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Suite de ce RP.
Kirsty avait eu beau se jurer qu'elle n'allait plus verser une seule larme sur le passé, des sanglots l'avaient de nouveau submergés. Cela faisait au moins une demie heure qu'elle était descendu de cette foutue tour et elle errait encore dans les couloirs, tels un fantôme de tristesse. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-là, car tous les élèves dormaient ou mangeaient dans la Grande Salle. C'était parfait pour elle : elle avait encore plus besoin de solitude qu'avant. Elle se sentait complètement perdue, pourtant elle connaissait par coeur ces couloirs. Mais elle faisait à peine attention à où elle marchait, trop préoccupée par sa douleur et sa colère. Elle avançait d'un pas lent, et zigzaguait telle une alcoolique. Tantôt la blondinette rasait les murs, tantôt elle avançait au milieu du couloir, le regard toujours perdu dans le vague. Les larmes n'étaient plus qu'une trace brillante sur sa joue, mais à l'intérieur, c'était une véritable tornade de sentiments qu'elle affrontait.
Colère.
Tristesse.
Rage.
Douleur.
Lassitude.
Haine.
Les pas de Kirsty la guidèrent jusqu'au Parc, où il n'y avait personne. Même si nous étions déjà en mars, un vent froid balayait encore l'immensité verte. Le regard bleu de la jeune Panglewood parcourut le Parc, à la recherche d'un endroit où s'abriter du vent et des autres élèves. Il buta contre la forêt interdite, qui avait toujours intriguée la blondinette. Avec ses grands arbres qui bruissaient dans la brise matinale, et les cris qui en sortaient parfois, la forêt attirait Kirsty. Malheureusement, comme son nom l'indiquait, elle était interdite, et la petite n'avait jamais put y entrer. Mais les yeux de Kirsty ne s'attardèrent pas sur la forêt et continuèrent leur chemin vers le Stade de Quiddich où il n'y avait personne... en apparence.
La blondinette y alla d'un pas vif, dans l'espoir de se réchauffer un peu. Elle avait oublié cape et écharpe dans son Dortoir, ce qu'elle regrettait. Quand elle pénétra dans le stade, elle se rendit compte qu'il y avait déjà quelqu'un. Un joueur volait sur un balai, mais était trop haut pour qu'elle puisse distinguer sa maison. Elle peinait à voir si c'était un garçon ou une fille, à cause d'un bonnet posé sur sa tête. Kirsty hésita entre faire demi-tour ou rester, mais elle choisit la deuxième option. S'avançant d'un pas décidé vers les gradins, Kirsty rejeta sa longue chevelure dorée derrière son épaule. Elle s'assit dans un des rangs les plus bas pour que la personne sur son balai ne la remarque pas.
Et la blondinette serra ses paupières, pour empêcher de nouvelles larmes de couler. Elle enroula ses bras autour de ses genoux en soupirant. La vie était cruelle avec elle, car elle enchainait les malheurs. Quand son calvaire s'arrêterait-il enfin ?
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
Kirsty avait eu beau se jurer qu'elle n'allait plus verser une seule larme sur le passé, des sanglots l'avaient de nouveau submergés. Cela faisait au moins une demie heure qu'elle était descendu de cette foutue tour et elle errait encore dans les couloirs, tels un fantôme de tristesse. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-là, car tous les élèves dormaient ou mangeaient dans la Grande Salle. C'était parfait pour elle : elle avait encore plus besoin de solitude qu'avant. Elle se sentait complètement perdue, pourtant elle connaissait par coeur ces couloirs. Mais elle faisait à peine attention à où elle marchait, trop préoccupée par sa douleur et sa colère. Elle avançait d'un pas lent, et zigzaguait telle une alcoolique. Tantôt la blondinette rasait les murs, tantôt elle avançait au milieu du couloir, le regard toujours perdu dans le vague. Les larmes n'étaient plus qu'une trace brillante sur sa joue, mais à l'intérieur, c'était une véritable tornade de sentiments qu'elle affrontait.
Colère.
Tristesse.
Rage.
Douleur.
Lassitude.
Haine.
