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24 oct. 2018, 12:04
 FanFic  Qui suis-je ?
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On lui a donner le nom de sa grand mère.
Son père est un héro très aimé.
Ses deux grands frères lui font de l'ombre.
Elle est hyper timide.
Mais qui est-elle, à la fin ?

SOMMAIRE :

Prologue : Déjà vu.
Chapitre 1 : Jour J.
Chapitre 2 : Répartition.
Personnages & Codes couleur :

Lily Potter - Héroïne.
Reducio
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Albus Potter - Frère de l'héroïne.
James Potter - Frère de l'héroïne.
Harry Potter - Père de l'héroïne.
Ginny Potter - Mère de l'héroïne.
Hugo Granger-Weasley - Cousin de l'héroïne.
Samantha Greenwich - Meilleure amie de l'héroïne.
Reducio
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Dernière modification par Kirsty Panglewood le 15 janv. 2019, 17:17, modifié 2 fois.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

19 déc. 2018, 18:52
 FanFic  Qui suis-je ?
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La vie a une drôle de façon de créer l'être humain. Il y a deux types de personnes, les Réussies, et les Ratés. Les réussis sont les gens qui sont uniques, qui n'ont pas de sosies ni d'alter égo, ceux qui auront un destin génial et qui réussiront tout ce qu'ils essayeront de faire. Les gens comme mon père, célèbres, chanceux, aimés. Et puis y'a l'autre type de personne, les Ratés. Ceux qui auront toujours une vie monotone, qui n'auront jamais de chance, ceux qui vivent dans l'ombre des Réussis. Ceux qui sont une copie des autres, qui n'ont aucune utilité ni aucune originalité. Je crois que je fais plus parti de la deuxième catégorie de personnes. Ça me fait mal de le dire, mais c'est la vérité. La simple et pure vérité. J'ai l'impression d'être un texte fait à partir de phrases célèbres que l'on aurait copié-collé. Un texte barbant, sans aucune chance de plaire au public. Sauf que je ne suis pas un texte, mais bel et bien une personne sans personnalité, une personne vivante mais qui ressemble à tout le monde.

Je dois paraitre bizarre quand je dis ça, mais j'ai mes raisons. Tout d'abords, par mon nom, je ne suis pas unique. Lily Luna Potter. Lily Potter était ma grand-mère, la mère de ma star de père. Elle était une sorcière intelligente ayant eut un destin tragique. Elle a été tuée, en même temps que son mari, par le célèbre et terrifiant mage noir, Lord Voldemort, en sauvant mon père. Et mon deuxième nom, Luna, me vient de la meilleure amie de ma mère, Luna Lovegood. Chaque fois que je croise un ami de mes parents, il me regarde avec intérêt avant de demander : « Sais-tu que tu as le nom d'une grande sorcière très courageuse ? Sois en fière. » Eh bien, moi, j'en avais honte, de ce nom, qui me rendait si proche de ma grand-mère. Comme si il n'y avait qu'elle qui existait, et que moi, j'étais pas là. Que j'étais un double d'elle qui ne servait à rien. Comme si j'étais sa réincarnation. Mais le pire, je pense, dans mon nom, c'est "Potter". Là, à coup sur, quand quelqu'un me demande mon nom, il ne me croit pas. Parce que "Potter" est un nom tellement connu, respecté, détesté, impressionnant. C'est quand même celui de « L’Élu », du sauveur des Sorciers. Alors, quand on nous voit, moi et mes frères, on nous regarde avec un intérêt en chuchotant : « V'la les enfants Potter » Et je détestais qu'on dise ça de moi, car je n'étais pas que une Potter, j'étais Lily Potter bis.

Ensuite, j'ai deux frères. Deux frères qui, comme mon père, sont des Réussis, qui ont déjà une personnalité bien à part, qui se sont fait remarqué. James, l'aîné, est le roi des blagues et des bêtises. A Poudlard, il est connu pour son habileté à voler et son humour. Il a battu le record de l'Elève-Ayant-Eu-Le-Plus-De-Retenue, depuis les très célèbres Fred et George Weasley, mes oncles. Et puis, y'a Albus. C'est lui qui est le plus connu entre les deux. C'est le premier Potter étant aller à Serpentard. il a remonté le temps avec l'aide de son ami, à affronter la fille de Voldemort, et pleins d'autre choses. A eux deux, ils ont accomplis tellement de choses que je ne sais pas comment pouvoir me démarquer. Maintenant, quand on me voit, on ne se contente plus de dire « Y'a le fille d'Harry Potter ! » mais « Y'a la fille d'Harry Potter, la soeur du p'tit Potter à Serpentard ! »
Et j'en souffre. Énormément. J'ai l'impression d'être personne. Que si un jour je disparaissais, personne s'en apercevrait tellement je suis basique. Inutile.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

