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02 mars 2019, 19:53
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
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@Elfia Owensly


Mardi 5 février 2044


Lâche, lâche.. « Regarde-moi. » *NON !* Je ne veux pas te regarder papa.. Je ne peux pas.. Ton visage il est.. si.. sombre. *Je ne veux plus te voir !* Sa main glacé frôla mon visage. En tournant la tête j'aperçus Athéna avec les mêmes traits tirés par la fatigue. Ses cheveux en pagaille. Pourquoi ses yeux sont si vides, on dirait une autre personne, ce n'est pas la Gryffondor que je connais ! Au secours.. Je veux rentrer à Poudlard.*Ne t'approche pas Athéna ! * Sa main voulant m'attraper alors que je cours vers l'inconnu dans un endroit sombre et sans limite. *Où suis je ?* Ma gorge ne veut sortir aucun bruit. Crie plus fort Ly, il doit bien y avoir quelqu'un ici..Aucun son, même pas le bruit de mes pas. Tu es mort ? En tâtant la poche de mon pantalon je sors un bout de parchemin avec des inscriptions illisibles. Qu'est ce que c'est que ça ? « Reviens ici ! » En faisant volte-face à Athéna, ma respiration s'accéléra et d'un coup le vide se transforma en une toute autre atmosphère mais pas n'importe laquelle.. Oh non..

Fais ce que tu as à faire. Ainsi il s'assied devant la lionne comme cela s'est déjà produit. Face à face, assis, se regardant dans les yeux. Et là tu veux lui dire.. Tout. Tout ce que tu as sur le cœur.. « Athéna.. Daren.. Il.. » Des sanglots brouillent ma vision, tes yeux sont rougis.« Il t'a frappé n'est ce pas ? »Un rire tonitruant s'échappa de la bouche de la rouge et or.. Un sentiment de faiblesse s'empare de toi.. « Et Gustave ? » continue t'elle.. « Il..Il m'a dit que je n'étais qu'un échec. » soufflé-je. Échec.. Échec. Tout au long de ses révélations tout ceci te semble d'un coup irréel et intemporelle, la partie s'éternise, chaque pions que tu bouges n'est qu'un pas vers la défaite.

« Krrkrrkrrrrkrrrrrkrrrr » Un tourbillon m'aspira voyant le visage d'Athéna s’éloigner de moi jusqu'à me tirer de mon songe précipitamment à cause d'un élève qui écrivait avec sa plume qui grince sur son maudit parchemin. Oh ce n'était qu'un cauchemar rien de tout ceci n'est arrivé. En touchant en dessous de mes yeux c'était humide.. *J'ai..j'ai pleuré.. *« Oh ça va t'as jamais vu quelqu'un pleurer va voir ailleurs si j'y suis ! » Le petit Poufsouffle soupira et partit un peu plus loin en me regardant d'un air de pitié. Est ce qu'il m'a entendu parler dans mon sommeil ? Oh non non non non ne me dis pas que- ARGHHHHH pourquoi j'ai fait ma petite sieste ici ?! Pourquoi j'suis venu ici encore ? Ah oui ! Les fondateurs de Poudlard.. Vraiment vouloir t'informer sur un sujet pareil sans même avoir un devoir, t'es malade ?

Non..Non.. Euh.. Y a vraiment des livres étranges ici. « Comment séduire la sorcière de votre vie » Et un petit texte est inscrit en dessous « sans philtre d'amour » Boarf ça sert à rien l'amour, l'amour rime avec disputes, cœurs brisés. Ah le voilà ! « Les 4 fondateurs de Poudlard » Un gros bouquin poussérieux.. Kof kof. T'es vraiment incroyable tu sais ? Tu fous rien en cours mais là Monsieur veut s'instruire.. Y a quoi de mal à ça ? En reprenant place sur la table où je m'étais assoupi je commence à lire mais les mots s'emmêle et après quelques dizaines de minutes ma tête retombe mollement sur les pages plutôt douillette. « ZzzzzZZzzzzZZZzzzZZzzz »

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

02 mars 2019, 22:51
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Cette journée était froide, cette journée était calme. Un brin de nostalgie se dessinait dans les gouttes de pluie qui tombaient sur Poudlard. Elfia détestait le mois de février, ne lui demander pas pourquoi, elle même n'avait toujours pas trouvée la raison, quoi que actuellement elle penchait pour le mauvais temps, pour l'humidité qui faisait sa place un peu partout. Elle soupira légèrement dans sa marche jusqu'à la bibliothèque. A quelques mètres de celle ci la Poufsouffle pouvait déjà humer l'odeur qui se dégageait des bouquins ouverts sur les tables, des parchemins froissés et de la poussière qui décorait certains ouvrages. Cela la fit rêvée pendant un certain temps, elle tombait dans les nuages, son esprit volait entre les livres qui se tenaient tout près d'elle à présent. Elfia souriait, doucement elle revint sur terre en veillant à atterrir sur ses deux pieds. Ayant l'image de ses pensées en tête, elle se mit à rire doucement pour ne pas se faire remarquer.
Ses yeux bleu clair devinrent ronds lorsqu'elle vit le monde monstre dans la bibliothèque, Elfia allait devoir user de sa petite taille pour se faufiler entre les élèves. Mais dans qu'elle allée s'aventurer?

Botanique? Pas emballée.
Astronomie? Pas enchantée.
Histoire de la magie? Simplement pas envie.

