Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
La défaite de serpentard lors du premier match de l’année avait laissé un goût amer en bouche… C’était son premier match en tant que membre de l’équipe de serpentard, son premier en tant qu’attrapeuse et une humiliation des plus cuisantes… Irisia en avait été désagréable pendant des semaines et des semaines, même Aliosus avait peiné à la dérider pour attirer un sourire ou un câlin. Il n’avait pas été rare qu’elle aille s’isoler pour pleurer un bon coup, pansant maladroitement ses blessures dans son petit orgueil de bourgeoise de onze ans. Le temps passant, les vacances aidant, la rousse avait fini par passer à autre chose, finissant par s’apaiser peu à peu et retrouver le goût de rire et sourire.
Seulement cela ne dura pas. Nous étions actuellement en janvier et d’ici quelques jours, serpentard allait affronter serdaigle… Et là, toute son angoisse passé lui revint brutalement au visage, la faisant se renfermer de nouveau comme une huître. Cette fois-ci, ce n’était plus la colère qui fouettait son sang et la rendait irascible, ce n’était pas non plus son égo blessé qui la rendait mordante, mais bel et bien de la peur. C’était une peur qui vous tétanisait et vous glaçait le sang, celle qui enfonçait ses serres acérés dans le ventre pour vous déchirer les entrailles, qui vous broyait le cœur. Et cette peur grandissait en Irisia.
Son mal-être allait tellement loin, qu’elle s’était murée dans le silence, refusant de faire ses devoirs et ne les rendant pas, s’isolant peu à peu de sa maison et de son école… S’arrangeant pour que sa famille n’en sache rien. Vivre dans un pensionnat loin de la maison avait un certain avantage…
La fin de journée se profilant à l’horizon, Irisia fixa ses devoirs d’un air désabusé avant de les ranger dans son sac, abandonnant ce dernier sur son lit avant de fuir loin, très loin de ses murs, le plus loin possible qu’elle pouvait… Il fallait qu’elle sorte ou elle risquait d’étouffer. Courant dans les couloirs, ses petits pieds foulèrent l’herbe du parc de l’école alors qu’elle se dirigeait vers le terrain d’entraînement, encore vide pour l’instant. Son cœur battait la chamade, petit oiseau affolé qui cognait contre les barreaux de sa cage d’os, et elle peinait à reprendre son souffle.
« J’y arriverai pas... »
Cela faisait des jours qu’elle faisait des cauchemars, cachée dans ses draps, et ces anneaux qui la narguaient… Elle n’en serait pas capable, elle n’y arriverait pas… Ses yeux commencèrent à se mouiller et de lourdes perles salées commencèrent à rouler sur ses joues rondes. Les épaules basses, Irisia alla s’asseoir contre l’une des colonnes de bois et se mit à pleurer, son petit corps secoué par les sanglots de sa détresse, sa confiance en elle dans les tréfonds des abîmes profonds.
Seulement cela ne dura pas. Nous étions actuellement en janvier et d’ici quelques jours, serpentard allait affronter serdaigle… Et là, toute son angoisse passé lui revint brutalement au visage, la faisant se renfermer de nouveau comme une huître. Cette fois-ci, ce n’était plus la colère qui fouettait son sang et la rendait irascible, ce n’était pas non plus son égo blessé qui la rendait mordante, mais bel et bien de la peur. C’était une peur qui vous tétanisait et vous glaçait le sang, celle qui enfonçait ses serres acérés dans le ventre pour vous déchirer les entrailles, qui vous broyait le cœur. Et cette peur grandissait en Irisia.
Son mal-être allait tellement loin, qu’elle s’était murée dans le silence, refusant de faire ses devoirs et ne les rendant pas, s’isolant peu à peu de sa maison et de son école… S’arrangeant pour que sa famille n’en sache rien. Vivre dans un pensionnat loin de la maison avait un certain avantage…
La fin de journée se profilant à l’horizon, Irisia fixa ses devoirs d’un air désabusé avant de les ranger dans son sac, abandonnant ce dernier sur son lit avant de fuir loin, très loin de ses murs, le plus loin possible qu’elle pouvait… Il fallait qu’elle sorte ou elle risquait d’étouffer. Courant dans les couloirs, ses petits pieds foulèrent l’herbe du parc de l’école alors qu’elle se dirigeait vers le terrain d’entraînement, encore vide pour l’instant. Son cœur battait la chamade, petit oiseau affolé qui cognait contre les barreaux de sa cage d’os, et elle peinait à reprendre son souffle.
« J’y arriverai pas... »
Cela faisait des jours qu’elle faisait des cauchemars, cachée dans ses draps, et ces anneaux qui la narguaient… Elle n’en serait pas capable, elle n’y arriverait pas… Ses yeux commencèrent à se mouiller et de lourdes perles salées commencèrent à rouler sur ses joues rondes. Les épaules basses, Irisia alla s’asseoir contre l’une des colonnes de bois et se mit à pleurer, son petit corps secoué par les sanglots de sa détresse, sa confiance en elle dans les tréfonds des abîmes profonds.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
En ce mois de janvier à la météo capricieuse, Rhys n’avait plus une minute à lui. Entre son nouveau métier qu’il tentait d’appréhender, les élèves qu’il tentait d’apprivoiser (et réciproquement), son espace de travail qu’il tentait d’entretenir du mieux qu’il pouvait, ses relations qu’il tentait d’améliorer avec sa famille, la progression de sa socialisation qu’il tentait d’opérer avec ses collègues, ainsi que l’arrivée du nouveau membre de la famille, le sorcier n’avait plus le temps de voler aussi souvent qu’il le souhaitait.
Cette situation lui pesait sur les épaules, comme une personne addict à qui le manque se faisait ressentir. Il était plus nerveux, plus irascible que d’ordinaire et avait besoin d’évacuer la pression, qu’il s’infligeait tout seul.
