Insomnies
***
Elle arpentait l'obscurité sans savoir où elle se trouvait. Un pas devant l'autre sans même apercevoir le sol qu'elle sentait sous ses pieds. Les ténèbres avaient tout noyés, ne lui laissant pas même deviner une silhouette ou le contour d'un mur. Seuls des pleurs venaient troubler l'impassibilité qui l'environnait.
« Elina. »
Une voix de femme avait résonné a ses oreilles. La même voix que celle a qui appartenait les pleurs qu'elle avait entendu plus tôt. Sans être capable d'identifier la direction d'où venait la voix, la Poufsouffle continuait d'avancer. Un pas devant l'autre sans y voir davantage. Elle revivait le même rêve encore et encore.
« Elina ! »
La voix se faisait plus pressante, mais l'urgence qui transparaissait dans ce simple appel n'aidait pas la Poufsouffle à situer son origine. Elle pressa néanmoins le pas, avançant toujours droit devant elle, s'enfonçant toujours plus dans l'obscurité. Cette fois-ci, elle avait cru reconnaître la voix de Hjördis et c'était ses pleurs qui résonnaient a ses oreilles. Puis brusquement, les ténèbres se fissurèrent.
« Avada Kedavra. »
L'éclat de lumière verte fit voler en éclat l'obscurité, faisant apparaître comme en ombres chinoises une scène qui semblait s'être gravée sur ses pupilles. Elle reconnu Rhodri, un genou à terre, percuté de plein fouet par le sortilège de mort du mage au sourire carnassier.
***
« NON ! »
Cette fois-ci, la voix était la sienne. Elina venait de se réveiller en sursaut, envoyant au passage certains des livres qui l'entourait à terre. Il lui fallut quelque instant pour se rappeler où elle se trouvait. La bibliothèque était presque déserte durant les vacances, mais les quelques élèves présent avaient tournés leur visages vers la Poufsouffle. Elle pouvait également sentir le regard réprobateur de la bibliothécaire sur elle. De toute évidence, elle avait parlé tout haut. Sans compter que la chute des livres ne s'était pas faite sans bruit. Elle évita les regards en se dépêchant de ramasser les livres tombés a terre. Cela fait, elle pris l'un d'eux et l'ouvrit devant elle pour l'utiliser comme un paravent. Elle ne voulait croiser le regard de personne. Il ne leur faudrait de toute façon guère longtemps pour oublier cet incident. Elle en revanche, elle n'oubliait pas. Il lui fallut un peu de temps pour retrouver une respiration plus calme, mais sa gorge demeurait nouée.
Depuis qu'elle était élève à Poudlard, c'était la première fois qu'elle s'endormait à la bibliothèque. Elle était épuisée. Depuis son retour de mission, elle revoyait la même scène dès qu'elle fermait les yeux. Le même éclair de lumière verte la tirait du sommeil dès qu'elle s'assoupissait. Elle n'avait pas réussit a dormir plus que quelques minutes depuis cet événement. Heureusement, les vacances n'avaient pas encore pris fin et cela n'impactait donc pas la capacité de la Poufsouffle a suivre ses cours. Cependant, cette situation ne devait pas s'éterniser. Elle en arrivait à s'endormir n'importe où pour se réveiller brutalement, parfois en hurlant. Il était probablement temps pour elle d'aller voir Mme Lloyd et de lui demander une potion pour un sommeil sans rêve.
23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
Insomnies
« NON ! »
Quelqu'un avait crié, dans la bibliothèque. Tous les regards convergeaient vers un même point : l'endroit d'où venait le bruit. Là où elle était assise, Juliette ne voyait pas la personne, mais elle avait entendu distinctement la voix. Elle ne la connaissait pas, mais elle avait parut effrayée.
Quelques secondes plus tard, chacun retourna à son occupation et les lecteurs oublièrent vite l'incident. La jeune Gryffondor, elle, n'arrivait pas à se défaire de cette impression étrange, qu'elle rescentait cette sensation qui la foudroyait.
Comme si le bruit avait amené une mort.
