18 novembre 2044

Le début de cette histoire se trouve ici. Je vous invite à lire cette partie après celle de l’infirmerie, pour comprendre le sens de ce post.

Édit : le sujet de l’infirmerie a été fermé donc je signale ici que ce dernier se passe le 15 et 16 novembre.

Cela faisait plus d’une semaine que Marie n’avait pas vu Mischief. Et pourtant, elle pensait à lui tous les jours, toutes les heures et à chaque fois se répétait « Mais enfin Marie ! Réveille-toi ! Arrête de penser tout le temps à lui ! » Mais au bout d’un certain temps, le discours recommençait. Elle qui ne s’était jamais intéressée aux garçons ! En voilà un chamboulement ! Et la jeune fille n’aimait pas ça. A vrai dire, elle n'aimait pas les changements et surtout détestait ne pas contrôler la situation. Et justement, avec Mischief, ou Mimi comme elle adorait l’appeler, elle ne contrôlait rien, ni ses sentiments, ni ses réactions. Elle baissait même son activité pour ses devoirs. Il était temps de se reprendre en main. C’est pour cette raison que Marie se dirigeait à pas légers vers la Bibliothèque. Elle posa ses affaires à un table de travail et se leva pour aller chercher des livres afin d’écrire un devoir de Potions et un D’astronomie. Devant les étagères immenses de la Bibliothèque, il était difficile de s’y retrouver. La jeune Paulia ayant une mémoire fidèle, elle connaissait tous les livres qu’elle avait déjà regardés. Mais lorsqu’il fallait en trouver un autre, elle fouillait dans tous les recoins pour le dénicher, jusqu’à dégoter le livre parfait, même s’il fallait y passer des heures. La fillette décela précisément le bouquin recherché et retourna s’asseoir. Elle débuta alors ses lignes de parchemin.

Pendant ce temps, Mischief, joyeux luron, essayait une méthode d'apprentissage de son cours de sortilèges en sifflotant une chanson sur le rythme du cours.
Wingardiuuuuuuuuuuuumeeeuuuuuh Levioooooosaaaaaaaaa-ah-ah-aaaaaaah ! Wingardium, Leviosa, c'est pour lé-lé-léviteeeeeer ! Yeeeeaaaaah !
Il claqua des doigts, fit un tour sur lui-même, et se pencha à nouveau sur sa feuille de cours. Ça n'allait pas l'aider à réaliser le mouvement, sauf s'il faisait chant et danse... C'était bien compliqué. Il essuya son nez, seul vestige de son passage à l'infirmerie, et réalisa qu'il lui fallait absolument ce bouquin-là, de sortilèges de farce-et-attrape, qu'il avait vu un jour en coup de vent... Et qui manquait à sa survie dans ce château. Le jeune Serpentard abandonna ses affaires et partit dans les étagères, en sifflotant sa nouvelle mélodie et s'improvisant au beatboxing sur le son, à la recherche de ce bouquin incroyable... Et s'arrêta en voyant Marie. Son visage s'illumina immédiatement. C'était super, qu'elle soit là ! Il glissa en mode patinage artistique sans patins vers elle, et s'appuya sur sa table, lui adressant un immense sourire.
Eh ! Salut Marie ! Comment tu vas ? Tu vas mieux, alors ? C'est super de te revoir ! T'as vu ?! Il se releva, prenant une posture triomphale. J'ai vaincu la crève ! Je suis tellement content de te trouver ici, tu n'imagines même pas ! Eh, dis ! Tu ne saurais pas où est un bouquin de sortilèges sur les meilleurs sortilèges du monde ? Genre celui qui colle les pieds, mélange les cheveux, fait exploser des fusées... ?
Il s'appuya sur le dossier d'une chaise devant lui, les yeux fixés sur Marie, attentif. Elle était encore plus jolie lorsqu'elle était surprise, dis-donc ! Et encore plus jolie lorsqu'elle n'était pas à l'infirmerie !

