Crise de nerfs
13 janvier 2045
Soupire.
Je tapote nerveusement du pied tandis que je pianote machinalement mes doigts du bout des ongles sur la table. Un regard noir de mon voisin d'en face et plusieurs "Chut" viennent alors m'arrêter dans ma rythmique. Le silence emplit alors de nouveau l'espace immense de la bibliothèque. Des grattements de plumes sur des rouleaux de parchemins. Des pages tournées. Un livre posé sur une table. Quelques pas. De légers chuchotements. Tout est beaucoup trop calme ici. Mes oreilles sifflent. Il est tout simplement impossible de se concentrer dans un vide aussi oppressant. Le bruit y est trop pénétrant. Les odeurs des vieux livres trop aveuglantes. La lumière assourdissantes. Je crois que je mélange tout. Mon annulaire droit tape sur le bois de la table, mon majeur le rejoint d'un bruit sourd.
Tap.
Un Serdaigle me menace d'un coup d'oeil et d'autres élèves se joignent à lui. Je lève la main en signe de drapeau blanc et me gratte la tête de gêne tout en osant un léger sourire. Ce n'est pas sain de travailler comme ça, j'ai l'impression d'être dans une réserve de dragon. Où avais-je la tête lorsque j'ai pensé venir réviser ici ? Dans la salle commune, il y a trop de distractions. Le dortoir, je n'y suis pas productive pour un sou. Et la bibliothèque... j'avais déjà essayé avec Talya c'était nul, seule c'est bien pire. Mon amie m’avait convaincue de travailler mais j’étais parvenue à papoter, et puis sa présence rend tout un peu plus supportable. Un lieu surcoté encore.
Je relis en boucle le même passage du livre sorti de son étagère sans en comprendre réellement le sens de ses mots. Si seulement il y avait eut un "La botanique pour les nuls", et non pas ce pavé bien plus lourd que moi. Je ne comprends rien à ces plantes, et les schémas n'aident en rien dans tout ça. Je n'arriverais jamais à finir ce devoir à temps pour demain. Les mains sur les tempes, que j'essaye de masser, car après tout cela provoquera peut-être un miracle et j'en ai besoin. Je souffle, encore une fois. Je ne semble douée qu'à ça. Me redressant de la chaise, je tente de m'étirer, un mal de dos en approche. Et j'en suis qu'au début de ma première année misère !
Baille.
Le coude sur la table, je pose mon menton dans le creux de ma main tout en regardant les autres travailler avec assiduité et concentration. Je les envie. Pourquoi est-ce si facile pour eux ? Je les déteste. Et je pense que c'est réciproque.
Ce public n'est surement pas le plus conseillé pour demander un coup de main à l'heure qu'il est.
Je tapote nerveusement du pied tandis que je pianote machinalement mes doigts du bout des ongles sur la table. Un regard noir de mon voisin d'en face et plusieurs "Chut" viennent alors m'arrêter dans ma rythmique. Le silence emplit alors de nouveau l'espace immense de la bibliothèque. Des grattements de plumes sur des rouleaux de parchemins. Des pages tournées. Un livre posé sur une table. Quelques pas. De légers chuchotements. Tout est beaucoup trop calme ici. Mes oreilles sifflent. Il est tout simplement impossible de se concentrer dans un vide aussi oppressant. Le bruit y est trop pénétrant. Les odeurs des vieux livres trop aveuglantes. La lumière assourdissantes. Je crois que je mélange tout. Mon annulaire droit tape sur le bois de la table, mon majeur le rejoint d'un bruit sourd.
Tap.
Un Serdaigle me menace d'un coup d'oeil et d'autres élèves se joignent à lui. Je lève la main en signe de drapeau blanc et me gratte la tête de gêne tout en osant un léger sourire. Ce n'est pas sain de travailler comme ça, j'ai l'impression d'être dans une réserve de dragon. Où avais-je la tête lorsque j'ai pensé venir réviser ici ? Dans la salle commune, il y a trop de distractions. Le dortoir, je n'y suis pas productive pour un sou. Et la bibliothèque... j'avais déjà essayé avec Talya c'était nul, seule c'est bien pire. Mon amie m’avait convaincue de travailler mais j’étais parvenue à papoter, et puis sa présence rend tout un peu plus supportable. Un lieu surcoté encore.