Pourtant aujourd’hui, semblait-être un bon jour. Il avait plus ou moins terminé tout ce qu’il avait souhaité faire, les cours étaient finis, les élèves avaient bien réussi les exercices ( à quelques exceptions près) et il n’avait plus de devoirs à corriger. Il décida de prendre un balai de l’école pour aller faire un tour. Il fallait bien les tester et il s'en serait voulu de proposer aux élèves de voler avec du matériel de mauvaise qualité. Quelques élèves s’étaient donné rendez-vous mais ni les uns ni les autres ne se prêtaient attention. Ils évitaient juste la parcelle choisie par chacun pour éviter de se déranger. Le terrain était assez grand pour accueillir tout le monde de toute façon.
Après avoir fait les usages pour décoller et vérifier que la voie était libre, il s’envola. Le froid lui fouettait le visage mais il n’en avait que faire. Enfin ! Enfin il retrouvait les sensations perdues, le plaisir de se sentir libre et léger. Il ferma les yeux quelques secondes pour savourer cette instant. Ce qu'il aimait cela.
Après plusieurs minutes à virevolter, il redescendit un peu et contenu son allure. Après tout, il n’était pas seul.
Son regard fut attiré par une silhouette adossée à la clôture. Tout en ne la lâchant pas des yeux, il descendit un peu et comprit que la fillette devant lui pleurait de tout son soûl.
Il finit par se poser pour aller voir jeune fille en question, elle s’était peut être blessée sans que quelqu’un s’en aperçoive. Il voulait s’assurer que tout allait bien. *Évidemment que ça n’a pas l’air d’aller*.
Arrivé à quelques mètres de l'élève, il reconnu la chevelure flamboyante. Elle appartenait à une des membres de l’équipe de Quidditch de Serpentard. MacLynn. Que lui arrivait-il ? Le match allait débuter dans quelques jours, ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir une joueuse en moins.
- Miss, vous vous êtes fait mal? la questionna-t-il.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Cette situation lui pesait sur les épaules, comme une personne addict à qui le manque se faisait ressentir. Il était plus nerveux, plus irascible que d’ordinaire et avait besoin d’évacuer la pression, qu’il s’infligeait tout seul.
Pourtant aujourd’hui, semblait-être un bon jour. Il avait plus ou moins terminé tout ce qu’il avait souhaité faire, les cours étaient finis, les élèves avaient bien réussi les exercices ( à quelques exceptions près) et il n’avait plus de devoirs à corriger. Il décida de prendre un balai de l’école pour aller faire un tour. Il fallait bien les tester et il s'en serait voulu de proposer aux élèves de voler avec du matériel de mauvaise qualité. Quelques élèves s’étaient donné rendez-vous mais ni les uns ni les autres ne se prêtaient attention. Ils évitaient juste la parcelle choisie par chacun pour éviter de se déranger. Le terrain était assez grand pour accueillir tout le monde de toute façon.
Après avoir fait les usages pour décoller et vérifier que la voie était libre, il s’envola. Le froid lui fouettait le visage mais il n’en avait que faire. Enfin ! Enfin il retrouvait les sensations perdues, le plaisir de se sentir libre et léger. Il ferma les yeux quelques secondes pour savourer cette instant. Ce qu'il aimait cela.
Après plusieurs minutes à virevolter, il redescendit un peu et contenu son allure. Après tout, il n’était pas seul.
Son regard fut attiré par une silhouette adossée à la clôture. Tout en ne la lâchant pas des yeux, il descendit un peu et comprit que la fillette devant lui pleurait de tout son soûl.
Il finit par se poser pour aller voir jeune fille en question, elle s’était peut être blessée sans que quelqu’un s’en aperçoive. Il voulait s’assurer que tout allait bien. *Évidemment que ça n’a pas l’air d’aller*.
Arrivé à quelques mètres de l'élève, il reconnu la chevelure flamboyante. Elle appartenait à une des membres de l’équipe de Quidditch de Serpentard. MacLynn. Que lui arrivait-il ? Le match allait débuter dans quelques jours, ils ne pouvaient pas se permettre d'avoir une joueuse en moins.
- Miss, vous vous êtes fait mal? la questionna-t-il.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Janvier. Le froid, le mois après les vacances, la pluie, le vent, le temps morose. Et le mois du prochain match de quidditch de l'école, son prochain match, serpentard contre serdaigle... Et là, toute la détresse qu'elle avait ressenti précédemment était de retour, la fouettant et la mordant alors qu'elle perdit le peu de confiance en elle qu'elle avait rebattis. S'échappant, fuyant même le château, la salle commune et la famille des serpents, Irisia finit par trouver refuge dans le terrain de quidditch et de lâcher prise alors qu'elle fixait les anneaux. Se laissant tomber sur le sol, la rousse éclata en lourd sanglots, s'étouffant et reniflant alors qu'elle se sentit écrasée par toute la pression d'un match qui a été et d'un match qui n'était pas encore.
Le souffle court et la gorge serrée, l'irlandaise se frottait les yeux en essayant de chasser ces larmes qui ne cessaient de couler de ses yeux clairs. La tempête faisait rage dans sa tête alors qu'elle peinait à retrouver son calme, son cœur battant comme un oiseau affolé dans une cage d'os. L'angoisse l'étouffait et elle ne put que sursauter violemment alors qu'elle entendit une voix s'adresser à elle. Un homme, grand, avec un balai... Frottant ses yeux pour éclaircir sa vue, elle blanchit en reconnaissant son professeur de vol, Monsieur Rhys Saunders. Que faisait-il ici ? Etait-il au courant qu'elle ne travaillait plus en cours ? Allait-il la punir ?
