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13 mai 2018, 22:35
Un rêve à portée de main
Tout en virevoltant sur mon balai, j’entendais mon ami me parler à voix haute. Nous n’étions pas si proches qu’au début de notre entraînement, et il fallait hausser la voix pour se faire entendre, surtout avec le vent frileux qui se faisait entendre.

« Pourquoi à l'hôpital ? Ils se voient de plus en plus ? C'est-à-dire ? Ils sont loin l'un de l'autre ? »

A vrai dire, je ne savais pas comment faire pour lui répondre. C’était un peu compliqué d’expliquer la situation brièvement, sans avoir à raconter les évènements arrivés depuis mon onzième anniversaire. Entre l’arrivée de ma mère, les révélations qui m’ont été faites ainsi que l’accident qui s’en suivi, il m’avait fallu du temps pour engendrer tout ceci. Ce n’était pas facile pour une personne de mon âge qui a passé son enfance dans le monde moldu de se dire qu’un monde magique existait en parallèle. Ce fut un choc, de même que l’accident qui avait fait changé d’avis mon père quant à ses préjugés. 

Bien que celui-ci s’intérressait de plus en plus au monde des sorciers, il avait encore un peu de mal a accepter le fait que sa fille possède des dons qui lui semblent surnaturel et tout droit sortis de l’imagination. Il avait déjà planifié mes études, ma futur école, tout ce qui lui semblait indispensable à ma réussite, mais ne m’avait jamais demandé mon avis. Bien que mes pensées et mes réflexions se mélangeaient dans ma tête, je ne souhaitais pas m’enfermer dans ma bulle, pas comme avant, pas comme lorsque je passais le plus clair de mon temps à la bibliothèque moldue de Londres. C’est donc avec enthousiasme que je répondis à Solal en essayant de résumer le tout.

« C’est parce que ma mère est guérisseuse à l’hôpital Sainte-Mangouste et que mon père adore tout ce qu’il voit là-bas. Il est médecin et il trouve que la magie qu’on fait à l’hôpital est « révolutionnaire ». Du coup, je pense qu’on ira de temps en temps là-bas, histoire de voir ma mère travailler, et puis je suis contente de voir que mon père aime bien la magie, enfin je crois. C’est compliqué entre mes parents, mon père n’a pas très bien accepté les dons de ma mère et l’a abandonné. »

Un temps suffisait pour m’imaginer le visage de ma mère lorsque celle-ci a été abandonnée. Pardonner à mon père le rejet de ma mère à l’époque de ma naissance pouvait être pour certains impossible, mais je savais quelque part au fond de moi qu’il regrettait, ou en tout cas qu’il regretterait. C’était encore une profonde blessure à réparer, mais j’étais sûre que notre famille tôt
ou tard sera enfin réunie.

« La blessure est encore là, mais je suis sûre qu’il y a encore des sentiments entre eux, enfin je pense. Ma mère vient de temps en temps à la maison mais elle ne vit pas à la maison. Je crois que c’est difficile pour eux, même encore maintenant. »

Entre temps, le Souafle était arrivé dans mes mains à ma grande surprise et je retournais la première question que mon ami m’avait posé. Il était d’ailleurs, je le voyais même de loin, abordant un grand sourire, ce qui me mit à mon tour le sourire. Puis, il haussa la voix et me répondis avec enthousiasme.

 « Moi je sais pas trop encore, on prévoit jamais à l'avance ! Oui, j'ai quatre frères. Il y en a deux qui sont ici, et deux autres qui sont encore trop p'tits. Et toi ? T'en as pas ? »

Tout en parlant, le Souafle avait atteri dans sa main, ce qui m’encouragea à en faire de même pour la suite. Sa dernière question était assez brutal pour moi, et je mis un temps pour réfléchir à lui répondre. Après les paroles de mon ami, je m’aperçevais que la vie avec quatre frères devait être fabuleuse. Etant enfant unique, je ne pouvais que m’imaginer les sorties sous le signe de la rigolade et de la taquinerie. Il ne devait pas se sentir seul, se sentir rejetté, être enfermé dans la solitude. Quelque part, je l’enviais d’avoir une aussi grande famille, et avec mon défaut qu’était la curiosité, je voulais en savoir plus sur elle.

« Je.. J’ai pas de frères et de sœurs, mais j’aurais aimé avoir un grand frère ou une grande sœur comme toi. Tes deux frères sont dans quelle maison ? Parce que je ne les ai jamais vu, même à Serdaigle. »

Je vis Solal me faire une passe des plus rapides dès qu’il eut le Souafle en main et décidai de réagir au plus vite. Je me positionnai dans la trajectoire de la balle et tendis ma main sur le côté.

 « Tu viens d'où, au fait ? On a jamais parlé de ça. »

Peut-être était-ce la prise de parole de mon ami car le Souafle passa à quelques centimètres de moi (5). Je m’étais rendu compte que ma main s’était légèrement déportée vers le bas, comme déconcentrée par le fait que je réfléchissais en même temps à la question de Solal. Mais tout n’était pas perdu car je décidai de me rendre furtivement vers la balle alors que celle-ci s’apprêtait à retomber au sol. Je fonçais en m’allongeant sur mon balai et en tendant ma main. Le Souafle n’était pas perdu même en passant à côté de moi, et je l’attrapais solidement peu de temps après mon échec. Ce fut une belle surprise, je m’étais rattrapée de justesse, signe que mes réflexes n’étaient peut-être pas si inexistants. Puis, je me retournais vers mon ami et lui répondis avec entrain.

