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18 mars 2019, 12:16
 RPG++  Vole corbeau  libre 
Mars 2044


Comme si le temps ne suffisait pas, comme si l’adolescence n’apportait pas assez de confusion et de nouvelles choses, elle devait vivre ça. Mais elle avait trouvé son moyen, son moyen pour passer au travers, son moyen pour devenir spectatrice de tous ces sentiments nouveaux et ces réactions étranges. Elle ne se séparait plus de son juge de vie, cette pièce que son père qui a donné, celle qui l’aide pour toutes ces questions, répondant à l’éternel question : Pile ou face ?

Elle n’arrivait pas à dormir. Cela devait faire des heures qu’elle se retournait dans son lit, grommelant de ne pas trouver ce sommeil réparateur dont elle avait besoin. Mais la nuit était déjà bien avancée et elle ne voulait pas non plus déranger plus que ce n’était déjà le cas ces camarades. Elles qui dormaient paisiblement. Elle regarda autour d’elle, ces visages d’ange si sereins. Non elle ne pouvait pas les réveiller, mais que pouvait-elle faire ? Elle se leva descendit et se retrouva dans le couloir reliant le dortoir à la salle commune. Elle regarda autour d’elle dans la pénombre que la lune éclairait d’une lumière froide d’argent. C’était la pleine lune.

Pile, je sors, Face, je reste à l’intérieur. Pile.


Allons dehors alors. Aliénor attrapa la capuche de son sweat, le sweat de son père qu’elle met si souvent et la rabattit sur sa tête. Elle marcha lentement comme un fantôme des nuits. Elle n’avait pas pris le temps de mettre des chaussures, elle était pieds nus dans les couloirs dans un bruit discret qui ne devait déranger que les tableaux endormis. D’un lumos elle alluma sa baguette et sûre d’elle, elle rejoignit la sortie. Après avoir cherché un moyen de sortir, plusieurs portes étant fermé, elle réussit à pousser une petite porte de bois menant vers l’extérieur. Une fois dehors, l’humidité de la nuit vint rosir ces joues et fit frissonner sa peau. Le contact froid des pierres extérieur avec ces pieds dénudés la fit trembler un instant. Quelle idée elle avait encore eu ? Mais elle ne voulait pas faire demi-tour. Elle était persuadée qu’elle était là pour une raison. Sans réfléchir, elle enclencha la marche avant. Elle avançait, les mains enfoncées dans la poche ventrale de son sweat, les yeux allant de pierre en pierre devant elle, en pilote automatique. Puis les pierres devinrent de l’herbe, l’herbe de la terre puis elle leva la tête. Hasard ? Elle était au terrain d’entrainement. Un sourire apparu sur son visage. La lune trônait au-dessus des anneaux leur donnant un aspect mystique. Oh lune d’argent, es-tu en train d’appeler notre enfant ?

Aliénor se dirigea en direction des vestiaires. Fermés bien évidement, mais d’un Alohomora maitrisé elle ouvrit la porte sans grande difficulté. Elle retrouva son balai chéri sur lequel elle fit courir ces doigts un instant. Le contact du bois ciré était si agréable, si doux… Elle sortit puis enfourcha son balai. Elle entama une danse, une danse qu’elle connait par cœur, en parfaite harmonie avec celui qui la porte. Elle son balai et la lune. Son vol était doux mais vif.