Encore plus paniquée, elle serra les poings et froissa son uniforme en baissant les yeux, hoquetant en essayant de retrouver son calme et sa voix.
« N-Non mons-monsieur... »
Voilà qu'elle bégayait maintenant à cause de ses larmes... Irisia se mordit les lèvres et ferma furieusement les yeux, n'ayant ni le courage de l'affronter, ni la force de s'enfuir. Ses larmes se remirent à couler sur ses joues, ses épaules tressautant doucement sous les sanglots qui parcoururent de nouveau son corps. Lui aussi serait déçu d'elle... Elle n'y arriverait pas... Qu'allait-il penser de la voir dans un état pareil ? Elle était ridicule et lâche, de se lamenter de cette manière sans chercher à se battre ou à faire quoique ce soit pour échapper à la fatalité.
Mais la peur la tétanisait et l'étouffait tellement, qu'elle était incapable de bouger ne serait-ce qu'un doigt... Et ce, malgré la présence de l'enseignant à ses côtés... Abattue, elle renifla de nouveau en se frottant le visage.
Le souffle court et la gorge serrée, l'irlandaise se frottait les yeux en essayant de chasser ces larmes qui ne cessaient de couler de ses yeux clairs. La tempête faisait rage dans sa tête alors qu'elle peinait à retrouver son calme, son cœur battant comme un oiseau affolé dans une cage d'os. L'angoisse l'étouffait et elle ne put que sursauter violemment alors qu'elle entendit une voix s'adresser à elle. Un homme, grand, avec un balai... Frottant ses yeux pour éclaircir sa vue, elle blanchit en reconnaissant son professeur de vol, Monsieur Rhys Saunders. Que faisait-il ici ? Etait-il au courant qu'elle ne travaillait plus en cours ? Allait-il la punir ?
Encore plus paniquée, elle serra les poings et froissa son uniforme en baissant les yeux, hoquetant en essayant de retrouver son calme et sa voix.
« N-Non mons-monsieur... »
Voilà qu'elle bégayait maintenant à cause de ses larmes... Irisia se mordit les lèvres et ferma furieusement les yeux, n'ayant ni le courage de l'affronter, ni la force de s'enfuir. Ses larmes se remirent à couler sur ses joues, ses épaules tressautant doucement sous les sanglots qui parcoururent de nouveau son corps. Lui aussi serait déçu d'elle... Elle n'y arriverait pas... Qu'allait-il penser de la voir dans un état pareil ? Elle était ridicule et lâche, de se lamenter de cette manière sans chercher à se battre ou à faire quoique ce soit pour échapper à la fatalité.
Mais la peur la tétanisait et l'étouffait tellement, qu'elle était incapable de bouger ne serait-ce qu'un doigt... Et ce, malgré la présence de l'enseignant à ses côtés... Abattue, elle renifla de nouveau en se frottant le visage.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Toujours avec son balai dans sa main, Rhys s’accroupit auprès de la jeune fille. Il ne s’était pas trompé, c’était bien la Serpentard à laquelle il pensait. Les larmes continuaient à rouler sur ses joues.
Lorsqu’elle lui répondit qu’elle ne s’était pas fait mal, Rhys émis un petit soupir presque inaudible. Bon déjà, si ce n’était pas physique, c’était déjà une bonne chose. Quoique… Si c’était une peine de cœur, il ne serait pas des plus à l’aise. Il se dit qu’elle était bien trop petite pour avoir un chagrin d’amour, mais maintenant plus rien ne le surprenait. Il n’était pas le plus qualifié pour consoler quelqu’un dans ce genre de situation. Elle s’était peut être disputée avec un de ses amis, cela il pouvait le gérer. Si tant soit peu qu’elle veuille de l’aide !
Les sanglots redoublèrent. Rhys fit apparaitre un mouchoir et le lui tendit.
- Allons, allons, respirez profondément. Vous voulez bien me dire ce qui se passe dans ce cas ?
Le professeur ne voulait pas la brusquer. Il attendit qu’elle se calme pour poursuivre la conversation. Entendre le récit d’une personne en train de pleurer n’est pas forcément la chose la plus aisée à comprendre. C’était donc pour cela qu’il s’était mis à sa hauteur, histoire de bien écouter ce qu’elle avait à dire.
Au loin, des cris et des rires lui parvinrent. Les entrainements de chacun semblaient bien se passer. Le vent s’était un peu adoucit même si des bourrasques les surprenaient de temps en temps. Il jeta un regard sur la fillette. Pourvu que ce ne soit rien de grave. Après tout il ne savait pas grand-chose d’elle.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Lorsqu’elle lui répondit qu’elle ne s’était pas fait mal, Rhys émis un petit soupir presque inaudible. Bon déjà, si ce n’était pas physique, c’était déjà une bonne chose. Quoique… Si c’était une peine de cœur, il ne serait pas des plus à l’aise. Il se dit qu’elle était bien trop petite pour avoir un chagrin d’amour, mais maintenant plus rien ne le surprenait. Il n’était pas le plus qualifié pour consoler quelqu’un dans ce genre de situation. Elle s’était peut être disputée avec un de ses amis, cela il pouvait le gérer. Si tant soit peu qu’elle veuille de l’aide !
Les sanglots redoublèrent. Rhys fit apparaitre un mouchoir et le lui tendit.
- Allons, allons, respirez profondément. Vous voulez bien me dire ce qui se passe dans ce cas ?
Le professeur ne voulait pas la brusquer. Il attendit qu’elle se calme pour poursuivre la conversation. Entendre le récit d’une personne en train de pleurer n’est pas forcément la chose la plus aisée à comprendre. C’était donc pour cela qu’il s’était mis à sa hauteur, histoire de bien écouter ce qu’elle avait à dire.