« Je suis de Londres, j’habite dans le quartier de Notting Hill là-bas. C’est un bel endroit je trouve. Et toi ? Tu viens aussi d’Angleterre ? »

J’abordais un grand sourire et je savais pertinnement que cet entraînement aurait une belle fin, la conclusion que notre détermination aura payé, que nous étions capables d’intégrer les Eclairs. C’est avec l’esprit confiant que je lui relançais le Souafle alors que j’effectuais un cercle dans les airs.

Action : Passer le Souafle

Série : (4,5,6)

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

14 mai 2018, 10:01
Un rêve à portée de main
Tous les enfants qui entraient à Poudlard n'avaient pas la chance d'avoir une famille sorcière qui comprenait la magie et n'en avait pas peur. Solal le savait, pour autant il lui était toujours difficile d'imaginer ce genre de situations, qu'il n'avait jamais connu de près ou de loin. Il apprit donc que la mère d'Anita était guérisseuse, ce dont il n'était absolument pas au courant, mais aussi que son père était visiblement un guérisseur moldu. Le Serdaigle se demanda comment ils s'étaient connus mais il n'en dit rien, il ne voulait pas poser trop de questions —c'était une de ses mauvaises manies et il ne voulait pas embêter son amie. Il lui arrivait d'imaginer comment sa vie différerait s'il n'avait pas eu des parents sorciers mais c'était bien difficile à concevoir.
Anita semblait prendre la situation avec un calme olympien, ce qui n'étonna pas le brun. Il ne connaissait pas encore très bien Anita, ou plutôt la connaissait-il en surface, et il savait qu'elle ne perdait jamais son calme. Il se demandait si elle était comme ça à l'intérieur, si elle aussi explosait de l'intérieur quand la solitude le lui permettait. Ou si elle n'explosait tout simplement jamais, comment le vivait-elle ? Il tût ses pensées.

« Alors, Amory, c'est mon plus grand frère, il est à Serpentard et Oskar il est à Gryffondor. Mon papa était à Gryffondor, ma maman à Poufsouffle. Je suis le seul à Serdaigle, pour le moment ! » s'exclama-t-il en souriant. Son sourire se transforma néanmoins en une moue dépitée alors qu'il suivit le souafle du regard, louper la main d'Anita. Cette dernière eut néanmoins le réflexe de suivre le souafle pour l'attraper, ce qui, à nouveau, n'étonna pas le Serdaigle. Anita n'abandonnait jamais, il avait parfois l'impression de ne pas parler à une fille de onze ans tant ses principes semblaient profondément ancrés en elle.

Il apprit ensuite qu'Anita était de Londres. Il avait été à Londres uniquement pour rejoindre le Chemin de Traverse mais, mise à part ça, n'avait jamais vraiment visité la ville. Il n'avait qu'une seule idée de Londres ; l'architecture urbaine qui contrastait avec les maisons en pierre et le bourg de Chipping Campden. Les parents Rosenberg étaient tous les deux plutôt casaniers, les vacances étaient donc généralement constituées d'activités en famille mais pas de longs voyages, sans quoi les parents perdaient leur patience plus vite que les enfants —un exploit— et semblaient compter les heures qui les séparaient du retour à la maison. Solal n'avait pas eu le temps d'être frustré de la situation, mais à présent qu'il découvrait des personnes venues d'autres villes, il se rendait compte de son ignorance géographique.

« Moi j'habite à Chipping Campden, c'est un bourg à quelques heures de la pointe du fleuve Severn. J'pense pas que tu sois déjà venu, c'est pas très connu. C'est comment Londres ? J'y ai été que pour le Chemin de Traverse. Ça te manque ? » tout en disant cela, il observait le souafle s'approcher de lui alors qu'il avançait et tendit les bras. La passe était parfaite, le souafle était presque retombé tout seul dans les bras de Solal (5) et il afficha un regard victorieux à son amie. Il effectua une boucle si serrée qu'il en était à l'horizontale pendant quelques instants, s'imagina dribbler des adversaires invisibles et tourna la tête vers Anita pour lui lancer la balle à son tour.

Action : faire une passe
Série : [1-2-3]

Tapis en Chef, 2ème année RP.

15 mai 2018, 12:07
Un rêve à portée de main
Tandis que ma main tendait un peu plus vers la trajectoire du Souafle, j’entendis au loin les paroles de mon ami. Je tendais l’oreille pour mieux l’entendre.

« Alors, Amory, c'est mon plus grand frère, il est à Serpentard et Oskar il est à Gryffondor. Mon papa était à Gryffondor, ma maman à Poufsouffle. Je suis le seul à Serdaigle, pour le moment ! »

Il devait avoir beaucoup de chances d’avoir au sein de sa famille autant de diversité. Le fait de n’avoir pas le même caractère entre ses parents et ses frères était même une étrange chose à mes yeux. Je ne pensais pas retrouver plusieurs maisons en chacun des membres de sa famille. Cependant, même si cela m’étonna au premier regard, je trouvais qu’en général, nos différences faisaient notre force. Je répondis donc à mon ami avec la conviction qu’il devait être fier d’avoir une telle divergences dans son foyer familial.

