s’adresser à elle. Cette fille... elle n’avait toujours pas changé d’expression. Au départ il pensait qu’elle etait énervée contre lui, mais peut-être qu’elle était juste énervée de nature. Elle lui rappela sa rencontre avec Esmée : même si elles étaient différentes en tout point (car sa meilleure amie était unique évidement) elles semblaient toutes deux vouloir rejeter le monde entier pour s’enfermer dans leur bulle de solitude.
Il ne savait pas encore à quel point il avait tout faux.

« Salut! » Commença-t-il comme si de rien n’était. « Est-ce que tout va bien? Dis je ne t’ai pas fait mal au moins si? » Il délaissa ses livres pour s’approcher d’elle, soucieux de lui venir en aide si elle avait été blessée par sa faute. Tout en marchant il bougea une mèche de cheveux qui s’était délogée de sa barrette et la rejeta en arrière.

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28 juil. 2018, 16:50
De la froideur d'un regard.  Pv 
En posant son regard sur la personne, Eider retint un soupir d'exaspération. Des cheveux longs et une pile de livres beaucoup trop grande. Il ne pouvait s'agir que de lui. Qu'est-ce qu'il voulait encore ? N'en avait-il pas suffisamment déjà fait ? Apparemment non. Il fallait qu'il la suive à la trace. Elle n'avait pourtant pas été si amicale que ça, alors pourquoi persister ?
Eider ne comprenait pas le garçon. Il ne se contenta pas de s'installer et de travailler, non. Il voulait faire la conversation.
*Manquait plus que ça…* Après un bref "salut" sans intérêt -il l'avait sans doute dit par politesse, ou pour attirer l'attention- il ne trouva rien de mieux que de lui demander si elle allait bien. C'était tellement prévisible. Au moindre incident que les gens causaient, ils se précipitaient sur les victimes pour leur demander si ça allait. Était-ce un véritable intérêt ? Eider n'en croyait rien. Pour elle, il s'agissait seulement d'un acte pour avoir bonne conscience. En vérité, le monde était égoïste et seule comptait sa petite personne, il n'y avait que ce "moi" qui avait de l'importance. Par cette question, ils espéraient se dédommager de toutes responsabilités en quelques sortes : "Regarde comme je suis gentil, je ne l'ai pas fait exprès et je te demande si ça va… tu n'iras pas te plaindre d'accord ?". Voilà comment la fillette voyait ce genre de remarques. Des remarques devenues banales dont la réponse importait peu.

La fillette aurait préféré ignorer la présence du garçon, malgré ses paroles. Mais ce dernier ne sembla pas de cet avis puisqu'il s'approchait d'ores et déjà d'elle. Eider posa sa plume dans l'encrier et le dévisagea de haut en bas. Il venait de remettre une mèche de cheveux en place, laissant ainsi ses yeux au regard de tous. Des yeux vairons. Enfin un trait qui le sortait du lot, parce que pour le moment c'était le parfait "monsieur tout le monde".


- J'suis pas faite en sucre hein. Et même si tu m'avais fait mal j'aurais pas eu besoin de toi. Eider voulait lui faire comprendre que ce n'est pas parce qu'elle était petite et maigre qu'elle était faible pour autant. Elle pouvait très bien se débrouiller toute seule. Et puis, ce n'était pas le genre de fille à se plaindre pour un petit coup et encore moins à pleurer. Tu peux partir tranquille, j'irai pas me plaindre pour ce qu'il s'est passé. La petite brune reprit sa plume et continua de tracer des lettres sur son parchemin, sans porter plus de considération au garçon.
En rapprochant sa chaise de la table par de petits coup de fessier, Eider vit de nouveau cette pile de livres devant elle. Elle n'en manqua pas une pour lancer une remarque au garçon.


- Pourquoi t'as pris autant de livres en même temps… dit-elle en secouant la tête pour montrer son découragement. Manifestement il n'était pas du genre à réfléchir avant d'agir…

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30 juil. 2018, 22:00
De la froideur d'un regard.  Pv 
 Alors à une dizaine de pas de la fillette, cette dernière daigna enfin tourner la tête dans sa direction, l’arrêtant net dans sa progression. Elle le détailla de haut en bas, et Audric détesta cela. C’était comme si, en le regardant ainsi elle parvenait à tout savoir de lui, à commencer par ses pensées et il trouvait cela extrêmement gênant.