@Marie Paulia (tkt, prend ton temps pour la réponse )

Marie n’avait pas écrit 2 lignes de parchemin que quelqu’un s’appuya sur la table. Elle s’apprêta a crier mais fut surprise lorsqu’elle entendit la voix de son interlocuteur :
- Eh ! Salut Marie ! Comment tu vas ? Mischief ! Lui à la Bibliothèque ? Décidément, ce garçon l’impressionnait tous les jours !
- Oui beaucoup mieux ! Et toi ? Remis de ton rhume ?
- Tu vas mieux alors ? C’est super de te revoir ! T’as vu ?! J’ai vaincu la crève ! s’exclama-t-il avec une posture triomphale.
La jeune fille rit : c’était un grand gamin, mais qu’est-ce qu’il était drôle !
- Mouais je vois ça ! Moi aussi je suis contente de te retrouver aussi, ça fait plaisir de te revoir en meilleure forme !
Il sourit puis reprit :
- Eh, dis ! Tu ne saurais pas où est le bouquin de sortilèges sur les meilleurs sortilèges du monde ? Genre celui qui colle les pieds, mélange les cheveux, fait exploser des fusées... ?
Bon Mischief n’était pas à la Bibli pour travailler. Tant pis elle allait tout de même lui répondre puisqu’elle savait où était rangé le livre. Elle vit le garçon la regarder avec insistance et, pour éviter que cela dure, s’exclama :
- Bien sûr ! Suis-moi, je sais où il est caché... Mais tu ne veux pas m’emmêler les cheveux quand même ? questionna la fillette de peur de se faire avoir. Puis elle se dit qu’elle avait totalement confiance en Mischief, même si elle n’avait jamais eu de preuve de sa loyauté, elle avait l’impression que ce garçon ne trahirait pas. Elle l’entraîna alors vers les étagères et sortit le bouquin en question. Il l’ouvrit et commença à lire la première page. La jeune fille l’observa un moment et le trouva particulièrement beau et surtout, elle repensa à l’infirmerie et à ses paroles : c’est vrai, il avait beaucoup de charisme lorsqu’il n’était pas malade.

Et voilà ! Au fait je crois que tu n’as pas compris : je ne serais pas très disponible à partir de lundi pas avant ! Bref c’est a toi ! @Mischief Naondan

Avec un immense sourire scotché au visage, il feuilletait le bouquin super-incroyable que Marie venait de lui trouver. Mischief releva enfin les yeux vers la Gryffondor, et prit un air faussement innocent. 
Moi ? Emmêler tes cheveux ? Te porter préjudice ? Jamais ! 
Il ferma le livre, le calant sous son bras, puis posa son poing au niveau de son coeur, et ferma les yeux. 
Croix de bois, croix d'enfer ! Si je mens... Je vais... Mince, je me suis trompé quelque part... 
Il secoua la tête, comme pour vider ses pensées, avant de poser sa main libre sur l'épaule de Marie et de l'observer longuement. 
C'est vraiment, vraiment super que tu ailles mieux ! Tu sais quoi ? J'ai rêvé de toi, y'a pas longtemps ! Tu vas voir c'était drôle !
Le Serpentard retourna à la table où elle était installée, posa le livre, et s'appuya sur le dossier, avant de raconter :
J'étais tranquillement en train de balayer le bureau de m'dame Sortilèges, parce que je m'étais fait punir d'avoir fait trop de bruit à l'infirmerie... Bon, c'est bizarre, eh, je te préviens ! Et en fait, tu étais là aussi, dans ton lit où tu étais, et alors on a commencé à jouer à la Bataille Explosive, et y'a le valet de j'sais pu quoi qui a fait un bruit pas possible, et je devais trouver un moyen de te cacher, c'était... Fiou, trop bizarre. Je me rappelle, j'essayais de tirer ton lit dans l'armoire, mais il ne passait pas ! Et à la fin, je crois qu'on s'est fait prendre, fin, je suppose, parce que je me suis réveillé. 
Il haussa des sourcils et roula des yeux, puis frotta ses mains et reprit :
Et toi ? Tu fais quoi de beau ici ? 