« Ça doit être vraiment cool d’avoir toutes les maisons de Poudlard réunies sous le même toit ! Ce serait super d’avoir tes deux autres frères à Serdaigle ! »

Parfois, je m’imaginais à la place de Solal, avec autour de moi toute une tribu provenant de maisons différentes. Il devait en apprendre tous les jours, que ce soit du courage de son père, de la générosité de sa mère, ou encore de l’ambition de son frère. Néanmoins, je pouvais ressentir quelque part un peu de solitude en mon ami, n’être que le seul Serdaigle dans sa famille le faisait peut-être passer au sein de son foyer comme un érudit au sens négatif. Mais je ne voulais pas être trop curieuse dans la façon d’aborder ce thème sensible, la curiosité étant un de mes défauts. 

J’avais appris de ma mère tout ce qui était bon à apprendre, bien qu’elle n’avait fait son apparition dans ma vie que quelques temps avant mon entrée à Poudlard. Ses dires et ses réflexions quant à la vie et aux autres personnes m’avait forgé quelque part encore plus mon caractère, la vision des choses que je pouvais avoir envers autrui. Je ne semblais pas réfléchir comme une fille de onze ans, bien que l’apprentissage de la vie semblait prendre une éternité avec le recul. Mais grâce à l’expérience que j’avais acquise lors de mon enfance avec les moqueries, la science des livres, ainsi que l’expérience brève de ma mère, j’avais constitué ma personne, ce que j’étais et ce que je voulais être. Il n’y avait pas si longtemps que cela, je ne voyais pas comment une fille comme moi pouvait avoir un bel avenir, tiraillée entre l’isolement, la solitude et l’absence répétée de mon père. Mais depuis l’arrivée de ma mère, je me sentais comme retrouvée, comme si j’étais parfaitement moi-même. Poudlard avait également été une merveilleuse expérience pour moi, les cours et les rencontres auxquelles j’avais été confronté était tout ce qu’il y avait de plus beau. Mais j’avais encore de nombreuses années devant moi, et le fait de me dire que je n’étais encore qu’une enfant m’apaisa quelque part. Je souhaitais faire de grandes choses, venir en aide à d’autres personnes, mais il fallait que je profite également de mon enfance, de l’école, car aller trop vite ne pouvait qu’être mauvais pour la suite. C’est pourquoi, la réalité me refaisait face, et malgré un échec de ma part, je réussis tout de même à rattraper la balle.

Après lui avoir répondu que j’habitais à Londres, je lui relançais le Souafle avec force et observais le déroulement de la suite. Entre temps, mon ami s’exprima à moi en ayant les yeux fixés sur la balle.

« Moi j'habite à Chipping Campden, c'est un bourg à quelques heures de la pointe du fleuve Severn. J'pense pas que tu sois déjà venu, c'est pas très connu. C'est comment Londres ? J'y ai été que pour le Chemin de Traverse. Ça te manque ? »

Contente de voir que ma passe était réussie en voyant le Souafle retomber dans les mains de Solal, je lui répondis avec un temps de réflexion, tandis qu’il m’afficha son plus beau sourire.

« Je ne connais pas ce coin mais j’aimerai bien y faire un tour, ça doit être sympa à faire. Londres ? Eh bien c’est juste magnifique ! J’adore le London Eye, la vue est super belle depuis là-haut ! J’y ai été avec mes parents cet été ! J’aime bien aussi Big Ben et l'abbaye de Westminster. En fait, je crois qu’il y a tellement de choses à faire à Londres qu’il me faudrait encore beaucoup d’étés avec mes parents pour tout faire ! Ça me manque beaucoup, mais je suis contente d’être à Poudlard donc je ne m’en plains pas trop. Et toi, ça te manque aussi ? »

Tandis que Solal effectua une boucle dans les airs, il m’envoya le Souafle et je pus plus facilement l’attraper (3) en me concentrant davantage. J’abordais un grand sourire et voyais que mon ami souriait de plus bel. J’étais de plus en plus confiante en moi, c’est pourquoi je réfléchissais à la deuxième étape de notre entraînement. L’idée vint en moi peu après et je décidais de lui en parler.

« Ça te dirait d’essayer d’attraper un viffet ? Je crois que j’en ai vu un tout à l’heure dans la malle, je pense qu’on peut en être capable maintenant que les passes sont parfaites. Qu’est-ce que tu en
penses ? »

En attendant la réponse de mon ami, je me dirigeais vers la malle en diminuant la distance qui me séparait du sol. Une fois à terre, je posais mon balai à côté et ouvris la malle. Il y avait des battes et toutes sortes d’équipements de Quidditch, mais mon attention se porta vers le couvercle de la malle. Il y avait une manivelle d’une petite taille, et j’entrepris de l’actionner. Soudain, deux portes s’ouvrirent et je vis une petite balle couleur bronze munie d’ailes à l’intérieur. Je la pris des mains et tournais la tête vers mon ami tout en lui montrant le viffet.