Juliette détestait la sensation qu'elle rescentait en ce moment même. Elle l'avait trop vécu, dans son enfance. Elle aurait voulu chasser cette horrible impression, mais son ventre se serra encore plus.
Alors, ne résistant plus, elle s'approcha du bruit. Elle était bien décidé à comprendre ce qu'il se passait, dans cette direction. Une fois arrivée dans une allée déserte, elle s'appuya contre une table : son ventre ne l'avait jamais autant torturé comme ça ! C'était sûr, une mort proche. Mais qui ?
Alors, à pas lents, la jeune Gryffondor s'avança, et, au bout de l'allée, elle bifurqua à gauche. Une fois là-bas, elle remarqua une fille plus âgée qu'elle - du moins, plus grande qu'elle - cachée derrière un livre. La jeune fille s'approcha et s'assit à côté d'elle, regarda la couverture du livre comme si elle regardait l'autre élève derrière celui-ci dans les yeux, et elle dit :
« Qui y a-t-il ? Ça va ? ».
La sensation dans son ventre n'avait jamais était aussi forte, et elle sentit des larmes monter à ses yeux. Elle seut alors que la Poufsouffle l'écoutait.
2ème année RP * fiche dans mon profil
Je suis une Renaudette, parce que je suis Morgane de toi, et qu’You are belle and I are beau !
Jo’family
Quelqu'un avait crié, dans la bibliothèque. Tous les regards convergeaient vers un même point : l'endroit d'où venait le bruit. Là où elle était assise, Juliette ne voyait pas la personne, mais elle avait entendu distinctement la voix. Elle ne la connaissait pas, mais elle avait parut effrayée.
Quelques secondes plus tard, chacun retourna à son occupation et les lecteurs oublièrent vite l'incident. La jeune Gryffondor, elle, n'arrivait pas à se défaire de cette impression étrange, qu'elle rescentait cette sensation qui la foudroyait.
Comme si le bruit avait amené une mort.
Juliette détestait la sensation qu'elle rescentait en ce moment même. Elle l'avait trop vécu, dans son enfance. Elle aurait voulu chasser cette horrible impression, mais son ventre se serra encore plus.
Alors, ne résistant plus, elle s'approcha du bruit. Elle était bien décidé à comprendre ce qu'il se passait, dans cette direction. Une fois arrivée dans une allée déserte, elle s'appuya contre une table : son ventre ne l'avait jamais autant torturé comme ça ! C'était sûr, une mort proche. Mais qui ?
Alors, à pas lents, la jeune Gryffondor s'avança, et, au bout de l'allée, elle bifurqua à gauche. Une fois là-bas, elle remarqua une fille plus âgée qu'elle - du moins, plus grande qu'elle - cachée derrière un livre. La jeune fille s'approcha et s'assit à côté d'elle, regarda la couverture du livre comme si elle regardait l'autre élève derrière celui-ci dans les yeux, et elle dit :
« Qui y a-t-il ? Ça va ? ».
La sensation dans son ventre n'avait jamais était aussi forte, et elle sentit des larmes monter à ses yeux. Elle seut alors que la Poufsouffle l'écoutait.
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Elle voyait le contenu du livre devant elle sans le voir réellement. Cette barricade de fortune qu'elle avait érigée entre elle et le reste des personnes présentes dans la bibliothèque ne parvenait pas à capter son attention. Son rythme cardiaque avait retrouvé une cadence normale, mais son regard se perdait au loin comme si le livre qui s'interposait entre lui et l'horizon n'existait pas. Ces souvenirs ne la laisseraient pas tranquille avant longtemps. A chaque fois qu'elle se réveillait après avoir fait ce rêve, elle avait l'impression de revivre ce qui avait suivi. Pire que tout, elle pouvait presque entendre les sanglots de Hjördis résonner a ses oreilles. Voir le masque de l'ancienne Durmstrang se fissurer avait été un des spectacles les plus pénibles qui lui eut été donné de voir. Il n'y avait rien de pire que d'assister à l'effondrement d'une personne qu'on pensait inébranlable. Elina en avait encore la gorge nouée. Les sourires des sorciers connus dont les portraits ornaient les pages du livre qu'elle tenait devant son visage lui étaient difficilement supportables. Elle finissait par voir le sourire glacial du meurtrier de Rhodri dans chacun d'entre eux.
