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13 sept. 2019, 23:40
Première rencontre... Première amie ?
Il faisait sombre dans le dortoir démuni de fenêtres. La lueur rose et orange de l'aube n'arrivait pas à filtrer à travers les lattes de bois, ternies par le temps. Cela faisait étrange pour Amandine de se réveiller parmi d'autres filles, non, pas seulement des filles, des sorcières. 

Elle émergeait du sommeil avec lenteur, trop bien installée, emmitouflée dans la couverture de son lit à baldaquin. Suite quelques minutes d'un dur dilemme : Se lever et découvrir le château... Ou se rendormir. Ce fût la curiosité qui prit le dessus. Elle ouvrit en grand la couette, et frissonna quand l'air vint glisser sur ses jambes nues, et s'engouffrer dans sa chemise de nuit. Puis prit son courage à deux mains et mit les pieds sur le plancher rugueux. Une petite impulsion des bras, et la jeune fille fut debout. Autour d'elle, un concert de bâillements et de grognements mécontents, s'éleva. Certaines audacieuses étaient déjà en train de dévaler l'escalier, jusqu'à la salle de bain. 

Après quelques étirements pour dérouiller ses muscles encore endormis, elle descendit à son tour. Faisant sa toilette et s'habillant, pantalon noir moulant, chemise simple et biensur, la cravate qui porte fièrement les couleurs rouge et or. Au diable la robe de sorcier et son uniforme pour aujourd'hui, aucun cours n'étaient prévus, et elle était bien décidée à en voir le plus possible! 

La gamine suivit un petit groupe jusqu'à la grande salle, de peur de se perdre, et entreprit de commencer son petit déjeuner. Toujours aussi délicieux, elle prit la même chose que la veille, un peu de tout. La veille... songea-t-elle avec une joie palpable. Elle s'en souviendrait toujours... Comment pourrait-elle oublier l'instant où le Choixpeau s'est écrié Gryffondor !!! ? Amandine détournit le regard du vide, et poussa un petit crie de frustration, quand elle se rendit compte qu'elle s'était tâchée, par chance, ça ne se voyait pas trop sur son pantalon sombre. 

Une jolie mélodie de cuillères teintant contre les assiettes, de rires et de discussions emplissait la pièce. Malheureusement, l'adolescente n'eut pas le temps d'en profiter, et c'est avec regret qu'elle sortait déjà du réfectoire. 

Elle se sentait comme une née moldu... Bien que sa mère l'est initié au monde de la sorcellerie, cette dernière était d'origine Française, et avait fait ses études à Beauxbatons. Elle ne lui avait donc rien dit sur Poudlard et ses secrets. Ses pieds frappaient le sol de pierre froide, et résonnaient dans les couloirs vides de l'école. Amandine pensait ne pas être du matin, mais visiblement elle n'était pas la seule, elle esquissa un sourire à cette pensée. 

Elle s'étonnait que ses jambes connaissent le chemin toutes seules, elle avait dû le retenir sans le vouloir hier soir. Même si l'endroit pouvait paraître étrange, elle savait qu'elle y trouverait de la bonne lecture, et puis autant se familiariser avec le lieu où elle réviserait ses cours... De plus elle y trouverait peut-être un plan de Poudlard... La Bibliothèque. 

La pièce semblait s'étendre à l'infini, une odeur de vieux et de poussière emplissait les narines de la gamine, qui se sentit comme chez elle. Ici tous bruit était étouffé, comme si un mur du son invisible l'encerclait. Peut-être était -ce le cas ? se dit-elle. La magie n'est-elle pas omniprésente dans cette école ? Il ne semblait n'y avoir personne à part elle. L'adolescente se mit à déambuler dans les rayons de livres abîmés et aux couvertures de multiples couleurs.

