C’était un mercredi comme les autres pour le jeune Owens. Il fait beau, chaud, un doux parfait d’air frais, les oiseaux chantaient tout était parfait pour passer la plus belle des journées. Quand il y pense, avec ce temps cela serait bête de ne pas en profiter. Avant dans ces cas-là il serait parti avec son frère se promener dans leur coin secret que seules eux connaissaient. Elio l’aîné de la famille avait l’habitude de prendre sa guitare pour jouer dans le bus abandonné. Là-bas tout était permis, il pouvait crier personne ne les entendaient, ils pouvaient penser tellement et imaginer tellement fort à sans donné mal crâne sans que personne ne les dérange. C’était leur petit coin de paradis, ils y allaient pour ne plus penser au fait que leurs parents se disputaient à propos de leur mère qui était malade.

Le jeune garçon se demande souvent si à Pouldard il y a un endroit qui sera comme son deuxième bus. Il pouvait être importe où, dans le château, dans la forêt, près du lac ou bien sous un gros arbre avec une vue magnifique. Tout idée était bonne à trouver. Mais cela pouvait attendre, il était là que depuis quelques semaines, ce n’ait pas en un laps de temps aussi court qu’il allait pouvoir trouver un endroit comme celui-ci.

Les cours étaient finis depuis une heure, l’après-midi il n’avait pas cours c’était une occasion en or pour fouiller cette école. Trouvé des endroits cachés, se balader, voire des amis ou bien se baladent au bord du lac. Isaac avait tellement pensé qu’il est resté avec quelques amis à table dans la grande salle, ils avaient tous englouti leurs assiettes sans laisser une seule miette comme à chaque repas ici. Il se rappela qu’il devait rendre deux trois livres à la bibliothèque, c’est le genre d’endroit où il passe la plupart de son temps. Il décida de dire au revoir à ses amis et partir chercher ces livres dans le dortoir des garçons. Pendant le chemin il a été interrompu par un tableau, il parla pendants quelques minutes avant de repartir ces livres sous dans la main vers la bibliothèque.

Après une petite course dans Poudlard le jeune garçon arriva enfin à bon port, il y a eu des moments où il pensait qu’il allait se perdre mais il y va si souvent qu’il devrait connaitre le chemin par cœur dorénavant. Il déposa ces livres puis il se dirigea vers les rayons où se trouvaient énormément de livres que presque personne ne pourrait toutes les lires, ils y en avaient tant que l’étagère était géante. Lorsque l’on voulait déposer un livre, il allait lui-même à sa place.

Près d’une table se trouva une pile de vieux bouquins juste à côté d’une lampe il décida de se plonger dans cette lecture, quelques minutes passèrent et le jeune Owens décide de prendre pour commencer ce premier livre, il s’apprêtait à regarder les autres livres lorsque son intention fut détournée, ces yeux se tournèrent vers la gauche où se tenait une jeune fille.

Thalia venait de sortir de son dernier cours, et elle ne savait pas vraiment où aller. En effet, elle aimait beaucoup le parc, mais aujourd'hui, le soleil était éblouissant et la chaleur insupportable, même à l'ombre des plus grands arbres.

Il faisait chaud partout, dehors car le soleil produisait une lumière et une chaleur incroyable, et dans les couloirs et les salles de cours car les rayons du soleil venant frapper sur le verre des fenêtres produisaient une sorte d'effet de serre qui rendait l'air irrespirable et étouffant. En tous cas pour Thalia, qui était extrêmement sensible à la chaleur. Les autres élèves semblaient aimer cette journée chaude et belle.

D'ailleurs, ils avaient raison, car à part cela, c'était une belle journée. Pas de nuages, le chant des oiseaux... Mais du coup, tout le monde se précipitait dehors, élèves comme professeurs, et cela faisait une raison de plus pour que la jeune Poufsouffle n'aille pas comme à son habitude près du lac, dans le parc, car la jeune fille détestait la foule. Elle ne se sentait à sa place que quand elle était seule ou avec peu de monde.