Le vent sur son visage l’emportait dans un autre monde, loin de tout, loin de ces parents, loin de sa famille, loin des questionnements, loin de l’adolescence. Elle souriait sincèrement. Que ça faisait du bien de voler, juste de voler, en toute simplicité sans rien chercher d’autre. Sans accélérer pour attraper le souafle, sans essayer d’anticiper la trajectoire de la balle, sans se soucier de la balle folle. Juste voler. Quelle chance elle a de voler. Les pieds dans le vide, les cheveux au vent, le sourire aux lèvres et les yeux fermés. Elle entama sa montée vers celle qui l’avait invité à se joindre à elle. Elle était parée de sa plus belle robe, ronde comme un cognard mais douce comme une mère. Elle monta vers l’infini pour finalement lâcher prise. Oui elle l’avait déjà fait, plus d’une fois. Ce sentiment de chute, de liberté, de frisson elle adorait ça, elle se sentait vivante. A quelques mètres du sol elle rouvrit les yeux, concentrée d’un coup elle redressa son balai de toutes ces forces. Les orteils frôlèrent les plus hautes herbes et le vent souleva ces cheveux pour sinuer le long de sa colonne. Liberté.

Rpg libre, mais comme d'habitude, si je n'ai pas de réponse, il deviendra un solo!

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

25 mars 2019, 10:11
 RPG++  Vole corbeau  libre 
Alors que le vent caressait doucement sa peau sous ces vêtements, Aliénor se laissait aller à l’imagination, elle volait seulement à un mètre du sol, les effluves d’herbe fraiche de rosée et de quelques fleurs venaient doucement réveiller ces sens. Ces pieds frôlaient les herbes, elle était bien mieux ici que dans son lit à se tourner et ce retourner sans trouver une once de sommeil. Cette pause dans sa vie, elle en avait besoin, le château Poudlard, depuis qu’elle savait qu’elle devait rester ici pour les vacances, il lui paraissait minuscule. Elle avait l’impression d’être un lion en cage à tourner sans cesse essayant d’occuper son esprit comme elle le pouvait. Les éclats froids de la lune la transportaient dans un autre monde, calme, silencieux, et mystique. Son balai perdait petit à petit de la vitesse jusqu’à s’arrêter. Aliénor passa les deux pieds d’un seul côté et accrocha ces mains de chaque côté de son corps. Son regard se perdit dans la contemplation de cette lune, si ronde, si belle. Elle inspira une grande lampée d’air avant de souffler longuement ce qui fit se former un nuage éphémère devant ces yeux. Ces problèmes aussi étaient éphémères, tout est éphémère dans la vie, rien ne dure, même nous. Au final nous sommes si petits et si dépendants. Sa pièce faisait décidément de bons choix, elle n’aurait jamais pu dormir et si elle n’était pas sortie elle n’aurait pas pu voir ce si beau spectacle. Alors qu’elle était perdue dans sa contemplation silencieuse, Aliénor entendit un craquement non loin. Elle abaissa la tête d’un geste vif et essaya d’identifier le bruit. C’est alors qu’elle l’aperçut au loin. Un chevreuil après ces faibles connaissances. Ils ne doivent pas souvent s’approcher si près du château… Quoi que le terrain d’entrainement est assez excentré pour ne pas trop déranger ces créatures.

Aliénor ne bougeait plus, tout comme l’animal qui la fixait. Elle était si belle, elle ne voulait pas lui faire peur. Ces oreilles bougeaient au gré du vent, c’était envoutant. Aliénor se risqua à lever un bras ce qui fit fuir la bête dans quelques bruits à peine audibles. La fillette ne se remettait pas de ce moment suspendu. Toujours perchée sur son balai, elle ne s’aperçut même pas du sourire qui se dessinait sur son visage. Elle devait profiter des petits moments que lui donnait la vie, tout va si vite et surtout tout s’enfuit si vite. A l’instar de ce chevreuil, ces parents avaient fui lui d’elle. Ils l’avaient laissé seule avec ces questions et son adolescence qui lui foutait des baffes mentales régulièrement. Toutes ces questions auxquelles elle devait répondre seule, ce corps qui change, ces envies étranges. Elle essaye de garder la tête froide, mais plus ça va plus elle a l’impression de ne pas être assez bien pour ces parents. Ils s’en vont loin d’elle peut-être pour son bien, mais pourquoi ils n’ont pas voulu tout lui raconter de suite ? Et aussi cette histoire d’amis. Avait-elle vraiment des amis ici à Poudlard ? Ou alors ce n’était que des camarades. Elle n’est pas souvent seule, elle traine avec des gens, riant et se sentant bien. Mais au fond elle ne savait pas si elle avait des liens durables. Etrangement ça lui pesait sur le cœur, elle qui avant s’en foutait royalement, maintenant cela prenait de l’importance. Aliénor fit basculer sa tête en arrière dévoilant son cou au monde. Elle avala difficilement sa salive. Etre seule faisait souvent remonter ces sentiments et la fillette avait du mal à retenir une larme calme qui roula le long de sa joue comme une perle de cristal. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle pleurait sur le coup. Pourtant elle avait l’impression de faire de l’ordre dans cette histoire qui hantait ces nuits et ces pensées en ce moment. L’eau coulait et emmenaient petit à petit ces appréhensions même si elle en avait toujours. Elle n’en veut pas du tout à son père qui a toujours fait au mieux, et elle comprend peu à peu que sa mère n’est pas deux personnes différentes, même si elle a encore beaucoup de mal avec la deuxième facette qu’elle a découvert il y a peu.