Elfia savait, elle accéléra le pas tout en faisant attention à ne bousculer personne, elle s'en voudrait et par dessus tout elle serait gênée, hors de question d'être le centre de l'attention. La Poufsouffle emprunta l'allée des romans pour chercher "Les contes de Beedle le barde", elle avait déjà lus ce livre une ou deux fois, mais elle savait qu'en compagnie de ce livre elle passerait assurément un bon moment. Du bout des doigts elle glissa sur les bordures de cuire rangées sur les étagères jusqu'à atteindre enfin l'ouvrage qu'elle cherchait. Elfia le prit avec négligence, elle ne voulait pas l'abîmer.
Maintenant il fallait trouver une place et la tâche était rude avec tout ce monde. Ses yeux se déplaçaient d'une table à une autre. Heureusement, au loin près d'une fenêtre, une place était libre près d'un garçon aux cheveux ébouriffés. Elle s'en approcha munit de son bouquin à la main, elle rougit doucement lorsqu'elle s'installa, il dormait, alors elle veilla vivement à ne faire aucun bruit. Oui, il dormait tout contre son livre. C'était un bon sommeil, il avait les yeux tendrement fermés, il semblait paisible. Avait-il de la bave dans le coin de ses lèvres? Sans s'en rendre compte, elle le fixé avec insistance. Elfia pencha la tête pour mieux l'observer, ses mèches noirs vinrent caresser son visage fin. En silence elle rit légèrement, c'était amusant de croiser un élève qui se servait de son livre comme oreiller..il avait l'air bien ce bouquin! Elfia s'approcha de celui ci pour voir de quoi il parlait."Wow les grands fondateurs des maisons!" Soudainement son visage vira sur les pages de son voisin endormit, sa respiration même vint se coller sur son visage.

●○ Les crayons cassés colorient malgré tout. ○●

04 mars 2019, 19:23
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Ce livre est douillet mais si la bibliothécaire ou alors un fan des livres me surprends en train d'utiliser ce bouquin comme un oreiller, je risque d'y laisser ma peau. Boh et alors ? Tu t'en fous, non ? Ouais mais dans mon dortoir je serai mieux.. Tu es réveillé mais tes paupières restent fermées, tu fais sembler de ronfler pour éviter que les gens vienne près de toi. *Ahaha les bougres qu'ils sont bêtes.. *Mais il y a pas une autre raison ? Je n'aime pas trop ma salle commune, il n'y a qu'Eileen qui est une personne assez sympathique. La seule qui t'a aidé.. Qui t'a tendu la main quand tu en avais besoin. Même si tu détestes toujours autant le quidditch. *Rien ne pourra enlever cela.* Alors en étant ici tu essayes de faire passer le temps, au début ce livre m'avait tenté.. Seulement ce cauchemar s’immisce dans mes pensées m'empêchant toute concentration. Rectification. C'est Athéna qui occupe ton cerveau.. Cette partie d'échec, ce dessin, cette 'bagarre' tes agissements envers elle, la déception de Jace et d'Abbey. Pourtant cette fille ne t'intéresse pas, si ? Arrête de te casser la tête pour cette lionne, ça n'en vaut pas la peine tu t'es excusé comme ton parrain l'avait demandé. C'est vrai.. *On me punira pas d'appareil de photo donc tout va bien.*

On m'observe ? Qui ose faire ça ? Je sais que je suis irrésistible mais ce n'est pas une raison. Puis j'aime pas qu'on me regarde de trop, ça me rends mal à l'aise.. La haine à leur égards tu la ressens constamment. Les gens, ça parle et c'est énervant. Le pire ce sont dans les couloirs quand il y a une masse de personne qui s'agglutine dans ses étroits couloirs du château. Ça m'oppresse. Heureusement j'arrive plus ou moins à gérer mes crises.. Puis pour me sentir mieux je pousse quelque élèves au passage. Tous pressé, comme si leur vie en dépendait, tous en train de courir ou crier hors que leurs amis sont juste à côtés.* Les autres sont bizarre.* Étrange.. Si tactile ? Comment les autres font pour ne pas avoir besoin de leur espace personnel ? De cette petite sphère te recouvrant, te donnant la puissance.. Mais dés qu'un inconnu éclate cette sphère tu te sens faible. Démuni. Nul. Tout devient irrespirable, tu étouffes. Cela n'est pas normal ? Pourquoi ça ne le serai pas ?

Un souffle chaud touche ton visage. C'est dérangeant. J'ai laissé le temps à la personne de s'en aller depuis que je me sens fixé.. Seulement elle reste sur ses positions, elle ne part pas. Qui ça peut bien être, le poufsouffle qui m'a entendu parler dans mon sommeil ? Tu n'es même pas sur, ne fais pas de conclusions hâtives.. Ce regard qu'il m'a lancé rempli de pitié.. Cela me répugne. Qu'a t'il pu bien entendre pour qu'il me fixe comme ça..

D'un bond je relève ma tête « AIIEEEEEEEEE » Une douleur te lance en plein front, par réflexe je pose une main à l'endroit de ma souffrance.. « Shhhhhht » lâcha une des bibliothécaires. *Oh ça va tais toi la vieille.* Plusieurs personnes préalablement absorbés par leurs livres se retourne vers la Poufsouffle et la Serpentard. Enfin je suppose que s'en est une vu son horrible uniforme. Jamais aimer les blaireaux. Animal insignifiant.

« Mais ça va pas la tête ! Tu m'as cogné espèce de folle ! » Si j'avais été blessé de cette manière c'est que l'inconnue avait éclaté a bulle de protection, l'espace que je ne laisse personne franchir. MON espace personnel. En refermant le livre sans une once de délicatesse je me relève faisant face à la Pouffy. Montre lui que personne ne doit t'embêter ! Montre lui ta force ! Blesse la, blesse la ! Flemme un peu.. Attends tu déconnes là ? Allez un p'tit lancer de livre sur son visage, ça va lui remettre les idées en place !

Tu veux lui poser la question.

