Debra déambulait dans les couloirs ce dimanche après-midi, la mine morose et les yeux triste: son père avait encore oublié de lui écrire, cela faisait maintenant plus d'un mois. La jeune fille arriva devant une porte et l'entre-ouvri, c'était la bibliothèque, elle entra et vagabonda entre les étagères pleine de livres. Plusieurs élèves lisaient, rangeaient ou prenaient des livre où même avançaient dans leurs devoirs. 
    Debra trouva un livre: "LES GRANDES AVENTURES DE LA FILLE DU QUATRIEME ETAGE"; elle s'assit à une table et commença sa lecture.

    Cela faisait bientôt une heure qu'elle était plonger dans son livre et la jeune fille était maintenant seule dans la grande pièce. Elle senti une larme unique couler le long de sa joue; le livre qu'elle lisait illustrait parfaitement ça situation familiale: désastreuse, le personnage principale avait perdu sa mère et son père la reniait en quelques sortes depuis la perte de sa femme; la seule différence entre l'héroïne et Debra Brunn était que le père de Debra c'était marier une seconde fois avec une des plus ignobles personnes que Debra ait jamais rencontré, peut-être parce qu'elle n'acceptait pas que son père aime quelqu'un d'autre… Une autre larme coula encore et encore , soudain elle explosa, toutes les larmes qu'elle retenait depuis des semaines sortir d'un coup de ses yeux verront, elle était contente que personne ne la voit dans cet état… 

Trinity se promenait seule dans le chateau et s'ennuyait ferme depuis une demi-heure. Elle songeait bien à aller à la bibliothèque, mais elle craignait de rencontrer des gens. Des amis, pas exemple. Des personnes pour qui elle serait obligée de contracter les muscles de sa machoîre en guise de sourire, de lever vaguement le bras pour signifier sa présence, de marcher vers eux, de parler, raconter des choses, s'exprimer. Et ça, elle n'en avait aucune envie. Aucune.

Alors, elle essayait de se perdre dans Poudlard, tournant au hasard, descendant et montanr des escaliers.

Seulement voila : toutes les cinq minutes, quel que soit le chemin qu'elle avait pris, elle débouchait sur... la bibliothèque...

Au bout de la septième fois qu'elle empruntait un chemin différent et qu'elle tombait sur elle, Trinity s'arrêta devant la porte, d'un air de dire "Sérieusement ?!.

Elle soupira et entra. Si la bibliothèque était l'endroit qu'elle cherchait inconsciemment, alors ... allons-y !

L'odeur des livres. La lumière tamisée. Le peu d'élèves, tous inconnus. Le bonheur pour elle.

Elle laissa doucement son sac tomber sur une chaise, et partit vers les rayonnages, qu'elle parcourur sur la pointe des pieds, comme pour ne pas déranger les livres. Délicatement, elle retira un ouvrage de son rayon, le ramena sur la table, et le posa devant elle. Elle le fixa, inspira et l'ouvrit.

Pourquoi tant de cérémonie pour l'ouvrir ? Trinity cherchait depuis trois mois à emprunter ce livre, seulement il n'était jamais là. Emprunté, ou en train d'être lu.

Elle avançait, tournait les pages, changeait de position, inclinait la tête, un sourire sur le visage. Sourire qui disparut lorsqu'elle entendit un Sanglot.

Le Sanglot d'un être au bord de la Rupture. Qui allait bientôt Craquer, vider son sac, et ceci au beau milieu du Temple du Silence. Devant Trinity, qui lisait. Le sourire disparut.

Elle regarda la jeune fille qui pleurait, referma bruyamment l'ouvrage, un peu trop bruyamment à son goût, d'ailleurs.

Elle se leva, alla s'asseoir en face d'elle, et lui dit d'une voix douce :

- C'est une note, ta famille ou un garçon ?

       Debra faisait couler de plus en plus de larmes le long de ses joues, elle les essuya les une après les autres laissant son œil rouge voir la lumière. 