Sur le moment, elle n'avait pas pleuré, trop choquée d'avoir assisté à la mort d'une personne qu'elle connaissait. Trop choquée d'avoir vu le sortilège de mort à l'oeuvre. Maintenant, elle devait lutter pour refouler des larmes malvenues. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un sorcier lancer ce sort impardonnable... Mais la première fois, le sort avait pu être intercepté avant d'atteindre sa cible. En y repensant, la Poufsouffle avait probablement déjà vu ce sortilège à l'oeuvre plus souvent que la plupart des élèves de septième année. A quel moment avait-elle quitté le quotidien paisible et vaguement ennuyeux des élèves moyens pour se retrouver plongée dans cet univers ? Etait-ce lorsqu'elle avait décidé de mettre son nom dans la coupe de feu ? Lorsqu'elle avait reçu cette gueulante ? Celle qui avait en partie motivé sa candidature. Ou avait-elle finalement toujours appartenu a cet univers sans en avoir conscience ? Elle était encore loin d'avoir mis au jour tous ces secrets de famille que ses parents avaient voulu lui permettre d'ignorer. Il y avait une chose dont elle était certaine cependant ; il n'y avait pas de retour en arrière possible.
« Qui y a-t-il ? Ça va ? ».
Une petite voix la tira de ses réflexions. Elina se figea un instant avant d'abaisser légèrement le livre qu'elle tenait devant elle. Juste assez pour voir qui pouvait se tenir derrière. Il y avait là une toute petite sorcière. Probablement en première année. Que faisait-elle là ? Tous les autres étaient rapidement retournés à leurs lectures. Pourquoi pas elle ? Elle faisait partie de ces jeunes élèves qui auraient peut-être la chance de vivre sans jamais voir l'éclair de lumière verte. Elina su immédiatement qu'elle ne voulait pas être celle qui lui permettrait d'entrevoir cet univers.
« Ce n'est rien... un cauchemar. »
Ce n'était pas un mensonge, mais le contenu du cauchemar en question, elle ne le lui révélerait pas.
23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
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Sur le moment, elle n'avait pas pleuré, trop choquée d'avoir assisté à la mort d'une personne qu'elle connaissait. Trop choquée d'avoir vu le sortilège de mort à l'oeuvre. Maintenant, elle devait lutter pour refouler des larmes malvenues. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un sorcier lancer ce sort impardonnable... Mais la première fois, le sort avait pu être intercepté avant d'atteindre sa cible. En y repensant, la Poufsouffle avait probablement déjà vu ce sortilège à l'oeuvre plus souvent que la plupart des élèves de septième année. A quel moment avait-elle quitté le quotidien paisible et vaguement ennuyeux des élèves moyens pour se retrouver plongée dans cet univers ? Etait-ce lorsqu'elle avait décidé de mettre son nom dans la coupe de feu ? Lorsqu'elle avait reçu cette gueulante ? Celle qui avait en partie motivé sa candidature. Ou avait-elle finalement toujours appartenu a cet univers sans en avoir conscience ? Elle était encore loin d'avoir mis au jour tous ces secrets de famille que ses parents avaient voulu lui permettre d'ignorer. Il y avait une chose dont elle était certaine cependant ; il n'y avait pas de retour en arrière possible.
« Qui y a-t-il ? Ça va ? ».
Une petite voix la tira de ses réflexions. Elina se figea un instant avant d'abaisser légèrement le livre qu'elle tenait devant elle. Juste assez pour voir qui pouvait se tenir derrière. Il y avait là une toute petite sorcière. Probablement en première année. Que faisait-elle là ? Tous les autres étaient rapidement retournés à leurs lectures. Pourquoi pas elle ? Elle faisait partie de ces jeunes élèves qui auraient peut-être la chance de vivre sans jamais voir l'éclair de lumière verte. Elina su immédiatement qu'elle ne voulait pas être celle qui lui permettrait d'entrevoir cet univers.