Au loin, des cris et des rires lui parvinrent. Les entrainements de chacun semblaient bien se passer. Le vent s’était un peu adoucit même si des bourrasques les surprenaient de temps en temps. Il jeta un regard sur la fillette. Pourvu que ce ne soit rien de grave. Après tout il ne savait pas grand-chose d’elle.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Alors qu’elle ne cessait de larmoyer bruyamment, ses petits poings frottant son visage alors qu’elle avait baissé la tête de dépit, Irisia eut un sursaut dans son angoisse : quelqu’un venait d’atterrir sur le terrain et l’interpellait. Le stress l’assaillit de nouveau alors qu’elle reconnu la personne : le professeur de vol Rhys Saunders. Pourquoi était-il là ? Etait-il au courant qu’elle avait laissé tomber l’école ? Allait-il la disputer ? Déglutissant en reniflant peu gracieusement, la rousse se redressa en frottant ses joues pour dissimuler maladroitement sa détresse, toussotant avant de lui répondre qu’elle ne s’était pas blessée. Qu’est-ce qu’il attendait pour se fâcher contre elle… Et la peur qui l’empêchait de réagir, la tétanisait et la vidant de toutes forces.
Il s’était accroupi devant elle et elle n’osait même pas lever les yeux vers lui, tordant nerveusement ses mains sur son manteau, se mordant les lèvres alors que les larmes coulaient plus ou moins silencieusement sur le rond blanc de ses joues. Alors qu’il lui tendit un mouchoir, Irisia le regarda avec hésitation avant de prendre timidement le mouchoir, frottant ses yeux et ses joues avant se moucher, petite trompette verte en détresse.
« Vous… Euh vous… Vous n’êtes pas là pour me gronder ? Parce que je travaille plus en classe ? »
Incertaine, Irisia le regarda du coin de l’œil avant de se moucher une nouvelle fois, se mordant les lèvres jusqu’à les blanchir sous l’angoisse. S’il posait la question s’était parce qu’il ne savait pas ce qu’il se passait dans la tête de son élève… N’est-ce pas ? Elle soupira avant de détourner les yeux, évitant son enseignant du regard en tordant de plus belle ses mains, l’inquiétude la rendant fébrile.
« Monsieur… Vous n’avez jamais regretté de ne plus jamais pouvoir faire du Quidditch ? Cela ne vous manque pas ? »
Décidant de biaiser et de détourner son problème, Irisia renifla en mâchouillant une de ses boucles, refusant de le regarder alors qu’elle arrachait des brins d’herbes pour essayer de garder son calme et son contrôle. Mais cela ne l’empêchait pas d’avoir les oreilles grandes ouvertes pour l’écouter…
« Je crois que c’est pas une bonne idée que je retourne sur… Sur le terrain de Quidditch… Pour le match… J’suis trop nulle et j’ai fait perdre mon équipe… A cause de moi, les rouge nous ont écrasés... »
Une faible filet de voix s’écoula de ses lèvres tremblantes alors qu’elle finit par lui confier ce qui n’allait pas mais quelque chose la retenait faisait qu’elle parlait tout de même d’une voix suffisamment basse pour espérer qu’il ne la comprenne pas...
Il s’était accroupi devant elle et elle n’osait même pas lever les yeux vers lui, tordant nerveusement ses mains sur son manteau, se mordant les lèvres alors que les larmes coulaient plus ou moins silencieusement sur le rond blanc de ses joues. Alors qu’il lui tendit un mouchoir, Irisia le regarda avec hésitation avant de prendre timidement le mouchoir, frottant ses yeux et ses joues avant se moucher, petite trompette verte en détresse.
« Vous… Euh vous… Vous n’êtes pas là pour me gronder ? Parce que je travaille plus en classe ? »
Incertaine, Irisia le regarda du coin de l’œil avant de se moucher une nouvelle fois, se mordant les lèvres jusqu’à les blanchir sous l’angoisse. S’il posait la question s’était parce qu’il ne savait pas ce qu’il se passait dans la tête de son élève… N’est-ce pas ? Elle soupira avant de détourner les yeux, évitant son enseignant du regard en tordant de plus belle ses mains, l’inquiétude la rendant fébrile.
« Monsieur… Vous n’avez jamais regretté de ne plus jamais pouvoir faire du Quidditch ? Cela ne vous manque pas ? »
Décidant de biaiser et de détourner son problème, Irisia renifla en mâchouillant une de ses boucles, refusant de le regarder alors qu’elle arrachait des brins d’herbes pour essayer de garder son calme et son contrôle. Mais cela ne l’empêchait pas d’avoir les oreilles grandes ouvertes pour l’écouter…
« Je crois que c’est pas une bonne idée que je retourne sur… Sur le terrain de Quidditch… Pour le match… J’suis trop nulle et j’ai fait perdre mon équipe… A cause de moi, les rouge nous ont écrasés... »
Une faible filet de voix s’écoula de ses lèvres tremblantes alors qu’elle finit par lui confier ce qui n’allait pas mais quelque chose la retenait faisait qu’elle parlait tout de même d’une voix suffisamment basse pour espérer qu’il ne la comprenne pas...
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Ils allaient prendre froid à rester dans ces positions. Rhys aurait bien jeté un sort pour les protéger des températures glaciales mais il attendait que la fillette se calme pour l’effectuer. Il posa à terre le balai précautionneusement et se tourna vers la jeune fille lorsqu’elle l’interpella.
- Pourquoi je serai là pour vous gronder ? Déjà je ne savais pas que vous ne travailliez plus en cours. Comment cela se fait ? Et de plus cela est à vos parents de suivre vos résultats. Cela ne doit pas être si catastrophique car je n’en ai pas entendu parler. Qu’est-ce qui vous tracasse ?