Le jeune homme lui démentit en lui répondant que jamais il lui emmêlerait les cheveux. Marie sourit : il était drôle, parce qu’il ne savait justement pas mentir. La fillette se promit de faire attention et avant qu’elle eu le temps de répondre, il rétorqua :
- Croix de bois, croix d'enfer ! Si je mens... Je vais... Mince, je me suis trompé quelque part...
Cette fois-ci, elle éclata d’un rire franc, sincère mais s’arrêta net lorsqu’il posa sa main sur l’épaule de la jeune fille. Elle fut surprise par ce contact et malgré son trouble elle s’efforça de paraître à l’aise pour écouter ce que Mischief avait à lui dire.
- C'est vraiment, vraiment super que tu ailles mieux ! Tu sais quoi ? J'ai rêvé de toi, y'a pas longtemps ! Tu vas voir c'était drôle !
- Ah bon ? La jeune fille se rendit compte de son ton froid à cause de sa perturbation et se reprit. Euh... vas-y raconte !
Il commença alors un récit de son rêve avec plein de détails et tandis qu’elle l’écoutait, remplie d’attention, elle s’aperçut qu’elle détaillait Mischief. Elle rougit furieusement et répondit avec quelques secondes de retard :
- Effectivement, tu fais des rêves vraiment bizarres... Mais moi aussi tu sais, une fois j’ai rêvé que tu étais sur le Chemin de Traverse avec moi et ma voisine et que vous étiez de l’autre côté de la vitrine d’une boutique mais tu es sorti et puis on est allés chez Florian Fortârome et... et... et... et puis je me suis réveillée. Comme s’il n’avait pas vu son trouble, il répliqua :
- Et toi ? Tu fais quoi de beau ici ?
La jeune fille se ressaisit immédiatement.
- Eh bien, je travaille... Ah ! La torture des devoirs ! Jamais ça s’arrête hein ! Enfin, les Potions, ça va. Sinon toi ça va Mimi ? répliqua-t-elle avec un sourire espiègle et un clin d’œil à son attention. Elle savait que seule sa sœur l’appelait comme ça mais qu’il n’aimait pas vraiment ça. Et pourtant, elle adorait l’idée de l’embêter, sans que ce soit méchant.

@Mischief Naondan

Mischief passa une main dans ses cheveux, un immense sourire s'étalant sur tout son visage :
Les glaces ! Woooo moi aussi j'aimerai rêver qu'on mange des glaces ! Surtout avec toi !
Il passa une main dans sa nuque, se raclant la gorge avant de reprendre, tentant vainement de se reprendre :
Enfin, pas que manger une glace avec ta cousine... 'fin, je ne sais plus qui c'était, mais... ça... 'fin... C'est pas gênant, eh ! Même, c'est cool tu vois ! Mais genre, seule avec ta... Voisine ?... Ce serait gênant quoi... 
Mischief écarquilla les yeux en l'entendant parler de devoirs. Soudainement, tout ce qu'il avait commencé et jamais terminé... Et il avait oublié son carnet de brouillon dans sa chambre, oh la poisse, par le caleçon de McGo ! 
Crotte de limace ! s'écria-t-il avec toute l'honnêteté dont un enfant de onze ans était capable. Mince, mince, mince, et mince, rholàlà ! 
Les mains sur les hanches, il se mit à tourner en rond, avant de se stopper pour dévisager Marie, comprenant à l'instant ce qu'elle avait dit. 
Mimi ? répéta-t-il, soufflant ce surnom ridicule qui lui avait été affublé à la naissance, presque, par sa sœur, comme s'il n'osait pas vraiment croire qu'on sache qu'il était connu. 
Brusquement, il se précipita sur Marie pour poser son index droit sur ses lèvres, les sourcils froncés, avant de chuchoter :
Mais, mais ! Pourquoi "Mimi" ? Tu pourrais m'appeler par plein de surnoms super cool, comme... Bogossdu47 ! Ou bien... Mon poulet ! Limite, j'accepterai que tu m'appelles "mon poulet", même si je ne me sens pas trop d'humeur volaille, ces temps-cis... Mon loup ! C'est sauvage, sensuel, sérieux, solide, seringue, silure... Il s'arrêta, ne trouvant plus de mots en "s" sur l'instant. Tout moi ! Mais... Mimi quoi... geint-il. Enfin, ce n'est même pas harmonieux dans les syllabes ! Mi-Mi, on dirait... Fin, c'est comme si je t'appelais... Ma-Ma ou Ri-ri ! Franchement !
Il roula des yeux, puis finit par remarquer la proximité entre eux, notamment l'étrange contact de son doigt sur ses lèvres. Ça, ça lui était rarement arrivé, ce genre de sensation-là... Elle était jolie, Marie... Et elle avait de très jolis yeux. 
Étonné par ses propres pensées, il s'empourpra soudainement, avant de s'éloigner d'un pas. 
Sinon, baaah... Il se frotta un peu le bras, ne sachant pas vraiment où regarder. Ça va, et toi ? 