« Ce n'est rien... un cauchemar. »
Ce n'était pas un mensonge, mais le contenu du cauchemar en question, elle ne le lui révélerait pas.
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Juliette regardait la grande Poufsouffle face à elle : grande aux yeux bleus, avec des cheveux blonds très pâles. Elle était belle, mais avait un air effrayé dans les yeux.
Quand elle la vit, après avoir lever les yeux de son livre, son expression s’assombrit. À quoi pensait-elle, en ce moment même ? La Gryffondor ne le saurait sûrement jamais.
En écoutant sa réponse, la brunette parut plus interloquée encore. Un cauchemar, dans une bibliothèque ? Était-ce une métaphore, ou bien dormait-elle vraiment ? Des cernes creusaient les joues de la Poufsouffle, ce n’était pas impossible qu’elle ne se réveillait qu’à peine.
Peu à peu, la sensation de Juliette s’estompa, son ventre se détendit, et elle s’assit près de son interlocutrice. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l’impression qu’elle devait lui parler.
« Donc, si je comprends bien, tu dormais ? Et tu t’es réveillée, plutôt... bruyamment ? ».
Bien sûr, la fillette avait la réponse à ses deux questions, c’était juste pour commencer la conversation sans évoquer ses maux de ventre, provoqué par une seule raison. Et elle n’avait jamais rescenti cette sensation dans la bibliothèque. Ça venait forcément d’Elina. Du moins, de son cauchemar.
« La mort. C’est quoi ? Un passage vers un meilleur monde, une chandelle qui s’éteint ? Je sais pas. Tu sais, toi ? Moi, je pensais que c’était juste un gouffre sans fond de désespoir et de malheur, quand ma mère est morte, dit-elle en faisant une petite pause, ce souvenir était douloureux. Mais, j’essaie d’aller de l’avant. Je veux plus être triste. ».
Juliette hésitait à poser la dernière question qui lui trottait dans la tête. C’était un sujet sensible, qui faisait toujours mal. Mais qui apportait des réponses. Et la Gryffondor était curieuse.
Un débat en elle-même s’ouvrit, durant quelques secondes. C’était personnel, il ne fallait pas s’en mêler. Et c’était un manque de respect. Mais rester sans réponse, c’est dur. Et puis, peut-être qu’en se confiant, Elina se sentira mieux ?
« Tu... connais quelqu’un qui t’es chère qui est mort ?, demanda donc Juliette. Oh, d’ailleurs... Moi, c’est Juliette. Et toi ? Comment tu t’appelles ? », dit l’enfant pour détendre l’atmosphère.
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Quand elle la vit, après avoir lever les yeux de son livre, son expression s’assombrit. À quoi pensait-elle, en ce moment même ? La Gryffondor ne le saurait sûrement jamais.
En écoutant sa réponse, la brunette parut plus interloquée encore. Un cauchemar, dans une bibliothèque ? Était-ce une métaphore, ou bien dormait-elle vraiment ? Des cernes creusaient les joues de la Poufsouffle, ce n’était pas impossible qu’elle ne se réveillait qu’à peine.
Peu à peu, la sensation de Juliette s’estompa, son ventre se détendit, et elle s’assit près de son interlocutrice. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l’impression qu’elle devait lui parler.
« Donc, si je comprends bien, tu dormais ? Et tu t’es réveillée, plutôt... bruyamment ? ».
Bien sûr, la fillette avait la réponse à ses deux questions, c’était juste pour commencer la conversation sans évoquer ses maux de ventre, provoqué par une seule raison. Et elle n’avait jamais rescenti cette sensation dans la bibliothèque. Ça venait forcément d’Elina. Du moins, de son cauchemar.
« La mort. C’est quoi ? Un passage vers un meilleur monde, une chandelle qui s’éteint ? Je sais pas. Tu sais, toi ? Moi, je pensais que c’était juste un gouffre sans fond de désespoir et de malheur, quand ma mère est morte, dit-elle en faisant une petite pause, ce souvenir était douloureux. Mais, j’essaie d’aller de l’avant. Je veux plus être triste. ».