Soudain un autre bruit de la forêt ce fit entendre, un peu plus lointain. Elle tourna la tête et aperçu de nouveau le chevreuil qui bien plus loin ne l’avait visiblement pas remarqué. Aliénor l’observa captivée. Qu’importe ce qu’il pouvait arriver, elle s’en foutait elle ne voyait plus que cet animal. Il mangeait doucement arrachant l’herbe au sol avec force et pourtant tout en douceur. Elle ne pouvait imaginer sortir de cet étrange rêve qui se produisait sous ces yeux. Les secondes s’écoulaient si doucement qu’elle pouvait penser que son cœur c’était arrêté de battre.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

31 mars 2019, 13:04
 RPG++  Vole corbeau  libre 
Mais comme tout moment perdu dans le temps, celui-ci devait finir. Le chevreuil recula pour finir petit à petit englouti dans la forêt. Aliénor fixait ce point maintenant vide, les pieds se balançant au gré du vent sous son balai. Les quelques herbes qui venaient chatouiller la plante de ces pieds la ramenait à la réalité et aussi au fait qu’elle était sortie sans chaussures. Qu’elle idée… Mais bon c’était comme ça avec la petite Delphillia, on agit avant de réfléchir. La fillette se décida à descendre de son balai suspendu à quelques mètres du sol depuis un temps indéterminé. L’entrée en contact franche de ces pieds nus avec l’herbe humide et fraiche la fit frissonner intégralement. Elle enfonça ces mains dans ces poches et laissa son regard se poser sur la lune. Elle ne faisait que refléter la lumière d’un astre bien plus grand, mais elle le faisait si bien. Cette lumière blanche et pure c’était si beau. Aliénor se laissa tomber dans la pelouse mal taillée à côté du terrain d’entrainement et se laissa aller à la contemplation de cette lune. La pleine lune. C’est un moment de mystère où plein de choses pourraient se passer. Mais pourtant, Aliénor se sent puissante ce soir. Comme si ce passage dans la nuit l’aider à passer outre ces problèmes. Aliénor devait assimiler que ces parents pouvaient avoir de secrets pour elle, comme elle en a pour eux d’ailleurs. Elle en a pour eux ? Elle ne savait pas, au final elle leur racontait tout. Sauf peut-être toutes ces questions qu’elle se posait. Mais c’était juste parce qu’ils n’étaient plus là. Aliénor traça un trait entre deux étoiles. *Ils ont les mêmes étoiles en Espagne ?* Peut-être que ces parents voyaient la même chose qu’elle, ou peut-être pas. Elle fit rouler la pièce entre ces phalanges encore dans sa poche. Ensemble, c’était le deal que proposait cette pièce. Ils reviendront un jour ou l’autre et toute cette histoire sera du passé. Aliénor était convaincue que cette histoire allait passer et que tout allait rentrer dans l’ordre. Mais c’était le temps que cela pouvait prendre qui lui faisait si mal. Combien de temps elle pourra supporter cette distance entre eux ? Aliénor laissa échapper un profond soupir avant que son regard se pose sur le château. Une idée s’immisça dans son esprit. Elle voulait faire une course de balai, mais autour du château. Ça serait génial !
Elle se mit à imaginer alors la scène. Accrochée à son brossdur passant devant la tour d’astronomie, évitant les hiboux qui sortaient de la volière, slalomant entre les arches de la cour intérieure et tutoyant les tuiles au-dessus de la grande salle. Ce serait trop bien ! Aliénor nota cette idée dans sa tête, elle voulait faire ça, mais qui serait capable de s’embarquer dans un tel projet ? Il faudrait quelqu’un bon en vol mais aussi totalement inconscient et pas très regardant sur le règlement. Aliénor ne savait même pas si c’était interdit ou non, mais elle s’en fichait pas mal. Cette idée était géniale et elle ferait tout pour la réaliser. Au pire quoi ? Elle se prend une retenue et ils envoient un hibou à ces parents ? Ils vont faire quoi ces parents, ils sont en Espagne !