 En ouvrant la bouche, elle lui dit immédiatement comprendre qu’elle navait pas besoin de lui, et surtout qu’elle allait très bien. Ravi de cela, le brun lui sourit soulagé. Il ne pouvait pas s’empêcher d’aider les autres, qu’il soit ou non la cause de leur problème, il fallait qu’il vienne en aide à qui semblait en avoir besoin. Certains appelaient cela le complexe du Chevalier servant, pour lui c’était juste l’éducation qu’on lui avait donné, notamment par son père qui rabâchait sans cesse comment devait se comporter un bon gentleman.

 Lorsqu’elle le rassura en disant qu’elle nirait pas se plaindre pour cela, le garçon aux yeux vairons fut surprit. Il ne voyait pas le rapport, songeant que c’était inutile d’avertir un adulte ou un préfet pour si peu. Peut-être était-elle du genre à se plaindre de tout et pour tout? Finalement peut-être devrait-il se méfier d’elle.
 Son regard était toujours aussi froid, tout comme son ton qui n’appelait pas à discuter joyeusement avec elle. Mais il en fallait bien plus pour rebuter l’adolescent qui finalement haussa les épaules.

« Je ne vois pas l’interêt d’aller se plaindre pour cela, si tu as quelque chose à dire dis-le. Mais après si tu veux aller dire à un adulte qu’il y a un méchant garçon qui en s’instruisant te massacre les pieds... vas-y. » 
 Il avait sortit sa réplique sur le ton de l’humour, accompagné d’un nouveau haussement d’épaule et un petit sourire en coin.

 Finalement la fillette désigna les livres du garçon en demandant avec une pointe d’exaspération pourquoi il en avait prit autant. « Ah ça... je faisais une recherche sur les fondateurs de notre école, et j’ai dérivé sur l’école elle-même et les autres écoles de magie. » 
Ce n’était peut-être pas la réponse qu’elle attendait, mais il lui parlait tout de même librement. Il songea un moment lui demander si elle savait comment avaient été inventés les dragées surprises de Bertie Crochue mais se retint. Elle était plutôt du genre à regarder d’un air moqueur ceux qui mangeaient ce genre de friandises plutôt que d’être une personne qui s’en régalait. 
 Le Brun repartit vers sa place pour commencer à faire son tri avant de relever la tête vers la fillette. 

« Tu es à Serpentard c’est ça? Est-ce que tu connais des trucs sur le fondateur de ta maison ? » 
C’était pour lui l’occasion d’en apprendre un peu plus. Peut-être même pourrait-il la questionner à propos de leur salle commune.

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12 août 2018, 16:58
De la froideur d'un regard.  Pv 
Elle ne supportait vraiment pas l'attitude qu'il avait avec elle. Cette espèce de condescendance qu'il arborait et ce ton dégagé et emprunt d'humour qu'il utilisait. Tout bonnement insupportable. Eider ne supportait pas qu'on la prenne de haut et encore moins par quelqu'un qui ne la connaissait pas. Il était plus que nécessaire qu'elle se détende et qu'elle fasse abstraction parce que, dans le cas contraire, son parchemin allait se transformer en un torchon immonde, froissé et recouvert de tâches.

La garçon commença à lui raconter sa vie sur le pourquoi du comment de tous ses livres. Eider le regarda, perplexe. Pourquoi lui disait-il tout ça ? Elle s'en fichait complètement… A quel moment est-ce qu'un truc pareil pourrait l'intéresser ? Ah… ! Il avait cru qu'elle lui posait une question. Il avait encore beaucoup de choses à apprendre.


- Je n'attendais pas de réponse de ta part en fait. dit-elle en ayant perdu tout son étonnement.
Comment est-ce que l'on pouvait être aussi distrait ? Il fallait savoir se focaliser sur ses priorités et ne pas se disperser dans toutes les directions, sinon il était impossible d'avancer correctement. Surtout que sur sa lancée il pouvait aller vraiment loin. Il existait tellement d'informations sur les sujets qu'il avait pris.