Je relis en boucle le même passage du livre sorti de son étagère sans en comprendre réellement le sens de ses mots. Si seulement il y avait eut un "La botanique pour les nuls", et non pas ce pavé bien plus lourd que moi. Je ne comprends rien à ces plantes, et les schémas n'aident en rien dans tout ça. Je n'arriverais jamais à finir ce devoir à temps pour demain. Les mains sur les tempes, que j'essaye de masser, car après tout cela provoquera peut-être un miracle et j'en ai besoin. Je souffle, encore une fois. Je ne semble douée qu'à ça. Me redressant de la chaise, je tente de m'étirer, un mal de dos en approche. Et j'en suis qu'au début de ma première année misère !
Baille.
Le coude sur la table, je pose mon menton dans le creux de ma main tout en regardant les autres travailler avec assiduité et concentration. Je les envie. Pourquoi est-ce si facile pour eux ? Je les déteste. Et je pense que c'est réciproque.
Ce public n'est surement pas le plus conseillé pour demander un coup de main à l'heure qu'il est.
Dernière modification par Charlotte Lewis le 22 mai 2020, 09:55, modifié 1 fois.
Moond restera mon vilain bougre.
Crise de nerfs
Je me dirige vers la bibliothèque d'un pas lent. Je n'ai pas réellement envie d'y aller mais je n'ai rien d'autre à faire. Il faut que je m'avances dans mon travail mais ça ne me procure aucune joie. Il y a quelque temps, travailler me rassurait et me calmait. Maintenant, la bibliothèque me stress et c'est pour cela que je n'y vais que pour faire mes devoirs à l'avance. De toute façon, à chaque fois, je recommence le devoir une fois arrivée dans ma chambre. J'entres dans la salle sans faire de bruit, mais la porte derrière moi se claque dans un brouhaha. Quelques élèves me lancent des regards qui signifient clairement que je ne dois pas faire de bruit si je ne souhaite pas être tuée. Je leur réponds par un regard noir en soupirant. Je me dirige vers les rayonnages et prends un livre sur la botanique. Le seul devoir que je n'arrive pas à faire est celui de botanique. Heureusement que je le fais en avance sinon, je ne sais pas si j'arriverais à le rendre à temps. Mes pas claque sur le sol et je sursaute en entendant les autres élèves dire chut. Je me retiens de leur répondre.
Je soupire
Je me dirige vers la seule place libre qu'il reste vers une fille qui ne m'as jamais dit de me taire. Ju l'entends faire un bruit avec ses ongles. Cela me fait rire, mais les autres élèves s'empressent de lui dire de se taire. Je m'assois, espérant avoir trouvé quelqu'un du même état d'esprit que moi. J'ouvre le livre sur la botanique que j'ai choisi et lit les premières lignes. Je relèves la tête et remarque que la jeune fille assise à côté de moi lit aussi un livre sur la botanique. J'espère qu'on pourra devenir amies. Je remarques qu'elle a aussi un uniforme vert et argenté ce qui signifie qu'elle est aussi à Serpentard. Bizarre, je ne l'ai jamais vue dans la salle commune ou dans ta chambre. Elle ne doit pas être dans la même que moi. Je me permet de la pousser légèrement avec mon coude et de lui chuchoter:
-Salut, moi c'est Ashley et toi ?
Elle ne répond pas et je la comprend, elle doit se dire que je lui ait dis chut tout à l'heure. Tu t'empresses de rajouter:
-C'est barbant ici, pas vrai ? On ne peux même pas parler !
Les autres élèves présent de la salle me disent chut, ce à quoi je réponds par un regard noir. Cette fois-ci, la fille à côté de moi me regarde et me sourit d'un air malicieux.
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
Couleur: #800000
Je soupire
Je me dirige vers la seule place libre qu'il reste vers une fille qui ne m'as jamais dit de me taire. Ju l'entends faire un bruit avec ses ongles. Cela me fait rire, mais les autres élèves s'empressent de lui dire de se taire. Je m'assois, espérant avoir trouvé quelqu'un du même état d'esprit que moi. J'ouvre le livre sur la botanique que j'ai choisi et lit les premières lignes. Je relèves la tête et remarque que la jeune fille assise à côté de moi lit aussi un livre sur la botanique. J'espère qu'on pourra devenir amies. Je remarques qu'elle a aussi un uniforme vert et argenté ce qui signifie qu'elle est aussi à Serpentard. Bizarre, je ne l'ai jamais vue dans la salle commune ou dans ta chambre. Elle ne doit pas être dans la même que moi. Je me permet de la pousser légèrement avec mon coude et de lui chuchoter:
-Salut, moi c'est Ashley et toi ?