15 janv. 2019, 17:06
 FanFic  Qui suis-je ?
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Mes yeux fixaient le paysage qui défilait par la fenêtre. Je tremblais alors qu'il faisait au moins 30 degrés. Mais je ne tremblais pas de froid. Je tremblais de peur, de stress. J'étais clouée sur le siège dur de la petite voiture de papa et maman. Je ne bougeais pas d'un pouce, même pas quand James me donnait des coups de coude en ricanant devant mon air terrifié ou que la voiture roulait sur un nid de poule. Depuis ce matin, je me sentais frigorifiée de l'intérieur, comme si mon coeur avait gelé et commençait à contaminer tout mon corps. Je ne sentais même plus ma poitrine se soulever à chacune de mes respirations, ni mon coeur battre. Comme si j'étais une statue qui ne pouvait même plus ouvrir la bouche. Parce que aujourd'hui était un grand jour. Le Jour J. Le jour de la Rentrée à Poudlard. Moi qui, chaque fois que je voyais mes frères partir, avait hâtes d'y aller à mon tour, je ne voulais plus du tout y aller. Mon père, au volant, se retourna vers la banquette arrière occupée par James, Albus et moi, et dit :

« Alors ma Lily, pas trop stressée ? Tu voudrais aller dans quelle maison ? »

Il voulait détendre l'atmosphère, mais il avait totalement raté. D’abords parce qu'il savait que j'étais horriblement stressée, et que me parler n'était pas une excellente idée. Ensuite, parce que quand le mot "maison" fut prononcé, on entendit Albus qui se racla la gorge, comme pour signifier que lui écoutait la conversation, et qu'il ne voulait surtout pas parler des quatre maisons de Poudlard. Le pauvre, lui qui voulait aller à Gryffondor c'était retrouvé à Serpentard. C'est un peu pour ça aussi que j'appréhendais tant ce départ. J'avais peur de moi aussi me aller dans la maison des verts et argents. Ca avait fait un scandale, un Potter à Serpentard, mais deux ? Ce serait horrible pour la famille. Je respirais calmement, en me motivant : il fallait que je persuade le Choixpeau de m'envoyer à Gryffondor, pour éviter la gêne occasionnée à ma famille. C'était en mon devoir.

Mon père vit que c'était très tendu, derrière, et se retourna en jetant un regard à sa femme, qui lui sourit. Je fermais les yeux, en espérant que le temps passe moins vite, mais malheureusement, moins d'une demie heure après, papa déclara que l'on était arrivés. Je rouvris les yeux et sortit de la voiture, en trainant ma grosse valise. James, pour me remonter le moral, fit une blague pas drôle, avant de rejoindre ses amis. Albus fit de même. Je restais seule avec papa et maman. On rentra dans la gare sans parler (je n'en aurait de toute façon pas été capable), puis on traversa le mur. Comme à chaque fois, j’eus une impression bizarre quand je le traversai. Quand je rouvris les yeux, la gare Moldue avait disparue, et avec le bruit, les cris, tous ces gens pressés d'aller au boulot, qui passaient leur temps à regarder leur montre. Maintenant, j'étais dans la Voie 93/4. Ici, c'était beaucoup plus calme. Des sorciers en robe et chapeau pointu noir tirant leurs grosses valises parcouraient le quais. J'étais plus à mon aise ici. Il y avait des enfants qui disaient au revoir à leurs parents, des ados qui parlaient entre eux, tous une baguette à la main.

D'habitude, j'aimais cette ambiance mi festive mi triste, mais là, je n'y fis presque pas attention. Transie, j'avançais comme un fantôme dans la foule de sorciers joyeux. Je suivais mes parents, qui rejoignirent un couple souriant jusqu'aux oreilles. La femme était brune, avec de longs cheveux ondulés. C'était la ministre de la Magie. Son mari, quant à lui, était roux et son visage était piqueté de tâches de rousseur. Quand ils virent mes parents approchés, ils s’avancèrent et ce fut un concert de cris joyeux qui s'ensuivit. Les gens autour de nous, nous regardaient avec respect et intimidation; En même temps, quand Harry Potter, Hermione Granger, Ronald Weasley et Ginny Potter étaient réunis, ça faisait bizarre à beaucoup de monde. Et moi, j'attendais derrière les adultes qui parlaient, timide. Hugo, le fils cadet de Hermione et oncle Ron, s'avança vers moi timidement. Il marmonna :

« Salut... Tu pense que t'iras dans quelle maison ?»

