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29 nov. 2018, 11:12
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
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La nuit d’après ce jour.
Le sommeil n’arrive pas à s’immiscer dans ma tête. Mon corps est comme engourdi dans un silence de plomb. Mon lit d’habitude si douillet paraît presque inconfortable. Alors, que faire... réfléchir. Mais réfléchir à quoi ? La réponse vient sans que j’ai besoin de la nommer. Je ferme mon esprit. Je ne veux pas subir ce qu’il s’est déjà passé tout à l’heure. Ma rencontre. Mes paroles. Ma fuite. Ses paroles. Et déjà je sombre, ces idées en tête. Je sombre dans ce sommeil tant attendu.

Matin. La journée après ce sommeil.
Petit déjeuner, je suis en mode automatique. En mode automatique car je sais ce qu’il vas se passer.
J’ai envoyé un hibou à la Poufsouffle.
Terrain d’entraînement
10h30
H.Rolanbri
Et le hibou est partit il y a dix minutes lorsqu’il était 08h04 à peu près. J’ai précisé au hibou de donner la lettre à la jeune fille lorsqu’elle serait seule, je ne veux pas de petits curieux.

Je finis mon croissant. Je redescend en salle commune. Je prends mon balai, mes gants et un vieux souaffle qui me sert pour certains de mes entraînements. Et je me dirige vers le stade de Quidditch au pas de course, le balai dans mon dos, le souaffle dans ma main droite.

Et je tape mes pieds sur le sol pour décoller. Et je m’envole dans les airs, virevoltant entre les anneaux, tirant le souaffle le plus précisément possible. Et je vole.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

29 nov. 2018, 20:03
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
  Elwing n'avait pas réussi à dormir ce jour-là, elle avait pensé à Hugo, à l'avenir de ses sentiments qui n'attendaient qu'une réponse de sa part.  La jeune fille était stressée, elle ne savait pas comment lui parler, comment lui avouer.  Rien n'était clair.
  Comme tous les matins, elle se leva de bonne heure, un peu plus tôt que d'habitude tout de même et prit un petit-déjeuner rapide, trop occupée dans sa tête.  A l'intérieur de son crâne, les questions ne s'arrêtaient jamais, chacune en entraînant des millions d'autres.  La Poufsouffle ne savait pas pourquoi, mais elle s'était particulièrement apprêtée dans le dortoir.  Elle avait mis une chemise avec une jupe parce qu'elle n'avait pas de cours pour la matinée, ses cheveux roses étaient coiffés en chignon.

  Un hibou vint à Elwing lorsqu'elle était seule, dans le dortoir, allongée dans son lit sans savoir quoi faire.  Son coeur battait fort dans sa poitrine, elle n'avait jamais reçu de hiboux depuis qu'elle était à Poudlard que pour des mauvaises nouvelles venant de sa mère.  La Poufsouffle ne regarda pas tout de suite le texte, mais fut rassurée d'en voir la longueur, sa mère aurait écrit beaucoup plus.

Terrain d’entraînement

10h30

H.Rolanbri
 


  Elwing crut que son coeur allait transpercer sa poitrine, il voulait donc la revoir.  Mais pour lui dire quoi ?
Cela pouvait être une bonne comme une mauvaise nouvelle, mais elle devait y aller, elle ne pouvait pas le planter même s'il s'était enfui.  La jeune fille savait qu'elle l'aimait, que c'était évident.

  Elle attendit l'heure indiquée par Hugo, elle se rendit au terrain d'entraînement et le vit.  Tout était clair maintenant.  La Poufsouffle se mit à courir vers lui.

Elwing Silvewand - 2ème année devoir - 2ème année RP
Si je suis encore debout, c'est grâce à l'espoir

07 déc. 2018, 10:11
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
Il paraît que la plus belle sensation vécue est le vol. Et à ce moment je ne peux que l’affirmer, l’air sifflé une mélodie à mes oreilles tandis que je vais de plus en plus vite. A travers ce terrain ovale, je fais des pointes de vitesses, des virages en épingles, je serre le souaffle contre mon ventre de ma main droite. Zigzag pour transpercer une défense imaginaire, tonneau pour éviter un simulacre de cognard, les anneaux s’approchent et le goal fictif prend forme. Je jette un coup d’œil à mon adversaire fantomatique. Mon adversaire inexistant essaie de rester impassible, je vois cependant son hésitation, mon choix est fait et au moment où je tire, je sais que je fais le bon choix. La balle de cuir traverse l’anneau des quinze mètres. Trente points en plus pour Serpentard. Il faut que je fasse ça en match, je serai impossible à arrêter.

Pleinement éveillé, euphorique, j’aperçois une silhouette courir dans ma direction. Pas besoin d’avoir une excellente vue, je sais qui sait. Je fais une embardée pour piquer vers le sol et atterrit en douceur sur la pelouse du stade. Je pose mon balai et le souaffle au sol. Elle est déjà face à moi. Et je ne sais pas quoi dire...