Alors c’était donc pour cela qu’elle pleurait ? Pour des mauvaises notes ? Mais la rousse continua sur le Quidditch et il sut que finalement, l’école n’était qu’un prétexte.
Sa première question lui fit comme un coup de Cognard dans le ventre. Il repensa à ses matchs passés, les fou-rire, les stratégies, puis à la douleur, la convalescence. Non il ne regrettait rien.
- Vous savez Miss, je pourrais jouer au Quidditch si je le désirais, mais non, je n’en ai plus aucune envie et donc aucun regret. Je suis toujours passionné par ce sport, cela n’enlève en rien mon engouement mais il est hors de question que je refasse un match un jour.
Lorsqu’il devait enseigner le Quidditch à ses élèves, et que cela impliquait, de laisser échapper le Cognard ou bien même de le ranger, l’inquiétude ne le quittait jamais. Les blessures physiques étaient refermées et toujours visibles, mais les blessures psychologiques, elles, étaient invisibles et toujours ouvertes.
La Serpentard jouait avec ses cheveux et ses mains, ce qui traduisait une certaine anxiété. Le sorcier dût tendre d’avantage l’oreille pour entendre ce qu’elle disait. Sa voix n’était plus qu’un murmure.
- Allons, allons. Dites-moi, combien étiez-vous à ce match ? Vous jouiez seule ? Il me semble que c’était votre premier match non ? Lorsque vous avez volé la première fois, vous n’avez pas fait d’erreur ? Lorsque vous avez assisté à votre premier cours de sortilège ou défense contre les forces du mal, vous n’avez pas fait d’erreur ? Nous faisons tous des erreurs. Cela arrive. Même aux professionnels. Est-ce qu’ils sont déçus d’eux-mêmes ? Sûrement. Mais ils remontent sur leur balai pour le match suivant, en se dépassant. Et vous allez faire de même, n’est-ce pas ?
Rhys comprenait le désarroi de la joueuse. Mais il ne fallait pas qu’elle se laisse abattre. Il ne lui avait pas dit mais il y en aurait sûrement d’autres, des matchs ratés. C’était ça aussi la beauté du sport et de la compétition.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
- Pourquoi je serai là pour vous gronder ? Déjà je ne savais pas que vous ne travailliez plus en cours. Comment cela se fait ? Et de plus cela est à vos parents de suivre vos résultats. Cela ne doit pas être si catastrophique car je n’en ai pas entendu parler. Qu’est-ce qui vous tracasse ?
Alors c’était donc pour cela qu’elle pleurait ? Pour des mauvaises notes ? Mais la rousse continua sur le Quidditch et il sut que finalement, l’école n’était qu’un prétexte.
Sa première question lui fit comme un coup de Cognard dans le ventre. Il repensa à ses matchs passés, les fou-rire, les stratégies, puis à la douleur, la convalescence. Non il ne regrettait rien.
- Vous savez Miss, je pourrais jouer au Quidditch si je le désirais, mais non, je n’en ai plus aucune envie et donc aucun regret. Je suis toujours passionné par ce sport, cela n’enlève en rien mon engouement mais il est hors de question que je refasse un match un jour.
Lorsqu’il devait enseigner le Quidditch à ses élèves, et que cela impliquait, de laisser échapper le Cognard ou bien même de le ranger, l’inquiétude ne le quittait jamais. Les blessures physiques étaient refermées et toujours visibles, mais les blessures psychologiques, elles, étaient invisibles et toujours ouvertes.
La Serpentard jouait avec ses cheveux et ses mains, ce qui traduisait une certaine anxiété. Le sorcier dût tendre d’avantage l’oreille pour entendre ce qu’elle disait. Sa voix n’était plus qu’un murmure.
- Allons, allons. Dites-moi, combien étiez-vous à ce match ? Vous jouiez seule ? Il me semble que c’était votre premier match non ? Lorsque vous avez volé la première fois, vous n’avez pas fait d’erreur ? Lorsque vous avez assisté à votre premier cours de sortilège ou défense contre les forces du mal, vous n’avez pas fait d’erreur ? Nous faisons tous des erreurs. Cela arrive. Même aux professionnels. Est-ce qu’ils sont déçus d’eux-mêmes ? Sûrement. Mais ils remontent sur leur balai pour le match suivant, en se dépassant. Et vous allez faire de même, n’est-ce pas ?
Rhys comprenait le désarroi de la joueuse. Mais il ne fallait pas qu’elle se laisse abattre. Il ne lui avait pas dit mais il y en aurait sûrement d’autres, des matchs ratés. C’était ça aussi la beauté du sport et de la compétition.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Bon et bien effectivement, il ne savait pas pour la baisse de ses notes en classe et comme une grande, elle venait de se griller toute seule...
« J'sais pas si c'est catastrophique et je fais tout pour que mes parents ne soient pas au courant... »
Si Mère ou Père, ou les deux étaient au courant, nul doute que la soufflante aurait été magistrale même s'ils auraient chercher à comprendre pourquoi c'était parti de travers... Reniflant, Irisia se moucha avant de soupirer doucement, finissant par lui demander sa position vis à vis du Quidditch. Maintenant qu'il était professeur de vol, c'était clair qu'il n'avait sûrement plus le temps de faire ce sport si génial dans lequel il était un professionnel... Et l'éclat de douleur qui semblait traverser brièvement son regard lui fit quelque peu regretter sa question.
« Je comprends monsieur... »
Irisia s'en voulait de lui avoir possiblement fait remonter de mauvais souvenirs. Mais ça n'aidait pas vraiment à vaincre son angoisse... Et, bien qu'à voix le plus bas possible, elle osa le dire... Et son enseignant avait décidément des oreilles de lynx : il avait tout entendu... Honteuse, elle baissa les yeux en rougissant, tordant et tirant le mouchoir avant de soupirer lourdement.