Pour toute réponse, j'haussais les épaules. Voyant que je n'ouvrirais pas la bouche pour lui répondre, mon cousin soupira. Pile à cet instant-là, ma mère agenouilla devant moi et déposa un baiser sur mon front. Elle me dit :

« Alors ma Lily chérie ? Tu vas devoir y aller. »

Je passais de bras en bras pour qu'on me dise au revoir (comme Hugo), mais je ne m'en rendis pas compte. Je ne sentais ni les bisous, ni les câlins, ni les caresses sur mes cheveux. Je n'entendais même pas les blagues de oncle Ron, ni les encouragements de papa et maman. Je ne me rendis pas compte que je me dirigeais, accompagnée de Hugo et de ma grosse valise, vers la porte ouverte du wagon le plus proche, ni quand j'y rentrais. A l'intérieur, je ne sentis pas l'agitation, ni que j'étais bousculée. c'était comme dans un rêve que je trouvais un compartiment vide, que j'y rangeais ma valise, puis que je m'y assis. Je réalisais enfin que c'était la réalité quand Hugo claqua la porte du compartiment et s'assit en face de moi. Je papillonnais des yeux pour reprendre mes esprits. Alors, pour la première fois depuis le début de ce long voyage, je dis :

« J'espère me faire rapidement des amies... »

Je ne croyais pas si bien dire. Juste à ce moment-là, une fille blonde aux yeux vairons ouvrit avec violence la porte du compartiment. Elle nous jeta un regard féroce, à moi et à Hugo. Elle avait l'air arrogante, fière et pénible. Au premier regard, je me mis à la détester. Mais à cet instant-là, je ne savais pas qu'elle s'appelait Samantha, ni qu'elle serait ma meilleure amie, malgré son air de petite peste. Elle était habillée à la mode des sorciers, c'est à dire en robe noire. Son chapeau noir était posé nonchalamment sur ses cheveux dorés, et elle mâchait un chewing-gum rose flashie. Elle dit d'une voix calme :

« J'peux m’installer ici, les amoureux ? »

Sans attendre notre réponse, elle s'assit sur la banquette à côté de moi, croisa ses jambes puis nous toisa de son regard si étrange. Au mot "amoureux", j'avais sursauter et rougis en même temps. De un, ça m'avais surprise, car pour moi, Hugo était un ami qui était en même temps mon cousin. De deux, ça m'avait énervée, car je n'étais pas amoureuse de lui. Je répliquais vertement :

« On est pas amoureux, on est juste cousin ! Et puis, tu sais au moins qui je suis ? La fille de Harry Potter !»

La dernière partie de ma phrase n'était pas prévue et m'avait échappée. Je rougis. Je ne voulais pas qu'elle pense que je me vantais de mes parents ! Je bagayais un truc, mais je me tus. La fille venait d'éclater de rire, puis elle dit :

« Donc t'es une Potter ? Dis-dons, papa Harry devrait être fier que sa fille prenne la grosse tête parce qu'elle est sa fille !- elle se tourna vers Hugo - Donc toi, t'es un Weasley, c'est ça ? Potter, il parait que ton frère est à Serpentard. Ton père était pas trop vénère ? »

Je détestais sa façon de parler, comme si elle était supérieure à nous et se moquait de notre timidité. Comme si nous n'étions que des microbes. Je serrais les dents pour ne pas lui envoyée une réplique cinglante à la figure. Je me rendis compte que j'étais jalouse d'elle. Elle semblait si couregeuse, fière, insolente... Elle était belle, malgré ses yeux étranges. C'était le genre de filles qui plaisaient aux garçons, qui enchaînaient les petits copains et les bonnes notes, malgré son arrogance. Le genre de filles "populaire" que je détestais, qui était le contraire de la fille timide et réservée que j'étais. J'aurais voulu lui ressembler. Reprenant mon calme, je répliquais sèchement :

« Moi, c'est Lily, pas Potter. Et non, je suis pas fière d'être la fille d'Harry Potter, ça apporte plus de problèmes que autre choses ! Lui c'est Hugo. Et toi ? »

La fille m'adressa un sourire éclatant, elle paraissait ravie. Elle éclata de nouveau de son rire cristallin si énervant, et dit :

« T'sais quoi, Potter ? J't'aime bien ! T'es une fille avec du sang froid, qui parait timide mais qui tient tête ! Tu veux être mon amie ? D'ailleurs, moi, c'est Samantha Greenwich, mais tu peux m'appeler Sam. »

J'entrouvris la bouche, j'étais mélangée entre deux sentiments contraires. Je plaisais à cette fille, celle que j'avais détestée quelques instants auparavant. J'étais partagée : elle était bizarre et pénible, mais très gentille. Que faire ? Lui serrer sa main tendue vers moi et devenir son amie, ou la refuser et me mettre à dos une fille cool et populaire ? Je tendis une main tremblante et ma paume mouillée rencontra la sienne. Elle me serra la main en m'adressant un sourire, que je lui rendis. Finalement, je l'aimais, même si elle m'appelait Potter et que ça m'énervait, même si elle était un peu peste et que surement tous les regards des garçons seraient fixés sur elle et que moi, personne ne me verrait. Je dis :

« Je serais ravie d'être ton amie ! »

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”