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16 avr. 2020, 12:53
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Rester assis plusieurs heures penché sur des manuels à la bibliothèque, à porter régulièrement son regard sur les murs pour essayer de mémoriser les informations essentielles sur l'école, sur ses fondateurs, c'était, pour être direct, épouvantable. Et cerise sur le gâteau, sans gourmandises pour endurer cette épreuve de la paralysie des membres, aussi affreux qu'un Stupefix imposé à soi-même. "Les en-cas sont interdits." A la bibliothèque. Dans le lieu de travail. A l'endroit même où l'on aurait le plus besoin de réconfort. Pourquoi. tant. de. règles.

Ma vie était comme un mur d'escalade sur lequel grimper. Pas un de ces murs de la bibliothèque qui ont pour seule fonction d'être regardés. A chaque pas, le risque de la chute mais aussi le dégrisement de l'inconnu à portée de bras. Pour cela, il fallait avancer, être dans l'action. Et, comment dire, tourner les pages de mon livre et mâchonner machinalement mon stylo, hum... ce n'était pas vraiment l'action. Je me sentais comme bloqué dans mon ascension, coincé entre les deux rocs qu'étaient les deux piles de livres de mes voisins. Avec le vertige du vide de mes connaissances que la matinée passée ici ne parvenait pas à combler. Un vertige bien moins grisant que le vide depuis une falaise et bien moins éblouissant qu'un panorama. Oh, que je regrettais le Castle Climbing Center, mon club d'escalade de Cambridge ! Au moins là, château n'y rimait pas avec temps de révision idiot.

Pourtant, j'avais promis à la directrice au moment de mon entrée à l'école que je m'acharnerai. Que je serai, à défaut d'être aussi brillant que mon frère aîné, plein de bonne volonté. Et chose promise, chose due. A défaut de pouvoir être un homme d'action, je serai un homme de parole. Paroles? Tiens, mais pourquoi pas ! Peut-être devrai-je adresser la parole à mon camarade d'en face. Il a l'air tellement attentif, peut-être pourrait-il me confier son secret pour maintenir sa concentration !

- Salut, dis-je en chuchotant, je m'appelle Jacob, je vois ton application dans ton travail. Tu serais d'accord pour me confier quelles sont tes techniques pour te concentrer ? C'est ma première semaine à l'école et la première fois que j'envisage vraiment de travailler avec sérieux, alors je ne sais pas comment faire... Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas transmettre tes astuces, hein, ajoutai-je, comme il ne semblait pas lever la tête.
Dernière modification par Jacob Tramontane le 18 avr. 2020, 17:08, modifié 1 fois.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

16 avr. 2020, 22:19
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Rentrée 2044-2045
4ème année