Les pas de Kirsty la guidèrent jusqu'au Parc, où il n'y avait personne. Même si nous étions déjà en mars, un vent froid balayait encore l'immensité verte. Le regard bleu de la jeune Panglewood parcourut le Parc, à la recherche d'un endroit où s'abriter du vent et des autres élèves. Il buta contre la forêt interdite, qui avait toujours intriguée la blondinette. Avec ses grands arbres qui bruissaient dans la brise matinale, et les cris qui en sortaient parfois, la forêt attirait Kirsty. Malheureusement, comme son nom l'indiquait, elle était interdite, et la petite n'avait jamais put y entrer. Mais les yeux de Kirsty ne s'attardèrent pas sur la forêt et continuèrent leur chemin vers le Stade de Quiddich où il n'y avait personne... en apparence.
La blondinette y alla d'un pas vif, dans l'espoir de se réchauffer un peu. Elle avait oublié cape et écharpe dans son Dortoir, ce qu'elle regrettait. Quand elle pénétra dans le stade, elle se rendit compte qu'il y avait déjà quelqu'un. Un joueur volait sur un balai, mais était trop haut pour qu'elle puisse distinguer sa maison. Elle peinait à voir si c'était un garçon ou une fille, à cause d'un bonnet posé sur sa tête. Kirsty hésita entre faire demi-tour ou rester, mais elle choisit la deuxième option. S'avançant d'un pas décidé vers les gradins, Kirsty rejeta sa longue chevelure dorée derrière son épaule. Elle s'assit dans un des rangs les plus bas pour que la personne sur son balai ne la remarque pas.
Et la blondinette serra ses paupières, pour empêcher de nouvelles larmes de couler. Elle enroula ses bras autour de ses genoux en soupirant. La vie était cruelle avec elle, car elle enchainait les malheurs. Quand son calvaire s'arrêterait-il enfin ?
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”
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Avril déjà. Les vacances approchaient à grand pas, et Audric avait plutôt hâte d'y être. Il voulait rentrer chez lui, voir comment allait son père. Les lettres c'était bien, mais il était facile de mentir sur le papier. Tellement facile, et Audric en savait quelques choses. Pour Andrew, rien n'avait changé. Tout allait très bien au château, il s'était un peu disputé avec son amie Esmée, mais c'était fini. Les cours étaient toujours aussi intéressants et il travaillait bien. La vérité c'était que tout n'allait pas bien. Esmée restait cette inconnue qu'il voyait au loin, les cours étaient de plus en plus dur à suivre mais il s'accrochait. Heureusement Jo' était toujours là, ainsi que le reste de ses amis. Et Aishani.
De son côté il était persuadé que tout n'allait pas réellement bien à la maison. Il pensait souvent à son père, seul dans leur petit appartement à essayer de fuir les souvenirs de Jeanne. Heureusement, Ruby passait de temps en temps pour prendre des nouvelles, et Edward appelait régulièrement aussi. Mais cela n'apaisait pas pour autant le brun totalement, étant très proche de son père il s'inquiétait beaucoup pour lui.
Avec avril qui était déjà là, c'était mai qui s'approchait. Et le dernier match de la saison pour les Griffes Ardentes. Le brun avait comprit qu'il n'était pas encore assez rapide, si tant est qu'il le serait un jour. Alors il profitait d'heures creuses et du terrain libre pour essayer de s'améliorer. C'était pour cette raison qu'il était ici ce jour-là. Après de longues minutes à s'entraîner, le brun s'amusa comme à son habitude à faire des pirouettes dans les airs. Ses cheveux fouettaient son visage mais il s'en moquait.
Il choisit finalement de faire une pause au bout de ce qui lui semblait des heures, alors que moins d'une était passée. Prit d'une soudaine lubie, il voulut monter tout en haut des gradins pour admirer la vue sur le parc. Son balai toujours à la main, il gravit les marches rapidement et se retourna face au terrain avant d'observer le parc.
C'est là qu'il la vit. Une fillette aux cheveux blonds était assise un peu plus loin en contrebas. Doucement, Audric redescendit les marches en oubliant sa soudaine envie et s'approcha d'elle. Son balai traînait derrière lui, raclant un peu le sol. Il se pencha vers la blonde dont il reconnut les traits même si son nom lui échappait, et lui demanda avec douceur : « Hey! Qu'est-ce qui va pas? »
C'était lui, ou c'était la période ou personne n'allait bien? Il s'agenouilla devant elle et posa son balai sur les sièges à sa gauche. Il fouilla dans les poches de sa robe de vol et dégota la chocogrenouille qu'il s'était mit de côté pour son goûter. L'adolescent tendit le chocolat à la blonde en souriant. « Tiens c'est pour toi. »
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
De son côté il était persuadé que tout n'allait pas réellement bien à la maison. Il pensait souvent à son père, seul dans leur petit appartement à essayer de fuir les souvenirs de Jeanne. Heureusement, Ruby passait de temps en temps pour prendre des nouvelles, et Edward appelait régulièrement aussi. Mais cela n'apaisait pas pour autant le brun totalement, étant très proche de son père il s'inquiétait beaucoup pour lui.