« C'est pas ça ! C'est juste que... Enfin... C'est... Hnnn... »
Comment pouvait-elle essayer de lui faire comprendre... Grommelant en se mordant les lèvres, Irisia soupira de nouveau avant d'ordonner ses pensées pour répondre à ses questions. Peut-être que ça lui permettrait de mieux lui faire comprendre ce qu'il se passait dans sa petite tête...
« Déjà, on était 4 dans l'équipe et 8 sur le terrain, donc je ne jouais pas seule et oui c'était mon premier match. Et si je faisais des erreurs au début... Mais je sais pas si c'est une bonne idée que je remonte... Peut-être que ça veut dire que je suis pas douée pour ça... A chaque fois l'attrapeur réussissait à être plus rapide que moi... »
Que pouvait-elle faire contre cela ? Elle n'était finalement pas si forte que ça pour soutenir sa maison et son équipe dans la victoire de toute évidence. Se tordant les mains, Irisia finit par lever les yeux vers lui, fixant son enseignant, les larmes d'incertitudes et de détresse luisant dans son regard.
« J'y arriverai pas monsieur, j'y arriverai pas... »
Et elle baissa de nouveau les yeux en soupirant, commençant à frissonner de froid, ses lèvres bleuissant légèrement.
« J'sais pas si c'est catastrophique et je fais tout pour que mes parents ne soient pas au courant... »
Si Mère ou Père, ou les deux étaient au courant, nul doute que la soufflante aurait été magistrale même s'ils auraient chercher à comprendre pourquoi c'était parti de travers... Reniflant, Irisia se moucha avant de soupirer doucement, finissant par lui demander sa position vis à vis du Quidditch. Maintenant qu'il était professeur de vol, c'était clair qu'il n'avait sûrement plus le temps de faire ce sport si génial dans lequel il était un professionnel... Et l'éclat de douleur qui semblait traverser brièvement son regard lui fit quelque peu regretter sa question.
« Je comprends monsieur... »
Irisia s'en voulait de lui avoir possiblement fait remonter de mauvais souvenirs. Mais ça n'aidait pas vraiment à vaincre son angoisse... Et, bien qu'à voix le plus bas possible, elle osa le dire... Et son enseignant avait décidément des oreilles de lynx : il avait tout entendu... Honteuse, elle baissa les yeux en rougissant, tordant et tirant le mouchoir avant de soupirer lourdement.
« C'est pas ça ! C'est juste que... Enfin... C'est... Hnnn... »
Comment pouvait-elle essayer de lui faire comprendre... Grommelant en se mordant les lèvres, Irisia soupira de nouveau avant d'ordonner ses pensées pour répondre à ses questions. Peut-être que ça lui permettrait de mieux lui faire comprendre ce qu'il se passait dans sa petite tête...
« Déjà, on était 4 dans l'équipe et 8 sur le terrain, donc je ne jouais pas seule et oui c'était mon premier match. Et si je faisais des erreurs au début... Mais je sais pas si c'est une bonne idée que je remonte... Peut-être que ça veut dire que je suis pas douée pour ça... A chaque fois l'attrapeur réussissait à être plus rapide que moi... »
Que pouvait-elle faire contre cela ? Elle n'était finalement pas si forte que ça pour soutenir sa maison et son équipe dans la victoire de toute évidence. Se tordant les mains, Irisia finit par lever les yeux vers lui, fixant son enseignant, les larmes d'incertitudes et de détresse luisant dans son regard.
« J'y arriverai pas monsieur, j'y arriverai pas... »
Et elle baissa de nouveau les yeux en soupirant, commençant à frissonner de froid, ses lèvres bleuissant légèrement.
Navrée pour le retard monsieur, ça ne se reproduira plus
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Lorsque la jeune fille confia au professeur ses troubles scolaires et qu’elle ne voulait pas le dire à ses parents, il fit un mouvement tête comme pour acquiescer.
- Et bien si vous voulez que ça continue comme ça et qu’ils ne l’apprennent pas, faites en sorte que vos notes ne chutent pas brusquement. On a tous un passage à un moment donné, où on s’en sort plus que d’autres. Une leçon que nous préférons à une autre, quel que soit la matière. Vous vous rattraperez aux prochains devoirs, je suis sûr.
La discussion continua sur le Quidditch. La Serpentard pensait le comprendre. Non elle ne le comprenait pas. Rhys ne lui en voulait pas, elle était jeune, elle ne savait absolument pas ce qui lui était arrivé et elle n’avait aucun moyen de le savoir, surtout. Il apprécia sa compassion mais il se doutait que ce n’était juste qu'une formule de politesse.
La fillette poursuivit sur le dernier match et ses doutes quant à son avenir dans l’équipe.
- Miss, je me répète mais c’était votre premier match ! Le Quidditch demande du travail, de la détermination, de la patience, de la stratégie, bref tout ne se joue pas au premier match de chacun ! Vous croyez que c’est inné ? Il faut travailler dur pour arriver à de bons résultats. Oui l’attrapeur était rapide. Et bien entrainez-vous à être plus rapide que lui. Lui aussi a fait des erreurs. Le voyez-vous abattu? Entrainez-vous deux fois plus que lui si nécessaire.
Rhys s’arrêta de parler et lança le sort de réchauffement lorsqu’il vit que la vert et argent présentait des signes de froid. Il la regarda dans les yeux lorsque celle-ci les leva mais elle les baissa tellement vite qu’il n’eut pas le temps de lui dire quoique ce soit.
- Vous y arriverez. Je n’en doute pas. Par contre ne négligez pas non plus vos notes pour autant.