Un sourire mauvais se dessina soudain sur les lèvres de la fillette, ces parents sont en Espagne… Une ribambelle d’idées saugrenues lui passèrent par la tête. Elle n’avait rien à craindre de ces parents, ils n’étaient pas là et recevrait les hiboux des semaines après qu’ils aient été envoyés. Aliénor voulait savoir, elle voulait vivre tout ce qu’elle pouvait vivre et profiter de cette pression en moins que représentait la sévérité de son père. Aliénor n’avait jamais été très regardante du règlement, mais elle n’avait pas vraiment faire de grosses bêtises dans sa scolarité non plus. Son père lui avait toujours dit de ne pas déshonorer son nom et rien que ces paroles avaient agis dans le subconscient de la fillette. Mais maintenant, le regard noir de son père ne pouvait plus peser sur ces épaules. Elle pouvait tout faire, enfin dans son esprit. Mais son premier but c’était d’organiser cette course autour du château. Elle commença à réfléchir à qui pourrait se porter volontaire pour une telle idée. La fillette se gratta le menton comme un vieux sage ce qui la fit rire. Elle n’avait rien d’un vieux sage et surtout pas la sagesse !
Elle laissa tomber ces bars en croix autour d’elle et se mit à passer en revue les gens de Poudlard qu’elle connaissait.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

01 avr. 2019, 10:01
 RPG++  Vole corbeau  libre 
Son balai posé négligemment à côté d’elle, de toute façon personne ne viendra la déranger en pleine nuit ici, elle voyait passer devant ces yeux ces connaissances au château. Pourquoi avait-elle tant de mal à se faire de vrai amis, ou alors pourquoi elle ne les voyait pas comme tel ? Elle sortit sa pièce de sa poche et la plaça devant la lune.

-Tu sais toi pourquoi j’ai pas de meilleur ami toi ?

Ca y est, elle se mettait à parler à sa pièce… Elle haussa les sourcils devant cette idée étrange et laissa retomber son bras avant de la placer derrière sa tête. C’est quand même fou de ne pas réussir à s’attacher à quelqu’un. Ce n’est pas compliqué certes, mais ça a toujours été comme ça. Aliénor n’a jamais été la meilleure amie de quelqu’un. Les gens l’appréciaient, lui demanda des conseils où riant simplement, mais personne n’était tout le temps avec elle. Elle ne partageait pas ces aventures avec une seule personne, non, elle variait. C’était peut-être pour ça. Après tout, la fillette ne fait pas d’effort et n’a aucun problème à se retrouver seule. Mouais. Aliénor soupira lourdement, elle devait se concentrer sur les potentiels intéressés par cette course.