Les devoirs toujours les devoirs... Je déteste ça par dessus tout et peut être plus que quiconque dans ce château. Je me rappelle encore de ma première année ou j'essayait de faire bonne mais faut que j'arrêt de me voiler la face, je suis définitivement et officiellement pas faite pour ça. Je suis bien meilleure pour rire et m'amuser. Le fait d'avoir toujours eu des facilité ne m'a pas aidé. Je n'ai jamais rien fait et je ne pense pas que ça va commencer maintenant. 
Je fixe cette feuille blanche. Sans inspiration. Trente lignes de parchemin sur les danger des potions, tout ça parce que j'avais accidentellement renversé ma maudite potion. Dès la première semaine.Je suis pas faites pour ça. Toute les choses demandant ne serait ce qu'un soupçon de précision et d'adresse. Je suis bonne quand il s'agit d'aider les autres, de prendre des photos, de donner mon avis sur la musique ou trouver la lumière parfaite pour une photo mais pour autre chose je suis inutile. 
Habituellement quand il faut écrire les mots me viennent facilement, naturellement. Pas cette fois. J'essaye vraiment. J'essaye toujours mais rien ne me vient. Et si... c'est pas bête... Je n'ai qu'à prendre un livre de potion, trouver un chapitre sur le sujet et m'en inspirer tout en le reformulant à ma manière. J'aimera<is beaucoup ajouter un petit sujet de société mais je doute que se soit apprécié. 
Allez c'est partie, j'arriverais bien à gratter un petit paragraphe sur les danger des potion et le danger qu'elles peuvent représenter pour les jeunes élèves. C'est pas très original et créatif mais, ils devront s'en contenter. 
Un mot. Puis deux. Trois. Ca y est j'ai commencé. Je sais que ce n'est pas terrible mais maintenant que je suis lancée, j'ai un bon sentiment. Je suis peut être à la quinzième lignes quand j'entend une voix:
- Salut,  je m'appelle Jacob, je vois ton application dans ton travail. Tu serais d'accord pour me confier quelles sont tes techniques pour te concentrer ? C'est ma première semaine à l'école et la première fois que j'envisage vraiment de travailler avec sérieux, alors je ne sais pas comment faire... Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas transmettre tes astuces, hein.
Pourquoi maintenant? Toujours au mauvais moment. Enfin. Je pouvais bien lui répondre, après tout ce n'est pas très évident les premiers jours à Poudlard.Je relève la tête et avec un léger sourire, je lui réponds:
- Salut, Moi c'est Wendy. Et Je pense pas être la bonne personne pour te conseiller la dessus. On peut pas dire que je soit dans la catégorie "bonne élève". La seule chose que je peux te conseiller c'est de profitez à fond de chacun de tes instants de libertés, et amuse toi autant que tu peux et fais toi un maximum d'ami. Je suis pas douée pour les conseils. Désolée. Je suis pas très utile pour tout ce qui concerne les cours.
Je n'avais pas vraiment répondu à la question mais en même temps je n'avais pas de réponse. Il devait sûrement m'en vouloir de ne pas pouvoir le conseiller mais je n'avais pas mieux à lui offre que de la bonne humeure.

°3ème année Devoir-Auror°
#Pouffyfamily #mamanmalfa #melesmelesPower

16 avr. 2020, 23:19
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Elle leva finalement la tête, avec sur le visage l'expression de l'ennui et dit : "- Salut, Moi c'est Wendy. Et Je pense pas être la bonne personne pour te conseiller la dessus. On peut pas dire que je soit dans la catégorie "bonne élève". La seule chose que je peux te conseiller c'est de profitez à fond de chacun de tes instants de libertés, et amuse toi autant que tu peux et fais toi un maximum d'ami. Je suis pas douée pour les conseils. Désolée. Je suis pas très utile pour tout ce qui concerne les cours.". Bon, voilà un conseil auquel je souscrirais totalement, naturellement. Mais en attendant, il ne me donnait toujours pas plus envie de replonger dans mon gouffre d'ennui. Drôle d'interaction que celle de deux personnes à moins de 30 centimètres l'une de l'autre pendant des heures sans échanger plus de 30 secondes. Drôle d'impression que celle d'être davantage en contact avec un livre et un crayon qu'avec un être vivant.

J'attardai mon regard sur ma voisine d'en face penchée sur son travail : "Hey ! Pour le bien de ton dos, tu ne peux pas le laisser ainsi courbé sur ta copie ! T'es sûre que tu n'as pas besoin d'un coussin ? Je peux monter au dortoir en chercher un si tu veux !" Après tout, je pouvais bien m'absenter 15 minutes. Non, 10, en courant dans les escaliers jusqu'au 5ème. Enfin, en espérant qu'ils ne changent pas de direction. Quelle drôle de situation. Je voyais plus souvent les livres de face qu'elle, penchée sur son travail. J'étais vraiment intrigué : fallait-il un sortilège pour rester si longtemps dans cette position ? Pourquoi travaillait-elle si dur si elle n'aimait pas cela et que la coupe de sa maison devançait largement celle des autres ?

Décidément elle m'intriguait. Comme si, radieuse comme un tournesol avide de soleil, elle l'avait laissé faner dans un des endroits les moins lumineux de l'école préférant le jaune de sa maison à celui des rayons du soleil... Peut-être aurai-je la réponse en en apprenant plus sur Helga Poufsouffle ! Avait-elle un lien avec la botanique ? Ah ! C'était ça, l'astuce, trouver une anecdote à expliquer et faire de mes leçons des enquêtes ! Je lui glissai simplement un "Merci d'être là, tu m'as vraiment aidé !".