Elle ne répond pas et je la comprend, elle doit se dire que je lui ait dis chut tout à l'heure. Tu t'empresses de rajouter:
-C'est barbant ici, pas vrai ? On ne peux même pas parler !
Les autres élèves présent de la salle me disent chut, ce à quoi je réponds par un regard noir. Cette fois-ci, la fille à côté de moi me regarde et me sourit d'un air malicieux.
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
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Crise de nerfs
Je ne lève pas la tête quand j'entrevois une blonde au blason de ma maison d'assoir en face de moi, elle doit être toute aussi ennuyante que ses comparses de rats de bibliothèque. Si encore l'un d'eux m'impose encore de me taire je pense l'étouffer avec les pages son fichu bouquin. La surface de la table de bois m'appelle, cette envie d'y fracasser mon front persiste dans mes dernières volontés. Comme si ce mois-ci n'était pas le pire de toute ma vie, je fais des efforts qui ne sont même pas récompensés. Je respecte les volontés de grand-mère en évitant mes amis, je tente de ne pas m'attirer d'ennui et en plus de ça je révise mes leçons. Ah quoi bon ? Je ne comprends rien à ces foutues plantes et je ne veux pas devenir botaniste que je sache ! Rah je réalise que je lis la même phrase en boucle sans la comprendre our la cinquième fois.Ce n'est pas possible !Et dire que je ne suis qu'en première année. Nom d'une gargouille je veux mourir..
-Salut, moi c'est Ashley et toi ?
Je lève à peine les yeux et vois la nouvelle arrivante se pencher vers moi et me sourire. Qu'est ce que j'ai encore fait de mal cette fois-ci ? Elle doit surement vouloir me faire la morale et se moquer de moi. En vitesse je baisse les yeux et retourne à mon charabia. Ce n'est pas le moment de s'attirer des problèmes donc peut-être qu'en fuyant elle disparaitra et me laissera tranquille.
-C'est barbant ici, pas vrai ? On ne peux même pas parler !
Un chut collectif envahit la pièce. Cette fois, je me redresse franchement vers la blonde et lui souris amusée. Quel culot. J'aime bien. Mais avant de me présenter j'ai quelque chose à faire, un truc qui me dérange depuis que je suis arrivée ici. Je me tourne vers l'assemblée et chuchote en criant, cet entre-deux qui ressemble plus à une voix normale mais plus grave.
- Oh ça vous ne savez pas faire autre chose de vos journées ? Chut vous même !
Satisfaite, je rapporte mon attention vers la Serpentard et lui tend la main avec chaleur.
- Charlotte Lewis, ennemie numéro un de la bibliothèque.
@Ashley Desquiens
Moond restera mon vilain bougre.
-Salut, moi c'est Ashley et toi ?
Je lève à peine les yeux et vois la nouvelle arrivante se pencher vers moi et me sourire. Qu'est ce que j'ai encore fait de mal cette fois-ci ? Elle doit surement vouloir me faire la morale et se moquer de moi. En vitesse je baisse les yeux et retourne à mon charabia. Ce n'est pas le moment de s'attirer des problèmes donc peut-être qu'en fuyant elle disparaitra et me laissera tranquille.
-C'est barbant ici, pas vrai ? On ne peux même pas parler !
Un chut collectif envahit la pièce. Cette fois, je me redresse franchement vers la blonde et lui souris amusée. Quel culot. J'aime bien. Mais avant de me présenter j'ai quelque chose à faire, un truc qui me dérange depuis que je suis arrivée ici. Je me tourne vers l'assemblée et chuchote en criant, cet entre-deux qui ressemble plus à une voix normale mais plus grave.
- Oh ça vous ne savez pas faire autre chose de vos journées ? Chut vous même !
Satisfaite, je rapporte mon attention vers la Serpentard et lui tend la main avec chaleur.
- Charlotte Lewis, ennemie numéro un de la bibliothèque.
@Ashley Desquiens
Moond restera mon vilain bougre.
Crise de nerfs
- Oh ça vous ne savez pas faire autre chose de vos journées ? Chut vous même !
Un immense sourire apparaît sur mon visage. Cette fille et moi allons bien s'entendre. Jamais je n'aurais trouvé le courage de faire face à tous les élèves de la bibliothèque ou presque. Je suis bien trop timide ! Si il n'y avait pas eu cette fille, je serais certainement partie ou bien je me serais tue et soumise aux règles stricts des élèves présents. Le pire n'est pas qu'ils me disent de me taire, oh non, le pire c'est que la bibliothécaire ne dit rien alors qu'ils font beaucoup plus de bruits que moi. La jeune Serpentard me sortit de mes pensées en se présentant:
- Charlotte Lewis, ennemie numéro un de la bibliothèque.