Tous les joueurs de Quidditch seraient de bons candidats, mais pas sûr que tous soient aussi irresponsables qu’elle et aussi peu regardant sur le règlement. Il faudrait qu’elle vérifie tout de même, il se peut que ce soit totalement autorisé cette histoire. Elle ne doit pas être la première à avoir cette idée quand même. C’est beaucoup trop tentant ce terrain de jeu géant. Soudain un visage lui vint en tête. Ennis, peut-être qu’elle serait capable de l’accompagner elle. Après tout, même si elles se sont affrontés sur le terrain, Aliénor à une revanche à la course à prendre. Un sourire se dessina doucement sur le visage de la petite Delphillia. Elle allait le faire, elle voulait le faire et rien ne pourra l’en empêcher, au pire, elle la fera seule ! Il en faut peut pour motiver la fillette et là, elle avait trouvé une occupation pour toute la semaine. Elle devait organiser ça et trouver des gens. A Poudlard rien ne reste secret très longtemps, si elle en parlait à une seule personne, la nouvelle se répandra vite. Ceux qui veulent viendraient. Mais elle ne voulait pas non plus se retrouver avec n’importe qui, et pas trop de gens, surtout si c’est pour avoir des spectateurs… Sans façon, ça doit rester un minimum discret, c’est plus drôle quand on essaye d’être discret. Sa pièce roulant toujours entre ces doigts, son regard se porta sur celle-ci. C’est grâce à elle qu’elle est ici et qu’elle a eu cette merveilleuse idée !

-Merci petite pièce.

Elle se redressa posant son coude sur son genou replié et envoya la pièce en l’air. Elle la regarda voltiger et redescendre pour revenir dans sa main. C’était vraiment pratique de tout remettre sur cette pièce, du moins pour Aliénor. Elle avait beaucoup moins à réfléchir, elle suivait le coup du sort sans s’acharner contre lui. Elle était portée par le courant de sa chance et tant pis si elle se prenait les pieds dans le tapis de la vie. Elle avance au moins. Aliénor s’imagina alors faire du surf sur le lac noir. Ben oui, debout sur un balai, à la surface de l’eau. Même si elle n’est pas encore totalement à l’aise avec les profondeurs, tout un monde de possibilités s’ouvrait à elle. Et pourquoi pas s’infiltrer dans le bureau de Rusard avec son couteau, et dans le dortoir des garçons, elle pourrait y laisser un message pour leur rappeler que c’est bien elles les plus fortes. Comme par exemple accrocher toutes leurs chaussettes au plafond, ça serait drôle. Il faut qu’elle essaye ça aussi ! Mais peut-être pas avec les chaussettes, un peu trop risqué niveau odeur… Le petit cerveau de la fillette tournait à pleins régime trouvant des idées toutes plus saugrenues que les autres. Et elle voulait toutes les réaliser ! Elle ne ressentait pas du tout la fatigue malgré l’heure tardive. Elle voulait tout faire de suite au moins elle ne pensera pas à ces parents qui sont si loin. S’occuper l’esprit tout en se faisant des souvenirs ! En voilà une bonne idée.

La fillette se laissa aller à ces rêveries s’imaginant toutes ces aventures. C’est ça elle voulait vivre des aventures c’est tout, après tout que demander d’autre ? Vivre des aventures, c’est juste vivre au final. Elle voulait vivre, et peut-on la blâmer pour ça ?

Un vent frais la rappela soudain à l’ordre la faisant sortir de ces rêveries. Elle ne pouvait pas rester ici éternellement surtout sans chaussures, elle risquait d’être malade demain. Elle se verrait bien aller préparer de la pimentine parce qu’elle est restée trop longtemps dehors… Aliénor bondit sur ces pieds et d’un coup la fatigue la prit. Elle eut quelques vertiges. Il était plus que temps d’aller dormir et de toute façon avec ces pensées, Aliénor allait faire de beaux rêves.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle