Je me dirigeais vers la bibliothèque pour rejoindre Lili Cooper, une Serpentarde que j’avais rencontrée lors d'un cours. Elle avait l'air d'une personne sympathique malgré sa grande timidité. Je n'avais pas peur de travailler avec elle pour le devoir d'histoire de la magie. Elle n’avait pas l’air d’une personne qui allait attendre que je fasse son travail. J’entrai dans la bibliothèque, lieu qu’on avait choisi pour le grand choix livres, en regardant par tout en espérant trouver une fille à chevelure brune et aux yeux gris. Comme elle n’avait pas l’air encore présente donc je me mis à prendre les livres qui me semblaient bien expliqués le sujet que l’on avait.

Je me mise sur une table en posant toutes mes affaires sur la chaise d’à côté et en sortant tout mon matériel pour bien travailler. Je pris un stylo à bille bleu que j’avais récupéré pendant les vacances chez mes parents. Ainsi qu’un petit cahier moldu avec des grands carreaux qui venait aussi des réserves de matériel scolaire de ma famille. Je m’étais habitué à la plume et à l’encre, mais le stylo à bille était toujours, pour moi, le meilleur moyen d’écriture. Je l’utilisais seulement pour les brouillons des devoirs ou les recherche que je faisais. La compagne de travail n’était pas là, mais elle n’était pas en retard. J’espérais qu’elle ne le serait pas. 
_{@Lili Cooper}

Tu te diriges vers la bibliothèque pour travailler avec Savannah sur un devoir d'histoire de la magie. Même si cette matière peut facilement t'ennuyer, tu apprécies faire des recherches et en apprendre plus. La bibliothèque sonnait comme une évidence pour toi puisque tu es quasiment certaine que vous aurez de quoi étoffer votre travail sans trop de problèmes. L'étalage qui concerne l'histoire est immense, cela vous aidera grandement.

Tu entres dans la bibliothèque puis tu vois ta camarade à une des tables. Tu lui souris puis tu attends d'être assez proche pour la saluer. Une fois devant la table, tu t'assieds en face de la Serdaigle puis tu sors du parchemin et de quoi écrire. 

- C'est super, tu as déjà pu choisir les livres qu'il nous faut !

Cela veut dire que vous pouvez vous mettre directement à la tâche. Tu prends le premier livre qui est sur la pile et tu l'ouvres. Sans comprendre pourquoi ni comment, tu as du mal à discerner les mots qui y sont écrits. Tu les vois mais ils ne semblent rien dire pour toi. Les lettres bougent, comme une vraie photo sorcière. Tu commences à avoir mal à la tête. C'est fréquent chez toi mais tu n'avais jamais eu la sensation de mouvement, encore moins sur des livres.

Tu le reposes puis tu t'exclames, très sérieusement :

- Je n'arrive pas à lire.

Tu te rends compte de l'absurdité de tes mots mais en soi, tu sais que ce que tu dis est vrai. Tu essaies de t'expliquer un peu plus mais tu as peur que cela ne soit complètement inutile.

- Je sais qu'il y a des mots mais c'est constamment en mouvement.

Je fus très rassuré quand Lili arriva. Elle n’était pas en retard et commença immédiatement à lire un des livres du tas. Je continuais moi-même mon travail de lecture en écrivant beaucoup de choses sur notre sujet de travail. Je lisais relativement, rapidement, j’avais déjà lu quatre pages. Mon cahier se rempli peu à peu d’encres bleu et de mon écriture ronde. Soudainement, Lili dit qu’elle n’arrivait pas à lire. Je fus un peu en colère, car je me dis que moi-aussi je n’aimais pas forcément tous les livre que je devais lire. Mais je les lisais quand même pour mon travail. Lili ne faisait aucun effort pour notre travail.

Mais après cela, je compris que ce n’était pas qu’elle n’avait pas envie de lire, mais qu’elle ne pouvait pas le faire. Je me demandais comment cela se faisait que les mots étaient en mouvement. Je lui pris le livre et le regardai en lisant le texte. Aucun des mots ne bougeait comme elle le prétendait. Je lui repris le livre devant elle en lui disant :
« - Écoute, fais un effort. Les mots ne bougent pas. Si tu n’as pas envie de lire ce livre, changes-en, mais ne fais pas semblant de ne pas arriver à le lire. J’ai déjà pris beaucoup de notes, lis-les pour me dire si c’est bien. »

Les mots de la Serdaigle ont comme un effet d'un gros coup dans le ventre. Elle ne te croit pas et pense même que tu n'as aucune envie de travailler, ce qui est faux, évidemment. Tu commences à avoir affreusement mal à la tête et le mauvais jugement de Savannah ne t'aide pas du tout. Malgré ça, tu cherches avec empressement une feuille de notes que tu as fait pour lui prouver que ta difficulté à lire quoi que ce soit n'est pas liée à une quelconque paresse. Tu peines à la trouver mais tu prends une feuille avec beaucoup de notes, c'est forcément celle-là.

- Regarde ! J'ai travaillé de mon côté aussi ! Rien avoir avec une flemme de travailler, je ne suis pas comme ça.

Tu lui réponds sèchement, vexée de savoir comment elle te perçoit. Pensait-elle réellement que tu n'avais aucune envie de travailler ? Pour lui prouver ta bonne volonté, tu te remets au travail mais cela devient de plus en plus difficile de lire les livres que tu as devant toi. Les maux de tête s'intensifient, tu as une belle douleur au niveau des yeux. Tu soutiens ta tête avec ta main et tu commences à t'énerver toute seule. Tu te vois comme une incapable et tu ne comprends rien à ce qui se passe.