Elle eu soudain une idée. Elle cherchait un endroit qu'elle aimait bien pour passer le reste de l'après midi, un endroit où il y aurait peu de monde, et un endroit où elle n'étoufferait pas. Elle venait de penser à l'endroit parfait : la Bibliothèque ! Il y avait des fenêtres, mais peu, car le soleil et la chaleur pouvait abimer les livres et que certains de ceux conservés là étaient rares et fragiles. Par ce temps de rêve, il y aurait peu de gens, car même les adeptes de la lecture préféreraient sortir dehors, avec un livre peut être, mais ils ne seraient pas beaucoup à rester dans la Bibliothèque, qui était assez fraiche et sombre.

Elle commença donc à se diriger vers la salle, et une fois arrivée, poussa doucement la porte et entra. Comme à chaque fois qu'elle était venue là, elle fut ébahie par tous ces livres. Elle avait pour habitude de collectionner les livres, et à côté de son lit dans le Dortoir Eau/Lune, il y en avait une pile, mais comme elle n'avait pas le droit à beaucoup d'affaires, elle les avait presque tous laissé chez elle. Dans sa maison, le mur de sa chambre et une partie du salon étaient encombrés d'étagères, remplis de milliers de livres. Il y avait aussi des piles par terre pour les bouquins qu'elle n'avait pas encore rangé. Mais là, tout était bien ordonné, et il y avait encore plus de livres que chez elle.

Elle se dirigea sans hésiter vers la partie de la bibliothèque qu'elle préférait : les rayons jeunesse, les romans et les fictions. À partir de là, beaucoup de choses lui plaisaient : les romans fantastiques, Fantasy, Science-Fiction, Aventure... Et parfois du réaliste ou quelques romans d'amour, mais moins.

Aujourd'hui, elle avait surtout envie de se plonger dans une aventure fantastique et merveilleuse, et pas trop futuriste ou technique. Elle alla donc vers une des tables qui bordaient les romans de Fantasy et de Fantastique. Elle posa ses affaires puis se dirigea vers les rayons.

Soudain, un nom accrocha son regard : Pierre Bottero. Elle savait qu'il y avait des auteurs moldus, mais pensaient qu'ils étaient choisis parmi les plus connus. Hors, ce français n'était pas très connu, elle le savait bien. Malheureusement, puisqu'il avait écrit les plus beaux livres de tous les temps, selon la jeune Poufsouffle. Là, il y avait bien les livres de l'auteur qu'elle connaissait... Mais également un autre, qu'elle n'avait jamais lu.

Elle attrapa donc Les Âmes Croisées, le livre en question, puis s'assit à la table. Elle ouvrit le livre et lu quelques pages, mais releva vite la tête.

Elle sentait un regard peser sur elle. Elle tourna la tête, et vit qu'un garçon la regardait. Il était assis à sa gauche, à une autre table.

C'était un Serpentard vu son blason, et vu sa tête, un première année comme la jeune Gil'Sayan. Mais celle ci ne fit pas attention à ça.

Elle se demanda pourquoi il la fixait comme cela, et décida de faire pareil. Elle adopta une posture décontractée, les bras croisés, le regard curieux et un petit sourire aux lèvres.

Cet espèce d'affrontement dura quelques secondes, puis Thalia regarda le titre du livre qu'il tenait.



Elle se tu, un peu gênée. Elle avait parlé sans même connaitre le nom du garçon. Mais son soudain élan avait disparu, et elle était redevenue une petite fille timide, qui n'osait pas continuer à parler. À la place, elle détailla mieux le garçon.

Il avait des cheveux châtains et bouclés, qui cachait son front. Sa peau était pale, ce qui faisait ressortir ses yeux verts clair. *Des beaux yeux, un peu rêveurs* se surprit à penser Thalia avant de chasser cette pensée idiote de sa tête. Elle se pinça les lèvres en se rendant compte qu'elle venait de penser à lui comme la plupart des filles pensaient aux garçons, alors qu'elle ne le connaissait même pas. En plus, même si Tristan, son ami moldu qu'elle aimait en secret, lui avait annoncé qu'il en aimait une autre en hiver, il y a don plusieurs mois, Thalia y pensait toujours. Elle s'interdisait donc la moindre pensée étrange envers un garçon, même si c'était juste comme cela, pas parce que... Bref.