"Pourquoi tu m'as fixé ? T'as rien de mieux à faire ?"Comme lire ton livre ? craché-je en pointant son ouvrage "Les contes de beedle le barde" Un livre que tu n'as jamais lu.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

04 mars 2019, 22:33
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Les quelques mots qu'Elfia pouvait lire sur l'oreiller les pages du livre de son voisin endormi étaient attirantes. Elle se demandait comment il pouvait être assoupi devant la fabuleuse histoire des quatre fondateurs des maisons. Pour la petite c'était inconcevable et elle souffla un soupir pour exprimer son incompréhension. Pour en revenir sur ce garçon, il semblait adorable collé contre son bouquin, il paraissait tranquille et surtout à l'aise, sans se demander s'il n'allait pas froisser les pages du livre en étant avachi de la sorte. Le calme était agréable, il planait dans la grande pièce ou régné une vingtaine d'élèves pourtant. Quand soudain:

Bim...Aïe


Les deux visages des enfants venaient de se heurter de plein fouet, le garçon était inévitablement réveillé. Elfia se crispa et frotta son front à l'aide de sa main droite, la douleur était atroce et pour accompagner le tout, une bosse se fit sentir tout doucement. "Ah bah super.. mon visage manquait-il de formes?"
Une partie de la bibliothèque nous fixé à présent et avec agacement la vieille femme qui tenait l'établissement nous ordonna de nous taire, au risque de se faire expulser la prochaine fois. Le garçon se leva d'un bon d'un air assez contrarié, Elfia venait de bousculer son sommeil et celle ci s'en voulu très rapidement. "Je n'aurai pas dû.. espèce d'idiote"
Le jeune garçon était un serpent, le blason de sa maison se voyait parfaitement bien sur sa cape de sorcier, la fillette espérait pleinement qu'il ne crache pas son venin. Par réflexe elle suivit son mouvement et lui fit face avec une mine de pardon total. Les mots étaient dans sa gorge mais ne parvenaient pas à toucher ses lèvres qui tremblaient face au comportement du garçon.

- « Mais ça va pas la tête ! Tu m'as cogné espèce de folle ! » grommelait-il.

Elfia par tous les moyens, essayait de cacher ce qu'elle ressentait, mais comment faire avec cette boule au ventre qui menacée d'exploser? Le nœud dans son estomac se resserra un peu plus au fur et à mesur du temps qui coulait, jusqu'à lui couper le souffle. La fillette serra les poings, elle prit la parole avec difficulté face à la colère du serpent.

- Je, je.. je suis désolée...

Elfia replaça nerveusement quelques mèches de ses cheveux noirs puis se mordilla la lèvre, complètement gênée. Elle ne savait que dire d'autre, elle osa à peine regarder de nouveau les courbes fines de son visage. Il était pourtant si doux endormi, comment le serpent pouvait-il se transformer en cobra en quelques instant?. La Poufsouffle l'ignorait, la seule chose qu'elle savait c'est que tout était de sa faute. C'était le blaireau le problème. De plus belle, il recracha son venin.

- "Pourquoi tu m'as fixé ? T'as rien de mieux à faire ? Comme lire ton livre ?"

Avec hargne il pointa l'ouvrage que la petite tenait entre ses mains, du moins elle commençait à griffer le cuire de la couverture. Fallait-il se rebeller face au serpent? Ou Fallait-il mentir pour cacher ses sentiments? Elfia ne savait que faire, elle était dans l'impasse. De base, c'était un coeur solitaire qui se cachait derrière un masque de glace, mais là, à l'heure actuelle, celui ci était totalement brisé. Pour la première fois alors depuis longtemps, il fallait être sincère avec elle même, sincère avec le garçon. La Poufsouffle plongea son regard dans celui du garçon avec courage et posa une de ses mains tout contre sa poitrine. Ses yeux brillaient légèrement et elle ne recula pas.

- Je suis sincèrement..désolée. Ce n'était pas mon intention, je ne voulais pas te déranger, t'encombrer de la sorte et interrompre le cours de ton sommeil. Il n'y avait pas d'autre place.. et pour être franche, je ne voulais pas être seule au-..aujourd'hui.

La petite jaune venait de se confier à un inconnu qui de plus était en colère contre elle, regrettable fut ce geste. Le retour en arrière n'était pas faisable, ce qui était fait. Était fait! Elle passa une de ses mains dans ses cheveux, voulant à tout prix arranger son erreur et se faire pardonner. Elle reprit la parole d'une voix cassée.

- Crois moi, je suis désolée.

Les autres élèves étaient retournaient doucement à leurs occupations. Quand à la vieille dame, elle triait ses papiers dans son coin, néanmoins elle gardait un œil sur les occupants de la bibliothèque afin de ne pas être dérangée.

●○ Les crayons cassés colorient malgré tout. ○●

07 mars 2019, 20:58
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Oh. Elle s'excuse. Des excuses bidons. Sans aucune valeur à mes yeux. Pourtant.. un court instant ton coeur.. Ce.. Ce quoi ? La chose qui tambourine dans ma poitrine. Il a raté.. Un battement. Pitié. Pitié. Une émotion qui t'es peu connue..Un râlement s'échappe de ta gorge tant tu es énervé de tout ça. Pourquoi ne part elle pas tout simplement ? Pourquoi les gens restent. Pourquoi ils veulent toujours une discussion ? Je n'en ai pas envie. Je veux rien venant d'elle. Celle qui m'a fait mal. Je m'en fiche de sa vie et de ses pseudos problèmes..Elle a éclaté ta bulle sans aucune autorisation. Cette.. Poufsouffle. Poufsouffle. Aujourd'hui j'ai que des problèmes avec eux.. Eux, pourtant la maison des patients, et juste.. C'est juste de mater quelqu'un qui dort ? HEIN. Non. Clichés. A croire que le choixpeau magique est malade et que plus aucun élève se retrouve à sa place. Mais où je dois aller moi ? Aucune maison ne me convient parfaitement. Serpentard ? Les qualités me vont comme un gant.. Mais les sorciers que je dois supporter là bas.. Argh. Cette.. Carry.. Je la hais, ce qu'elle a fait à mon appareil photo. Une partie de moi.Failli être brisé encore plus. Peut on briser quelque chose qui a déjà été fendu ? Oui. On le peut. A l'infini pendant longtemps mais au bout d'un instant.. Tout n'est que néant. Est ce qu'un jour, je serai à nouveau complet ? Qui va remettre les pièces de mon puzzle ? Mais.. Je ne suis pas grand chose au final. Tais toi un peu dis pas de bêtises Ly, tu deviendras un grand sorcier. Puissant. Dévastateur. Charismatique. Oh que ce serai génial. Mais avant cela tu dois te créer une réputation. Elle n'est pas déjà ancrée dans le château ? Non. Ce n'est pas avec quelques dessin qu'on va te craindre. Oui mais j'aime pas me battre. Peut être mais les mots sont bien plus puissant qu'une baguette magique. Les mots peuvent blesser dans l'âme la plus joyeuse. La noircir.. Un simple coup n'a pas le même effet.

