RP privé, avec @Debra Brunn



Je marchais aux côtés de Gabriella, une de mes meilleures amies. Je la connaissais depuis le Poudlard Express et nous avions partagé beaucoup de choses. Nous atteignons au bout de quelques temps, l’entrée de la bibliothèque. Nous discutions furtivement d’un sujet sensible qui nous rendait curieux. Je gardais dans ma poche, la fiole rouge que m’avait offert mon demi-frère pendant que nous échangions quelques mots.

- Tu penses vraiment trouver des réponses à la bibliothèque ? Demandait-elle.

- Il doit forcément avoir un lien ne serais ce minime par rapport à cette potion…je sais que les français sont très avancé sur l’alchimie, donc je pourrais privilégier se genre de recherches, lui répondis-je alors.

En arrivant, je croise alors une camarade que j’avais rencontré à l’infirmerie. Cette fameuse étudiante de Serpentard aux cheveux rouge clairs et aux yeux vairons. Je lui fit donc un signe de la main, pour attirer son attention. Gabriella murmura à mon oreille.

- Bon je te laisse, mais n’en fait pas trop…

Il était facile de voir qu’elle regardait, en partant, la réaction de ma camarade, qu’elle ne connaissait pas, suite à mon interpellation. Alors que je continuais d’interpeller de cette fille, je n’osais l’appeler, ne voulant pas trop attirer l’attention. Je remarquais la présence de plusieurs groupes d’élèves, munit de plusieurs ouvrages. Dans le coin de la pièce, un élève dormait, le visage caché par un large livre posté verticalement sur le bureau sur lequel il était affalé.

Je me tenais droite sur ma chaise. comme d'habitude. J'étais au beau milieu de la bibliothèque, un livre écrit en français entre mes main. J'entretenais le vocabulaire que m'avait apprit ma mère lors de son vivant. Plusieurs élèves étaient dispersés, certain étudiaient en groupes, d'autres lisaient tranquillement, et il y en avait même un qui dormait... pitoyable.... Je retourna mon attention sur mon livre en me concentrant. Le livre n'était pas trop compliqué à comprendre pour moi étant donné que mon français était plutôt correct.

J'entendis la porte de la pièce s'ouvrir et quand je tourna la tête vers celle ci j'apperçu avec surprise Max, ou plutôt Maximilian. Un jeune homme qui m'avait aidé il y à moins d'une semaine à l'infirmerie... Il était accompagner d'une jeune fille... Il m'avait vu... je ne savais pas vraiment quoi faire ou comment répondre au grand signe de main qu'il me lançait... Alors je fis comme si de rien n'était et continua ma lecture. Ce n'était pas l'idée la plus intelligente mais à vrai dire j'avais peur... la dernière fois que nous nous étions vu nous avions été très complice, très proche et cela m'effrayais... il m'avais apprécier... mais est ce que ça allait continuer ? Pourquoi ça continuerait ? Je n'étais qu'un poison pour mon entourage en vérité... même mon père l'avait comprit...

J’avançais, en réponse à son silence, jusqu’à elle, comme si de rien n’était. Mes pieds trainer sur le sol alors que d’une main, je tenais ma poche qui contenait la fiole rouge. Après être passé aux côtés des tables occupées de la bibliothèque, je me mis discrètement derrière.
Ayant déjà partagé quelque chose avec sa camarade, il se sentais plus taquin et confiance qu’il ne le fut lors de leur rencontre. Dans un élan joueur, j’enroulais alors de mes bras, son visage et posais mon menton sur son crâne. Sa chevelure rosée me caressée le cou et je senti la douceur de son visage. En passant ma tête de cette manière, je pus voir le contenu du livre sur lequel elle étudiais.

- Coucou toi…qu’est ce que tu fais dis moi ?

Je m’amusait beaucoup suite à cette petite farce, peut-être un peu trop intrusif et brutal. Mais j’avais prit le risque. En observant son ouvrage, je reconnu aisément la langue utilisée dans ce livre. Je fus alors étonné que ma camarade de Serpentard soit intéressé par le français.

- Tu lis le français toi aussi ?

J’étais alors émerveillé par cette coïncidence, il avait peut être un point commun avec elle. En revoyant l'écriture de la langue français, je repensais à ma cousine, une française et au séjour de cinq qu'il avait passé avec sa famille, sur place.

Visiblement il ne m'avait pas oublier. Mon corps se détendit aussitôt à son contact et je souri. Je posa ma main sur la sienne en signe de bonjour ne pouvant pas bouger la tête puisque il la maintenait en place avec la sienne. Je n'osais pas parler mais il était joueur et ça c'était dans mon domaine de prédilection.

- ... salut. Oui, c'est ma mère qui parlait le français, elle était française en fait... Je passais tous mes étés sur la Côte d'Azur à surfer. Par contre je te préviens d'office, tu n'arriveras pas à me reconvertir en oreiller !