La fillette devint rouge comme une tomate lorsqu'il dit qu'il voulait manger une glace avec elle. Il fut gêné aussi et bredouilla, pour se rattraper, des mots qui n'avaient pas de sens. Tout d'un coup, il s'arrêta et jura en l'entendant parler de son devoir de Potions. Mais il changea encore du tout au tout, lorsque Marie eut l'audace de l'appeler Mimi. Il démarra de suite au quart de tour, ce qui eu le don de faire sourire Marie.
- Mais, mais ! Pourquoi "Mimi" ? Tu pourrais m'appeler par plein de surnoms super cool, comme... Bogossdu47 ! Ou bien... Mon poulet ! Limite, j'accepterai que tu m'appelles "mon poulet", même si je ne me sens pas trop d'humeur volaille, ces temps-ci...
- Mon poulet ? Mais c'est moche ! J'aurais l'impression de m'adresser à quelqu'un qui me répondrait "cocoricooo" ! Et puis, t'imagines dans les couloirs, en sortant de botanique, que je crie « Eh ! Mon poulet ! » ? Tu crois pas que ce serait problématique ?
Soudain, il se précipita sur elle et plaqua son doigt sur la bouche de la fillette. Elle fut plus que surprise et écarquilla les yeux, jusqu'à ce qu'ils lui fassent mal. Elle ne prononça pas un mot cependant et Mischief continua sur sa lancée.
Mon loup ! C'est sauvage, sensuel, sérieux, solide, seringue, silure... Tout moi ! Mais... Mimi quoi... se plaignait-il avec des petits yeux désespérés Enfin, ce n'est même pas harmonieux dans les syllabes ! Mi-Mi, on dirait... Fin, c'est comme si je t'appelais... Ma-Ma ou Ri-ri ! Franchement !

La première année n'osait même pas répondre. Elle était subjuguée par ses sentiments, ils étaient si proches, et elle avait extrêmement chaud. Beaucoup beaucoup trop chaud. Le Serpentard sembla s'apercevoir de ce détail et fit vivement un pas en arrière. Tout de suite, Marie regretta ce geste. Puis en comprenant ce qu'elle venait de penser, elle rougit de plus belle. Le jeune homme promenait son regard autour de la pièce, sans savoir que faire. Il finit par demander, d'une voix gênée :
- Sinon, baaah... Ça va, et toi ?
Ce à quoi Marie ne put pas faire mieux que de répliquer :
- Euh... Oui... Non... Je sais plus... Euh, je... Enfin, euh si !
Brillant. Dis-donc ! La jeune fille ne savait même plus parler ? Raah ! Que devait penser Mischief ? Il devait la prendre pour la pire des idiotes ! Elle tenta de se reprendre tant bien que mal :
- Euh oui ça va, c’est juste que je pensais à quelque chose... que je n’avouerais pas ! songea-t-elle.
Elle venait d’aggraver son cas ou quoi ? Elle détourna la tête de Mimi, ferma les yeux et tenta de se calmer. Puis elle retourna la tête vers l’endroit où devait se trouver Mischief, mais en gardant les paupières closes.

Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux, ne sachant pas quoi répondre à cela sur l'instant. 
D'accord, d'accord... Ouais, c'est cool de penser à des choses, en général... J'aime bien, moi. 
Mischief se racla la gorge. Ce qu'il disait n'avait aucun sens, c'était terrible ! 
Soudain, une discussion avec les garçons de son dortoir lui revint à la mémoire. "Tu sais, là, là fille chez les rouges... Celle qui te regarde bizarre pendant les cours... Eh bah on m'a dit..."
Bon. Avec les "on m'a dit", on n'était jamais certain de ce qu'il en était réellement, mais cette rumeur-là pourrait peut-être expliquer le comportement actuel de Marie. 
"On m'a donc dit... Qu'elle avait dit à ses potes qu'elle... Voulait t'embrasser."
Ahah ! C'était la partie intéressante ! Pas que le reste des rumeurs racontées dans les dortoirs soit inintéressant, seulement, celles qui le concernait en personne, lui, Mischief Naondan... Le passionnaient. 
Il dévisagea la fille face à lui. Elle était toute rouge, cela prouvait peut-être un choc émotionnel important, ou bien... Il était juste nul en psychologie. Et puis, elle avait les yeux fermés ! C'était important, ça, c'est comme si elle s'offrait à lui... Quelle pensée étrange. Bref. 
Le Serpentard fit doucement un pas en avant, observant sans cesse la Gryffondor devant lui. Ah là là, qu'est-ce que c'était compliqué... Il baissa lentement la tête, parce qu'il était trop grand, et posa gentiment ses lèvres sur celles de la jeune fille. 
Olagalèrr, pensa-t-il, n'arrivant même pas à réfléchir dans une orthographe correcte. Kesjedoifèr ? 
Il finit par reculer d'un pas, penché en arrière, ayant peur de n'avoir juste rien compris, d'avoir des potes stupides, d'avoir ruiné sa vie, son année scolaire, les espoirs de ses parents, ses sentiments pour... Son chat. Ses sentiments pour son chat, évidemment. Il dévisagea Marie, presque apeuré de sa réaction. 