- Crois moi, je suis désolée.


« TA GGGGG-UEUULE »

C'est l'excuse de trop. Trois fois j'entends ses horribles mots sortir de sa bouche. 'Désolé' 'Désolé' Des mots que ton père lâchait à chaque fois.. Qu'il.. buvait. Comment un sorcier avec un frère jumeau si extraordinaire avait pu tomber aussi bas ? Se transformant en un véritable monstre. Monstre ? Tu en es un aussi mon petit. Sauf que toi ce n'est pas l'alcool qui t'a transformé mais ta propre chair. PAPA. Je ne voulais pas te décevoir. MAMAN. J'ai toujours voulu que tu me donnes ton amour. GRAND-PÈRE. Je sais que je ne serai jamais rien à tes yeux. Qu'un pion à déplacer sur ton échiquier. Tu aimes autant les échecs que moi. Sommes nous si différent l'un de l'autre ? Tu trembles ? Quoi ?! Je.. D’OÙ IL ME REGARDE ENCORE ?!

« Va voir ailleurs le blaireau casse toi ! » crié-je à l'attention du garçon qui me fixe depuis le début.

Si.. Avec des si on fait le monde. Si tu avais été un cracmol. Si ton père n'avait rien dit à ta mère. Si elle n'avait jamais rien su du monde magique et que TOI tu étais un moldu..Ton monde serai empli d'amour de la part de Kaia. Elle ne serai jamais partie.. Tu serai toujours à Londres avec une vie paisible. Papa ne serai pas devenu alcoolique et violent.. Maman ne serai pas devenue folle.. Seulement Anya.. Elle ne serai jamais née ? Boh tu t'en fous tu ne la rencontreras jamais.

Que faire maintenant ? Toute ta colère n'est pas partie.. Que faire. Ce gros bouquin sur la table là où tu étais précédemment allongé.. Là où tu t'es assoupi. Que c'était agréable enfin après le cauchemar. Rien qu'en y repensant des frissons te parcourt.Oh mais peut être que c'est ce bouquin qui l'intéresse tant ? Avec un grand sourire je m'approche tel un loup face à sa proie.. « C'est peut être ce livre que tu veux hein ? J'en ai rien à faire de tes pseudos problèmes de gamine.. Va voir l'autre Poufsouffle chelou et va t'en »

Vu que les actions sont toujours mieux que les paroles tu lui lances le bouquin aussi loin que tu peux. Le pauvre bouquin en a pris un sacré coup mais malheureusement rien n'est déchiré.. Enfin j'vois rien d'ici.. T'aurais du déchirer les pages une par une rien que pour voir sa réaction.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

08 mars 2019, 15:35
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
« TA GGGGG-UEUULE »

Ces mots résonnaient tels une hache qui grinçait tout contre sa poitrine. Était-il sérieux? Sincèrement? Qu'elle est dont cette hargne ignoble et sans pitié?
Elfia recula d'un pas ne comprenant pas se retournement de situation, elle qui avait été si gentille après sa maladresse. Essayait-il de jouer avec elle? De la rendre chèvre? Ou pire, de lui faire du mal? Comme si elle ne connaissait pas déjà chacune de ces lettres. La noirceur du vide l'avait déjà emportée il y a quelques temps en arrière et désormais elle refusait d'y remettre les pieds.

"Elfia tu es si différente, c'est quoi ces cheveux bizarres? Pourquoi tes yeux sont si gros? Erk tu es laide Elfia, grandit un peu, nous ne somme tes amis que pour ce que tu as à nous donner. Ton argent. Tu es inintéressante petite."

Puis encore quelque mois ensuite..

"Tu n'as pas changée, tu as grossis? Qu'est ce que ça fait d'être seule, tes parents se sont séparés aux dernières nouvelles. De ta faute je présume? T'es toujours sur ton vieux cahier horrible que tu traîne comme un chewing-gum à tes pieds. Parles un peu! Tu es pire qu'un muet! T'es chiante à la fin, on ne veut plus de toi, on ne t'a jamais réellement aimé. Ne soit pas aveugle, personne ne veut de toi."

Le divorce avait été si dur à supporter, si dur à traverser. La cause? Ses parents se disputaient sans cesse, pour des morceaux de chiffons, pour des bricoles et puis pour Elfia. Pendant une longue période ils en voulaient à leur fille d'être si neutre, d'être si renfermée, d'être à part du monde tout simplement.

"Elfia, comprends nous, cela nous fait du mal de te voir ainsi, quand comprendras-tu qu'il faut savoir faire des efforts dans la vie? Tes camarades ont pourtant le même âge non? Le problème ne vient que de toi jeune fille. Réveille toi."