J'ouvris grand le livre aux pages sur Helga Poufsouffle. Aventure 1 : le ficher d'ici une heure. Mais avant, je relevai la tête pour adresser un sourire franc à ma voisine. Je lui devais une fière chandelle. Peut-être qu'elle avait perdu le goût du tournesol pour le soleil, mais enfin, derrière sa mine rude, elle était capable d'éclairer les autres. Si jamais un tournesol croisait par hasard mon chemin, à coup sûr, je sais désormais à qui je l'offrirai.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

17 avr. 2020, 11:53
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Je savais que je n'avais sûrement pas fait bonne impression, c'est comme ça. Il y a des jours ou l'on a beau essayer ça ne marche pas. On se sent vide. Vide contre notre gré. Malgré nous, Malgré notre volonté d'être gentille, d'être de bonne humeur.
Je déteste ça. Je déteste ne pas être due bonne humeur, je pars du principe que la vie est géniale, que chaque rencontre est un cadeau, une occasion de s'amuser et cette fichue punition m'en avait fait manqué une. Je devais me rattraper. 
"Hey ! Pour le bien de ton dos, tu ne peux pas le laisser ainsi courbé sur ta copie ! T'es sûre que tu n'as pas besoin d'un coussin ? Je peux monter au dortoir en chercher un si tu veux !"
Je souris doucement, on me faisait souvent la remarque que je ne me tenait pas droite. Je n'avais jamais fait l'effort de changer cette habitude. Sa proposition me fit rire intérieurement. On dirait moi, trop protectrice et soucieuse du confort des autres, même des inconnus. Je n'aurais pas dis non mais hors de question que je le fasse monter dans son dortoir alors que je ne le connaissais même pas. De toute manière il l'avait sûrement proposé par simple gentillesse. Je savais que je lui avait fait perdre son temps. Il cherchait des conseils pour réussir ses étude et se concentrer, je lui en fait donner pour passer de belles journée et s'amuser. Ca c'est mon domaine. Enfin Habituellement. 
"Merci d'être là, tu m'as vraiment aidé !".
Ces quelques mots qu'il rajoute avant d'ouvrir une grand livre et de le feuilleter jusqu'à s'arrêter aux pages d'Helga Poufsouffle me surprennent. En quoi l'aurais-je aidé? Je n'ai rien fais de particulier? Même le sourire que j'avais essayé de lui lancer s'était avéré être un échec. Je relève la têt pour savoir si ce n'est pas de l'ironie mais il me sourire simplement, franchement. Il est donc sincère. J'admet ne pas comprendre. J'ai presque été détestable et lui il reste gentil. Je m'en veux soudainement. Et il faut dire que ce sincère rictus me vole un petit sourire. Je le regarde gentiment. J'aimerais bien revenir à ma première année, dans l'insouciance la plus complète, retrouver mes amis disparus, revenir avant le mariage de mon frère, avant la dispute avec ma soeur. Enfin.. C'est pas possible et c'est pas grave. C'est grâce à ça, grâce à eux qu'aujourd'hui je suis plus forte et que j'essaye de voir le bon et le positif en tout. Mes yeux sont fixés sur le première année. Son prénom déjà? Il me l'a dit... Ca va me revenir.... Jacob. Je me dois de m'excuser. Je me dois de me faire pardonner pour ma rudesse, mon manque de positif. Je m'en veux, il avait l'air si gentil et pour la première fois depuis longtemps je n'avais pas réussis à inspirer la joie et le positif. Je le regarde avec une pointe de mélancolie en voyant sa motivation à travailler et un sourire désolée sur les lèvres.
- Je suis désolée, j'ai pas été très sympa. Et c'est gentil, j'ai pris l'habitude de cette position donc j'ai plus mal. La prochaine fois pas besoin de mentir, je t'ai pas aidé et je m'en veux mais si t'as besoin d'autre chose hésite pas. Pour la concentration une chose importante c'est de pas travailler par trop longue période et de faire des pauses. Profite entre chaque devoir d'aller prendre l'air, de manger un petit truc ou de discuter un peu avec tes amis. C'est banal comme conseil mais j'ai pas mieux à t'offrir sur ce point.
Je m'arrête quelques instants sans savoir si n'ai bien fait de lui donner ce conseil. Après tout il est courant, il le connais sûrement déjà...
- Enfin... Bref. Ca se passe bien ta première semaine ici? Tu t'intéresses à Helga?
J'ajoute cette dernière question l'accompagnant d'un geste du menton vers le livre, son livre, ma maison. 
Pour montrer que je suis ouverte à la discussion et que je m'en veux de ne pas avoir répondu en laissant une porte ouverte à un échange, je referme mon livre de potion, pose ma plume, écarte mon devoir, puis les empile avant de croiser mes bras en les déposant sur mes affaires. J'espère ne pas l'avoir froissé. Je m'en voudrais d'avoir perdu une perle de gentillesse parmis ces premières années.