Elle cligna brièvement des paupières pour passer à autre chose, et attendit la réponse du garçon, timide. Elle avait peur qu'il l'eu prit pour une folle, une idiote ou quelque chose du genre, à lui parler sans même le connaitre. *J'espère qu'il ne pense pas ça...* pensa t-elle avant d'avaler sa salive et d'essayer de passer à autre chose. *Oh, et après tout, peu importe ce qu'il pense de moi. Ce n'est pas comme si c'était mon meilleur ami, non ?* essaya t-elle de se convaincre. *Oui, mais... Non. Il a l'air sympa, et il n'est pas avec les autres, dehors. On pourrait peut-être être amis.* conclut elle. *Oui, mais amis, rien de plus. D'ailleurs, il te trouve sans doute étrange. Sinon, pourquoi te regarderait il comme cela ?* Aucune importance. Même si elle était toujours un peu troublée. Un peu, pas beaucoup. Ça devait être le fait qu'il la garde avec insistance, comme cela.

La jeune fille baissa finalement le regard vers le livre qui était posé sur ses genoux. S'il ne répondait pas vite, elle continuerait à lire. Il était super, ce livre, et elle n'avait pas que ça à faire, de regarder un garçon et d'attendre qu'il lui réponde.

Elle remarqua alors que ses mains tremblaient un peu. Elle était stressée.. Mais pourquoi donc était elle stressée ? Ca ne rimait à rien. Enfin, si, mais elle ne voulait pas penser à ça. Elle attendit, et enfin, il finit par parler...

Son coude sur la table, son poing sous son coup, dans l'autre main L'île Mystérieuse de Jules Verne. Il y a des jours comme celui-là où la concentration n’est pas présente. Avoir son esprit ailleurs, penser à tout est à rien. Il regardait autour de lui, regarder les choses qui l’entourent, à la recherche de quelle chose.

Son intention a été attirer par cette fille, de Poufsouffle visiblement. C’était une jeune fille à la peau très claire. Un petit visage décorait avec de longs cheveux bruns qui tombe en cascadent sur ces épaules ainsi qu’une frange qui font ressortir ces yeux noisette. Elle avait les deux bras sur la table et ses mains tenaient Les Âmes croisées de Pierre Bottero un livre fantastique que le jeune Serpentard l’avait dévoré en une nuit sous sa couette avec juste son imagination et une lampe torche, ce jour-là il n’a pas dormi. Il ne sait pas grand-chose sur ce mordu Pierre Bottero, il sait juste qu’il est français et qu’il est écrivain.

Il ne savait pas pourquoi il la regardait, il ne connaît si nom ni sa personnalité, ce qu’elle aime, ce qu’elle n'aime pas. Issac se demanda pourquoi une fille resterait enfermer dans une bibliothèque, même s’il n’en connaît pas beaucoup selon lui elles aiment se pomponner, parler des derniers remués, c’était pour cela que le Serpentard ne c’était pas encore intéressés aux filles, il doit exister des filles différentes. C’est peut-être le cas de cette jeune fille.

Tout d’un coup elle tourna la tête vers lui, remarquant il la fixait elle a soutenu son regard ce qui surprenait Isaac. Il haussa légèrement un sourcil et un rictus se dessina sur ces lèvres. Elle croisa ces bras, un regard curieux et pour finir un rictus au coin de ces lèvres. Pendant quelques secondes un jeu de regard s’installa avant que ces yeux tombent sur le livre qu’Owens tenait dans sa main.

- Oh ! Tu lis L'île Mystérieuse, de Jules Verne ! Tu aimes ? Moi je l'ai lu il y a quelques années, et j'ai bien aimé, c'est d'ailleurs un des seuls livres de cet auteur Moldu que j'ai réussi à lire, il a un style si... particulier...

Il rigola légèrement en voyant que la jeune fille était gênée, elle n’avait pas fini sa phrase, il se demanda pourquoi, était-elle gênée ? Était-elle stressée ? Il n’allait pas la manger. Ces yeux étaient toujours posés sur cette mystérieuse fille.