Je ris. C'étaient de bons souvenirs. Je passa mes doigts entre les siens sans même me rendre compte du sens de mon geste. Il me paraissait à cette instant si anodin... J'étais dans ma bulle et il était le seul à avoir prit la patience d'apprendre à y rentrer. Je me demandais si Maximilian allait mieux ? La fois dernière, il c'était brûlé la main avec le sortilège de feu: "Incendio"...

- Au fait. Est ce que ta main ce porte mieux ? Je t'en pris assieds toi. Qu'es tu venu faire ici ? J'y passe mes journée et pourtant je ne t'y vois jamais...

Je profitais un dernière instant du contact que nous entretenions en serrant dans ma main ses doigts.

Alors que je m’étais apposé à sa tête, ma camarade entrelaça ses doigts entre les miens. Mais emporté par mon élan, je ne pris pas réellement en compte se détail. Je me mis à rire de plus bel en écoutant les mots de ma camarade de Serpentard.

- Dommage, j’aurais aimé te changer en oreiller…ta chevelure était si douce la dernière fois aussi.

J’essayais d’étouffer mon ricanement pour éviter de déranger les autres élèves présent dans la bibliothèque. Après ce petit instant farceur, je réagit à ce qu’elle avait dit. Elle aussi, elle avait apprit me français grâce à l’un de ses parents. Je fus joyeusement étonné par cette découverte.

- Ma mère aussi est française, comme quoi…aujourd’hui ce n’est plus original d’être français.

Elle m’invita ensuite à m’installer sur le siège voisin et s’inquiétant de ma main, me demanda si j’étais guéri. Je lui montrais alors mon autre main, celle qui avait été meurtrie par le sortilège d’embrasement. Elle était tellement intacte que l’on aurait pu pensé à un miracle, en seulement six jours. Puis pour encore une fois la taquiner, je revenais alors sur la fameuse reconversion en oreiller.

- Dommage j’aimais bien être posté, sur toi comme ça.

Un large sourire étirait mon visage alors que je m’installais près d’elle, en ramenant le siège. Je m’approchais suffisamment pour pouvoir observé de nouveau le contenu du livre qu’elle tenait, puis je révélais, comme elle le demandait, l’objet de ma visite à la bibliothèque et pourquoi je ne venais pas souvent ici.

- En général je ne viens qu’en fin de journée pour prendre des références de livres ou emprunter. Je ne reste jamais pour lire ou étudier, je préfère m’installer ailleurs. Pour répondre à ta curiosité, je suis venu faire des recherches sur une potion peu commune.

Une potion peu commune? Il attisait ma curiosité alors que je n'étais vraiment pas du genre curieuse... décidément, il avait vraiment le don de me changer...

- Et quelle genre de potion? Tu as besoin d'aide ou la... la personne qui t'accompagnait tout à l'heure t'aide déjà ?

On sentait une pointe de jalousie dans ma voie... C'était mon plus gros défaut je pense... j'étais possessive... Et par conséquent, j'étais jalouse. On me l'avais pas souvent reproché mais je me faisais moi même la réflexion. Le seul qui me le faisait remarquer c'était Théo... mon meilleur ami... lui qui m'avait si souvent soutenu. Je portais toujours sur moi le cadeau qu'il m'avait offert pour mon neuvième anniversaire. Le seul que j'avais refusé de fêter avec lui à cause de la mort de ma mère... il m'avait offert un petit vif d'or avec greffé dessus quelques mots... "C'est comme ça que je te vois, en or, mais presque inaccessible". Je me souviens très bien de ce jour... ce n'était pas vraiment le plus joyeux ma vie... même loin de là.

Je me ressaisi et retourna me tête vers Max, il n'avait pas bougé et moi j'attendais là, les réponse qu'il devait me donner. Notre rencontre était moins dramatique que la dernière, c'était déjà ça mais elle n'avait pas l'air ordinaire non plus... je le sentais...

Je fus un peu décontenancé par la question de ma camarade, je ne savait pas bien quoi dire, car je disposais de très peu d’informations.

- Je ne sais pas vraiment de quelle genre de potion, mais je sais que son contenu est rougeâtre et quelle s’appelle « Parfum d’Adam » , référent surement à Adam et Eve…

Puis j’hésitais à demander l’aide de ma camarade. En effet, je l’avais vu lire un livre lexical. *Peut être cela l’a dérangerai dans son travail ?*
Mais à la vue de son regard, je voyais bien que la curiosité avait prit le pas sur tout le reste.

- Malheureusement elle n’est pas très connaisseuse en potion et lire c’est pas trop son truc…en plus elle est occupé cette après-midi…donc si tu es partante…j’espère juste que ‘on trouvera quelque chose, car il n’y a rien dans les manuels scolaires.

