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11 févr. 2017, 01:30
 FanFiction  L'ennemie de l'héritier
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    LA COUPE DE FEU
Les contraintes imposées par la coupe de feu sont   
Les personnages : Lucius Malefoy, Isabel Almeida, Ginny Weasley
L'époque : Scolarité de Harry Potter
L'écriture : Théâtre
Le genre : Horreur
Les mots à placer : Troussegaland, Catacombes

   DÉROULEMENT DU RÉCIT
Le récit se déroule durant la deuxième année à Poudlard de Harry Potter.
Isabel Almeida est professeur de Soins aux Créatures Magiques (nous supposerons que le professeur Brûlopot a sauvagement été assassiné par une affreuse créature tout droit sortie de la Forêt Interdite), mais pas sous-directrice. Dans le récit, elle est âgée de vingt-cinq ans. Elle est sang-pure et ses parents ont un passé de Mangemorts.
La pièce se déroulera en trois actes.
Dernière modification par Octavia Peters le 07 juin 2017, 16:39, modifié 1 fois.

Sur le ciel de nos blessures je te peindrai un idéal,
Et si nous sommes cernés de murs, moi j'en ferai des cathédrales.

11 févr. 2017, 16:25
 FanFiction  L'ennemie de l'héritier
PERSONNAGES


ISABEL ALMEIDA, nouvellement nommée professeur de Soins aux Créatures Magiques.
LUCIUS MALEFOY, a un poste important au conseil d'administration du Ministère de la Magie Britannique.
GINNY WEASLEY, élève de Gryffondor.
NARCISSA MALEFOY, épouse de Lucius Malefoy.
ALBUS DUMBLEDORE, directeur de Poudlard.
MINERVA MCGONAGALL, professeur de Métamorphose.
LUNA LOVEGOOD, élève de Serdaigle, amie de Ginny Weasley.
CORNELIUS FUDGE, Ministre de la Magie.
HAGRID, garde-chasse de Poudlard.



ACTE I

SCÈNE I
Lucius Malefoy, Narcissa Malefoy

Manoir des Malefoy


NARCISSA. – Je vous sens torturé, Lucius, je sens que de haine vous êtes lourd,
Des ennuis vous ont-ils été causés ces derniers jours ?

LUCIUS. – Non, ne vous sentez point inquiète,
Les seuls ennuis que je subis n'existent que dans ma tête.
Mais rien de très grave ne se profile à l'horizon, Narcissa,
Soyez tranquille ; ni ruine, ni déshonneur, ni choléra.

NARCISSA. – Je ne suis point rassurée, très cher,
De savoir que votre esprit est encombré d'une sale affaire.
Vous savez, Lucius, que je vous soutiendrai même dans la tombe,
Vous pouvez avoir confiance en moi ; pour vous, je vivrais dans des catacombes.
Dîtes-moi ce qui vous préoccupe votre esprit,
Et je vous aiderai pour vous débarrasser de ce souci.

LUCIUS. – Puisque vous tenez tant à connaître mes ennuis,
Je vais vous dire ce qui ravage mes nuits.
Vous souvenez-vous, il y a quinze années, de ce qui s'est passé ?
Vous souvenez-vous des époux Almeida, et de leur lâcheté ?

NARCISSA. – Mes souvenirs, oui, convergent vers eux,
Je me souviens qu'ils auraient dû brûler par le feu.
Époux traîtres au Seigneur des Ténèbres,
Ils méritaient un destin funèbre.
Ils ont fui le camp des Mangemorts et ont rejoint l'Ordre du Phénix...

LUCIUS. – Cessez donc d'être si prolixe.
Je n'ai point besoin que vous me contiez leur histoire,
Je me souviens très bien de ces sorciers de foire.

NARCISSA. – Mais qu'ont-ils fait pour vous dégoûter
À ce point qu'encore maintenant, vous continuiez à férocement les détester ?

LUCIUS. – Vous savez ce qu'ils ont fait.
Ils se sont rachetés une réputation chez les sorciers.
Sans honte, ils ont abandonné notre maître,
Et dans l'autre camp, ils ont été accueillis à bras ouverts.
Notre fils, pour toujours, sera observé avec méfiance,
Alors que la fille Almeida peut vivre une vie d'opulence.

NARCISSA. – Quoi ? Comment pouvez-vous connaître ses conditions de vie ?

LUCIUS. – J'ai appris au Ministère qu'elle allait enseigner dans une école de sorcellerie,
Cette fille d'impurs a obtenu un poste de professeur à Poudlard.
Dès septembre, elle travaillera sous le directorat du vieillard.

NARCISSA. – Non ! Je ne peux accepter que mon fils soit sous sa tutelle,
Je ne puis supporter qu'il ait une professeur comme elle.
Il faut qu'elle disparaisse, qu'elle subisse un châtiment !
Oh, j'aimerais tant que la rattrape le troussegaland.