Avec avril qui était déjà là, c'était mai qui s'approchait. Et le dernier match de la saison pour les Griffes Ardentes. Le brun avait comprit qu'il n'était pas encore assez rapide, si tant est qu'il le serait un jour. Alors il profitait d'heures creuses et du terrain libre pour essayer de s'améliorer. C'était pour cette raison qu'il était ici ce jour-là. Après de longues minutes à s'entraîner, le brun s'amusa comme à son habitude à faire des pirouettes dans les airs. Ses cheveux fouettaient son visage mais il s'en moquait.
Il choisit finalement de faire une pause au bout de ce qui lui semblait des heures, alors que moins d'une était passée. Prit d'une soudaine lubie, il voulut monter tout en haut des gradins pour admirer la vue sur le parc. Son balai toujours à la main, il gravit les marches rapidement et se retourna face au terrain avant d'observer le parc.
C'est là qu'il la vit. Une fillette aux cheveux blonds était assise un peu plus loin en contrebas. Doucement, Audric redescendit les marches en oubliant sa soudaine envie et s'approcha d'elle. Son balai traînait derrière lui, raclant un peu le sol. Il se pencha vers la blonde dont il reconnut les traits même si son nom lui échappait, et lui demanda avec douceur : « Hey! Qu'est-ce qui va pas? »
C'était lui, ou c'était la période ou personne n'allait bien? Il s'agenouilla devant elle et posa son balai sur les sièges à sa gauche. Il fouilla dans les poches de sa robe de vol et dégota la chocogrenouille qu'il s'était mit de côté pour son goûter. L'adolescent tendit le chocolat à la blonde en souriant. « Tiens c'est pour toi. »
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
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Kirsty revoyait encore cette foutue lettre, comme si son image était collée à sa rétine, imprimée dans son esprit. Ça l'énervait, l'attristait, la dégoûtait. Quand elle ouvrait ses yeux, cachée derrière ses bras, elle voyait la lettre et les lignes écrites à l'encre noire. Et quand elle les fermait, c'était pire. Elle pouvait presque lire les mots tracés. La blondinette savait qu'elle ne devrait pas s'énerver pour ça, seulement pour un hibou lui donnant une réponse décevante. Pour quelqu'un de l'extérieur, elle était ridicule. Mais pour elle... C'était énervant, mais expliqué. Elle avait souffert pendant une année, torturée par la même question qui revenait sans cesse, le jour comme la nuit, prise dans un dilemme sans véritable réponse. Elle avait peur de la réaction de son père, elle l'avait vu sombrer dans la dépression, et y avait sombrer en même temps que lui. Elle s'était vue s'éloigner de ses amis un par un, avoir de plus en plus de mauvaise notes et de réprimandes. Elle avait ressentit autant de tristesse que colère, et autant de regrets que d'inquiétudes. Et ça, elle ne l'avait jamais dit à personne, renfermée dans son chagrin.
Kirsty sentit alors ses yeux la piquer désagréablement, et ses joues s'humidifier. Des larmes commençaient à rouler doucement sur ses pommettes, et elle ne pouvait les retenir. Elle se sentait perdue, seule, au milieu d'un monde cruel et sans pitié. A présent, elle se rendit compte à quel point son renfermement l'avait isolée : elle n'avait plus personne à qui se plaindre, plus personne qui pourrait la consoler ou la conseiller. Elle n'avait parler à personne de son secret, et même Elisabeth n'était pas au courant. Sa solitude l'avait menée à là : à pleurer seule et garder son secret pour elle-même. Elle n'avait plus, ou presque plus, d'amis.
Soudain, la petite fille entendit un bruit très faible provenir de devant elle, une sorte de raclement. Se permettant un regard entre ses genoux, Kirsty vit une silhouette, balai en mains, s'approcher. Horreur ! Le joueur qui volait quand elle était arrivée, était revenue sur terre et l'avait remarquée... La blondinette déglutit difficilement, et, s'empressant d'essuyer ses larmes contre sa robe, elle se roula encore plus en boule. Elle aurait tant voulut disparaitre sous terre, à cet instant. Elle était certes petite, très petite même, elle n'avait pas le pouvoir de se transformer en souris et de s'enfuir en courant du Terrain.