Rhys se demanda si un autre poste ne lui conviendrait pas mieux. Mais il ne voulait pas lui faire penser qu’il la trouvait mauvaise dans le rôle d’attrapeuse. Loin de lui cette idée. Mais parfois lorsqu’on ne se sent pas à l’aise dans un rôle, essayer un autre ne peut être que bénéfique.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
- Et bien si vous voulez que ça continue comme ça et qu’ils ne l’apprennent pas, faites en sorte que vos notes ne chutent pas brusquement. On a tous un passage à un moment donné, où on s’en sort plus que d’autres. Une leçon que nous préférons à une autre, quel que soit la matière. Vous vous rattraperez aux prochains devoirs, je suis sûr.
La discussion continua sur le Quidditch. La Serpentard pensait le comprendre. Non elle ne le comprenait pas. Rhys ne lui en voulait pas, elle était jeune, elle ne savait absolument pas ce qui lui était arrivé et elle n’avait aucun moyen de le savoir, surtout. Il apprécia sa compassion mais il se doutait que ce n’était juste qu'une formule de politesse.
La fillette poursuivit sur le dernier match et ses doutes quant à son avenir dans l’équipe.
- Miss, je me répète mais c’était votre premier match ! Le Quidditch demande du travail, de la détermination, de la patience, de la stratégie, bref tout ne se joue pas au premier match de chacun ! Vous croyez que c’est inné ? Il faut travailler dur pour arriver à de bons résultats. Oui l’attrapeur était rapide. Et bien entrainez-vous à être plus rapide que lui. Lui aussi a fait des erreurs. Le voyez-vous abattu? Entrainez-vous deux fois plus que lui si nécessaire.
Rhys s’arrêta de parler et lança le sort de réchauffement lorsqu’il vit que la vert et argent présentait des signes de froid. Il la regarda dans les yeux lorsque celle-ci les leva mais elle les baissa tellement vite qu’il n’eut pas le temps de lui dire quoique ce soit.
- Vous y arriverez. Je n’en doute pas. Par contre ne négligez pas non plus vos notes pour autant.
Rhys se demanda si un autre poste ne lui conviendrait pas mieux. Mais il ne voulait pas lui faire penser qu’il la trouvait mauvaise dans le rôle d’attrapeuse. Loin de lui cette idée. Mais parfois lorsqu’on ne se sent pas à l’aise dans un rôle, essayer un autre ne peut être que bénéfique.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
Il ne la grondait pas… Il lui donnait des conseils avec bienveillance sans pour autant la forcer à se réinvestir dans ses cours comme tout bon élève correct. Et il croyait en elle… Les yeux écarquillés, Irisia le regardait avec ébahissement, son petit cœur affolé se gonflant de reconnaissance. Cet homme, cet enseignant… Il était un peu son héros en ce moment. Alors elle osa se confier sur le Quidditch, l’écoutant et hochant la tête, comprenant à son niveau ce qu’il tâchait de lui transmettre. Un grand homme ce professeur de vol… La rousse ne comprenait pas comment on pouvait craindre cet homme alors qu’il était agréable et compatissant comme tout, tellement à l’écoute et de bons conseils face à sa détresse.
« Monsieur Saunders... »
Et il était vraiment convaincu qu’elle avait parfaitement sa place dans l’équipe et qu’elle ne devait pas s’arrêter à sa défaite. Quand on tombe du sombral, il faut remonter dessus… Enfin là, elle n’était pas très à l’aise avec cette idée pour le moment mais si son enseignant le disait, c’était que c’était vrai non ? Soufflant sur ses mains pour se réchauffer, Irisia afficha une moue pensive avant de le fixer de nouveau avec reconnaissance tandis qu’il lui lança un sort pour se réchauffer. En plein hiver sans bouger, il était clair qu’elle commençait à geler…
« Je… Je travaillerais plus dur alors… »
Il croyait en elle, il la pensait capable de réussir… Alors ça devrait aller non ? Si on la soutenait, c’était qu’elle n’était pas si nulle que ça finalement non ? Enfin elle espérait, elle ne voulait pas les décevoir non plus… Elle se frotta la nuque avant de s’approcher du professeur, hésitante, avant d’enrouler ses petits bras autour de lui, se pressant un peu contre lui pour un rapide mais profond câlin, fermant les yeux avant de le libérer, gênée mais souriant timidement.
« Merci monsieur… Je… Je tâcherai de faire mon mieux alors. »
Irisia était encore remplie de doutes et de peurs, l’angoisse d’échouer et de ne pas y arriver… Mais on la soutenait et on l’encourageait, alors elle pouvait toujours refaire un essai et si jamais ça ne fonctionnait toujours pas, et bien elle pourra tout arrêter au final. Soupirant en bougeant sa nuque pour se détendre, la rousse enfouit ses mains dans ses poches avant de lever de nouveau les yeux vers son enseignant.
« Est-ce que vous… Est-ce que vous voulez que je vole avec vous ? Pour vous tenir compagnie. »
Irisia lui offrit un petit sourire, essuyant les dernières larmes et dissimulant au plus profond de son être la petite bête nommée Peur.
« Monsieur Saunders... »
Et il était vraiment convaincu qu’elle avait parfaitement sa place dans l’équipe et qu’elle ne devait pas s’arrêter à sa défaite. Quand on tombe du sombral, il faut remonter dessus… Enfin là, elle n’était pas très à l’aise avec cette idée pour le moment mais si son enseignant le disait, c’était que c’était vrai non ? Soufflant sur ses mains pour se réchauffer, Irisia afficha une moue pensive avant de le fixer de nouveau avec reconnaissance tandis qu’il lui lança un sort pour se réchauffer. En plein hiver sans bouger, il était clair qu’elle commençait à geler…
« Je… Je travaillerais plus dur alors… »
Il croyait en elle, il la pensait capable de réussir… Alors ça devrait aller non ? Si on la soutenait, c’était qu’elle n’était pas si nulle que ça finalement non ? Enfin elle espérait, elle ne voulait pas les décevoir non plus… Elle se frotta la nuque avant de s’approcher du professeur, hésitante, avant d’enrouler ses petits bras autour de lui, se pressant un peu contre lui pour un rapide mais profond câlin, fermant les yeux avant de le libérer, gênée mais souriant timidement.