Alors, je dis ce qui me vient en premier, une excuse :

« Excuse-moi pour hier, je n’avais pas à partir de cette façon, comme un sauvage. »

Au moins c’est sincère. Je ne sais pas quoi faire. Étrangement, l’hésitation de la veille a disparu, ce qu’il doit se passer arrivera. Donc, je laisse faire.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

07 déc. 2018, 10:53
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
  Hugo était là, elle souriait.  La Poufsouffle resta quelques instants face à lui, sans rien faire, il parla mais elle ne voulait pas répondre.  Elle garda le silence en plongeant son regard dans le sien.  Son coeur battait fort, il faisait bon et une légère brise l'enveloppait.  Ce moment devait être beau à regarder de loin : le grand terrain et eux au milieu.
  Elwing savait ce qu'elle voulait faire, mais elle attendait un signe quelque part, elle ne savait pas quoi.  Alors elle se perdit dans le regard du Serpentard, et elle vit une étincelle, presque imperceptible.  C'était ça qu'elle attendait.

  La jeune fille prit la main d'Hugo, celle où il manquait un doigt.  Quand elle sentit ce vide, elle eut un petit recul, ayant oublié ce détail, puis fit comme si de rien était.  Elle emmena le garçon un peu plus loin et s'assit, puis lui fit signe de faire pareil.  Elle n'avait toujours pas parlé, mais cela ne la dérangeait pas, le silence lui semblait agréable.
  Une fois bien installée, Elwing se penche vers Hugo, elle posa ses lèvres sur les siennes.  Elle ferma les yeux, posa doucement ses mains dans le dos du jeune homme et lui fit comprendre par un simple baiser ses sentiments.  Elle se recula ensuite.

- Faut pas t'excuser, voilà ce que j'avais à te dire.

  La jeune fille attendait impatiemment la réponse d'Hugo. 

Elwing Silvewand - 2ème année devoir - 2ème année RP
Si je suis encore debout, c'est grâce à l'espoir

19 janv. 2019, 10:55
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
J’étais arrivé à la conclusion qu’aucun de nous deux ne pouvait prononcer le moindre mot. Mon air, interrogateur se mua en un regard indescriptible. Et ce fut précisément ce qu’attendait Elwing. Alors, elle pris ma main, ma main gauche, où mon index et mon majeur manquaient à l’appel.

Et elle m’emmena sur un banc au bord du terrain. Il a fallu que je m’assois près d’elle pour que je saches ce qu’elle voulait faire. Et elle me regarda. Et m’embrassa.


Coup électrique. Décharge foudroyant. Mais si on relit les deux : Coup de foudre. Alors. Alors. Alors, ... Alors, elle me dit que je n’avais pas à m’excuser. L’expression me revient tout à coup... « Se perdre pour mieux se retrouver ». Étions-Nous perdus hier ?

Je la regarde. Et, ...

*Hugo est face à elle, on voit bien qu’à son expression il ne sait pas quoi dire. Mais, c’est dans le silence que l’on réfléchit. Mais, il ne réfléchit plus. Il s’est penché sur les lèvres de la jeune fille pour l’embrasser. Plus rien n’existe. Rien. Rien dans l’esprit du garçon de Serpentard. Le garçon se détache lentement, sans se presser. Alors, seulement, il déclare doucement : « Étions-Nous perdus hier ? Pour se retrouver aujourd’hui ? »

“Il paraît que la plus belle sensation vécue est le vol.” Ce moment précis surpasse de loin le vol. C’est l’inconditionnelle, l’inattendu. Le surprenant. C’est tout à la fois. C’est le A. Ce grand A.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

20 janv. 2019, 09:16
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
  Elwing était face à lui,  elle ressentait des frissons dans tout son corps.  Elle ne s'était pas trompée, c'était bien cela qu'elle ressentait et Hugo aussi.  

  Le Serpentard prit la parole pour la deuxième fois, tout en douceur, une nouvelle facette de ce jeune garçon qui l'intriguait et l'attirait.  Il semblait parfait, franc, calme et doux.  

- J'étais perdue, mais je ne le suis plus.  Je ne suis pas parfaite, loin de là, mais j'espère que tu voudras bien être ma lumière dans ce monde pour un petit moment.

  La jeune Poufsouffle sourit, un peu gênée de cette nouvelle situation.  Elle était heureuse de ce baiser, ce n'était pas du tout la même chose qu'avec Juliette.  

- Je t'aime Hugo, j'en suis sûre.  Tu es la personne la plus particulière que j'ai rencontré et je ne peux pas me détacher de tes différences si incroyable.  

  La jeune fille ne le connaissait que depuis la veille.  Trop rapide, c'est encore un inconnu à ses yeux.  Que fait-elle ?  Est-ce bien ? Doit-elle encore douter ?