« Tu veux essayer de l’attraper en premier ? J’arrive et je te lâche le viffet de bronze, ok ? »

Sans attendre la réponse de Solal, je repartis vers mon balai et l’enfourchais pour revenir dans les airs. Quelque part, c’était bien mieux de rester dans les airs, tout en virevoltant sur un balai. J’enviais les oiseaux, et le fait d’avoir comme emblème un aigle m’indiqua que ma passion pour le Quidditch avait créé un lien avec tout ceci.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

23 mai 2018, 17:35
Un rêve à portée de main
Solal aimait la diversité évidente qui habitait la maison de Chipping Campden. Devant chaque chose, chaque Rosenberg réagissait différemment et il aimait comparer les différences entre chacun. C'est ce qu'il aimait chez les autres; leurs différences. Après avoir passé presque un an à Poudlard, il se rendait compte que dans toute la dédale d'élèves, ceux qu'il appréciait le plus étaient ceux qui ne cherchaient pas à se fondre dans la masse. Solal appréciait les mots qui n'étaient pas mesurés, il aimait ceux qui parlaient sans regarder le visage des autres, parce qu'ils ne cherchaient pas à ce que leurs propos soient validés par les autres. C'était difficile à avouer pour le garçon, mais il préférait mille fois quelqu'un comme Audric —qui lui était clairement insupportable mais qui avait le courage de dire ce qu'il pensait tout haut— plutôt que quelqu'un qui se rangeait dans les mœurs et qui cherchait à se fondre dans la masse de sorciers de l'école. Il comprenait néanmoins le confort d'être comme tout le monde, il savait que les personnes différentes pouvaient souffrir de leur différence.

Anita et lui venaient de deux endroits bien différents. Le petit bourg de Chipping Campden, son vallon, personne ne les connaissait, seuls leurs habitants connaissaient le plaisir d'y vivre. C'était paisible, un peu campagnard. Mais Londres avait aussi un cachet irremplaçable, il eut l'impression d'être un campagnard face à une citadine aisée, mais il ne s'en formalisa pas plus que ça. Il savait qu'Anita ne serait pas le genre à jouer de son statut de citadine, puis il avait toujours porté fièrement les couleurs de sa campagne anglaise.

« Ça a l'air vachement cool, dis donc ! Je verrai avec mes parents si je peux y passer cet été, tu me feras visiter ! » Il s'exclama, autant sur le ton de la plaisanterie qu'avec sérieux. Avant que les vacances n'arrivent, il lui faudrait noter toutes les adresses de ses camarades pour qu'il puisse leur envoyer des hiboux. « Parfois ça me manque, parfois non. Il y a des trucs cool que je peux avoir que là-bas, et des trucs cool que je peux avoir qu'ici. Alors bon, c'est kif-kif un peu. » 

Les passes étaient visiblement finies, Anita aimait changer régulièrement d'exercice ce qui arrangeait tout à fait Solal qui n'aimait pas rester longtemps sur une seule tâche. Il hocha la tête vivement suite à la proposition de son amie bien qu'il savait qu'elle ne le voyait pas ; elle était déjà partie à la recherche du viffet. C'était aussi quelque chose qu'il appréciait beaucoup chez Anita, elle demandait la permission pour chaque chose mais pour autant, prenait des initiatives. Elle savait sans doute que Solal ne refuserait pas une telle proposition, il n'était pas le genre de garçon à vouloir faire les choses doucement, bien au contraire. Il fonçait tête baissée. Bien vite, la brune se redressa et Solal put observer un petit volatile bronze sortir ses ailes. Il était très mignon, le garçon pensa alors que les hiboux, chouettes, chats et autres animaux de compagnie acceptés à Poudlard faisaient pâle figure à côté de cette petite chose. Il sentit son cœur partir au galop à la vue de la boule volante, c'était donc ce qu'il devrait suivre dans un match s'il était pris en tant qu'attrapeur, bien que ce n'était pas là son objectif. Il prendrait n'importe quel poste qu'on lui offrira ; l'objectif premier était de rendre fier son père.

« Super, allez-y M'dame l'Arbitre ! J'attends le viffet ! » Les pointes de pied tendues et pointées vers le sol, le garçon plissa les yeux alors qu'il se concentrait sur la boule, prêt à montrer de quoi il était capable.

Tapis en Chef, 2ème année RP.

26 mai 2018, 19:16
Un rêve à portée de main
Tout en ayant le Souafle dans les mains, j’écoutais les paroles de mon ami. J’étais vraiment contente de le voir aussi motivé à vouloir visiter Londres. C’était une belle et magnifique ville, chaque endroit vallait la peine d’être au moins une fois visité. Le British museum avec ses animaux plus vrais que nature, Buckingam Palace où j’espérais voir la famille royale depuis les grilles, mais aussi Big Ben qui pouvait être observé depuis le London Eye. Tout avait une histoire, un patrimoine que je souhaitais découvrir. Les livres regorgeaient d’anecdotes passionnantes, d’esquisses et de représentations que ce qu’était le Londres autrefois. J’étais curieuse de savoir la façon dont vivaient les générations avant nous, c’était d’ailleurs un de mes passes-temps favori en plus de lire des œuvres narrant les exploits de divers personnages. Servir de guide pour Solal était une merveilleuse idée, étant donné que je connaissais une grande partie de l’histoire de Londres. Lui faire découvrir tout un tas d’anecdotes sur cette ville cet été me donnait le sourire.