Juliette hésitait à poser la dernière question qui lui trottait dans la tête. C’était un sujet sensible, qui faisait toujours mal. Mais qui apportait des réponses. Et la Gryffondor était curieuse.
Un débat en elle-même s’ouvrit, durant quelques secondes. C’était personnel, il ne fallait pas s’en mêler. Et c’était un manque de respect. Mais rester sans réponse, c’est dur. Et puis, peut-être qu’en se confiant, Elina se sentira mieux ?
« Tu... connais quelqu’un qui t’es chère qui est mort ?, demanda donc Juliette. Oh, d’ailleurs... Moi, c’est Juliette. Et toi ? Comment tu t’appelles ? », dit l’enfant pour détendre l’atmosphère.
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La jeune fille qui l'avait approchée était une petite brune pas bien âgée. Première ou deuxième année probablement. Elle s'assit à ses côtés sans attendre davantage.
« Donc, si je comprends bien, tu dormais ? Et tu t’es réveillée, plutôt... bruyamment ? ».
L'ombre d'un sourire ironique passa sur son visage. Voilà donc une jeune fille bien innocente pour être aussi surprise que quelqu'un puisse s'endormir dans la bibliothèque. Certes, en d'autre circonstances, cela ne serait jamais arrivé à la Poufsouffle. Le manque de sommeil avait eu raison d'elle et elle avait montré un moment de faiblesse. Cependant, voir des élèves s'endormir dans la bibliothèque ou pire, en cours, n'était pas quelque chose de si exceptionnel. Elle ne prit pas la peine de répondre à ces questions. La réponse semblait évidente.
« La mort. C’est quoi ? Un passage vers un meilleur monde, une chandelle qui s’éteint ? Je sais pas. Tu sais, toi ? Moi, je pensais que c’était juste un gouffre sans fond de désespoir et de malheur, quand ma mère est morte. Mais, j’essaie d’aller de l’avant. Je veux plus être triste. »
Aux paroles de la fillette, Elina fronça les sourcils. Pourquoi lui parlait-elle de mort? Avait-elle parlé dans son sommeil? Si c'était le cas, elle devrait se montrer d'autant plus prudente. Se trahir dans son sommeil serait la chose la plus stupide qui puisse lui arriver. À nouveau elle garda le silence. Elle n'avait rien à dire sur la question. Elle ne voulait pas parler, n'en avait aucune envie.
« Tu... connais quelqu’un qui t’es chère qui est mort ? Oh, d’ailleurs... Moi, c’est Juliette. Et toi ? Comment tu t’appelles ? »
Quelqu'un qui lui était cher? En réalité, elle avait peu connu Rhodri. Cependant, cela ne l'empêchait pas de regretter de ne pas avoir davantage l'occasion de le connaître. Même si elle savait peu de choses de lui, il avait bouleversé sa vie de manière durable. Le choc qu'elle accusait maintenant était autant dû à la douleur qu'avait montrée Hjördis qu'à la mort de Rhodri elle-même.
Parce que l'intrusion subite de la jeune fille dans sa vie la perturbait plus qu'elle ne saurait le dire. Parce qu'elle détestait l'idée d'avoir été vue en position de faiblesse et parce que cette fillette avait touché plus juste qu'elle ne voulait bien l'admettre, sa réponse se fit cinglante.
« Je n'ai aucune envie de parler de ça. »
Prenant conscience qu'elle s'était montrée injustement sèche avec Juliette, elle ajouta d'un ton radouci :
« Je m'appelle Elina. Navrée pour ta mère. »
La jeune fille n'avait rien à voir avec les évènements qui avaient bouleversé la Poufsouffle. Il était injuste qu'elle paye pour s'être montrée simplement trop curieuse. Cela n'était pas dans les habitudes d'Elina de se montrer injustement désagréable, mais ces derniers jours avait mis ses bons principes à rude épreuve. Cependant, même si elle regrettait le ton qu'elle avait employé, elle n'aborderait pas le sujet de son cauchemar. Elle ne reviendrait pas sur ce point.