- Ça nous fait un point en commun, dit-il en souriant.

Il se ferma son livre en prenant soin de ne pas perdre sa page puis se leva, rangea sa chaine et s’avança vers la table de la jeune fille et s’assois en face d’elle tout en continuant de la regarder.

- Et pour répondre à ta question j’adore ce livre, dit-il avec un rêveur. C’est sans doute l’un de mes livres favoris, c’est vrai il a un style particulier mais c’est tout ça qui le rend si… unique.

Il regardait la couverture pendant quelques secondes avant de poser ces yeux de nouveau vers cette jeune Pousouffle.

- Au faite je m’appelle Isaac, et toi ?
Il s’installa confortablement au fond de la chaise, ces yeux deux mains sur son livre continuant à la regarder

Il lui répondit. *Un point en commun...* pensa la petite Poufsouffle *Lui aussi il aime ce livre ? Et bien, si il aime celui là, peut-être que nous avons d'autres lectures en commun... Qu'est ce qu'il peut bien aimer d'autres comme livres ?* Le garçon continua à parler. Cette fois, il lui demanda son nom, et il se présenta.

Thalia était heureuse de pouvoir mettre un nom sur ce garçon. *Isaac... C'est assez rare comme nom. Dommage, car c'est un joli nom.* sourit la jeune fille.

Soudain, elle arrêta presque de respirer. *Qu'est ce qui me prend ????* se dit elle. *Et surtout, qu'est ce qu'il lui prend ?* Le garçon, non, Isaac, venait de s'asseoir en face d'elle. Et il n'arrêtait pas de la fixer.

Ça commençait à devenir gênant. De manière générale, Thalia essayait de laisser une "limite de sécurité" entre les garçons et elle, enfin, ça ne la dérangeait pas d'être avec eux, au contraire, elle était souvent plus proche des garçons que des filles, avec son tempérament impétueux et intrépide, mais à partir de ses 10 ans, à l'âge où, pour tous les autres enfants, le fait qu'un garçon et une fille se parlent signifiait qu'ils étaient amoureux, on l'avait souvent énervé avec ça, et elle essayait de faire en sorte de ne pas donner d'occasions aux autres pour se moquer d'elle.

Mais là, la bibliothèque était presque vide, donc ça ne la gênait pas pour ça. C'était plutôt que Isaac ne la quittait toujours pas des yeux, et ça, ça intriguait et ça gênait tout à la fois la Poufsouffle. Et ils venaient à peine de commencer à parler qu'il venait déjà s'installer à côté d'elle. Il avait les deux mains sur son livre, et ses yeux verts étaient comme aimantés à ceux de Thalia. D'ailleurs, la jeune fille n'arrivait pas non plus à le quitter des yeux. Elle se rendit alors compte qu'elle ne lui avait pas répondu et dit, tout en continuant de le regarder :


Elle continua :

La jeune fille ne répondit pas tout de suite au jeune Serpentard, il c'était écoulé quelques secondes avant qu'elle ne lui réponde. Pendant ce lasp de temps les deux jeunes enfants c'était fixer les yeux dans les yeux sans un mot. Pour être sincère c'était les plus long seconde depuis le début de la journée puis elle répondit.

- Isaac ? C'est assez rare comme prénom, je l'ai déjà entendu une ou deux fois... Enfin, lu plus exactement, dans "Nos étoiles contraires", un livre d'un auteur moldu. C'est joli comme prénom. Moi, je m'appelle Thalia, Thalia Gil'Sayan. En première année à Poufsouffle.

Il sourit, venait-elle de lui faire un compliment à propos de son prénom ? Il chassa cette idée de sa tête, ce n'est rien après tout.

- Ah oui ? Ce nom me dit quelque chose.. Thailia ou Thalia ? C'est beaucoup original quand même. J'aime bien? c'est différent. J'espère que le fait qu'un Serpentard te parle ne te fait pas peur on est pas tous des méchante personne, dit-il en rigolant.