La fillette le vit retourner à sa place.
*Hallelujah !* Enfin elle allait avoir la paix, enfin elle allait pouvoir plancher tranquillement sur son devoir de Potions. Mais sa joie ne fut que de courte durée puisque le garçon tenait vraisemblablement à faire la conversation. Il lui posait maintenant des questions sur le fondateur de sa maison : Salazar Serpentard.
Eider le regarda un peu surprise par sa question. Comment pouvait-on ignorer ce genre de choses ? Certes il était à Gryffondor mais tout de même. Enfin les fondateurs de Poudlard, il s'agissait là de la base en culture générale. Et puis on voyait ça lors des cours d'Histoire de la Magie ou même dans l'Histoire de Poudlard ; chaque élève se devait de le lire au moins une fois avant son entrée au château !


- Si t'as pris tous ces livres c'est pour les utiliser nan ? *Parce que sinon t'es encore plus stupide que ce que je pensais…* C'était vraiment un garçon pour le moins étrange. Elle n'était pas forcément aimable avec lui et il continuait à vouloir lui faire la conversation. Il avait des tonnes et des tonnes de livres qui se rapportaient à Poudlard et son histoire mais il trouvait le moyen de lui demander des informations sur un de ses fondateurs.

- Après, c'est sûr que je sais des trucs sur lui, mais tu devrais déjà les connaître donc ça ne sert pas à grand chose. En plus c'est pas comme si Salazar Serpentard était un inconnu.
Eider reporta son attention sur le parchemin qui se trouvait devant elle. Depuis qu'elle s'était levée il ne s'était pas vraiment rempli. La faute à qui ? On se le demande bien…
La fillette releva le regard vers le garçon, l'air de lui dire "ose me contredire".
Dernière modification par Eider Dawkins le 14 oct. 2018, 15:55, modifié 2 fois.

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22 août 2018, 05:48
De la froideur d'un regard.  Pv 
 A force de l'observer, Audric finit par comprendre que la fillette assise en face de lui et sa meilleure amie n'avaient absolument rien en commun. Certes elle avait à certains moments la même attitude qu'Esmée lorsqu'il l'observait de loin, avant qu'il ne lui parle vraiment et qu'ils deviennent amis. Mais cela s'arrêtait là. Il ne retrouvait pas dans ses yeux ce qui l'avait attiré chez son aînée. Chez sa cadette, il avait l'impression de se jeter directement contre un iceberg qui n'était pas prêt de fondre. 
 Et cela ne s'arrêtait pas à son regard. Ses paroles aussi étaient froides, cinglantes même. Au final il la trouvait... bizarre. A quoi cela servait-il de poser une question si on attendait aucune réponse? Ca ne ressemblait même pas à une question rhétorique en plus. Quoi que, bien que connaissant la définition il était incapable de faire la différence.

 Lorsqu'il parla de Salazar, il était certain de pouvoir enfin engager la conversation. D'abord parce que cela devait la toucher plus particulièrement, comme il était le fondateur de sa maison, mais aussi aussi et surtout parce qu'elle le regarda avec un air interrogateur que le brun nota comme de l'intérêt. Enfin! Il allait pouvoir parler vraiment avec cette fille et elle lâcherait certainement son attitude hautaine. De là à devenir de grands amis et rire à gorge déployées... non il n'y croyait pas vraiment. Savait-elle rire au moins?

 « Oui, mais je ne fait pas que de recherches sur lui. Et puis on ne peut pas tout apprendre seulement dans les livres, donc... tu vois? » Le garçon aux yeux vairons commençait à se demander si elle n'essayait pas de se débarrasser de lui. Peut-être qu'il la gênait au final, qu'elle voulait rester tranquille. Mais le garçon voulait vraiment réussir à la comprendre. Elle ne pouvait pas être qu'une fille égocentrique et froide, si? 