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« Donc, si je comprends bien, tu dormais ? Et tu t’es réveillée, plutôt... bruyamment ? ».
L'ombre d'un sourire ironique passa sur son visage. Voilà donc une jeune fille bien innocente pour être aussi surprise que quelqu'un puisse s'endormir dans la bibliothèque. Certes, en d'autre circonstances, cela ne serait jamais arrivé à la Poufsouffle. Le manque de sommeil avait eu raison d'elle et elle avait montré un moment de faiblesse. Cependant, voir des élèves s'endormir dans la bibliothèque ou pire, en cours, n'était pas quelque chose de si exceptionnel. Elle ne prit pas la peine de répondre à ces questions. La réponse semblait évidente.
« La mort. C’est quoi ? Un passage vers un meilleur monde, une chandelle qui s’éteint ? Je sais pas. Tu sais, toi ? Moi, je pensais que c’était juste un gouffre sans fond de désespoir et de malheur, quand ma mère est morte. Mais, j’essaie d’aller de l’avant. Je veux plus être triste. »
Aux paroles de la fillette, Elina fronça les sourcils. Pourquoi lui parlait-elle de mort? Avait-elle parlé dans son sommeil? Si c'était le cas, elle devrait se montrer d'autant plus prudente. Se trahir dans son sommeil serait la chose la plus stupide qui puisse lui arriver. À nouveau elle garda le silence. Elle n'avait rien à dire sur la question. Elle ne voulait pas parler, n'en avait aucune envie.
« Tu... connais quelqu’un qui t’es chère qui est mort ? Oh, d’ailleurs... Moi, c’est Juliette. Et toi ? Comment tu t’appelles ? »
Quelqu'un qui lui était cher? En réalité, elle avait peu connu Rhodri. Cependant, cela ne l'empêchait pas de regretter de ne pas avoir davantage l'occasion de le connaître. Même si elle savait peu de choses de lui, il avait bouleversé sa vie de manière durable. Le choc qu'elle accusait maintenant était autant dû à la douleur qu'avait montrée Hjördis qu'à la mort de Rhodri elle-même.
Parce que l'intrusion subite de la jeune fille dans sa vie la perturbait plus qu'elle ne saurait le dire. Parce qu'elle détestait l'idée d'avoir été vue en position de faiblesse et parce que cette fillette avait touché plus juste qu'elle ne voulait bien l'admettre, sa réponse se fit cinglante.
« Je n'ai aucune envie de parler de ça. »
Prenant conscience qu'elle s'était montrée injustement sèche avec Juliette, elle ajouta d'un ton radouci :
« Je m'appelle Elina. Navrée pour ta mère. »
La jeune fille n'avait rien à voir avec les évènements qui avaient bouleversé la Poufsouffle. Il était injuste qu'elle paye pour s'être montrée simplement trop curieuse. Cela n'était pas dans les habitudes d'Elina de se montrer injustement désagréable, mais ces derniers jours avait mis ses bons principes à rude épreuve. Cependant, même si elle regrettait le ton qu'elle avait employé, elle n'aborderait pas le sujet de son cauchemar. Elle ne reviendrait pas sur ce point.
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Elina ne parlait pas beaucoup. Elina était silencieuse, comme dans ses pensées. Juliette savait pour la Mort. C'était une chose qu'on ne pouvait pas lui cacher. Pourquoi Elina semblait-elle nier, dans son silence ?
Au final, la première année aurait peut-être préférer que le silence ne soit pas rompu. Elle avait fait le premier pas, et on la rejetait de six en arrière ! Avait-elle dit quelque chose de mal ? Oui, elle avait évoquer un souvenir sûrement trop récent pour Elina. La Perte et la Mort d'un proche.
S’approchant d’Elina, la prenant dans ses bras, Juliette essaya de consoler sa camarade. Peut-être, même sûrement, elle allait se faire rejetter. Mais, pour elle, cette accolade est plus. C’est du réconfort, du soutien, de la douceur.