« Je serai même ravie de te servir de guide ! Tu verras, tu ne seras pas déçu ! Et puis, peut-être que je pourrais venir aussi chez toi, ce serait super génial ! »

Bien que Londres était fascinant à mes yeux, je trouvais cela intéressant d’aller visiter Chipping Campden. J’imaginais dans ma tête ce que pouvais être la campagne, regorgeant de champs et où la nature prenait le dessus sur tout autre chose. J’avais l’impression que l’on se sentais plus libre en campagne plutôt qu’en ville, là où les préjugés pouvaient fleurir. J’avais hâte de voir également la famille de Solal. J’étais curieuse de savoir la façon dont vivait mon ami, s’il partageait sa chambre avec un de ses frères ou s’il avait des jeux en commun avec eux. Bien que sur l’instant, je pensais à cela, je ne voulais cependant pas me focaliser là-dessus. Il restait encore du temps pour s’entraîner et je ne voulais pas gâcher ce moment où voler était signe de bonheur. C’est donc après réflexion que je fis part à Solal de mon idée quant à la suite de l’entraînement. J’étais certaine que cela lui plairait, nous mettre des défis nous boostait en quelque sorte. Le viffet de bronze dans ma main, je le vis le contempler de ses grands yeux, comme hypnotisé par cette minuscule balle. En y pensant, je me rendis compte que moi aussi observais celui-ci avec attention. Bien que ses ailes étaient d’une grande finesse, je savais que dès que je le lâcherais, il partirait au quart de tour. Le voir se faufiler, échappant à toute personne, était assez intéressant, c’est donc avec entrain que je repris mon envol et entendis les paroles de mon ami.

 « Super, allez-y M'dame l'Arbitre ! J'attends le viffet ! »

Je savais qu’il était au maximum de sa concentration, et décidai de ne pas le faire attendre plus longtemps encore.

« On va voir si t’es plus rapide que lui ! Attention, c’est parti ! »

Ma main se relâcha et je vis le viffet se libérer de mon emprise en volant dans tous les sens. C’était impressionnant à voir, je n’avais encore jamais vu de viffet en pleine action. Je dirigeais ma tête de gauche à droite pour essayer de le suivre des yeux. Je n’observais plus les alentours, il n’y avait que lui dans mon esprit. Je sentais plus que jamais que le Quiddicth était fait pour moi, et le fait de le penser me donnait un sourire radieux, bien plus encore qu’auparavant.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

27 mai 2018, 11:24
Un rêve à portée de main
Les amitiés qu'il avait tissé au fil de cette année annonçaient une nouvelle découverte dans la vie de Solal : les vacances entre amis. Jusque là, il avait toujours passé ses vacances avec sa famille, et quelques fois des amis de la famille qu'il ne connaissait pas très bien. Des patrons qui travaillent avec Ciaran, par exemple, le genre de personnes qui n'intéressaient pas vraiment le Serdaigle. Mais cette fois, ce serait différent. Il ne savait pas s'il aurait assez de deux mois pour visiter tous ses amis ; il voulait voir Noor, Anita, Elian... Il était certain qu'il lui faudrait un agenda pour pouvoir noter toutes les visites qu'il avait prévu —la décision du planning de ses vacances était unilatérale : il n'en avait même pas parlé aux principaux intéressés, mais il avait encore bien le temps. Les vacances de Pâques n'étaient même pas passées. Elles étaient de toute façon bien trop courte, en une semaine il n'avait jamais le temps de rien.
Il s'imaginait camper dans un champ avec ses amis et ses frères, se demandait si ses amis s'entendraient avec ses frères. Il était certain que Noor et Amory partageraient le même plaisir d'avoir l'air désabusés de tout. Elian et Anita s'entendraient sûrement très bien avec Oskar, le doux de la fratrie.  Il n'était pas certain que quelqu'un soit prêt à tenir tête à Blaze, pas même Noor.

Il dut rapidement mettre un terme à ses rêveries. Le viffet était là, prêt. Il lui tendait presque les bras et il était certain que, s'il pouvait lui parler, il lui aurait envoyé quelques railleries pour le provoquer —railleries qui auraient sans doute bien marché ; Solal avait l'ambition d'être le genre de garçon qui n'abandonne jamais et qui fonce tête baissée. Spoiler alert, il ne l'était pas et il le découvrirait bien assez vite.
Le garçon aux cheveux corbeaux fit d'abord surpris de voir la vitesse à laquelle le viffet volait. Il était comme ses insectes qui faisaient du surplace dans la forêt, et qui repartaient tout aussi vite qu'ils arrivaient : on ne voyait qu'un flou étrange autour d'eux, qui devait être leurs ailes. En voyant la balle, il était difficile d'imaginer la vitesse à laquelle elle pouvait se déplacer. Mais son vol avait quelque chose de très joli et Solal eut le temps d'imaginer un petit étang dans un jardin, au dessus duquel voleraient plusieurs viffets, avant de se lancer à la poursuite de l'objet. Il s'était penché au dessus du manche du balai avec une telle force qu'il avait été quelque peu déséquilibré, et il avait senti son torse toucher le bois du manche. Il tendit le bras vers l'objet, les sourcils froncés, les dents serrées entre elles. Il s'imaginait en plein match, les acclamations fusant de part et d'autre d'un stade imaginaire alors qu'il jouait son rôle d'attrapeur —qu'il ne visait pas, son objectif était de devenir poursuiveur mais il saisirait n'importe quelle occasion.

Action : capturer le viffet. 

[6]

Tapis en Chef, 2ème année RP.