Charlotte, j'aime bien ce prénom. Je sers sa main tendue un sourire malicieux accroché aux lèvres:
-Tu es venue réviser une matière en particulier ou bien seulement lire ?
Je dis cela d'une voix bien forte qui fit tout de suite son effet:
Chut !
Un sourire faux s'afficha sur mon visage lorsque je tourne la tête l'air de dire:
Quoi, qu'est-ce que j'ai fait ?
Je pris donc la chaise voisine de celle où était assise Charlotte et la tira dans un grincement fort. Les autres personnes présentes dans la bibliothèque ne prirent même pas la peine de me réprimander. Certains seulement me lancer un regard noir auquel je répondais par un sourire hypocrite. Je me tourne alors vers Charlotte et dit bien fort:
-Alors ?
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
Couleur: #800000
Un immense sourire apparaît sur mon visage. Cette fille et moi allons bien s'entendre. Jamais je n'aurais trouvé le courage de faire face à tous les élèves de la bibliothèque ou presque. Je suis bien trop timide ! Si il n'y avait pas eu cette fille, je serais certainement partie ou bien je me serais tue et soumise aux règles stricts des élèves présents. Le pire n'est pas qu'ils me disent de me taire, oh non, le pire c'est que la bibliothécaire ne dit rien alors qu'ils font beaucoup plus de bruits que moi. La jeune Serpentard me sortit de mes pensées en se présentant:
- Charlotte Lewis, ennemie numéro un de la bibliothèque.
Charlotte, j'aime bien ce prénom. Je sers sa main tendue un sourire malicieux accroché aux lèvres:
-Tu es venue réviser une matière en particulier ou bien seulement lire ?
Je dis cela d'une voix bien forte qui fit tout de suite son effet:
Chut !
Un sourire faux s'afficha sur mon visage lorsque je tourne la tête l'air de dire:
Quoi, qu'est-ce que j'ai fait ?
Je pris donc la chaise voisine de celle où était assise Charlotte et la tira dans un grincement fort. Les autres personnes présentes dans la bibliothèque ne prirent même pas la peine de me réprimander. Certains seulement me lancer un regard noir auquel je répondais par un sourire hypocrite. Je me tourne alors vers Charlotte et dit bien fort:
-Alors ?
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
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Crise de nerfs
Lorsque Ashley rejoint mon petit jeu en parlant à son tour d'une voix assurée et bien trop forte pour ces lieux soit disant sacrés, je souris. Mon amusement s'intensifie lorsqu'elle joue la carte de l'innocence face aux réprimandes bien trop prévisibles des autres. Je ne peux m'empêcher de pouffer, essayant de dissimuler tant bien que mal mon rire qui résonne à la tablée. Il ne m'en faut pas plus pour que être certaine d'apprécier la nouvelle venue.
Lorsque celle-ci vient me rejoindre, non sans alerter les élèves en cours de Potions vu le boucan qu'elle provoque, je réalise qu'il nous faudra pas beaucoup de temps avant de nous faire congédier par le maître des lieux. Mais bon, ce n'est pas bien grave, il en a vu d'autres et moi aussi. Et puis après tout, être bannie d'ici ne parait pas si difficile à vivre. La blonde se tourne alors vers moi, les yeux balayant rapidement mon livre de botanique. Je l'aurais presque oublié. Maudit devoir. Ma tête, trop lourde, vient s'abattre entre les lignes et schémas du chapitre des Cucurbitacées. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Et puis qui ça intéresse ? Rien que le nom est ridicule ! Est-ce que, à part les botanistes, ça a déjà servit à quelqu'un ce chapitre sur les cucupitaquoi ? Peut-on placer ce mot lors d'une discussion quotidienne ? "Oh tu sais moi j'adore faire pousser les Cupicés c'est rigolo ahah !" La bonne blague.
- J'essaye de comprendre quelque chose aux plantes mais il faut croire que je n'aurais jamais de potager.
D'abord déprimée, je soupire à nouveau tout en essayant de tuer du regard l'ouvrage poussiéreux qui se tient entre mes mains. Les yeux noirs, plissés, je me persuade que par simple force de la pensée je peux tout à fait venir détruire ces pages et faire comme si elle n'avaient jamais existé. En voilà une belle excuse pour ne pas rendre un devoir. Nom d'une gargouille, la voilà la solution.