Alors depuis le divorce, la jeune fille faisait tout ce qu'elle pouvait pour se faire des amis, pour changer, pour s'intégrer et trouver sa place. La gentillesse n'est qu'un parfum éphémère que tous le monde peut utiliser. Et lui, ce serpent, il n'avait pas prit la peine d'en renifler l'odeur. En une fraction de seconde il avait tout bousculé. On ne joue plus les mêmes cartes désormais, il fallait savoir se défendre. Elfia serrait les poings, ne sachant que dire, que faire. Le brouillard venait d'emporter ses pensées. Tout devenait sombre. La carte de la colère l'emportait. "Non, s'il vous plaît! Pas elle, je ne sais pas la contrôler, peut être qu'il a simplement un problème en ce moment."
Non. Cette pensée était fausse et elle le savait. Elle allait agir comme il y a quelques années, contre les mauvaises langues qui l'avait poignardée. Elle allait faire du mal, foncer, blesser avec ces mots, mon dieux comme elle était douée. "La plus pourrie partie de mon être si longtemps endormie. Je me déteste dans cet état. Mais il est trop tard à présent."

Le serpent, avec une douceur inexistante s'adressait à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui nous fixait au loin. Sans même le toucher il avait réussit à le pousser de quelques mètres. Puis les yeux noirs il se retourna à nouveau vers la fillette qui avait perdue tout contrôle.

« C'est peut être ce livre que tu veux hein ? J'en ai rien à faire de tes pseudos problèmes de gamine.. Va voir l'autre Poufsouffle chelou et va t'en »

Les mots du garçon avait été accompagnés par le livre maintenant jeté tout contre le mur en face, Elfia fixa longuement le livre le souffle saccadé. La douceur n'existait plus. Ses poings étaient si serrés que ses ongles arrachés sa peau. Ses yeux bleu clair avaient changés de couleur, ils étaient à présent colorés d'un bleu nuit intense, les pupilles dilatées. Son regard plongea dans celui du garçon. Elle s'avança d'un pas. C'était son tour.

- Alors comme ça on joue les durs? Ça te plais cette vie que tu mènes, j'imagine que la solitude est ta seule amie en vue de ton comportement colérique. Connais tu au moins la souffrance? Le rejet? Le mal qui ronge tes veines? Tu te joues un sacré rôle qui t'es parfaitement inconnu pour agir de la sorte avec les autres.

Elfia tremblait de ton son être, elle toucha ses joues, celle ci étaient humides. Le blaireau pleurait. Le visage crispé elle continua.

- Tu portes un masque que tu n'oses même pas enlever! Les serpents assument, les serpents avancent et ils se battent! Qu'est ce que tu fiches là si t'es même pas capable d'agir comme tu le veux?! Une vie noire est une vie en enfer, et bravo tu viens de gagner ton ticket! Vis dans l'ombre si ça te chante mais force personne à venir avec toi ou à ressentir la même chose! Moi j'ai beaucoup trop donnée pour y retourner. Vis bon sang.. comme un vrai serpent!

Sur ces dernières paroles, Elfia regarda le garçon avec des yeux mélancoliques et remplis de larmes. Elle se tourna vers le bouquin au sol et soupira.

- Je n'irai pas le chercher. Débouilles toi comme un grand. Tous le monde peut changer.

Elle récupéra ses affaires et partie s'isoler tout contre la fenêtre au loin de la bibliothèque. Une aubaine qu'à cet instant la vieille dame n'était pas là.

●○ Les crayons cassés colorient malgré tout. ○●

15 mars 2019, 14:40
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Je la sens s'écraser sous la violence de mes paroles, des mots remplis de mépris. Pourtant au fond qu'est ce qu'elle t'a fait ? Juste un petit bobo à la tête, pauvre petit chou. Tais toi elle doit savoir qu'on doit faire attention.. Tu te prends pour un prince ? Le prince de quoi ? De ta pauvre baguette en bois de hêtre ? C'est tout. Tout ça c'est à cause de mon cauchemar.. Foutu cauchemar, foutu émotion. Foutu moi. Le fait que tu aies perdu t'obsède.. Te ronge. Cette partie d'échec de malheur, sa stratégie, sa force... Athéna. Ce prénom donne tout son sens à présent. Je l'ai sous estimé. Tu sous estime tout le monde.. Et à la fin tu te fais avoir. En réalité.. Tu ne connais rien du comportements des autres.. Tu dis des paroles ne sachant jamais comment l'autre va réagir. Un éternel hasard voilà ce que tu vis au quotidien. Rusé ? Tu l'es.. enfin tu penses l'être. Il y a un gouffre entre ce que tu penses et la réalité. Tes souvenirs sont tordues par la peur, le mépris.. Non ce n'est pas vrai ! Je dis la vérité. Ma vérité n'est peut être pas la même que celle de maman mais c'est elle qui ment ! Menteuse. Saleté de moldue.

Mon adversaire, ou ma victime laisse un silence.. Un long vide dénué de paroles. Quelque chose change dans son regard, elle s'avance comme transformé, sortant de sa mue. L'aurai je métamorphosé en un être plus sombre ?Par réflexe je me recule d'un petit pas. Qu'elle ne se permette pas d'éclater ma bulle à nouveau. Tes sens en alerte tu mets ta main dans ta la poche de ta cape tenant ta baguette magique fermement prêt à la dégainer à tout instant.

« Alors comme ça on joue les durs? Ça te plais cette vie que tu mènes, j'imagine que la solitude est ta seule amie en vue de ton comportement colérique. Connais tu au moins la souffrance? Le rejet? Le mal qui ronge tes veines? Tu te joues un sacré rôle qui t'es parfaitement inconnu pour agir de la sorte avec les autres. »

Elle n'est plus pareil, comme l'autre face d'une même pièce. Un peu comme toi la plupart du temps.. Tu changes d'avis pour un rien. Tu es si indécis que ça en devient énervant et incompréhensible. Je ne me comprends pas moi même.. Et Galvane tu le comprends ? Non.. NON. Pense pas à lui maintenant. Tes réactions envers lui.. sont exagérées. Iréelles. Insensées. Moi ne pas connaitre la souffrance, le rejet ? Elle est à côté de la plaque, si j'agis comme ça c'est car.. Je.. Tu veux ? Attirer l'attention ? Mais non. C'est pas ça.. Alors pourquoi ?