 Après lui avoir fait comprendre une nouvelle fois qu'il devrait se débrouiller seul, elle replongea dans sa lecture. Audric se décida enfin à l'imiter et prit le premier livre sur sa pile. Mais avant cela il voulait mettre les choses aux clairs avec elle. Il croisa son regard, toujours imperturbable, comme si elle essayait de lui transmettre un message. Ou de lui lancer un sort par télépathie... Il n'arrivait pas vraiment à savoir. 
 « C'est vrai, mais tu peux aussi savoir des choses qui ne sont pas dites dans les livres. Des faits ou des rumeurs qui circuleraient au sein de ta maison? »

 En réfléchissant, il n'avait jamais rien entendu de tel à propos de Gryffondor, mais cela ne voulait pas dire pour autant que ces colportages n’existaient pas. Et tout comme dans les livres, il y aurait une part de vrai au milieu du faux. 
Il insista une nouvelle fois : « Du coup j'en conclu que tu ne sais rien. » Il haussa les épaules et feuilleta le livre qu'il venait de prendre. Il plaça quelques morceaux de parchemins en guise de marque pages à certains endroits avant de passer au suivant. Il levait parfois la tête pour s'assurer que sa cadette était toujours-là, attendant de voir si elle allait finalement répondre ou laisser couler.

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14 oct. 2018, 19:18
De la froideur d'un regard.  Pv 
Certes la connaissance ne relevait pas que de la simple lecture. Bien souvent l'apprentissage se forgeait autour de rencontres, d'échanges ; par le biais d'un partage tout simplement. Le seul petit bémol, c'est qu'Eider n'avait aucune envie de causer avec lui, alors l'idée de lui fournir de quelconques informations n'était même pas envisageable. En d'autres termes, plus il la fermerait et mieux elle se porterait.
Les yeux de la fillette étaient perçants et plongés au plus profond de ceux du Gryffondor. Elle y mettait toute la force qu'elle pouvait.
*Juste tais-toi, arrête de polluer l'air.* Eider y pensait avec tellement de ferveur qu'elle espérait que ses pensées sortiraient de son esprit, dans un petit halo de lumière argentée. Ces dernières, sous forme de petits filaments, vogueraient jusqu'à la cavité crânienne du garçon et s'y logeraient pour remplir l'espace vide.

Apparemment son souhait n’avait pas été exaucé. Il continuait de débiter. Encore et encore sans jamais s’arrêter. N’en finissait-il donc jamais ?
Les seules rumeurs circulant à Serpentard traitaient des rouges et ors. Rien de très intéressant donc. Ou en tout cas, rien qui ne valait la peine d'être répété. Eider s'empêcha de lui répondre quoi que ce soit, voulant éviter que cette conversation, plus qu'ennuyante, ne se prolonge davantage. Et pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait ! La petite brune imaginait déjà de fausses histoires à lui raconter, juste pour qu'il arrête de l'ouvrir.


- Du coup j'en conclu que tu ne sais rien. Le garçon prononça cette phrase avec tellement de détachement. Et comme si ce n'était pas déjà suffisant, il compléta ses mots par un haussement d'épaules. Il n'en fallut pas plus pour qu'Eider sorte de ses gonds. Réaction rarissime puisque la petite fille détestait se donner en spectacle ou se laisser dominer par ses sentiments. Mais là, impossible de se contenir. Elle ne pouvait plus voir sa sale tronche ornée de cette barrette ridicule. Elle en avait marre de ce mec qui parlait pour ne rien dire. Elle ne pourrait décidément jamais le saquer.

Eider se leva brusquement de sa chaise, la faisant tomber en arrière, et manqua de renverser par la même occasion l'encrier qui traînait sur la table. Elle devait lui dire.


- Mais tu ne vas donc jamais la fermer ?! Arrête de me parler, stop ! Sa voix avait résonné sans problème dans la bibliothèque jusque-là silencieuse. J'en ai marre alors tais-toi juste. A ce moment précis, Eider eut un geste incontrôlé de la main qui fit voler la pile de livres du jeune Gryffondor. Un tintamarre qui ne passerait sans doute pas inaperçu aux oreilles de Madame Minal.
La jeune Serpentard sentait les yeux des autres élèves peser sur elle. Sentiment plus que dérangeant. Elle était le centre de l'attention. Elle tourna la tête en direction du garçon.
*Tout ça c'est de ta faute.*

Eider prit une grande inspiration, passa une main dans ses cheveux et contourna la table de quelques pas. Elle était proche de son nouveau meilleur ennemi et en profita pour lui dire calmement :

- Je n'ai pas envie de te parler alors laisse-moi tranquille. Une fois ces quelques mots prononcés, la fillette s'accroupit et commença à rassembler les ouvrages qu'elle venait de faire tomber. Bizarrement la scène se répétait, mais cette fois, les rôles étaient inversés.