Un sourire aux lèvres, sans attendre une réponse d'Ashley, je referme violemment les pages de fichu livre, après tout je n'ai rien apprit de plus, à quoi bon s'acharner ici ?
- Tu sais quoi laisses tomber, il est évident que je ne serais jamais botaniste ! Qu'est ce que tu viens faire ici toi, enfin à part vouloir rejoindre le podium des élèves insupportables que je dirige ?
@Ashley Desquiens
Moond restera mon vilain bougre.
Lorsque celle-ci vient me rejoindre, non sans alerter les élèves en cours de Potions vu le boucan qu'elle provoque, je réalise qu'il nous faudra pas beaucoup de temps avant de nous faire congédier par le maître des lieux. Mais bon, ce n'est pas bien grave, il en a vu d'autres et moi aussi. Et puis après tout, être bannie d'ici ne parait pas si difficile à vivre. La blonde se tourne alors vers moi, les yeux balayant rapidement mon livre de botanique. Je l'aurais presque oublié. Maudit devoir. Ma tête, trop lourde, vient s'abattre entre les lignes et schémas du chapitre des Cucurbitacées. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Et puis qui ça intéresse ? Rien que le nom est ridicule ! Est-ce que, à part les botanistes, ça a déjà servit à quelqu'un ce chapitre sur les cucupitaquoi ? Peut-on placer ce mot lors d'une discussion quotidienne ? "Oh tu sais moi j'adore faire pousser les Cupicés c'est rigolo ahah !" La bonne blague.
- J'essaye de comprendre quelque chose aux plantes mais il faut croire que je n'aurais jamais de potager.
D'abord déprimée, je soupire à nouveau tout en essayant de tuer du regard l'ouvrage poussiéreux qui se tient entre mes mains. Les yeux noirs, plissés, je me persuade que par simple force de la pensée je peux tout à fait venir détruire ces pages et faire comme si elle n'avaient jamais existé. En voilà une belle excuse pour ne pas rendre un devoir. Nom d'une gargouille, la voilà la solution.
Un sourire aux lèvres, sans attendre une réponse d'Ashley, je referme violemment les pages de fichu livre, après tout je n'ai rien apprit de plus, à quoi bon s'acharner ici ?
- Tu sais quoi laisses tomber, il est évident que je ne serais jamais botaniste ! Qu'est ce que tu viens faire ici toi, enfin à part vouloir rejoindre le podium des élèves insupportables que je dirige ?
@Ashley Desquiens
Moond restera mon vilain bougre.
Crise de nerfs
- J'essaye de comprendre quelque chose aux plantes mais il faut croire que je n'aurais jamais de potager.
Je souris à ma nouvelle connaissance en m'enfonçant plus profondément dans la chaise. Les élèves présent dans la bibliothèque m'insupporte tellement que j'ai envie de faire encore plus de bruit. En temps normal, je reste calme dans ce genre de situation mais, la bibliothèque n'est pas encore un lieu sacré et divin. Je suis contente d'avoir trouvé une personne qui a le même ressenti que moi à propos de cela. On pourrait devenir amie après avoir fait connaissance. Enfin, je m'emballe, si ça se trouve, dès que mes pas passeront la porte de la bibliothèque, Charlotte m'oubliera. Je ne sais pas si elle est du genre à se ficher des personnes qu'elle rencontre, mais j'espère que ce n'est pas le cas car cette personne me paraît fort sympathique. Je vérifie rapidement que la bibliothèque ne comprend aucun de mes amis qui pourrait m'en vouloir et je m'apprête à répondre. Charlotte me dévance et ajoute:
- Tu sais quoi laisses tomber, il est évident que je ne serais jamais botaniste ! Qu'est ce que tu viens faire ici toi, enfin à part vouloir rejoindre le podium des élèves insupportables que je dirige ?
Je souris, cette Charlotte n'était visiblement pas comme les autres filles que je connaissait ! Cela me faisait du bien de rencontrer d'autres personnes. Voir des gens me permettait de me détendre. Je lui répondis, toujours d'une voix forte et pas vraiment approprié au lieu où je me trouvait:
-Tu veux qu'on sorte ?