D'une voix cassée,en fixant ses iris. Je me noie dedans, n'arrivant plus à remonter à la surface. « Tu penses me connaître. Mais il n'en est rien. Tu crois que j'ai besoin de toi comme conseillère ? Je m'en fiche.. - »

Son visage déformé par la tristesse. Je me sens coupable, pourtant rien tu es innocent. C'est elle qui fait ses grands airs théâtrales.. Elle se prends pour une actrice moldue ? De plus elle me coupe dans mes paroles.. Et s'approche dangereusement, elle vient, vient... Et tu sens que tout peut dégénérer et prendre une ampleur un peu trop énorme. Ses yeux bleus sont empli de larmes cristallines. Au bord de la crise de nerf.. Tu l'as cassé. Oh oh ! C'est trop cool. T'es bête. Mais tu avais raison, les mots sont plus fort que tout, le fruit de ton enseignement est juste devant moi.

«Tu portes un masque que tu n'oses même pas enlever! Les serpents assument, les serpents avancent et ils se battent! Qu'est ce que tu fiches là si t'es même pas capable d'agir comme tu le veux?! Une vie noire est une vie en enfer, et bravo tu viens de gagner ton ticket! Vis dans l'ombre si ça te chante mais force personne à venir avec toi ou à ressentir la même chose! Moi j'ai beaucoup trop donnée pour y retourner. Vis bon sang.. comme un vrai serpent!  »
Qu'est ce que tu fiches là ? Tu fais quoi là ? Pourquoi t'existes ? Tu te rends compte que ta présence gâche tout ?
"Tsss." Cette fille prends trop la confiance. Elle n'a pas le droit de me parler comme ça ! Personne ne peut ici.. PERSONNE. Espèce de face de troll ! Dis lui au lieu de le penser dans ta petite cervelle. Une moue et ta baguette désormais pointée sur ton adversaire. Ton visage vire au rouge.. sous l'effet de la colère. Une phrase s'est dite mais elle est restée dans l'air et je l'ai niée. Le livre est le cadet de mes soucis à présent.. Lance lui un sort. FAIS LE. Non.. Je veux pas me faire renvoyer ou voir la directrice.. elle est flippante. Ou la directrice de maison après on va vouloir me faire voir des charlatans.. Des psy je sais pas quoi.. C'est quoi un psy ? Hmm il me semble avoir entendu ce mot de la bouche de Jace une fois..

"Oh non tu pars pas là bas, tu crois vraiment que je vais te laisser me parler comme ça ! TU PEUX PAS ! " crié-je sans faire attention aux autres. Ils ont qu'a m'en empêcher s'ils le peuvent.

"Tu peux pas" soufflé-je.

En lui emboîtant le pas, je ne range pas mon arme.. Enfin ma baguette. Renfrogné, je finis par la ranger.. Ça servirai à rien. "T'es qu'une pleurnicharde qui pense tout savoir sur les autres rien qu'en regardant leurs réactions mais tu te trompes. Je ne porte pas de masque. Je suis comme ça c'est tout. Mais toi ça se voit que tu en portes un. C'est triste. Et je ne joue aucun rôle.. Ne te fais pas des films, ici c'est la réalité." En prenant conscience du mot 'film' tu te reprends bien vite. "Je voulais dire ne te fais pas de fausses illusions, c'est quoi un film aha" T'es con.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

20 mars 2019, 15:57
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Tournant le dos au venin du serpent, Elfia se dirigea vers un espace moins sombre, moins colérique, moins habité par les élèves de la pièce. Il ne fallait pas qu'elle y retourne, non jamais. Il fallait rester hors de ces abîmes noires, hors des lueurs brumeuses qui masquaient son âme. Ses émotions prenaient place dans chaque parties de son corps fragile. Ses membres étaient maintenant trop lourds pour se déplacer rapidement. Il fallait reprendre ces esprit et tout de suite. Elle n'était pas comme lui, non, elle ne l'était plus. Son changement ne pouvait être interrompu par un garçon qui se promenait dans la méchanceté, la méprise et la solitude. Alors que sa marche se fit plus légère, le serpent reprit.

"Oh non tu pars pas là bas, tu crois vraiment que je vais te laisser me parler comme ça ! TU PEUX PAS ! "

La fillette se retourna les sourcils froncés. Il voulait continuer? Sérieusement? Elle essuya d'un geste fébrile, les dernières gouttes salées qui décoraient son visage. "Tu reviens à la charge comme si tu voulais sortir de ton emprise. Toi qui voulais être seul. C'est toi qui revient, pas moi. Laisses moi m'en aller, laisses moi m'enfuir. Que caches tu derrière ce jeu, derrière ces mouvements étranges que je n'arrive guerre à cerner."

"T'es qu'une pleurnicharde qui pense tout savoir sur les autres rien qu'en regardant leurs réactions mais tu te trompes. Je ne porte pas de masque. Je suis comme ça c'est tout. Mais toi ça se voit que tu en portes un. C'est triste. Et je ne joue aucun rôle.. Ne te fais pas des films, ici c'est la réalité. Je voulais dire ne te fais pas de fausses illusions, c'est quoi un film aha "

La colère emportait tout ses mots, comme s'il explosait, il en avait besoin, du moins c'était ce que le blaireau constatait. Il cracha, le serpent. Il empoisonna, le serpent. Elfia était pétrifiée, non par les paroles de son interlocuteur, mais par tout ce que cela dégagé. Les émotions glaçaient les veines de la fillette, bien son sang bouillonnait. Elle le sentait, elle tremblait. Elle resta silencieuse pendant un bon moment. Elle ne savait que dire. "Suis-je encore un problème? Là, maintenant? Non, je ne le suis plus, je peux changer, il peut changer."
Après quelques reniflements, le blaireau prit la parole d'une voix angélique:

- Une pleurnicharde? Sans doute et alors? Qu'est ce que cela va changer? Je suis sûre que ton cœur n'est pas totalement sec pour faire tomber quelques perles transparentes de tes yeux.

Les yeux de la petite étaient moins ronds désormais, elle remontait doucement à la surface. Leur couleur bleu encre était moins poignante, moins déchirante. Ils étaient clair, comme le ciel. Presque doux.

- Arrête, secrètement on n'en porte tous un. Le tient se lit comme le nez au milieu de la figure et ce n'est pas mauvais. Tu veux vraiment parler de réalité? Fais face à ce que tu vois d'abord, est ce que toi tu vis vraiment dans la réalité?

Silencieusement, Elfia espérait que le garçon descendrait peu à peu de sa noirceur lui aussi. Le pull trop large en laine qu'elle portait était maintenant parsemé de tâches foncées, la tristesse laissée toujours des traces. Elle soupira longuement, les souffles saccadés n'étaient plus là.

- Je m'appelle Elfia, Elfia Owensly. Si tu décides encore de me balancer des vacheries à la figure, tu peux l'utiliser.

Un petit sourire en coin se dessinait sur son visage, bien qu'elle redoutait la réponse du garçon, sa colère resta cachée dans le creux de sa gorge. Elle menaçait de revenir, de ressortir de plus belle mais non, il ne fallait pas, Elfia refusait ce comportement, ce côté d'elle qui ne lui appartenait pas. Elle n'était pas méchante, elle n'était pas froide, elle n'était pas quelqu'un de mauvais. Elle le savait. Son reflet dans le miroir ne mentait pas, ne mentait plus. Elle se métamorphosée. A une petite allure certes mais c'était suffisant pour elle. Un jour, ce combat, ces efforts acharnés porteront leurs fruits, elle en était convaincue.

"Lorsqu'on se reverra maman, je serais une autre, je serais nouvelle, je serais plus heureuse"

Nerveusement, la fillette tira sur les longues manches de son pull, attendant sagement la réponse du serpent.

●○ Les crayons cassés colorient malgré tout. ○●

27 mars 2019, 21:18
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Le feu ardent de mon cœur ne demande qu'à sortir complètement, pleurer, crier.. Tout ce qui ne va pas, tu ne l'as jamais fait.. J'aimerais chanter à plein poumon mes malheurs.. Demander haut et fort que quelqu'un me tende la main. Mais.. tu es bien trop impétueux. Bien trop fier.. C'est sûrement pour ça que tu as été envoyé à Serpentard. Cela m'arrive de chantonner dans les couloirs, et dans ses moments là.. J'arrive à faire abstraction de la foule alentour de moi. A me laisser border par la mélodie que je me suis inventée.. On ne m'entends pas tellement je chante bas.. Cela te transforme et fait fleurir un sourire. Un regain d'énergie. Tu mues lorsque tes cordes vocales se laisse bercer par des paroles libératrices.

Ma lèvre inférieur tremblote.. Au rythme don coeur qui bat de plus en plus fort. La colère, la tristesse, toutes les émotions négatives sont à leur paroxysme. Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait plus embêter de cette manière.. Le mois dernier ? Oui. Ce mois de malheur. Tout les mois se ressemble mais sont si différent. Tu te disputes souvent avec les autres, mais l'autre.. Ne pars jamais aussi lentement que cette abeille. Abeille ? Oui elle picore ton armure.. Elle s'amuse avec son dard et tente de percer tes défenses. Seulement si elle pique trop fort, elle va se blesser aussi, si ce n'est pas déjà le cas.

" Une pleurnicharde? Sans doute et alors? Qu'est ce que cela va changer? Je suis sûre que ton cœur n'est pas totalement sec pour faire tomber quelques perles transparentes de tes yeux. "

Un timbre de voix bien trop pur.. Comment peux t'elle parler de cette manière après avoir été amoché de cette manière ? Est telle folle ? Ou alors elle a un énorme contrôle de ses émotions.. Pourtant tu n'as pas rêvé.. Elle a pleuré.. Elle s'est brisée.. Et là elle te parle sans te crier dessus. Tu es désorienté. Tu ne comprends pas. Tu ne sais pas le décrypter. J'aime pas ça.. Ses yeux ont changés comme si la tempête était passé.. Mes épaules s’affaisse, mon dos se redresse. Mes yeux ne la quitte pas.. Mes yeux montre de l'incompréhension et une légère teinte de.. Gêne ? Quoi ? Elle parle si doucement, que lui asséner un nouveau coup te parait inhumain.

« J'ai.. j'ai pas pleuré ! » lancé-je en essuyant mon visage d'un revers de la main.

Des larmes. Des larmes brûlantes. Elles s'échappent de tes yeux, ton oeil gauche est un peu plus rouge.. Ça pique. Tu frottes machinalement.. Argh. J'en ai marre, je veux qu'elle me laisse. Non. Tu mens. Tu te mens à toi même, c'est triste. Mais elle m'a arraché de mon sommeil.. C'est pas une bonne personne. Elle m'a observé. C'est bizarre de faire ça..

« Puis.. ne parle pas de mon coeur de cette manière, ça te regarde pas. » soufflé-je.

L'état de mon coeur ne regarde que moi.. Pourquoi veut elle me percer comme ça ? Qu'est ce qu'elle y gagne ? Tu dis ça mais c'est toi qui va lui parler au lieu de partir loin de cette abeille.