LUCIUS. – Je n'attendrai point qu'une maladie l'assaille ; elle mourra bien avant,
Je la ferai moi-même payer, je prendrai les devants.
Je me souviens du journal que notre maître m'avait un jour confié,
Il est détenteur d'immenses pouvoirs, capable de destruction, il est sans pitié.
Dans l'école de sorcellerie, ce carnet pénétrera,
Et je me servirai de lui pour punir la famille Almeida.

Lucius se lève et quitte la scène en prenant congé de sa femme.
Dernière modification par Octavia Peters le 29 avr. 2018, 00:18, modifié 2 fois.

Sur le ciel de nos blessures je te peindrai un idéal,
Et si nous sommes cernés de murs, moi j'en ferai des cathédrales.

11 févr. 2017, 20:34
 FanFiction  L'ennemie de l'héritier
SCÈNE II
Isabel Almeida, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall

Couloirs de Poudlard
Il y a quelques jours, un graffiti fait de sang évoquant la Chambre des Secrets a été découvert sur un mur


MINERVA. – Pensez-vous réellement, Dumbledore,
Que ceux qui sont d'anciens Mangemorts
Peuvent être munis d'un cœur d'or ?
Ne craignez-vous pas d'avoir eu tort ?

ALBUS. – Minerva, je vous conjure de combattre vos préjugés,
Être l'enfant d'anciens Mangemorts ne fait pas de quelqu'un un meurtrier.
Il y a des idées qu'il faudrait faire taire ;
Des idées qui disent que l'amour du mal est héréditaire.

MINERVA. – Je reconnais que nos ancêtres ne nous définissent pas,
Et je comprends que de mes inquiétudes vous soyez las.
Mais il y a cette menace, cette offense...
Je ne parviens point à y voir une coïncidence.
Comment parvenez-vous à être persuadé
Que de notre nouvelle collègue, les soupçons doivent être écartés ?

ALBUS. – Minerva, vous qui êtes à mes côtés depuis des années,
Ne savez-vous pas que ma vigilance ne s'est pas encore fanée ?
Je veux, pour les élèves de Poudlard, de la sécurité,
Et jamais je n'embaucherais quelqu'un pouvant les mettre en danger.
Cessez de passer vos journées à la suspecter,
Je vous le promets ; Isabel Almeida est une alliée.

MINERVA. – Mais qui d'autre, alors, pourrait avoir proféré ces menaces ?
Qui pourrait souhaiter terroriser toutes nos classes ?

ALBUS. – Je dois l'admettre, cette question me préoccupe,
Je ne pourrais supporter que d'un élève Poudlard s'ampute.


Un bruit de cape se fait entendre. Albus et Minerva cessent de discuter, et Isabel Almeida apparaît au coin du couloir.


ISABEL. – Ah ! Professeur Dumbledore, vous êtes ici ;
J'ai une terrible nouvelle ; l'Héritier de Serpentard a réussi.
Un élève, un jeune de Gryffondor, a été retrouvé pétrifié,
L'annonce est terrible, ses camarades sont terrorisés.
Il semblerait que sur Poudlard souffle un vent de peur.
Venez, suivez-moi ; je vous emmènerai sur le lieu de l'horreur.

Sur le ciel de nos blessures je te peindrai un idéal,
Et si nous sommes cernés de murs, moi j'en ferai des cathédrales.

29 avr. 2018, 00:15
 FanFiction  L'ennemie de l'héritier
SCÈNE III
Ginny Weasley, Luna Lovegood

Grande Salle


GINNY. Il ne me voit pas, ne me sourit pas, il m'ignore !
Luna, je suis lasse de faire tant d'efforts.
Se souvient-il encore de mon nom ?
Mérite-t-il vraiment de faire l'objet de mon admiration ?
Mais c'est Harry Potter, l'Élu, le survivant,
Puis-je le blâmer de ne pas pouvoir m'accorder son temps ?

LUNA. C'est un grand sorcier, il doit avoir beaucoup à faire,
Mais ne te torture pas ; tu finiras par lui plaire.

GINNY. Si seulement il était mon unique souci...
Je crains que mon amour m'ait apporté de grands ennuis.
Luna, je dois te parler de cette chose qui me taraude,
Cette angoisse qui autour de moi toujours rôde.
Il y a quelques mois, j'ai ouvert ce mystérieux carnet,
Et lui ai confié tous mes secrets.
Je lui ai dit combien j'aimais sans retour,
Et le carnet m'a répondu, chaque jour.
Qui que ce soit mon mystérieux correspondant,
Il connaît mes tristesses, mes déceptions, mes tourments.
Parfois, je me sens confuse, perdue, soudainement fatiguée,
Crois-tu que cet étrange carnet puisse y être lié ?

LUNA. Si tu veux t'en débarrasser,
Tu peux me le donner, je le jetterai.

GINNY. Non ! Ne le touche pas, il m'appartient, il est à moi,
Mais je m'en débarrasserai, tu peux avoir foi.
Ce soir, je me rendrai aux toilettes,
Et le lancerai dans la cuvette.

Sur le ciel de nos blessures je te peindrai un idéal,
Et si nous sommes cernés de murs, moi j'en ferai des cathédrales.