- Oh mais c'est pas possible ! marmonnes-tu en appuyant sur le dernier mot.

Les paroles de la Serpentarde me rassurèrent légèrement sur le fait qu’elle veuille travailler. Je regardais ce qu’elle avait fait. Ce n’était plutôt pas mal. Je continuais donc de lire mon livre en prenant quelques notes et en supprimant celle qui me paraissait inutile. Je trouvais que nous avancions assez rapidement. Je relevai la tête et vit qu’elle était encore à la première page de son livre, mais maintenant qu’elle m’avait montré qu’elle voulait travailler, je ne m’en inquiétais plus. Il faudrait que nous mettions tout notre travail en commun dans une demi-heure plus ou moins. Comme ça, on pourrait commencer notre travail commun et espérait le finir aujourd’hui ou une prochaine fois.

Soudain, j’entendis Lili dire que ce n’était pas possible. Elle en était toujours à la première page du livre. Elle avait dit qu’elle n’arrivait pas à lire car les mots bougeaient. Peut-être que c’était un sort ou une potion. Ça ne peut pas être un problème de vue, car elle ne verrait pas les mots bougeaient, elle les verrait floues. Alors, je lui demandai :
« - Que tu rappelles-tu avoir fait avant d’arriver ici ? Tu n’arrives toujours pas à lire, je suppose. Il faut trouver où ça vient. »
Je regardais la Serpentarde afin de capter son regard. J’écartai toutes mes affaires sur le côté en attendant une réponse qui me prouverait et son innocence et le problème à régler.

Tu refermes le livre, comme si tu abandonnais. Seulement, c'est plutôt tes maux de tête qui font que tu n'as aucune envie de continuer à essayer d'étudier. Tu ne comprends rien à ce qui se passe mais cela n'empêche pas qu'un tas de questions ne se bousculent dans ta tête. Tu as toujours eu des maux de tête assez fréquemment mais pas jusqu'au point de ne plus pouvoir lire. Tu es désolée pour la Serdaigle, ton but n'était pas de retarder votre session de travail, bien au contraire mais tu ne peux pas vraiment faire quelque chose de plus pour aider et tu ne te vois pas la laisser faire le travail seule. Tu passes une main sur ton front puis dans tes cheveux, l'air désespéré :

- Rien de bien spécial, j'ai fait ma journée de cours normalement, c'est peut-être un peu de fatigue, il m'arrive d'avoir des maux de tête pour cette raison.

Ne voulant pas être de mauvaise foi, tu rouvres le livre et tu tentes d'y lire quelques mots, afin de voir si cela s'arrange. Voyant que ce n'est pas le cas, tu es tentée par sortir ta bouteille d'eau mais tu sais que tu n'as pas le droit de le faire ici, alors tu t'abstiens. En attendant, tu continues à essayer de lire, n'ayant pas envie de ne rien faire.

- Ne t'occupe pas de moi, c'est rien. Continue ton travail de ton côté, je ferai mon travail dès que possible.

Lili me dit de ne pas faire attention à elle, mais cela me gêner un peu. Je ne voulais pas que ma camarade et quelque chose de grave. Elle disait que c’était la fatigue, mais je ne pensais pas que la fatigue puisse faire ce genre de réaction. Les lettres et les mots qui bougent sont souvent le résultat d’un maléfice. Si elle utilisait un antisort général peut-être que tout cela s’arrêterai. J’avais un peu peur de rater l’antisort ou qu’il y est des effets secondaires, mais je ne pouvais pas la laisser comme cela. Peut-être que le sort, si s’en est un durerait plus longtemps qu’elle ne le penser.

Je devais tenter le coup. J’avais fait ce sort plusieurs fois. Il suffisait de faire une sorte de blason avec trois pointes en haut et de dire « Finite ». Cela ne pouvait pas la tuer. Et si ce n’était pas un antisort dont elle avait besoin, je lui conseillerai d’aller à l’infirmerie. Je lui proposais d’une voix rapide :
« - Veux-tu que je tente de faire un antisort général ? Peut-être que ce n’est pas la fatigue, mais un maléfice ou quelque chose comme ça. Si c’est une potion ou quelque chose qui n’a pas de rapport avec la magie, il faudrait que tu ailles à l’infirmerie. »

Tu réfléchis longuement à ce que vient de te dire la Serdaigle. Tu as du mal à imaginer que ce soit un maléfice, tu ne vois pas qui aurait pu te le lancer et quand. Peut-être quelqu'un qui aurait mis quelque chose dans ton chocolat chaud ce matin ? Tu préfèrerais te dire que c'est simplement un de tes maux de tête mais il est bien possible que ce ne soit pas ça finalement. Même lorsque tu as mal à la tête, tu arrives tout de même à lire donc c'est que ça ne doit pas être uniquement pour cette raison que tu n'arrives pas à déchiffrer un seul mot. Autour de toi, ta vue est plutôt claire, tu peux tout apercevoir.



Tu as l'impression de débloquer mais d'un autre côté, tu ne veux pas laisser Savannah faire le travail seule. Tu te redresses et tu lui réponds :

- Vas-y, ça ne coûte rien de toute façon.

Tu n'as rien à perdre et un antisort lancé, même s'il ne sert à rien, n'est pas dangereux. Soit ça ne changera rien, soit tu pourras lire à nouveau. Autant dire que tu préfèrerais la seconde option mais tu ne peux pas choisir.

Tu regardes la Serdaigle et tu lui indiques que tu es prête, tu n'attends plus qu'elle exécute son sort.