 "Arrête, secrètement on n'en porte tous un. Le tient se lit comme le nez au milieu de la figure et ce n'est pas mauvais. Tu veux vraiment parler de réalité? Fais face à ce que tu vois d'abord, est ce que toi tu vis vraiment dans la réalité?  "

Mon masque est si perceptible que ça ? Au début d'année tu n'en avais pas.. Mais au fil des mois je me suis rangé du côté des monstres.. Des puissants.. Tu te sers de la terreur et de la faiblesse d'autrui.. Mais là les rôles sont inversés sauf qu'elle n'arrivera pas à enlever ton armure. Elle reste accroché comme si elle était embué de glue méga forte. Mais que répondre à sa nouvelle question ? Tu n'est même pas sûr d'arriver à comprendre ce qu'elle dit.. De quoi elle parle ? Qu'est ce que je devrais voir là en ce moment ? A part une Poufsouffle qui se prends pour une Psychologue ? Qui pense me connaitre mais qui n'en est rien..

« Qu'est ce que je devrais voir selon toi là tout de suite ? » demandé-je en haussant les épaules.

« Ma réalité n'est pas ta réalité, c'est humain. Moi je vois une abeille qui tente de s'enfuir.. Et le Serpent qui la suit.. Mais le Serpent veut dormir car il est fatigué et en a marre de se faire harceler.. Déjà qu'l'autre abeille s'est enfuie pourquoi pas l'autre ? »

C'était remplie de métaphore mais lui se comprenait.. Si elle trouvait sa phrase bizarre ce serait une raison pour partir.. Tu te sentais comme un poète.. Énigmatique. Tu t'amuses à parler de cette manière et un éclat dans tes yeux se pose tranquillement.

"Je m'appelle Elfia, Elfia Owensly. Si tu décides encore de me balancer des vacheries à la figure, tu peux l'utiliser."

Son nom. Improbable. Elle lâche son nom comme si ils allaient devenir amis. Et toi tu veux lui donner ton nom ? Tu veux dévoiler ton identité à cette abeille ? Pourquoi pas ? C'est juste un nom. Elle peut rien faire avec.. Puis vaut mieux qu'elle t'appelle Ly que le ronfleur ou hm.. Voilà quoi c'est plus valorisant Ly.

"Ly. Ly Saluvod."

Silence


"Pourquoi tu es restée me parler ?" lancé-je pour briser le silence..

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

02 avr. 2019, 22:34
Les fondateurs d'un cauchemar.  Privé 
Avec attention elle l'écouta, avec un air ampli d'émotions elle le regardait. Ses yeux ne quittaient pas les siens. Pendant un bref instant quelques larmes décoraient le visage du serpent. Finalement elle avait été mauvaise langue car même les coquilles les plus dures finissent par se percer. Instinctivement, d'un geste fébrile il appuya sur ses joues pour les enlever.

« J'ai.. j'ai pas pleuré ! »

Il se cachait, encore, où ça? Elle ne le savait pas. Mais ce qui était sûr c'est que ce n'était assurément pas joyeux non, derrière ses pupilles se cachaient un mystère, tout un monde brumeux. Un passé trop lourd à porter, peut être. Une enfance trop tendue, peut être. Ou bien même un cœur simplement trop fragile, peut être. Les questions rôdaient, se frappaient entre elles. Avec calme et sagesse Elfia écoutait les réponses du serpent, lui aussi finissait par toucher le sol, par atterrir dans un endroit moins énervé. Il se reposa. Il ne regardait plus la jeune fille avec hargne, non, ses yeux étaient bien plus ronds désormais, peut être même, un peu plus sage. Ce qui extirpa un sourire à la fillette, le brouillard passait son chemin, la tempête arrêtait de gronder. Il n'y avait plus une once de colère, du moins, en cet instant. A son tour, il finit par se présenter.

"Ly. Ly Saluvod."

Ce serpent, Ly. Elfia, était devenue, s'était transformée aux yeux du garçon, en abeille. Une bestiole aux couleurs de sa maison, du noir et du jaune. Deux animaux qui piquent, qui blessent, simplement, l'un était moins solitaire que l'autre. Assez drôle, cela correspondait parfaitement à la situation. Elle n'était pas contrariée, ni en colère, non, c'était seulement quelque peu amusant. Elle ne répondit donc pas à cette remarque, ni aux autres question de Ly d'ailleurs. Les mots ne suffisaient plus, avaient moins d'impact face aux larmes. Elle ne voulait donc pas remuer le couteau dans la plaie, ni traverser son espace confiné, son espace privé. Elle n'avait pas le droit, non, puis elle ne voulait pas. Aider, juste, son souhait était d'aider le garçon, à aller mieux peut être? A sourire? Tout simplement à se sentir bien, ici, entre les livres, entre la poussière et les étagères de la bibliothèque. Elle soupira longuement, un silence absolu s'était installé tranquillement. Le serpent et l'abeille se regardaient. Sans aucune réelle expression.

"Pourquoi tu es restée me parler ?"

La question l'a bouscula doucement, c'était soudain, direct, et de nouveau elle laissa donc un léger silence entre leurs yeux. Cette interrogation était brusque, la réponse quant à elle était vague.

- Je ...

Elle tira sur les longues manches de son pull, celui-ci à force, finirait sans doute par toucher le sol. Les lettres ne s'accrochaient pas ensemble. Elle ne savait pas, sincèrement elle ne comprenait pas. Peut être pour le connaître? Pour l'aider? Pour lire le satané livre, peut être? "Joues ta meilleure carte jeune fille, le naturel!"

- De base je lisais tout bonnement le livre sur lequel tu dormais, les choses se sont envenimées ensuite, trop vite à mon goût. Je sais pas, il y a quelque chose en toi, quelque chose qu'il faut recoller, peut être? dit-elle avec un petit sourire. Plus sérieusement Ly, je m'en voulais de m'être emporté, je.. Hum. Je me déteste lorsque je suis en colère. Alors.. je suis revenu, plus calme, pour essayer d'apaiser les choses.

Nerveuse, elle tira un peu plus fort sur son vêtements. Elle hésita un instant, puis elle reprit.

- Toi? Pourquoi tu es revenu?

●○ Les crayons cassés colorient malgré tout. ○●