Il se rappela du jour où il allait prendre le Poulard Express, sa belle-mère savait que le jeune garçon voulait aller dans cette maison mais elle crachait dessus sans savoir que dans cette maison on y trouve de formidable personne. Il regarda sa bague serpent qu'il portait au majeur droit offert par son frère, il ne la lâche jamais. Il commença donc à jouer avec, il l'a fait tourné autour de son doigt, c'est une sorte de tic depuis qu'il l'as. Il se concentra sur la jeune Poufsouffle et posa de nouveau ces yeux sur elle.

- Tu n'es pas dehors ? Presque tous les élèves, et les adultes aussi, sont dans le parc par cette chaleur... Moi je vais souvent là bas, et je préfère être seule, alors je suis venue me réfugier permis les livres... J'adore ça, c'est ma passion. J'ai l'impression d'être transportée dans un autre univers, avec les héros...

- Je te retourne la question.

Il regarda autour de lui, la bibliothèque était presque vide. Tous les élèves étaient visiblement dehors avec ce temps. C'est rare, c'est le genre d'endroit où il y a toujours plusieurs personnes, il devait avoir peut-être 10 personnes ce qui est vraiment peut lorsque l'on sait que cet endroit est très grand.

- Je n'aime pas le soleil et la chaleur, ça fait transpiré et j'aime pas transpirer, dit-il en rigolant. C'est bizarre. Toi aussi, tu vas pas me faire croire que tu as lu tout ces livres, il montra les étagères qui était remplis de livre.

S'il pouvait, il se téléporterait dans un de ces livres favoris pour échapper à la réalité, échapper aux problèmes ou alors juste changer d'air.

Isaac répondit à Thalia, et la jeune Poufsouffle eu un sourire en coin quand il lui redemanda son prénom, parce qu'il n'était pas sûr de la prononciation... Et s'arrêta presque de respirer quand il lui dit qu'il aimait bien, que c'était assez différent * Calme toi Thalia, calme toi... * se dit elle. * Il te retourne juste un compliment, et puis tu t'en fous non qu'il aime bien ton prénom ou qu'il le déteste ? * Et elle eu un vrai sourire quand il lui demanda si le fait qu'il soit un Serpentard lui faisait peur. * Non * pensa t-elle, * C'est plutôt le fait que tu sois un garçon et que tu sois juste à côté de moi qui me fait peur. Et le fait que j'ai l'impression que je vais exploser tellement je suis stressée pour rien, tout d'un coup *.

Elle trouvait étrange le fait que le garçon puisse penser qu'elle aurait peur de lui juste à cause de sa maison... C'était idiot, le fait d'être dans une maison ne voulait pas dire qu'on était gentil ou méchant, ou qu'on avait un caractère prédéfini.



Quand il déclara qu'il "lui retournait la question", la jeune fille faillit lui répondre par une remarque bien placée signifiant que la politesse était de répondre d'abord, et de demander la même chose ensuite. Mais Isaac lui répondit juste après. Alors comme ça, il n'aimait pas transpirer. D'accord, ça, c'était compréhensible. Par contre, ne pas du tout aimer le soleil... C'était impossible pour Thalia, mais après tout, chacun ses gouts.

Elle sourit quand il déclara qu'elle n'allait pas lui faire croire qu'elle avait lu tous ces livres. Elle n'en avait aucune intention. Ni de lui faire croire, ni de tous les lire. Certains ne l'intéressaient absolument pas, après tout. Alors elle n'allait pas lire un livre qui ne l'intéressait pas. Elle lui répondit donc :



Elle pencha la tête et lui demanda :

Lorsqu'il prit conscience de ce qu'il venait de dire, le jeune vert se sentit un peu bête mais ce n'était pas de sa faute lorsqu'on y pense c''st sa belle-mère et non lui qui s'est fait ces avis mais il est bien décidé à se faire son propre avis sur sa maison qu'il aime depuis tout petit.

- C'est Thalia, pas Thailia. Et bien sûr que non, je ne suis pas intimidée par les Serpentards. Je ne vois pas pourquoi je devrais l'être. En fait, plusieurs de mes amis à Poudlard sont à Serpentard, et si je n'aimais pas beaucoup cette maison à cause de sa réputation pour le moins négative au début, maintenant j'aime beaucoup la maison des vert et argent. Ce n'est pas ma maison préférée, mais bon... Après tout, je ne crois pas aux préjugés conte les maisons, donc je ne pense pas que tous les Serpentard soient "méchants" ou "contre les Né-Moldus".