« Y’a pas à être désolée. C’est pas ta faute. ».
Son ton était doucereux, et elle magnait ses mots avec justesse pour arriver à comprendre. Car, non, Juliette ne savait pas pourquoi la Mort se téléportait ainsi avec un souvenir fort. C’était impossible. D’ailleurs, c’était aussi impossible qu’elle ressente l’âme qui quitte un corps. Et pourtant, elle sentait ça. À chaque fois, même sans savoir. Ce n’était pas qu’une coïncidence.
« Tu sais, si tu as besoin de parler, n’hésite pas. ».
Timidement, la première année sourit à Elina. Elle espérait avoir amadoué sa camarade. Peut-être aurait-elle des réponses à toutes ses questions ?
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Au final, la première année aurait peut-être préférer que le silence ne soit pas rompu. Elle avait fait le premier pas, et on la rejetait de six en arrière ! Avait-elle dit quelque chose de mal ? Oui, elle avait évoquer un souvenir sûrement trop récent pour Elina. La Perte et la Mort d'un proche.
S’approchant d’Elina, la prenant dans ses bras, Juliette essaya de consoler sa camarade. Peut-être, même sûrement, elle allait se faire rejetter. Mais, pour elle, cette accolade est plus. C’est du réconfort, du soutien, de la douceur.
« Y’a pas à être désolée. C’est pas ta faute. ».
Son ton était doucereux, et elle magnait ses mots avec justesse pour arriver à comprendre. Car, non, Juliette ne savait pas pourquoi la Mort se téléportait ainsi avec un souvenir fort. C’était impossible. D’ailleurs, c’était aussi impossible qu’elle ressente l’âme qui quitte un corps. Et pourtant, elle sentait ça. À chaque fois, même sans savoir. Ce n’était pas qu’une coïncidence.
« Tu sais, si tu as besoin de parler, n’hésite pas. ».
Timidement, la première année sourit à Elina. Elle espérait avoir amadoué sa camarade. Peut-être aurait-elle des réponses à toutes ses questions ?
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Elina se crispa sous l'accolade. Elle n'avait pas l'habitude de ces démonstrations d'affection, qui plus est venant d'une élève qu'elle ne connaissait pas et a qui elle n'avait jamais adressé la parole jusqu'à aujourd'hui. S'il y avait une chose qu'elle ne voulait pas partager, qu'elle ne voulait pas montrer, c'était sa vulnérabilité. Et ce, quel qu'en soit la source. Alors le montrer à une parfaite inconnue, c'était inconcevable.
Bien qu'elle se montre habituellement sociable, la Poufsouffle n'était pas quelqu'un de tactile. Elle n'acceptait une telle proximité que de la part des personnes auxquelles elle tenait vraiment, en qui elle savait qu'elle pouvait avoir confiance. La chaleur humaine que lui transmettait la proximité de cette sorcière de plusieurs années sa cadette ravivait le picotement dans ses yeux. Pour cela elle lui en voulait. Parce qu'elle risquait de mettre sa vulnérabilité à nu. Parce que c'était ce que cette gamine semblait vouloir. Tout ses muscles tendus en réponse à l'accolade, elle serra la mâchoire a en ressentir des crampes, le regard fixé sur l'une des fenêtres hautes de la bibliothèque, refoulant ses larmes de manière implacable. Elle ne leur permettrait pas de couler. Elle ne pleurerait devant personne ici.
« Y’a pas à être désolée. C’est pas ta faute. »
Les mots de la sorcière ne l'atteignait pas vraiment. Elle les entendait sans qu'il prennent de signification réelle à ses yeux. Ces chuchotements ne pouvait pas l'atteindre. C'était lorsqu'elle était fragilisée qu'elle était le plus inatteignable. Parce qu'elle se retirait dans sa forteresse intérieure. Elle avait dressé des murs autour d'elle qui ne laissaient plus rien l'approcher et elle garderait porte close le temps de retrouver son équilibre.