- Tu ne trouves pas que ça va trop vite ? Enfin que je vais trop vite...  Je me trompe peut-être, je t'embraque là-dedans, je sais plus quoi faire.  Dis-moi, pourquoi tu m'as envoyé ce hibou ?  Je suis désolée mais mon esprit part dans tous les sens...

Elwing Silvewand - 2ème année devoir - 2ème année RP
Si je suis encore debout, c'est grâce à l'espoir

07 févr. 2019, 16:55
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
Tout est différent.

Le lieu, le contexte.
L’indécision .

Tout est différent. Mais j’y pense quand même, son souvenir me hante. Trop frais, trop injuste. Mais je ne peux pas avancer en le gardant avec moi, ce souvenir. Alors j’essaie tant bien que mal de l’oublier. Mais on n’oublie pas comme ça.
Alors j’avance, portant ce lourd visage sur mon dos.

Alors j’écoute. *Elle m’aime* En est-elle sûr ? Je l’espère. *Sa lumière. Déjà que je n’arrive plus à éclairer ma propre vie. Bien sûr que je veux être la lumière, je veux être là lumière du monde entier si je le pouvais.* Oui, j’aimerai apporter au monde ce qu’il lui manque en ces moments, l’espoir. Mais avant, il faut que je le trouve pour moi. *Mes différences incroyables ? Non, tout le monde est différent. C’est la vision de l’autre qui te rend noir ou blanc.* Je n’aime pas me dire ça, mais c’est vrai, c’est ce que l’autre te dira « Que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc, ou noir ». Voilà ce qu’est le monde, une suite de jugements. Pour certains, je serait un novateur intelligent, pour d’autres, je serai un imbéciles imbu de moi-même. *Trop vite* Ces Mots glissent doucement dans mon conscient. Ils s’infiltrent pour ne laisser que le doute. Mais le doute ne doit pas avoir lieu, car si le doute est, l’amour n’est pas. Alors, suis-je en train de faire une erreur ?

Le hibou. Pour quelle raison ? J’avais une certitude. J’avais. Le présent vient de la démonter. Je ne sais plus. Plus du tout. Alors, je répond.

« Je, ... je ne sais pas. Depuis, hier, je suis confus, dans le doute et dans l’incompréhension. Je ne sais plus ce que je ressens ou non. Alors, tu as peut-être raison, peut-être que tout cela va trop vite, peut-être qu’il faut prendre le temps de se connaître. »

J’esquive la question sur l’hibou, je n’ai pas de réponse pour moi-même...

J’esquive aussi autre chose, l’Autre, Hélène, ... Je ne sais plus rien du tout, ...

Prendre le temps est sûrement la bonne idée, ne pas faire d’erreur, car l’échec peut être cuisant.

Tout est différent.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

10 févr. 2019, 11:31
Tel un cognard, tu m’a frappé en plein cœur.
  Hugo lui aussi doute, elle est perdue...  Doit-elle se laisser posséder par ce sentiment naissant ou doit-elle le refouler ?  Qu'est ce que l'Amour au final, le sais-tu vraiment Elwing Silvewand, petite fille perdue au milieu d'une tempête d'émotions ?

  Elle le regarde, elle a peur.  Il est si particulier, il semblait si sûr avant de fuir.  Pourquoi avait-il fuie ?

Je suis un monstre...  

  Ces mots reviennent, écho de l'année précédente, de cette fille aux cheveux bruns qui avait disparu.

- Nous pouvons décider plus tard.  Que dirais-tu d'arrêter le temps de cette journée ?  Laissons-nous la possibilité de ne pas en perdre aussi si nous nous rejoignons après.

  La Poufsouffle le regardait, elle chercha ses yeux et y planta les siens.  Elle y vit un conflit intérieur mais retrouva une lueur qui lui donnait de l'espoir.

- Qui es-tu Hugo ?  Qui es-tu pour me déstabiliser ainsi ?  Je ne sais même pas si quelqu'un peut répondre à ces questions...  Je ne suis rien, je ne suis plus rien depuis que j'ai tout perdu.  Peut-être que tu n'es rien non plus, peut-être serons-nous autre chose ensemble...  nous pouvons toujours essayer.

  Elwing se leva et prit la main qui ne la surprenait plus maintenant, sensations devenues évidentes, vide qui n'en était plus un.  Elle l'emmena encore avec elle, et marcha en attendant un signe, une réponse.  Le silence toujours présent, elle se tourna vers lui et céda à ce qu'elle ressentait pour quelques secondes.  La jeune fille déposa ses lèvres sur les siennes, profite de cette instant où le doute s'estompait et se détacha pour écouter la réponse du Serpentard.

Elwing Silvewand - 2ème année devoir - 2ème année RP
Si je suis encore debout, c'est grâce à l'espoir