°3ème année Devoir-Auror°
#Pouffyfamily #mamanmalfa #melesmelesPower

17 avr. 2020, 13:45
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Alors que je lisais avidement les premières informations sur Helga Poufsouffle, en notant scrupuleusement les détails intéressants « Spécialiste des recettes… », « connue pour sa crème brûlée… » de mon écriture de médecin aux allures hiéroglyphiques, je reconnus la voix de ma voisine. « - Je suis désolée, j'ai pas été très sympa. Et c'est gentil, j'ai pris l'habitude de cette position donc j'ai plus mal. La prochaine fois pas besoin de mentir, je t'ai pas aidé et je m'en veux mais si t'as besoin d'autre chose hésite pas. Pour la concentration une chose importante c'est de pas travailler par trop longue période et de faire des pauses. Profite entre chaque devoir d'aller prendre l'air, de manger un petit truc ou de discuter un peu avec tes amis. C'est banal comme conseil mais j'ai pas mieux à t'offrir sur ce point. ». Je tombais des nues. Moi, mentir ? Non, non et non ! Jamais de la vie ! Froisser des gens en leur disant la vérité, tout à fait, mais leur cacher la vérité, ça, ce n’était vraiment pas mon genre. Pas du tout. C’était bien la première fois qu’on me soupçonnait de quelque chose de pareil. Ce mot « mentir » ne quittait pas mon esprit, j’étais sur le point d’ouvrir la bouche pour lui dire que j’avais beau ne jamais avoir réussi à l’école, être beaucoup trop gourmand et facilement en colère, je n’étais pas un menteur. Non mais.

Mais elle continua : « - Enfin… Bref. Ca se passe bien ta première semaine ici ? Tu t’intéresses à Helga ? ». A ce mot d’Helga, tout me revint en un flash de lumière : le tournesol, la couleur jaune des Poufsouffles, le soleil. Être désarçonné était peut-être la deuxième chose que j’aimais le moins après être traité de lâche ou de menteur. Mais dans le moment présent, mon cerveau était chargé d’informations contradictoires : comment pouvait-on avoir deux faces si différentes, l’une provocatrice et l’autre sensible à la beauté des tournesols ? Est-ce que les « gentils » de Poufsouffle avaient tous la roublardise de ma voisine ? Finalement, son sens de la provocation la rendait intéressante, plus que je n’aurais cru qu’un Jaune ne pouvait l’être. Même si sa question était prudente et sage.

Je décidais donc de lever la tête de mon livre, d’abord, il fallait que je mette les choses au clair : je ne méritais pas d’être traité de menteur.
« D’abord, tu m’as vraiment aidé. Tu sais, qu’une fille qui aime les tournesols et la liberté comme toi vienne travailler avec autant d’opiniâtreté dans un des endroits les plus sombres que je connaisse, c’est un exemple. C’est ça, le truc, allier la liberté et le travail. Faire son travail pour mieux apprécier sa liberté ensuite, ficher son livre comme si c’était la dernière fois en pensant à toutes les fois où on ira dehors. Je ne mens jamais. Je n'y avais jamais pensé avant, comme je n'avais jamais effleuré l'intention de me mettre au travail pour de bon. Il était donc normal de te remercier. » Son livre était désormais fermé et sa mine plus ouverte. Mais toujours les bras croisés, comme en signe de rébellion.

Je continuai, en me disant que j’avais beaucoup à apprendre d’une fille qui semblait pouvoir bouillonner de l’intérieur au point d’avoir un visage terriblement embêté à la première question et en même temps maintenir en permanence cette allure sage et ce léger sourire que je croyais déceler sur son visage ; pour sûr, cela pouvait m’être utile vis-à-vis des professeurs ! : « Je devais m’informer sur les fondateurs des écoles. Je devais, hein, pas j’allais. Pas pour les cours, non, je n’en ai pas encore, mais parce que je me suis engagé à travailler cette année. Et comme je te l’ai dit, je ne mens jamais, donc maintenant, je dois le faire. J’étais en quête d’une impulsion pour me mettre au travail. L’impulsion chez moi, elle ne vient que quand je veux m’amuser ou que je suis en colère. Pas pour le travail. Un peu comme un vif d’or : quand il s’agit de partir à l’aventure en tous sens, le voilà plein d’énergie, mais dès qu’il est enfermé -la bibliothèque ressemble un peu à une boîte avec ses ouvertures si fines et si peu nombreuses-, il est tout engourdi. Et puis, tu es arrivée, avec ton tournesol et ta posture penchée. Et j’ai voulu comprendre comment tu arrivais, éprise comme tu m’as l’air de liberté, à te concentrer. J’ai eu l’impression que comme tu as été associée à la maison d’Helga, en en apprenant plus sur elle, je comprendrai ce mystère. Mais si tu peux m’éclairer, c’est encore mieux », ajoutai-je. En soutenant son regard, je l’imitais et repoussais les affaires qui étaient devant moi sur le côté.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

25 mai 2020, 09:00
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
Je l'avais blessé ? énervé ? Sans faire exprès. Je ne savais comment j'avais réussis, mais je pouvait le lire sur son visage. Je m'en veux immédiatement, qu'ai je dit de mal? Est ce à propos d'Helga ou ça n'a rien à voir? Je commence a m'en vouloir mais je ne sais même pas pourquoi, il ne me semble pas avoir dit quelque chose de mal. Ou.. je devient comme ces vieux con aigri qui ne s'en rendent même plus compte tellement il disent n'importe quoi à longueur de journée. Je le regarde, il relève la tête et prend la parole.

« D’abord, tu m’as vraiment aidé. Tu sais, qu’une fille qui aime les tournesols et la liberté comme toi vienne travailler avec autant d’opiniâtreté dans un des endroits les plus sombres que je connaisse, c’est un exemple. C’est ça, le truc, allier la liberté et le travail. Faire son travail pour mieux apprécier sa liberté ensuite, ficher son livre comme si c’était la dernière fois en pensant à toutes les fois où on ira dehors. Je ne mens jamais. Je n'y avais jamais pensé avant, comme je n'avais jamais effleuré l'intention de me mettre au travail pour de bon. Il était donc normal de te remercier. »

Fille au tournesol enfermée dans une cage, ça me représente bien mais comment il a su que la liberté est tout ce que j'aime. En même temps c'est comme la majorité des gens, qui n'ai pas la liberté? C'est drôle qu'il ait réussis à trouver de bons conseil permis le charabia inutile et banale des mots sorti de ma bouche. Il est curieux, comment est t il arrivé à décrypter un tric pareil ? Allier travail et liberté. C'est toujours ce que j'ai fait mais... jamais je n'avais mis les mots dessus. Travailler pour mieux profiter de cette liberté que je convoite tant. Bon, j'admet être bien plus liberté que travail et souvent mes devoirs passent à la trappe, mais en ce moment c'est juste, je m'efforce de bien commencer l'année. Je comprend enfin ce qui l'a blessé, le fait que je le traite de menteur, enfin en quelque sorte. Ce pas contre lui mais juste que je n'ai pas eu l'impression de l'avoir aider. J'ai cru qu'il s'agissait de gentillesse ou de politesse. Pas qu'il était sérieux.

