● Sommaire ●

Chapitre 1 : Histoire de Poupées. ✔
Chapitre 2 : Voyage, friandises et rencontre.
Chapitre 3 : Mlle. Salazar.
Chapitre 4 : Amies ou Ennemies ?

● Résumé ●

Elle s'appelle Bellatrix. Elle se sent seule, perdue et personne ne l'apprécie à sa juste valeur. Comment va-t-elle faire pour se sortir de cette famille qui ne l'apprécie pas ? Est-elle capable de vivre une vie normale, avec des gens qui l'aiment ? Est-elle capable d'aimer quelqu'un ? Et d'être aimée ? Qu'elle a été son enfance, sa vie d'avant son destin sombre ? Qui était-elle vraiment ?

« Viens, ils t'cherchent tous.
- Non, j'veux pas. Dégage, fous-moi la paix. J'les déteste. »

Ma voix était pleine de colère, et je fusillais du regard le garçon aux cheveux longs qui me regardait d'en bas. C'était mon cousin me scrutait de son regard bleu d'une infinie tristesse. Je savais qu'en me parlant, il voulait être gentil avec moi, car il n'était jamais méchant. Mais j'étais en colère, et je lui faisais payé la cruauté et l'injustice des autres. Je détournais mes yeux de sa figure suppliante, et sifflotais un air qui me déprimait toujours. Je lançais méchamment :

« Je sais qu'tu préfères Narcissa, c'est pour ça que tu veux que je me fasse gronder. J'parie que tu l'as consolée tout à l'heure ! »

Je savais mes paroles fausses, Sirius m'adorait sincèrement. Il me préférait à Narcissa, qu'il trouvait chochote et débile. Il me l'avait dit un jour. Mon cousin, c'était la personne à qui je faisais le plus confiance, c'était mon confident, mon meilleur ami, ma raison de vivre. Il me connaissait par coeur et je le connaissait par coeur. Avec ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs, c'était le seul à arrivers à me convaincre de faire quelque chose. Je savais que j'allais perdre, et qu'il allait gagner, comme toujours. Mais je ne voulais pas abandonner la partie aussi vite.

Sirirus resta impénétrable à mes paroles, et ne dit rien. J'ajoutais :

« Comment tu m'as trouvé ? J'étais bien cachée pourtant... »

Personne n'aurait pensé me trouver là-haut, dans cet immense arbre, assise à cheval sur une grosse branche. Mes parents et ma soeur me pensaient surement plus digne que ça, et que je n'étais pas capable de monter aux arbres. Pourtant, c'était dans mes cordes de me faire léviter jusqu'à une certaine hauteur. Quand j'étais énervée, j'y arrivais mieux, même si je n'avais pas de baguette. J'avais cachée cette capacité à toute ma famille, pour mieux les surprendre lors de mes nombreuses escapades et crises de colère.

« C'est tout toi, de monter aux arbres, » dit tranquillement Sirius en s'adossant au chêne où j'étais. « Par contre, je me demande encore comment t'as fait. »

J'émis un grognement énervé. Je n'allais surtout pas lui dire comment j'avais fait ! Je marmonnais d'une voix suppliante :

« S'te plais, me force as à y aller. Je vais me prendre une fessée !
- T'es au courant que ta soeur pleure encore ? Faut au moins que t'ailles t'excuser auprès d'elle...
- Non ! m'écriais-je avec véhémence, C'est de sa faute si elle m'a énervée ! Et pis, c'est qu'une poupée ! »

Je croisais les bras, frustrée et énervée. Je détestais encore plus ma soeur qu'avant, après ce qu'elle venait de me faire. Cette histoire était injuste, trop injuste à mon goût. En fait, Narcissa m'avait énerver comme ce n'est pas possible, en me faisant des chatouilles et me harcelant pour jouer aux poupées avec elle. Moi, bien plus mature, j'avais refuser. Mais comme ce n'était pas la réponse qu'elle voulait, elle s'était mise à me crier dessus. Alors, ulcérée, je m'étais levée d'un bon et avais fracasser sa poupée en porcelaine contre le sol. Le malheureux jouet n'avait pas survécut au choc et avait exploser en mille morceaux. Narcissa s'était mise à pleurer comme un bébé, mes parentes avaient accourus, m'avaient gronder mais je m'étais enfuie. Et à présent, ils me cherchaient partout pour me punir.

« Pourquoi t'aime autant pas ta soeur ? » demanda soudainement Sirius, me sortant de mes pensées.

Je fondis alors en sanglot. C'était étrange, mais j'en avais besoin. Sirius me regarda avec surprise, et attendit ma réponse patiemment. Il avait l'habitude de mes sautes d'humeurs et mes réactions excessives. Je répondis alors, tout en sanglotant :

« C'est injuste ! Papa et ma... man la pré... préfèrent ! Et mo... moi, ils m'détestent ! Je l'ai... l'aime pas... »

Mon cousin me demanda alors de descendre. Contre toute attente, j'entrepris de mettre ma jamabe gauche du côté droit et de sauter. J'atterris alors avec bruit, le regard embué. Sirius me prit par les épaules et me susurra à l'oreille :

« T'en fais pas. Moi je t'aime plus que Narcissa. T'es ma Bella à moi, et je t'apprécie comme tu es. »