La jeune fille lui avait répondu.

Il se souvient encore du jour où il a dit à son père et sa mère, quand elle était encore en vie, qu'il voulait être un Serpentard, c'était lors d'un repars de famille. Sa mère a affiché un grand sourire ce jour-là, elle s'st levé et l'a prise dans ces bras. Elle lui avait dit "Je suis tellement fier de toi, tu prends tes propres choix et tu ne te laisse pas influencer par ton frère" Elle avait jeter un regard noir à Élio puis m'a souri une dernière fois. Il souriait légèrement lorsqu'il y pensa il était dans ces pensées pendant un bref instant.

- Tu as raison Thalia, j'ai une belle-mère avec de nombreux préjugés et ce n'est pas superbe de vivre avec cette personne, dit-il en soupirant. Mais on vit avec, cette fois il rigola.

Il s’arrêta de jouer avec sa bague et la posa sur la table près de son livre pour éviter d'être déconcentré de nouveau, il fait souvent cela quand il est stressé mais il n'a pas à l'être même s'il est le genre de personne à être toujours stressé.

- Bien sûr que non, je ne les ai pas tous lu. De toutes façons, je préfère les romans, et les livres sur la Magie. Les livres de cours sont bien moins intéressant, même si j'aime bien les lire de temps en temps. Je préfère les fictions qui me donnent l'impression de ne plus être ici, de vivre une autre vie.

Le jeune Issac était surpris de rencontrer quelqu'un qui aime lire des livres de magie il trouva cela intéressant, et il continua de l'écouter.

- Et toi, qu'est ce que tu aimes lire ? Tu viens souvent ici ?

Il lui répondit presque immédiatement.

- J'adore cet endroit ! dit-il d'un air rêveur. Avec la lecture on peut décider d'être qui on veut, un aventurier, un puissant sorcier, un explorateur, un savant et j'en passe si on se met dans la peau du héros. Cet endroit est sans doute l'endroit le plus magique pour moi, tu peux imaginer les décors, les personnages, tout ! Il prit le livre qu'il avait commencé à lire. Ce livre par exemple, l’Île Mystérieuse, tu peux imaginer à quoi ressemble la forêt, les animaux, la végétation il te suffit d'avoir l'esprit suffisamment ouvert.

Il pourrait parler pendant des heures et des heures à propos des livres tellement il est passionné par cela et ça se voit dans on regard.

- Oh.. Je suis désolé je m'emporte toujours quand j'en parle, d'il en rigolant. Cela te montre comment j'aime lire. Et toi tu aimes ?

Le jeune Serpentard regarda la jeune Poufsouffle pendant quelques secondes. Ces joues étaient toutes rouges et ces yeux d'un vert étincelants ces deux petites choses la rendaient... Magnifique.

Finit le garçon. Ces derniers mots réveillèrent Thalia qui écoutait le Serpentard en ne pensant plus à rien d'autre. Est ce qu'elle aimait lire ? Quelle question ! Bien sûr qu'elle aimait lire ! C'était sa passion... Sinon elle ne serait pas ici, à la bibliothèque, en train de parler avec ce garçon. * Et ce serait bien dommage * pensa t-elle avant de rougir brusquement à cette pensée. Elle respira lentement pour se calmer et sourit en répondant :



Elle fit une petite pause, et réfléchit avant de reprendre :



* Quelle idiote ! * pensa t-elle. * Tout ce que tu dis est vraiment un ramassis d'idioties en ce moment... Il va te prendre pour une folle, à parler comme ça de la lecture et à la comparer ainsi à la Magie ! * Une partie d'elle se dit alors - ou plus exactement se força à penser : * Et alors ? Tu t'en fous qu'il te prennes pour une folle après tout. C'est pas comme si c'était ton meilleur ami ! * mais elle fut aussitôt contrée par un * Non ! Il a l'air sympathique... Et il aime lire. On pourrait peut-être devenir amis. *

Elle finit par arrêter ce débat mental idiot pour observer le garçon et ses réactions. Il avait des yeux verts clairs et des cheveux châtains bouclés, qui allaient parfaitement avec son teint pâle. Il... il avait dans son regard une étincelle qui captivait la Poufsouffle. Il faut dire qu'elle avait remarqué Isaac dès le début, avec cet étrange duel de regard. Et durant leur conversation, il avait toujours été très enthousiaste, joyeux... Thalia ne connaissait pas beaucoup de gens comme ça.