       La jeune fille referma le livre d'un coup, *Ce sera suffisant pour aujourd'hui la lecture…* pensa Debra en repoussant l'ouvrage du bout des doigts comme pour ne pas se brûler. Elle tenta de se calmer, en vain… Et puis, à quoi bon sécher ses larmes…. tout le monde pleuraient. Pourquoi pas elle? Parce que ça lui donner l'air faible dirait son père, parce que ça ne faisait pas honneur à sa famille dirait ça belle-mère, parce que ça confirmerait ce qu'ils pensait d'elle, ses "parents", ça leurs donneraient raison pensait-elle... Mais elle pleura malgré tout ça, en fait, elle pleura à cause de tout ça… 

        Soudain, Debra entendis une chaise bouger devant elle, pourtant elle aurait juré être seul dans la bibliothèque. La peur entra en elle, et si ce quelqu'un l'avait entendu pleurer, elle sécha ses larmes rapidement et releva la tête; une jeune fille s'était assise en face d'elle et la regardait avec douceur. Elle avait de long cheveux noir et des yeux assez sombre…

 - C'est une note, ta famille ou un garçon ?

       Debra était surprise, elle n'avait pas l'habitude qu'on "s'intéresse à sa vie".

 -...ma...ma famille… enfin ce qu'il en reste… Dis la jeune fille avant de sentir ses yeux se remplir de nouveau de larme.

La Compassion emplit le coeur de Trinity. Ainsi, c'est sa Famille.

La Famille pouvait être adorable, rassurante et soudée. Mais, elle pouvait également être menaçante, distante et jamais satisfaite.

La Famille de Trinity se situait entre les deux. Généralement, cela se passait mal avec ses parents, mais de temps en temps, l'atmosphère se détendait et elle pouvait leur parler de tout, plaisanter...

Pour cette fille là, sa Famille était visiblement distante et peu satisfaite.

Restait à découvrir pourquoi elle était dans un état pareil. Quel avait été l'élément déclencheur pour qu'elle fonde en larmes sur son livres, au beau milieu de la Bibliothèque ?

Trinity se pencha un peu plus vers elle, joignit les mains et lui dit, toujours avec une voix très douce :

- Alors, dis-moi pourquoi ta famille n'est plus... complète. Tu as dit "ce qu'il en reste". Peux tu préciser ?

Trinity était surprise de sa propre réaction. D'habitude, si quelqu'un pleurait alors qu'elle lisait, elle le fixait d'un air de dire "Rolala, mais va ailleurs !!!" puis soupirait bruyamment avant de s'éloigner de l'être en larmes.

Elle se fichait pas mal des autres, en temps normal. Ceux qu'elle ne connaissait pas, elle se tenait distante d'eux en temps normal mais les totals inconnus en larmes... elle les évitait comme la Peste d'habitude.

Pourtant, cette fois ci, elle avait eu envie d'aider cette jeune fille.

Sans rien connaître d'elle, même pas son prénom.

- Je m'appelle Trinity Maximoff, au fait. Et toi ?

Debra releva la tête de la jeune fille. Un désastre représentait bien sa famille, mais c'était comme ça, Debra ne pouvait rien y faire. Elle plongea ses yeux dans ceux de la dénommée Trinity Maximoff, y comprit son oeil rouge avant de répondre enfin.

- Je m'appelle Debra, Debra Brunn... En fait le problème dans ma famille si on peut dire LE, c'est que après la mort de ma mère... mon père à renié ses enfants, c'est à dire mes deux grands frères: Alec et Ciel, et moi pour absolument aucune raison. Surtout que c'était une période ou on aurait tous du être ensemble tu vois? Et du coup avec mes frères on est restés ensemble mais vu qu'ils ont vingt et un et vingt quatre ans ils sont parti du manoir. Mais, parce que il y a toujours un mais, avant qu'il parte, il se trouve qu'on a fait la connaissance de notre belle-mère, une vrai parti de plaisir comme tu peux l'imaginer. Mais on lui à fait la misère et elle à eu peur parce que... disons que je l'ai un peu menacé... Par contre elle est restée au manoir et elle manipule mon père à la perfection donc bon voilà... Et maintenant mon père fait en sorte que je ne rentre jamais au manoir ou du moins que je rentre le moins possible...

Debra se surprit elle même à parler aussi facilement. Elle ne pleurait plus, à vrai dire elle ricanait... Après tout autant rire de la situation...

- Bref voilà... Dit-elle avant de sourire faussement. Elle n'avait pas quitté les yeux de Trinity.