« Je devais m’informer sur les fondateurs des écoles. Je devais, hein, pas j’allais. Pas pour les cours, non, je n’en ai pas encore, mais parce que je me suis engagé à travailler cette année. Et comme je te l’ai dit, je ne mens jamais, donc maintenant, je dois le faire. J’étais en quête d’une impulsion pour me mettre au travail. L’impulsion chez moi, elle ne vient que quand je veux m’amuser ou que je suis en colère. Pas pour le travail. Un peu comme un vif d’or : quand il s’agit de partir à l’aventure en tous sens, le voilà plein d’énergie, mais dès qu’il est enfermé -la bibliothèque ressemble un peu à une boîte avec ses ouvertures si fines et si peu nombreuses-, il est tout engourdi. Et puis, tu es arrivée, avec ton tournesol et ta posture penchée. Et j’ai voulu comprendre comment tu arrivais, éprise comme tu m’as l’air de liberté, à te concentrer. J’ai eu l’impression que comme tu as été associée à la maison d’Helga, en en apprenant plus sur elle, je comprendrai ce mystère. Mais si tu peux m’éclairer, c’est encore mieux »

Il est une de ces personnes travailleuse, qui font des efforts en dehors des cours et quand ils ne sont pas obligé. J'ai toujours admiré ces personnes et leur volonté comme je me suis toujours dit qu'il devaient être à moitié fou. Il insiste sur le fait qu'il ne ment pas, j'ai vraiment dû le froisser ou le toucher à un endroit ou ça fait mal pour qu'il continue de le dire. Je le crois, il n'a pas mentis, c'est juste qu'à moi ça me semble irréaliste que j'aide quelqu'un en lui disant simplement de se faire des amis et de profitez à fond. Ce besoin d'impulsion et de motivation , je le connais, J'en ai aussi eu besoin mais il m'a abandonné il y a bien longtemps, en trois ans ici j'ai bien compris que les professeurs ne sont pas forcement très compréhensif quand on leur dit "Je n'ai pas fait ce devoirs car je n'ai pas eu l'impulsion". Alors je fais sans. Je trouve drôle que pour lui je sois un tournesol, qu'il considère cette fleure dans mes cheveux comme ma personnalité, il n'a pas complètement tort, ça me représente bien.
"Je suis désolée de t'avoir froissé en disant que tu mentais, c'est juste que je pensais sincèrement ne pas t'avoir été utile. Pour Helga je peux t'aider avec ce que je sais.
C'est une des fondatrice de Poudlard, mais contrairement aux autres fondateur qui voulais avoir une élite d'élève, avec chacun leur vision de l'élève parfait et du type d'élève que Poudlard devait accueillir, Helga, elle, préférait que Poudlard soit ouvert à tous sans discrimination. Sa maison était pour tout ceux ne se retrouvant pas dans un des modèles que ses collègues rechercheraient.
Elle prônait, la loyauté, le fair-play, le travail, la gentillesse ou encore la solidarité.
A Poufousffle on se sert les coudes et on passe nos journées à se motiver les uns les autres, c'est le seul moyen d'arriver à gagner. Un autre point important sur Helga, c'est que c'était une grande, grande fan de nourriture. Elle était réputé pour les divers sortilège sur ce sujet qu'elle a inventé au cours de sa vie. C'est autour de chocogrenouille ou d'autre nourriture que tournent la plupart de nos discussions en salle commune."

Je ne ment pas, c'est le sujet qu'on connait le mieux, j'ai un petit rire. Il doit me prendre pour une folle mais ma fois, c'est la vérité.
"Et on tient beaucoup à mettre de la lumière dans la vie des autres, la joie, les chocogrenouille et la fête.. voilà tout ce qu'on connait. Je ne sais pas si j'ai pu t'être utile, si tu veux plus de détails sur quelques chose n'hésite pas, je ne suis pas entré dan les détails
Je le fixait, lui qui bientôt allait découvrir le vrai Poudlard, qui malgré les devoirs, reste soudé et ou quelqu'un a toujours une bonne idée pour mettre l'ambiance et amuser la galerie. Bientôt il connaîtra...