J’appréhendais un peu la réaction de la jeune Serpentard, car le ton de sa voix avait légèrement dérivé. Malgré cela, son regard hétérogène se plongeait sur moi, d’une telle manière que cela m’apaisait. Sa chevelure était aussi rayonnante, avec sa couleur rose qui rayonnait à travers la fine lumière de la bibliothèque. Après avoir été comme transcendé par cet instant, j’enlevais délicatement mes doigts des siens, pour frotter la joue de ma camarade, qui était légèrement marquée, après une minutieuse observation, d’une trace de poussière. J’en profitais pour approchait un peu son visage et ainsi contempler son oeil droit, qui me replongea dans un autre univers. Un monde nocturne qui donnait l’impression d’aspirer toutes mes pensées. Je me sentais comme apaisé. Mais réalisant que la situation semblait étrange, je détendis ma main et l’éloigna de son visage, pour la poser sur mon genou. Complètement gêné je me cachais alors le visage avec mes mains et ma frange ébouriffée. J’avais oublié, sur le moment, l’objet de ma venue.

La pointe de jalousie s'estompa doucement... Je me leva en mettant mon livre dans mon sac. Je rangea ma chaise et posa mes affaires sur la table.

- Bon bah au travaille. On va chercher ça. Je vais voir un peu dans les rayons d'alchimistes et de grands potionistes d'accord?

Je n'attendis pas sa permission, c'était une question sans en être une. Je me dirigea vers les rayons en questions et regarda les différentes reliures. Je sorti au total trois livres dans lequel on pourrait peut être trouver des infos. Tout cela me pris seulement deux minutes et je revins près de la table. J'ouvris les vieux livres sur la table. Et chercha dans les différents chapitres.

- Au fait Max. À par le fait qu'elle est rouge est-ce que tu sais autre chose comme par exemple quels sont ses effets? Ou si elle à un autre nom parce que là je trouve rien sur ton "parfum d'Adam"...

J'avais l'habitude d'être plutôt rapide dans mes recherches car la plupart du temps, soit je savais où chercher, soit je savais déjà, soit j'avais de vrai information ce qui n'était pas le cas de Max visiblement... Le premier livre que j'avais ouvert contenait des illustrations...

- Tu pourrais me montrer la fiole s'il te plait? Peut être que ça m'aidera puisqu'il y a des illustrations...

Je fus joyeusement étonné de la réaction de ma camarade. Pleine d’entrain, elle avait déjà déniché les livres abordant l’alchimie et les potions. Elle semblait studieuse au vu de ce qu’elle disait. Je fus touché de son aide, alors que je ne lui avais pas encore proposé de participer aux recherches ni de répondre à sa question. Elle était déjà emportée par l’aventure que je lui proposais, cela me faisait ricaner. J’étais touché par sa démarche, prouvant par ailleurs qu’elle m’appréciait. Dans un élan complice, je me ruais vers elle et passais donc mon bras au-dessus des épaules.

- C’est super gentil de m’aider !

Pour respecter sa démarche, je repris vite mon sérieux et présentais alors discrètement la fiole rouge en question. Pour éviter que d’autres étudiants ne la voit, je mis ma tenue scolaire noire en opposition pour restreindre la visibilité. Je me sentais un peu inutile quand ma camarade me demanda les effets de celle-ci.

- Non désolé je n’ai pas osé l’ouvrir pour en vérifier les effets…et je ne connais que le nom marqué sur son étiquette. Elle m’a juste était offerte par mon frère, mais il ne m’a rien dit dessus…

Envahit par la honte je me cachais le visage à l’aide de mes mèches, les manipulant à pleine main. À travers elle je regardais les trois livres que ma camarade avait amené. Avant d’arriver à la bibliothèque, je pensais consulter Les potions de grands pouvoirs par Phineas Bourne, un livre que j’avais failli emprunter en début d’année. Je me demandais donc si parmi l’un de ces trois livres, celui-ci en faisait parti. Puis pour détendre à nouveau cette atmosphère qui semblait tendue, dû à la complexité de la recherche, je lançait ces mots taquins.

- Il y a tant d’images que ça ? Ils mettent des livres pour enfants dans la bibliothèque ?

Je riais alors à pleine dent à travers ma main, qui tentait d’étouffer une trop grande sonorité pour ne pas déranger les autres étudiants.

- Mais non c'est pas un livre pour enfants.... c'est pour faire de l'étude de documents ou pour te dire que si après ta préparation ta potion et violette alors qu'elle devrait être blanche, bah il ne faut pas la boire.

Je ris. Wow, je venais de rire. C'était tellement particulier comme son... un rire... mon rire. Je ne riais jamais mais lui, il réussissait à me faire rire. C'était dingue... Max me faisait rire, ça me faisais toujours du bien d'être avec lui. Il me rendait plus vivante... C'était son soleil à lui tout seul... Il illuminait les gens autour de lui par sa simple présence et ça c'était... la vrai magie...

Soudain je fus comme frapper par une évidence.

- Attends, mais tu ne connais pas mon prénom.... Je m'appelle Debra.

Ce qui était la base d'une rencontre nous avait totalement échappé, il ne connaissait même pas mon prénom.... Je rougis un peu... Il m'avait tant aidé sans même savoir le béaba de ma personne. Il connaissait la moitié de ma situation familial mais pas mon nom ni mon prénom... Je pris un autre livre comme pour me cacher et cacher surtout le fait que je rougissais. Serte il m'avait vu dans un état plus délicat mes quand même. Je ne tenait pas à m'afficher encore plus devant une seule et même personne...