« Merci monsieur… Je… Je tâcherai de faire mon mieux alors. »
Irisia était encore remplie de doutes et de peurs, l’angoisse d’échouer et de ne pas y arriver… Mais on la soutenait et on l’encourageait, alors elle pouvait toujours refaire un essai et si jamais ça ne fonctionnait toujours pas, et bien elle pourra tout arrêter au final. Soupirant en bougeant sa nuque pour se détendre, la rousse enfouit ses mains dans ses poches avant de lever de nouveau les yeux vers son enseignant.
« Est-ce que vous… Est-ce que vous voulez que je vole avec vous ? Pour vous tenir compagnie. »
Irisia lui offrit un petit sourire, essuyant les dernières larmes et dissimulant au plus profond de son être la petite bête nommée Peur.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp
Le Quidditch à travers les âges {PV Rhys Saunders}
- Mais je ne doute pas une seule seconde que vous allez vous reprendre ! C’est en travaillant dur qu’on arrive à ce que l’on souhaite. N’oubliez pas pour autant de vous détendre bien sûr, cela fait partie de l’équilibre pour bien y arriver, lui préconisa le professeur.
La jeune rousse, qui avait montré ses premiers signes de froid, avait l’air plus calme et détendue suite au sort de réchauffement. Elle se redressa, se mit debout et Rhys en fit de même. Il n’en pouvait plus d’être accroupi depuis tout ce temps. Le sorcier détendit ses membres endoloris par le froid mais aussi par la position inconfortable dans laquelle il était depuis tout ce temps.
Alors qu’il s’apprêtait à reprendre le balai laissé au sol, une chose surprenante arriva. La petite fille s’approcha de lui pour l’étreindre. Rhys en resta coi et immobile. Il ne s’attendait tellement pas à cela, qu’il ne savait même plus comment réagir à ce genre de marque d’affection. Bien sûr, sa famille avait toujours des gestes tendres envers lui, sauf son père, mais le fait que cela se passe avec quelqu’un qui osait le regarder et le toucher sans éprouver le moindre signe de peur et de dégout, une étrangère, le troubla profondément. Cette élève, si innocente, n’avait pas l’air de comprendre ce que ce geste furtif, inspira au sorcier. Passé son trouble, il essaya de se ressaisir tant bien que mal lorsque la jeune fille lui proposa de voler.
- C’est très gentil à vous Miss, mais vous comme moi, nous serions frigorifiés si nous allons voler maintenant. Que pensez-vous plutôt d’aller prendre un bon chocolat chaud dans la salle commune ? Quoique c’est bientôt l’heure de dîner, serait-ce bien raisonnable ? la questionna-t-il en lui adressant un clin d’œil
Parfois les petits plaisirs de la vie sont dans les choses simples. Bien entendu, si la jeune fille souhaitait voler pour se détendre un peu, il n’allait pas refuser l’invitation mais il s’était déjà accordé quelques pointes de vitesse, quelques temps auparavant, il n’en ressentait donc plus le besoin. Les élèves avaient peu à peu déserté le terrain d’entrainement. Seuls quelques irréductibles terminaient leur activité avant d’aller sûrement prendre une bonne douche chaude et un repas copieux. Le professeur ramassa son balai et attendit la réponse.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino
La jeune rousse, qui avait montré ses premiers signes de froid, avait l’air plus calme et détendue suite au sort de réchauffement. Elle se redressa, se mit debout et Rhys en fit de même. Il n’en pouvait plus d’être accroupi depuis tout ce temps. Le sorcier détendit ses membres endoloris par le froid mais aussi par la position inconfortable dans laquelle il était depuis tout ce temps.
Alors qu’il s’apprêtait à reprendre le balai laissé au sol, une chose surprenante arriva. La petite fille s’approcha de lui pour l’étreindre. Rhys en resta coi et immobile. Il ne s’attendait tellement pas à cela, qu’il ne savait même plus comment réagir à ce genre de marque d’affection. Bien sûr, sa famille avait toujours des gestes tendres envers lui, sauf son père, mais le fait que cela se passe avec quelqu’un qui osait le regarder et le toucher sans éprouver le moindre signe de peur et de dégout, une étrangère, le troubla profondément. Cette élève, si innocente, n’avait pas l’air de comprendre ce que ce geste furtif, inspira au sorcier. Passé son trouble, il essaya de se ressaisir tant bien que mal lorsque la jeune fille lui proposa de voler.
- C’est très gentil à vous Miss, mais vous comme moi, nous serions frigorifiés si nous allons voler maintenant. Que pensez-vous plutôt d’aller prendre un bon chocolat chaud dans la salle commune ? Quoique c’est bientôt l’heure de dîner, serait-ce bien raisonnable ? la questionna-t-il en lui adressant un clin d’œil
Parfois les petits plaisirs de la vie sont dans les choses simples. Bien entendu, si la jeune fille souhaitait voler pour se détendre un peu, il n’allait pas refuser l’invitation mais il s’était déjà accordé quelques pointes de vitesse, quelques temps auparavant, il n’en ressentait donc plus le besoin. Les élèves avaient peu à peu déserté le terrain d’entrainement. Seuls quelques irréductibles terminaient leur activité avant d’aller sûrement prendre une bonne douche chaude et un repas copieux. Le professeur ramassa son balai et attendit la réponse.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
"Si le mal brille dans toute sa splendeur, c'est devant le pire que le bien prend toute sa valeur." Oxmo Puccino