@Jacob Tramontane Desolée du retard :sweatingbullets:

°3ème année Devoir-Auror°
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29 juin 2020, 02:32
Le lionceau n'est pas un rat de bibliothèque
[je suis désolé pour ce post... j'ai eu du mal à m'y replonger comme cela faisait longtemps que nous l'avions commencé et que j'ai fait évoluer Jacob en style d'écriture notamment entre-temps]

Je *soufflai* de soulagement. *Pouf !* Mon agacement retomba comme un *soufflé*. Apparemment, Poufsouffle était tout à fait différente de l'intérieur que ce que j'en pensais. Comme ce soufflé de maman qui en gonflant dans le four me trompait toujours. Il semblait que ce fut un gâteau tout de crème avec la crème de la crème, où régnait le plaisir et le partage. La maison jaune ne devrait pas à avoir à rougir devant les autres maisons, pensais-je fièrement, en imaginant le jaune non pas maladif mais lumineux qui devait y régner.

Et puis les paroles de Père me revinrent : "Préfère toujours l'insolence à l'indolence." Le S au D. Les Serpentard aux Poufsouffle qui se Détendaient. Ma promesse de travailler. Wendy ne couvrait-elle pas d'épices un plat fade, de safran jaune un mélange peu fructueux ? Ça, franc ? J'écarquillai les yeux sous l'effet du doute. J'haussai un sourcil. Est-ce que cette convivialité entre pouf et pantoufles était réelle ?

Je relus les paroles de Wendy que j'avais inscrites sur le parchemin devant moi. C'est vrai que Poufsouffle y était aussi parfaitement lisse qu'une "image" aplatie sur ce parchemin. Les élèves y étaient des "images", des enfants modèles avec qui je ne pourrais pas jouer. Le jaune et le noir me rappelaient celui des costumes rayés des Dalton en prison. Peut-être... d'après la description je supposais : *Pauvres Poufsouffle emprisonnés dans la pâte de leur perfection.*

Sur le mur d'escalade de Cambridge, les aspérités me servaient de points d'accroche. Dans ces mots du parchemin, dits par Wendy, les failles étaient aussi fuyantes que des chocogrenouilles bondissantes, pétales de tournesol impossibles à cueillir. L'absence de failles, de défauts, dans ce portrait, là où des doutes en traçaient en moi fit se télescoper beaucoup d'interrogations en ce premier jour de rentrée : comment être sûr que j'avais vraiment ma place à Poudlard ? à Gryffondor ? N'était-ce dû qu'à ma famille ? Je n'étais pourtant pas un enfant modèle comme Tobias, je n'avais pas toutes les qualités de ces Poufsouffle décrits, je devais le reconnaître.

Les questions se bousculèrent contre mes lèvres, alors que mon visage devait exprimer le doute : *Comme tu as su que tu avais ta place à Poudlard et à Poufsouffle ?* Drôle de question quand notre famille y est depuis des générations... Sa description se démultipliait en interrogations : *Je ne sais trop quoi penser. D'habitude je connaîs une très mauvaise image de Poufsouffle, mais ta description, c'est tout le contraire, je la trouve parfaite, trop parfaite, même. Personne n'a de défauts, à Poufsouffle ?* A vrai dire, je ne comprenais pas et mes pensées tournoyaient.

J'essayais de retrouver le point que j'avais bien compris : les chocogrenouilles. Lui aussi m'intriguait : *Hum… Est-ce que c’est vrai que les Poufsouffle ont des cartes chocogrenouilles à leur nom ? Tu en as une ?* Mais la pensée gourmande n'eut guère le temps de trouver passage jusqu'à ma bouche, déjà grande ouverte de stupéfaction. J'entendis ma bouche souffler un "Oh, non !" alors que je frappai de ma tête ma main. Le cours ! J'ai oublié mon cours ! J'accours, j'accours ! C'est en cours. Il ne fallut que quelques instants pour saluer chaleureusement Wendy et me précipiter à pas pressés vers la salle. *Maison Gryffon et mémoire de poisson.* : telle semblait être ma définition.

Post modifié pour clore le RP. Ce post était par conséquent mon dernier.

Fin du RP.

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)