La jeune fille s'avança jusqu'au rayon "exploration", et fit parcourir ses doigts sur le dos des ouvrages, puis s'arrêta sur un, petit, mais épais, entouré d'une lanière de cuire. Il s'intitulait "La véritable exploration de Williams Smith, XIIe siècle". Amandine se mit à le feuilleter, il était écrit sous forme de journal de bord, et parlait du monde sorcier dans toutes les cultures. Tout de suite enthousiaste, elle en oublia son but de la journée. Puis commença à lire, tout en marchant, et vint s'assoir à une table. 

En relevant la tête l'espace d'un instant, la jeune sorcière se rendit compte qu'une autre fille était là, elle aussi.
Dernière modification par Amandine Moreaux le 14 sept. 2019, 09:45, modifié 1 fois.

.L'Homme le plus étrange est le seul à être normal. .Chacun est unique profitons en. .La beauté d'un texte ne vient pas de la main qui tient la plume, mais des mots tracés avec.

14 sept. 2019, 08:56
Première rencontre... Première amie ?
Après mon petit-déjeuner, j'ai décidé d'aller à la Bibliothèque, le seul endroit où je me sentirai chez moi. J'ai un peu explorée les couloirs, je me suis perdue... et enfin j'arrivai devant une porte en bois qui pourrait être la porte menant à la salle que je cherchais.
Je la poussais avec un gros effort et en effet je découvris la Bibliothèque. C'était une grande pièce sombre, avec, tout les 2 mètres, des étagères remplies de livres de toutes tailles. Il y avait un peu de lumière grâce aux lanternes posées un peu partout. Il n'y avait personne d'autre que moi, ce qui n'était pas très étonnant puisque l'aube venait tout juste de pointer.
Je m'avançai entre les rayons, emplissant mes narines de l'odeur du papier imprimé et touchant le dos des livres pour sentir sous mes doigts les différentes reliures. De tant en temps, je prenais des ouvrages et les feuilletais, avant de délicatement les reposer à leur place. Mes jambes choisissais le chemin et mes sens suivaient. Après plusieurs minutes, j'entendis la porte de la Bibliothèque grincer, mais je ne fis pas vraiment attention. J'étais tellement occupée à regarder les livres que je ne vis pas que je m'approchais d'une autre élève, mais lorsque je pris livre pour le feuilleter, j'entendis l'autre élève inspirer bruyamment. Elle faisait comme moi ! Elle respirait profondément pour s'imprégner de l'odeur de la Bibliothèque.
Je redressai un peu la tête pour voir de qui il s'agissait. C'était une fille aux cheveux blonds foncés et lisses, lui arrivant à la poitrine. Elle avait des lunettes rectangulaires avec les bouts arrondis, mais je ne pouvais voir ses yeux car elle gardait la tête un peu baissée. Elle portait un pantalon noir et une chemise blanche avec la cravate aux couleurs de sa maison : Gryffondor.
Et là elle leva la tête ! Je replongeais aussitôt dans mon livre, mine de rien. Mais la fille me regardait avec insistance, alors je me cachai un peu plus derrière mon livre pour cacher mes joues qui rougissaient et reculai de quelques pas. L'élève continuait de me regarder, comme si elle souhaitait me parler... mais elle n'osait pas. Que faire ? Lui parler ou partir ? Je ne sais pas...
Je sortit alors de la poche droite de mon uniforme un petit papier et un crayon. J'avais toujours de quoi écrire sur moi et j'étais moins timide à l'écrit qu'à l'oral. J'y écrivis :

Mon nom est Lucy. Et toi ?

Puis je tendis le papier à l'autre élève, tout en gardant le livre devant mon visage. Je le baissais néanmoins un petit peu pour voir sa réaction. Elle regarda le papier avec des yeux ronds puis le prit. Ouf...
Dernière modification par Lucy Light le 24 déc. 2019, 23:52, modifié 3 fois.

Mon compte va être supprimé. Vous me retrouverez bientôt sous le nom de Susan Firefly. ;)

14 sept. 2019, 10:42
Première rencontre... Première amie ?
Amandine ne comprit pas tout de suite sa démarche. Celle de l'autre fille : la brune, aux cheveux épais, mi-longs et... Non c'est tout ce que la Gryffondor pouvait voir d'elle, le visage de la sorcière cachée, derrière un rideau de mèches sombre. La gamine lui tendit un petit papier. Amandine le regarda avec étonnement puis le prit à son tour et lue :

Mon nom est Lucy. Et toi ?

Le message été écrit en belles lettres, et l'adolescente afficha un grand sourire, elle serait plus à l'aise avec cette technique.

Elle sortie de la poche arrière de son jean une toute petite plume transportable et ce mit à écrire :

Tu es une Serdaigle c'est ça? Amandine avait remarqué son petit côté érudit, qui devais ressortir plus quand on la connaissait bien. Puis en réalisant que sa question était très indiscrète, elle barra sa phrase pour en écrire une autre :

Tu es une Serdaigle, c'est ça ?
Amandine, tu aimes la bibliothèque ?


Elle rougit en le rendant à... Lucy. Il était moins bien écrit qu'elle et devait contenir des fautes. Lucy prit le message sans montrer son visage, toujours. Et le lui rendit un peu après :

Oui je suis de Serdaigle. Et j'adore venir à la bibliothèque.

Amandine aurait voulue recommencer à zéro, peut-être avait-elle était offusquée? Comment savoir sans voir son visage!

Elle laissa pendre sa plume trop longtemps au-dessus du parchemin et une goutte d'encre vint s'écraser sur la table de bois. Si Lucy voyait déjà dès les premières minutes de leur rencontre qu'Amandine était maladroite, c'était mal partie.

La jeune sorcière inspirra un grand coup et l'odeur du vieux vint la calmer.

Je suis de Gryffondor et moi aussi j'aime ce genre d'endroit.

Elle fit glisser le papier à Lucy, qui pour la première fois, releva la tête. Elle avait des yeux en amande, de couleur réconfortante et un visage rond, semblable à celui d'Amandine.

.L'Homme le plus étrange est le seul à être normal. .Chacun est unique profitons en. .La beauté d'un texte ne vient pas de la main qui tient la plume, mais des mots tracés avec.

14 sept. 2019, 19:52
Première rencontre... Première amie ?
Elle s'appelait s'appelait Amandine... Joli nom, je trouve.
J'ai vu lorsqu'elle m'a rendu le papier qu'elle voulait au départ me demander si j'étais à Serdaigle. J'étais surprise, on ne pouvait distinguer ma cravate derrière le livre. Cette fille était plutôt perspicace...
Je lui ai donc confirmé que oui, j'étais bien à Serdaigle. Ensuite, elle m'a sourit. Mes parents m'ayant apprit la politesse, je me suis sentie obligée de lui rendre son sourire. En me voyant relever a tête, elle s'était... détendue. Heureusement, j'avais justement eu peur du contraire, ou bien qu'elle parte loin de moi tellement j'étais hideuse.
Elle continuait de me regardait en souriant. Tout en me tendant le papier que je pris. Je lu :

Je suis de Gryffondor et moi aussi j'aime ce genre d'endroit.

Elle aimait la Bibliothèque. Bien sûr, sinon pourquoi se serait-elle réveillée aussi tôt pour y aller ?
Il n'y avait personne d'autre que nous deux. Malgré la peur qui me nouait le ventre, je continuais de sourire. Que pourrais-je lui raconter pour que l'on devienne amies ? Car j'en avais bien besoin. Et elle me semblait si gentille. Alors, en prenant mon courage à deux mains, je murmurai :
Tu... es... d'accord... pour qu'on soit... amies ?
Je sais que cela peut paraître idiot mais j'ai vraiment eu besoin de courage. J'ai énormément de mal à parler à quelqu'un seul à seul.
J'espérais qu'elle n'allait pas se moquer de moi et qu'elle ne ferait pas attention à ma voix de canard.
Mon sourire poli devenait peu à peu un sourire suppliant. J'étais pitoyable. Je devenais écarlate. Je tremblais... et je tombai en arrière, me cognant la tête contre une étagère dans un fracas assourdissant.
Dernière modification par Lucy Light le 19 nov. 2019, 17:57, modifié 3 fois.

Mon compte va être supprimé. Vous me retrouverez bientôt sous le nom de Susan Firefly. ;)

15 sept. 2019, 12:35
Première rencontre... Première amie ?
Lucy brisa le silence, parlant d'une voix à peine audible, même dans le calme ambient de la bibliothèque :

Tu... es... d'accord... pour qu'on soit... amies ?

Amandine ne savait pas parler aux gens, sa sincérité les blessait sans arrêt, de plus elle était naturellement froide, et mal aimable. La jeune fille préfère donc être seule, se créant des liens invisibles, qui la coupe de toute collectivité. Mais avec Lucy cela semblait différent, la situation était trop... Facile. Toutes deux on de nombreux points communs, la lecture, la timidité, leur asociabilité, et, pour ne pas dire, leur physique laid. Et pour rajouter à ça, l'endroit était idéal, il n'y a personne c'est calme, et l'obligation de ne pas parler fort, masque la raison de sa voix mal assurée.

Pourtant Amandine resta figée, impassible. Elle aurait voulu trouver les mots, mais il ne vinrent pas. Elle aurait préféré mille fois hurler "OUI!!!", quitte à se faire exclure de la bibliothèque. Rien. Puis la situation devint un cauchemar.

Sans crier gare, Lucy devint rouge, d'un rouge différent que le malaise, son sourire se transforma en une grimace, ses membres tremblèrent et... Elle tourna de l'oeil. Sa tête frappant violemment l'étagère, derrière elle, et tomba sur le sol, une jambe sur sa chaise.

Amandine se releva d'un coup, faisant grincer les pieds de chaise en la déplaçant. Une voix s'éleva, impossible de savoir s'il s'agissait d'un homme et d'une femme :

" Je ne sais pas se que vous faites là-bas, mais vous avez intérêt à tout me remettre en ordre! Ces gosses, j'vous jure... Les premiers années se croivent tout permis. "

Pas étonnant que le, ou la, bibliothécaire, les ait remarqué avec tout leur bouchant, mais un autre sujet fût à l'ordre du jour. Lucy gisait toujours par terre, Amandine fût rassurée de voir son oeil rouler sous ses paupières, elle n'était pas tombée dans un profond coma. L'adolescente s'accroupit près de son corps inerte, ne sachant pas quoi faire. Elle ne voulait pas non plus appeler un adulte, qui gacherait toute chance d'amitié entre elle, oui, Amandine est aussi égoïste à sa manière.

La sorcière chercha un point sensible qui pourrait faire réagir Lucy, trouvé. Elle lui soufflant dans l'oreille à plusieurs reprises, jusqu'à ce que la Serdaigle ouvre les paupières. Une main frottant une bosse sur sa tête l'autre accrochée à la table, ses yeux s'élargirent au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qui venait de se passer.

Amandine lui tendit une main pour qu'elle se relève :

"-Avec plaisir!"

Lucy afficha un large sourire qui fit paraître deux rangées de perles blanches, bien alignées. Et Amandine fit de même. Elles ramassèrent les livres tombés sur le sol, Amandine crispait le visage à chaque ouvrage abîmé, puis prirent chacune le leur, et se remirent à lire. Les deux adolescentes échangeaient des regards complices, et même si elles n'osaient pas encore se parler, c'était déjà ça.

.L'Homme le plus étrange est le seul à être normal. .Chacun est unique profitons en. .La beauté d'un texte ne vient pas de la main qui tient la plume, mais des mots tracés avec.