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
Couleur: #800000
Je souris à ma nouvelle connaissance en m'enfonçant plus profondément dans la chaise. Les élèves présent dans la bibliothèque m'insupporte tellement que j'ai envie de faire encore plus de bruit. En temps normal, je reste calme dans ce genre de situation mais, la bibliothèque n'est pas encore un lieu sacré et divin. Je suis contente d'avoir trouvé une personne qui a le même ressenti que moi à propos de cela. On pourrait devenir amie après avoir fait connaissance. Enfin, je m'emballe, si ça se trouve, dès que mes pas passeront la porte de la bibliothèque, Charlotte m'oubliera. Je ne sais pas si elle est du genre à se ficher des personnes qu'elle rencontre, mais j'espère que ce n'est pas le cas car cette personne me paraît fort sympathique. Je vérifie rapidement que la bibliothèque ne comprend aucun de mes amis qui pourrait m'en vouloir et je m'apprête à répondre. Charlotte me dévance et ajoute:
- Tu sais quoi laisses tomber, il est évident que je ne serais jamais botaniste ! Qu'est ce que tu viens faire ici toi, enfin à part vouloir rejoindre le podium des élèves insupportables que je dirige ?
Je souris, cette Charlotte n'était visiblement pas comme les autres filles que je connaissait ! Cela me faisait du bien de rencontrer d'autres personnes. Voir des gens me permettait de me détendre. Je lui répondis, toujours d'une voix forte et pas vraiment approprié au lieu où je me trouvait:
-Tu veux qu'on sorte ?
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
1ère année RPG
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Crise de nerfs
A cette proposition je souris, il était temps, je n’attendais que ça, partir. La blonde m’offre l’ excuse que j’espérais pour fuir tout ce calme assourdissant. En silence, je me lève rapidement et rassemble avec rapidité le peu d’affaires, sorties il y a de ça une heure sur la table dans l’espoir de travailler. Réunies en un gros tas maladroit, je les plonge à leur place originale, le fond de mon sac, sans ménagement. Il n’est par rare que d’y voir des manuels abîmés, ou encore des parchemins froissés, sortir de ce capharnaüm parmi les papiers de Patacitrouille ou encore de vieux dessins. Ce désordre permanent permet de dissimuler au mieux mon cher et tendre Frisbee à dents de serpent ou encore mes Bombabouses fétiches. Il est toujours important d’avoir ses essentiels en permanence sur soi. Je peine à voir le fond de mon sac, à la recherche d’une petite douceur à me mettre sous la dent et me surprend à en imaginer la cachette d’un Epouvantard. A cette idée là je ricane bruyamment sous le regard interloqué de mon voisin de gauche, soulagé de mon départ, ou encore la moue désapprobatrice d’une autre. Boudeuse, je le tire rageusement là langue tout en plissant les yeux. Bande de jaloux que vous êtes de ma sublime personne.
Ni une ni deux j’enfile mon sac à dos de cuir sur une épaule, le laissant pendre, et sifflote vers la sortie tout en tirant par la manche la nouvelle venue. D’un discret clin d’œil dans sa direction, je lui fait signe de ne pas faire de bruit en approchant furtivement le dos d’un autre élève. Pleine de maturité je prononce un grand « Booh » dans l’oreille de l’intéressé qui sursaute avant de me foudroyer du regard. J’esclaffe alors de rire et tire une belle révérence à mon public imaginaire tout en le remerciant à maintes reprises. Satisfaite, j’ouvre avec fracas la grande porte de bois, histoire d’alerter tout le château que Charlotte Lewis quitte la bibliothèque. Mes deux doigts en signe de salut sur la tempe, je les lève au ciel avant de conclure avec joie.
- Allez, salut les coincés !
@Ashley Desquiens mille excuse pour le suspense aussi pourri
Moond restera mon vilain bougre.
Ni une ni deux j’enfile mon sac à dos de cuir sur une épaule, le laissant pendre, et sifflote vers la sortie tout en tirant par la manche la nouvelle venue. D’un discret clin d’œil dans sa direction, je lui fait signe de ne pas faire de bruit en approchant furtivement le dos d’un autre élève. Pleine de maturité je prononce un grand « Booh » dans l’oreille de l’intéressé qui sursaute avant de me foudroyer du regard. J’esclaffe alors de rire et tire une belle révérence à mon public imaginaire tout en le remerciant à maintes reprises. Satisfaite, j’ouvre avec fracas la grande porte de bois, histoire d’alerter tout le château que Charlotte Lewis quitte la bibliothèque. Mes deux doigts en signe de salut sur la tempe, je les lève au ciel avant de conclure avec joie.
- Allez, salut les coincés !
Fin du RP pour moi
@Ashley Desquiens mille excuse pour le suspense aussi pourri
Moond restera mon vilain bougre.