« Tu sais, si tu as besoin de parler, n’hésite pas. »
Elina ne chercha pas a repousser la jeune fille, mais elle savait déjà qu'elle ne dirais rien. La jeune sorcière ne pensait pas à mal et la Poufsouffle ne voulait pas relâcher sa frustration contre elle. Cela n'avait pas de sens de blesser une personne simplement parce qu'elle avait senti sa fragilité. L'attention de la jeune fille n'avait pas eu l'effet escompté. Plutôt que d'ouvrir son coeur, Elina s'était résolue à ne plus laisser personne découvrir qu'elle pouvait vaciller. Certaines personnes pourraient aisément retourner cela contre elle et profiter de sa faiblesse... Pour les autres, plus inoffensif comme cette petite Gryffondor, elle refusait de les entraîner dans une facette du monde sorcier qu'ils ne devaient pas connaître pour conserver une vie paisible. Les larmes avaient reflué, ne laissant que cette nouvelle volonté. Et cette volonté était inébranlable. Doucement, mais fermement, elle se dégagea de l'étreinte de la jeune sorcière. La regardant droit dans les yeux, elle affirma :
« Je vais mieux, merci. »
Son regard franc suffirait peut-être a faire taire les protestations. Peut-être pas. Quoiqu'il en soit, elle se leva de sa chaise et rassembla ses affaires pour quitter la bibliothèque.
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Bien qu'elle se montre habituellement sociable, la Poufsouffle n'était pas quelqu'un de tactile. Elle n'acceptait une telle proximité que de la part des personnes auxquelles elle tenait vraiment, en qui elle savait qu'elle pouvait avoir confiance. La chaleur humaine que lui transmettait la proximité de cette sorcière de plusieurs années sa cadette ravivait le picotement dans ses yeux. Pour cela elle lui en voulait. Parce qu'elle risquait de mettre sa vulnérabilité à nu. Parce que c'était ce que cette gamine semblait vouloir. Tout ses muscles tendus en réponse à l'accolade, elle serra la mâchoire a en ressentir des crampes, le regard fixé sur l'une des fenêtres hautes de la bibliothèque, refoulant ses larmes de manière implacable. Elle ne leur permettrait pas de couler. Elle ne pleurerait devant personne ici.
« Y’a pas à être désolée. C’est pas ta faute. »
Les mots de la sorcière ne l'atteignait pas vraiment. Elle les entendait sans qu'il prennent de signification réelle à ses yeux. Ces chuchotements ne pouvait pas l'atteindre. C'était lorsqu'elle était fragilisée qu'elle était le plus inatteignable. Parce qu'elle se retirait dans sa forteresse intérieure. Elle avait dressé des murs autour d'elle qui ne laissaient plus rien l'approcher et elle garderait porte close le temps de retrouver son équilibre.
« Tu sais, si tu as besoin de parler, n’hésite pas. »
Elina ne chercha pas a repousser la jeune fille, mais elle savait déjà qu'elle ne dirais rien. La jeune sorcière ne pensait pas à mal et la Poufsouffle ne voulait pas relâcher sa frustration contre elle. Cela n'avait pas de sens de blesser une personne simplement parce qu'elle avait senti sa fragilité. L'attention de la jeune fille n'avait pas eu l'effet escompté. Plutôt que d'ouvrir son coeur, Elina s'était résolue à ne plus laisser personne découvrir qu'elle pouvait vaciller. Certaines personnes pourraient aisément retourner cela contre elle et profiter de sa faiblesse... Pour les autres, plus inoffensif comme cette petite Gryffondor, elle refusait de les entraîner dans une facette du monde sorcier qu'ils ne devaient pas connaître pour conserver une vie paisible. Les larmes avaient reflué, ne laissant que cette nouvelle volonté. Et cette volonté était inébranlable. Doucement, mais fermement, elle se dégagea de l'étreinte de la jeune sorcière. La regardant droit dans les yeux, elle affirma :
« Je vais mieux, merci. »
Son regard franc suffirait peut-être a faire taire les protestations. Peut-être pas. Quoiqu'il en soit, elle se leva de sa chaise et rassembla ses affaires pour quitter la bibliothèque.
23 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..