Tu en as l'habitude mais je m'excuse malgré tout pour le retard… Tu peux remercier Monsieur Harris pour son défi rp !

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23 déc. 2018, 09:15
De la froideur d'un regard.  Pv 
 Entre ses observations et sa lecture, Audric comprit plusieurs choses. Déjà, il commençait à voir ce que représentait Poudlard à l'époque à laquelle l'école avait été construite. Mais surtout que cette fille devait vraiment être malheureuse si elle était réellement incapable de discuter correctement avec les gens. Et son sourire bon sang, à croire que de remonter les commissures de ses lèvres ne serait-ce que d'une demi millimètre lui coûtait des millions de Gallions. Il fallait peut-être que quelqu'un l'aide, sinon elle serait malheureuse toute sa vie.
 Quelle fille étrange... 

 Chaque fois que son regard croisait celui de la brunette, il avait l'impression que la température de la pièce baissait de quelques degrés. Elle arrivait à le geler juste avec ses yeux. Peut-être était-elle croisée avec une créature magique... Un yéti peut-être? Si sa mère avait été à ses côtés -et qu'elle avait pu lire dans ses pensées- elle lui certainement aurait soufflé la possibilité qu'elle soit un vampire.
 Pendant que le garçon cherchait désespérément -et bêtement- des excuses sur le comportement de la Serpentard, cette dernière se leva soudain brusquement faisant tomber sa chaise au sol. Le bruit surprit le brun qui fit un léger bon sur sa propre chaise. Toujours à l'autre bout de la table elle se mit à lui cracher dessus sans qu'il ne comprenne pourquoi. Non vraiment : il avait tout fait pour être gentil avec elle malgré le fait qu'il l'ai bousculée. Certes il était très bavard, mais sa curiosité qui grandissait d'années en années le poussait à s'intéresser aux autres, à essayer de communiquer avec eux. Ce n'était pas pour autant une invitation pour se côtoyer toute la journée loin de là. 
 Malgré ce qu'il en pensait, son jeune âge mélangé à sa naïveté le poussait toujours à croire qu'un nouvel ami se cachait derrière chaque inconnu. Et quel meilleur moyen que de parler pour arriver à ce but?

 Alors qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui crie dessus, il ne s'attendait pas plus à ce qu'elle fasse tomber ses livres d'un geste de la main. Ses yeux ne cessaient de le fusiller, essayant sans doute de lui transmettre le même message qu'elle venait de lui hurler dessus un peu plus tôt. Elle fit le tour de la table, et le garçon chercha jusqu'au dernier moment la raison de ce déplacement. Il se demandait si elle allait le mordre (oui mordre, car elle ne semblait pas être de nature à frapper) ou si elle venait s'excuser. Après tout, rien n'expliquait ce soudain comportement, si?
 Mais une fois à côté de lui, elle ramassa simplement ses livres après avoir réitéré sa demande pour qu'il se taise. 

 « Vu qu'on est à la bibliothèque, tu devrais chercher la définition de sympathie et amabilité. » Il prit rapidement ses livres, agacé -et un peu blessé dans son amour-propre- par cette fillette incompréhensible, les lui arrachant presque des mains et repartit les ranger. Il n'avait plus le cœur à ses recherches et préférait rentrer dans sa salle commune. En passant près de la table de la fillette, il poussa grossièrement son encrier qui tangua légèrement devant elle, renversant quelques gouttes du liquide sur la table sans pour autant faire tomber le flacon. Puis il s'en fut sans demander son reste. C'était certes puéril -mais bon il ne fallait pas s'attendre à grand chose de sa part- mais cela lui fit le plus grand bien. Il se hâta dans les escaliers, cherchant à mettre le plus de distance possible entre cette peste et lui.

Désolé pour le retard.
Fin du Rp pour moi, merci pour tout.  :kiss: 

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