29 mai 2018, 21:32
Un rêve à portée de main
C’était assez étonnant de se dire que j’étais entourée d’amis, entourée de personnes qui me comprenaient plus ou moins. Je n’avais pas l’habitude de passer mon temps libre en compagnie d’élèves et de camarades avec qui j’avais un créé un lien, un lien qui était cher à mes yeux. Aller leur rendre visite était une belle idée, et j’étais sûre que mes parents accepteraient de les voir. D’ailleurs, leurs lettres me donnait un sentiment de fierté de leur part. Poudlard m’avait apporté joie et bonne humeur, je découvrais la vie en communauté, parfois les rivalités, mais tout ceci était nouveau pour moi et je me sentais épanouie au sein de cette école. 

Bien que ma scolarité à l’école moldue n’était pas remplie de souvenirs agréables, mon enfance n’était pas si malheureuse que cela. J’avais tout de même le bonheur de me retrouver parmi les livres, expliquant des sujets divers et variés, abordant même parfois la science pure. Mais ce qui me plaisait par-dessus tout, c’était toutes ces histoires narrant les exploits et le combat de personnes hors du commun. Je m’imaginais à travers celles-ci, essayant de voir si j’étais moi aussi capable de faire de telles choses. J’avais toujours ce besoin de faire plus, de faire de mon mieux, pour ainsi prouver mes capacités dans un domaine ou dans un autre. J’avais cette détermination en moi, et la concentration nécessaire pour réussir, mais l’appréhension pouvait également s’inviter au sein de mon esprit. Le Quidditch faisait partie de ces domaines où je voulais être meilleure, et, quelque part, je savais que je pouvais accomplir de belles choses. Le doute pouvait m’envahir mais pas l’espoir, et cela était une précieuse chose que tout le monde ne pouvait ressentir. Le fait également de prendre plaisir dans ce sport m’apportait confiance en moi.

Penser à cela me donnait le sourire, mais ce qui me fit encore plus sourire, c’était lorsque mon ami réussit presque à rattraper le viffet. Il était concentré comme jamais, je voyais ses yeux le fixant du regard. J’étais presque aussi excitée que lui, c’était étrange de se dire que je n’étais pas à sa place, mais que pourtant, je me voyais en lui. J’observais sa course vers la minuscule balle aux ailes scintillantes, mais bien qu’il n’arriva pas encore à l’atteindre (4), j’étais contente de le voir à deux doigts de la réussite.

« C’est déjà un bon début ! On va faire chacun son tour, comme ça vu que le viffet n’est pas encore attrapé, je peux essayer de faire comme toi ! T’en penses quoi ? »

Je savais que Solal accepterait cela, après tout, il aurait encore l’occasion de recommencer si c’était un échec de ma part. Ni une ni deux, je prenais la place de mon ami, et décidais à mon tour d’engager la chasse au viffet. Il n’était pas si loin de moi, mais je sentais qu’il ne serait pas aussi facile de l’avoir dans la main. Tendant la main au maximum et aggripant fermement de l’autre le manche de mon balai, je n’avais que d’yeux pour le viffet. Rien ne pouvait me perturber en cet instant où la rapidité était essentielle, où les pensées n’étaient plus, et où la concentration se devait d’être optimale.

Action : capturer le viffet (2)

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

29 mai 2018, 21:58
Un rêve à portée de main
Il était enfermé dans sa bulle de concentration, chassant le viffet, tentant d'amorcer des virages serrés pour le suivre. Il tendait le bras tellement fort que ses muscles lui faisaient mal mais il voulait l'attraper, comme un signe annonciateur d'un bon avenir au Quidditch. Mais il en fut tout autrement et il passa un moment à chasser le volatile sans parvenir à l'attraper. Il sentit la frustration monter mais son amie décida que c'était un échec cuisant. Il tenta d'adresser un sourire à Anita et de ne pas lui montrer sa déception d'avoir échoué cette première capture. Mais il ne se plaint pas, il savait qu'en match il aurait encore moins de temps pour l'attraper et qu'il avait été tout simplement mauvais. Anita ferait peut-être mieux, il en était sûr.

Il observa son amie se mettre, à son tour, en chasse du viffet. Il la trouvait impressionnante sur son balai, elle était clairement pleine d'assurance et pleine de bonne volonté. Aux yeux du Serdaigle, il ne faisait aucun doute qu'elle réussirait à devenir une bonne joueuse et un bon élément pour les Éclairs. En la voyant ainsi derrière le viffet, alors que lui volait à une dizaine de mètres, il eut le plaisir de s'imaginer à nouveau en plein match, tous les deux dans l'équipe des Éclairs. Il espérait qu'ils seraient tous les deux capables de devenir de bons joueurs, qu'aucun d'entre eux ne connaîtrait la même déception que son père, mais la réalité le rattrapait depuis qu'il était arrivé à Poudlard : la vie n'était pas aussi simple que ce qu'il avait cru jusque là, il avait vu des élèves faire de leur mieux pour échouer et se demanda si c'est ce qui l'attendait lui aussi, ou s'il parviendrait à fuir l'injustice de la vie. Il n'était pas certain d'avoir le courage de supporter un trop grand nombre d'échecs. Il avait grandit dans la facilité.

Toujours dans l'optique où ils vivaient actuellement le même match imaginaire, Solal leva son bras vers son amie pour l'encourager d'un "ouhouuuh, allez Anita ! Attrape le !". Il agitait les deux bras comme s'il avait une banderole dans les mains, un sourire découvrant ses dents. Anita non plus n'était pas loin, mais elle ne semblait pas parvenir à attraper le viffet (2). Égoïstement, il fut rassuré de voir qu'il n'était pas le seul à ne pas y parvenir. Mais la question se posait à présent : comment allaient-ils se débrouiller pour le rattraper s'ils n'arrivaient pas à être assez rapides ? Il fronça les sourcils, rudement embêté par cette situation à laquelle il n'avait pas pensé. Il vola jusqu'à la boîte où séjournait le viffet, la posa sur ses cuisses et se dirigea vers Anita :
« Ça commence à faire long, faut qu'on se débrouille pour l'attraper ! Il est plus rapide que c'que j'pensais ! » s'exclama-t-il alors qu'il lui montra la boîte grande ouverte. Il s'éloigna ensuite de son amie, partit dans la direction opposée pour faire un cercle et tenter de prendre le viffet en tenaille. Ce fut finalement Anita qui réussit à attraper le viffet ; il s'était logé dans sa manche comme par miracle. La vision fit aussitôt rire Solal qui en oublia sa frustration.
« Super capture, chère attrapeuse ! Vous remportez ce match ! » Il lui adressa un pouce levé et lui tendit la boîte pour qu'elle range le viffet. Il essaya de chasser la négativité de ses pensées, il avait bien travaillé même s'ils n'avaient pas réussi à attraper le viffet de façon académique et il était très content de pouvoir partager ce moment avec Anita.

Tapis en Chef, 2ème année RP.

01 juin 2018, 21:06
Un rêve à portée de main
Je n’étais pas si sûre de mes capacités, mais étrangement, le fait de me retrouver dans les airs virevoltant sur mon balai me donnait envie de prouver le contraire de mes pensées. Le Quidditch était certes un sport où la dangerosité pouvait vite arriver, mais j’étais convaincue que j’étais faite pour ça. Mon corps n’était peut-être pas assez robuste pour supporter les coups de cognard, mais mon esprit l’était. Cela comptait beaucoup à mes yeux, je me sentais prête à prendre place parmi les membres de notre équipe. Ce n’était pas encore un rêve atteind, mais c’était un rêve, et ce rêve ne pouvait que faire vivre une passion dévorante. Mes nuits étaient ponctuées d’apparitions de vif d’or, de viffets, mais aussi de commentaires de la part des Tribunes. La joie que j’éprouvais à enfourcher un balai ne se présentait nul part ailleurs. Certes la vie à Poudlard me donnait le sourire à chaque instant de bonheur et de découverte, ma bonne humeur rayonnant parmi les autres, mais j’éprouvais une sensation différente de ces moments. Je n’étais plus la même, je me sentais comme différente. Je n’avais plus cette boule au ventre de vouloir toujours faire au mieux, je souhaitais tout simplement essayer, même en acceptant les défaites. 

Solal n’avait pas tout à fait la même personnalité que moi, il était plus frustré, plus déçu face à un échec. Reconnaître une défaite n’était pas chose aisée, même pour moi, mais le fait de se dire que l’on apprend de nos échecs et que ceux-ci nous font avancer nous permettent de mieux aborder la suite des évènements. Cet état d’esprit là, je le sentais en moi, ne voulant tout simplement pas abandonner, ne pas se dire que l’on y arrivera jamais. L’espoir était pour cela une chose importante, cela constituait notre force d’esprit. Il nous évitait de stagner, de nous remettre en question ou de se laisser abattre par une situation difficile. Continuer à avancer malgré notre déception, nos moments de douleurs et de malheurs. C’était cela qui comptait énormément pour moi, et je savais pertinnement que de le faire savoir à mon ami était chose essentielle.

C’était à mon tour de capturer le viffet, ou du moins essayer. Je me sentais prête, et tenant fermement mon balai des mains, je m’engageais dans une course poursuite après une minuscule balle qui ne cessait de se balader tel un oiseau désirant ne pas être attrapé. J’étais fascinée par le viffet, une telle rapidité et une telle beauté n’était pas ce que l’on voyait tous les jours. C’était du moins ce que je pensais, bien que d’autres personnes avaient un avis différent de moi. J’entendis au loin les encouragements de Solal, qui me mirent d’ailleurs baume au cœur, c’était toujours agréable d’entendre des personnes qui vous soutenaient. Malheureusement pour moi, le viffet était encore bien trop rapide, et après de longues minutes à vouloir réessayer davantage jusqu’à ce qu’il arrive dans ma main, je décidais de me retourner vers Solal qui se dirigeais à présent vers moi. Il fronçais légèrement les sourcils, et il s’exprima à moi en m’indiquant qu’il fallait tout de même réussir à le capturer lorsque l’entraînement serait terminé. Il avait sur ses cuisses la boîte où était enfermé auparavant le viffet, il me la montra grande ouverte et je me suis dit que le moment était venu de se mettre à deux face à cette balle espiègle.

« Tu as raison, il est trop rapide pour une personne. On a qu’à se mettre à deux, ça va être amusant !
»

Tandis que Solal s’éloigna de moi, je pris la direction opposée afin d’encercler le viffet. Il était maintenant coincé, voyant que nous nous y étions mis à deux. Nous étions en train de diminuer l’espace entre nous deux quand la balle se dirigea non loin de moi. Je me décalais juste pour essayer de l’atteindre quand elle se logea dans ma manche, mon bras étant tendu au maximum en ayant l’espoir de le capturer. J’étais étonnée de voir que notre capture arriverait de cette façon là, c’est pourquoi sur le coup, je riais en abordant un grand sourire. Tandis que je pris dans ma main le viffet, mon ami vint vers moi en riant également, ayant vu la scène plutôt amusante. Ses paroles me firent rire de plus belle, et j’espérais que cette capture n’arriverait pas de cette façon là le jour d’un match, la honte serait sinon présente et je rougirais telle une tomate. Le pouce levé, Solal me tendait à présent la boîte et je pus remettre le viffet à sa place initiale. Nous y étions arrivé d’une certaine manière à attraper la balle, mais ce qui me fit plus sourire, c’était de voir que nous avions évolué au niveau des passes. Elles étaient maintenant parfaites, et c’est en atteignant la terre ferme que je m’exprimais à mon ami.

« Tu as été super ! Je suis contente d’avoir pu faire cet entraînement avec toi. On a passé un bon moment, pas vrai ? »

J’étais maintenant sûre et certaine que nous étions prêt à entrer dans l’équipe de notre maison. Nous avions toute la détermination et les capacités pour y faire partie. L’espoir encore plus présent en mon esprit, je me sentais encore plus excitée à l’idée de participer à un match de Quidditch. Après avoir rangé dans un coin mon balai et remis en place la boîte à l’endroit initial, je me dirigeais maintenant vers Solal. Il paraissait aussi joyeux que moi, et cela me fit sourire de plus belle.

« J’ai hâte de te voir dans l’équipe, tout comme moi. Solal le grand et Anita la rêveuse sur la piste, ce serait super génial ! »

Me dirigeant vers le château en compagnie de mon ami, je ne pensais plus qu’à une seule chose : pouvoir un jour attraper le vif d’or, éternel désir de mon esprit.

Merci pour ce Rp, ce fut un plaisir de l'écrire ! Cela sera mon dernier post, je te laisse le choix de clôturer ou non ce Rp  ^^ 

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

01 juin 2018, 21:34
Un rêve à portée de main
Anita et Solal avaient éclaté de rire. Si Solal souriait beaucoup, il lui était rarement arrivé de rire autant depuis qu'il était arrivé à Poudlard et il en eut mal aux joues. Cette dernière touche d'humour involontaire avait eu pour effet de remonter le moral du garçon ; s'ils n'avaient pas réussi à finir l'entraînement comme des attrapeurs dignes de ce nom, ils avaient au moins réussi un joli numéro. Le Serdaigle regretta que personne ne les observait alors que le viffet s'était logé dans la manche de son amie, mais ce n'était pas plus mal, c'était une anecdote de plus à raconter à la table de la Grande Salle. Il était certain que ça ferait rire ses camarades —peut-être moins certaines personnes, comme le Capitaine Jenkins.
Il essayait de relativiser leur entraînement ; c'était après out le premier qu'il faisait de ce genre et ils avaient remarqué une jolie évolution sur les passes. Rien n'était donc perdu et il pouvait espérer devenir un bon joueur de Quidditch un jour, son père serait on ne peut plus heureux de savoir ça. Il faudrait d'ailleurs qu'il lui envoie un hibou plus tard dans la soirée. Ciaran se montrait parfois quelque peu pressant, mais rien de bien embêtant, il s'agissait après tout d'aider son père à réaliser son rêve de façon indirecte.

« Oui, on a été nazes sur la fin mais c'était bien quand même ! » s'exclama-t-il, ne pouvant pas s'empêcher de faire remarquer les quelques imperfections de leur entraînement. Il était comme ça, détestait les échecs, ne se satisfaisait de la perfection —bien qu'il commençait à comprendre qu'elle serait beaucoup plus difficile à atteindre que prévu. Il passa une main dans ses cheveux en adressant un sourire à Anita, il se rendait à présent compte qu'il avait chaud et que l'entraînement avait été assez sportif. Il était si motivé par l'optimisme d'Anita qu'il n'y avait même pas fait attention. Sa camarade avait vraiment le don pour le motiver et il était certain qu'ils feraient de grandes choses sur le terrain, s'ils avaient l'occasion de jouer ensemble. Il mis pied à terre à son tour et suivi sa camarade pour ranger leurs affaires. 

« J'ai hâte aussi, j'espère qu'ils vont faire des banderoles pour nous ! il posa le balai et tout en prononçant ses paroles, il leva les bras en l'air en sautillant, comme s'il portait une banderoles, Anita ! Solal ! Anita ! Solal ! » Après cette belle imitation de ce qu'il espérait être leur destinée, il emboîta le pas de sa camarade. Ils allaient à présent pouvoir se reposer et ça tombait bien, le ventre de Solal criait famine.

« On parie combien que j'arrive à manger tout un poulet pour moi tout seul ? » s'exclama-t-il alors qu'il posait les mains sur son ventre affamé. Il restait encore du temps avant l'heure de manger, mais il ne pouvait s'empêcher de penser aux belles tables de la Grande Salle remplie de nourriture : un des meilleurs moments de la journée.

Merci pour ce RP Anita !  :grin: C'était, encore une fois, très rafraîchissant avec l'optimisme éternel de notre chère attrapeuse.

Tapis en Chef, 2ème année RP.