Elle attendit la réponse de son peut être nouvel ami en priant pour qu'il ne se moque pas d'elle.

Plus les minutes passent il commença à aimer sa façon de penser.

- Est ce que j'aime lire ? Bien sûr que j'aime lire ! J'adore ça, je suis presque toujours plongée dans un bouquin. Je suis parfaitement d'accord avec ton avis sur la lecture, c'est vraiment magique.

Elle fit une pause pendant quelques secondes :

- Parfois, je me dis que les auteurs Moldus sont des magiciens au même titre que nous les Sorciers. Après tout, les livres nous transportent ailleurs, n'est ce pas de la Magie au même titre que ce que nous apprenons à faire à Poudlard ?

Le jeune garçon réfléchit quelques instants.

- Je pense que les écrivains Moldus ont plus de facilité à nous faire voyagé, que ce sois une histoire dans le monde réel ou une histoire inventer de A à Z, il ne connaisse pas la magie ils peuvent nous faire voyager encore plus loin. Je trouve qu'en généralité les Moldus ont un esprit deux fois plus ouvert que le nôtre.

Il reprit son souffle :

- Tu vois ce que je veux dire..?

Isaac regard sa montre il commençait à se faire faire tard et il devait aller en cours. Il ne voulait pas partir de cet endroit, il était bien, de plus il était en très bonne compagnie. Le jeune vert prit quelques secondes pour observer la bibliothèque, les étagères, les livres, les élèves qui l'entoure. Il ne se lassera jamais.

- Je dois y aller, il se lève, prends soin de vérifié s'il a bien sa bague puis remet bien en place la chaise sur lequel il était. J'espère qu'on se reverra très vite Thalia. Il lui sourit avant tendrement.

Il commence à partir.

La jeune Poufsouffle écouta le vert et argent attentivement, et trouva sa remarque constructive et intéressante. Elle prit donc la parole pour lui dire qu'elle était d'accord avec lui :



Elle avait prit un ton rieur et on voyait bien que sa dernière phrase était une plaisanterie. Elle attendit un peu pour savoir ce qu'Isaac allait dire, elle ne savait pas vraiment comment continuer la conversation... Pour combler le silence, elle regarda attentivement le jeune garçon. Celui ci, elle devait bien l'admettre, était assez joli. Mais elle s'en fichait, elle ne choisissait pas ses amis à leur apparence ! Par contre, il aimait beaucoup les livres, et ça, ça lui plaisait. Ils étaient en train d'avoir une conversation assez intéressante sur la lecture, et elle adorait ce sujet de conversation.

Mais le vert et argent dit soudain une chose à laquelle la fillette ne s'attendait pas, mais alors pas du tout ! Il dit qu'il devait partir... il allait surement en cours, elle s'en aperçut quelques secondes après, il était obligé... Mais la première pensée qui lui vint à l'esprit fut quand même * Déjà ? Il... Il doit déjà partir ? Mais... * Elle ne finit pas sa phrase. Le garçon l'avait véritablement étonné par sa façon de dire cela. Mais après, il dit qu'il espérait la revoir. Ca, ça la réconforta un peu. Elle aussi, elle espérait le revoir. Même si elle ne savait pas vraiment pourquoi, après tout, ils n'avaient partagé qu'une courte conversation sur la lecture... Elle bégaya :



Elle se leva, salua le garçon d'un signe de tête, un peu gênée même si elle ne savait pas pourquoi, puis elle attrapa son sac et se dirigea vers la porte.

Fin du RP pour Thalia. Je commence dès que possible le prochain où nous nous voyons...