Au moment de rouvrir les yeux, Marie sentit comme une vague de sensations. Elle se sentait bien, elle était heureuse, et c’était comme si tous ses soucis s’étaient tout bonnement envolés. En une demi-seconde, elle comprit. Les lèvres de Mischief étaient douces, délicates. Il était très doux, et la jeune fille sentait son hésitation. Un frisson lui parcourut le corps et elle songea à cet instant : la première année voulait que cela dure toujours, que ça ne s’arrête jamais. Malheureusement, le jeune homme choisit ce moment pour reculer. Elle se retint de justesse de soupirer, cette onde de chaleur s’étant évaporée. Le Serpentard avait un regard interrogatif et ne semblait pas sûr de lui. Finalement, la petite Gryffondor chuchota :
- Je t’aime Mischief.
Et avant qu’il eu le temps de répliquer, elle se haussa sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres contre la bouche du garçon. À nouveau, un océan de sensation l’envahit. Elle se sentait portée par des vagues de tendresse, de douceur avec toujours cette onde de chaleur. Elle finit par être moins hésitante et passa sa main derrière le cou de Mischief. Le baiser dura un long moment et enfin, Marie reposa ses talons à terre et leva ses yeux bleus vers celui qu’elle aimait tant. Elle le dévisagea avec affection, en attendant sa réponse.

Alors c'était vrai ! Il avait eu raison de suivre son instinct (ou bien ses potes, en général), et de l'embrasser ! C'était trop cool, comme activité, dans une bibliothèque ! En voyant le regard tendre de Marie, il ne put s'empêcher de sourire. Qu'est-ce que ça faisait du bien, d'avoir raison... Tout le doute disparut de ses yeux, alors, c'était vraiment ok ? Cool ! 
Elle souffla quelques mots qui le laissèrent béat. Pardon ? Elle l'aimait, lui ? Ça, c'était une surprise ! Mais c'était une surprise qui le surprenait, surprenamment, mais de manière positive ! Cela le plongea dans un abîme d'étonnement mélangé à une profonde réflexion. Alors, c'était ça, aimer ? Quand on pensait tout le temps à quelqu'un, qu'on rêvait de lui dans la salle de m'dame Sortilèges ? C'était plutôt sympa ! Cela expliquait aussi peut-être cette joie démesurée qu'il éprouvait à l'idée de se lever le matin et de croiser Marie... Comme quoi, tout avait un sens !
La Gryffondor se rapprocha à nouveau de lui... Elle paraissait plus grande, c'était étrange... Puis, elle l'embrassa, à son tour. Effusion de sentiments, c'était incroyable. Sa main se glissa dans son cou, c'était intime et plaisant. Il ferma les yeux, et glissa ses bras autours de la taille de la jeune fille, comme il avait pu voir dans les films qu'il regardait parfois avec sa grande sœur, histoire de rapprocher encore un peu Marie de lui. Finalement, lorsqu'elle redescendit, il lui lança un immense sourire, tout content. C'était trop cool d'aimer quelqu'un.
Moi aussi je m'aime ! s'écria-t-il, en lui adressant un clin d'œil. Mais je t'aime aussi, en plus ! 
Légèrement gêné par cet étrange dévoilement de sentiments, il s'empourpra et grimaça, ne sachant plus trop quoi faire. C'est vrai, quoi, il se ramenait ici alors qu'elle travaillait, pour l'embrasser... Quel Serpentard irresponsable !