Quand Silhouette fut assez proche pour que Kirsty puisse distinguer ses traits, elle reconnut en lui Audric Hitward. C'était un joueur de Quidditch de Gryffondor, ou plus précisément, le Batteur des Griffes Ardents. La blondinette ne put s'empêcher de sourire intérieurement en se rappelant un certain match opposant les Gryffondor aux Pouffsoufle, et où elle avait apprit que l'une de ses amies avait un léger faible pour lui. Kirsty aurait bien voulut qu'Aishani soit à sa place, elle en aurait été plus contente qu'elle. Séchant ses dernières larmes, l'enfant entendit Audric lui demander ce qu'il n'allait pas. Kirsty sentit son coeur s'affoler. Qu'allait-elle répondre ? Pas la vérité, en tout cas !
- Ri... rien... Enfin si, mais... mais non, bégaya-t-elle.
Mais que lui arrivait-il ? Pourquoi les larmes recommençaient à lui démanger les yeux ? Et pourquoi avait-elle prononcer cette phrase sans queue ni tête ? Enervée contre elle-même et sa stupide tristesse, Kirsty vit alors Audric lui proposer une chocogrenouille en souriant. La blondinette le regarda de ses yeux bleus vifs, surprise par cette soudaine gentillesse envers elle. Elle accepta le chocolat timidement. La confiserie s'agita dans sa main, mais la petite la serra bien fort, gênée. Elle ne savait pas s'il fallait la manger. Peut-être qu'Audric l'avait-il prévu pour lui ? Elle lui jeta un coup d'oeil apreuré, avant de remercier le garçon :
- M... merci, c'est gentil... Mais faut pas, j'la mérite pas...
Et c'était vrai. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir.
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
Kirsty sentit alors ses yeux la piquer désagréablement, et ses joues s'humidifier. Des larmes commençaient à rouler doucement sur ses pommettes, et elle ne pouvait les retenir. Elle se sentait perdue, seule, au milieu d'un monde cruel et sans pitié. A présent, elle se rendit compte à quel point son renfermement l'avait isolée : elle n'avait plus personne à qui se plaindre, plus personne qui pourrait la consoler ou la conseiller. Elle n'avait parler à personne de son secret, et même Elisabeth n'était pas au courant. Sa solitude l'avait menée à là : à pleurer seule et garder son secret pour elle-même. Elle n'avait plus, ou presque plus, d'amis.
Soudain, la petite fille entendit un bruit très faible provenir de devant elle, une sorte de raclement. Se permettant un regard entre ses genoux, Kirsty vit une silhouette, balai en mains, s'approcher. Horreur ! Le joueur qui volait quand elle était arrivée, était revenue sur terre et l'avait remarquée... La blondinette déglutit difficilement, et, s'empressant d'essuyer ses larmes contre sa robe, elle se roula encore plus en boule. Elle aurait tant voulut disparaitre sous terre, à cet instant. Elle était certes petite, très petite même, elle n'avait pas le pouvoir de se transformer en souris et de s'enfuir en courant du Terrain.
Quand Silhouette fut assez proche pour que Kirsty puisse distinguer ses traits, elle reconnut en lui Audric Hitward. C'était un joueur de Quidditch de Gryffondor, ou plus précisément, le Batteur des Griffes Ardents. La blondinette ne put s'empêcher de sourire intérieurement en se rappelant un certain match opposant les Gryffondor aux Pouffsoufle, et où elle avait apprit que l'une de ses amies avait un léger faible pour lui. Kirsty aurait bien voulut qu'Aishani soit à sa place, elle en aurait été plus contente qu'elle. Séchant ses dernières larmes, l'enfant entendit Audric lui demander ce qu'il n'allait pas. Kirsty sentit son coeur s'affoler. Qu'allait-elle répondre ? Pas la vérité, en tout cas !
- Ri... rien... Enfin si, mais... mais non, bégaya-t-elle.
Mais que lui arrivait-il ? Pourquoi les larmes recommençaient à lui démanger les yeux ? Et pourquoi avait-elle prononcer cette phrase sans queue ni tête ? Enervée contre elle-même et sa stupide tristesse, Kirsty vit alors Audric lui proposer une chocogrenouille en souriant. La blondinette le regarda de ses yeux bleus vifs, surprise par cette soudaine gentillesse envers elle. Elle accepta le chocolat timidement. La confiserie s'agita dans sa main, mais la petite la serra bien fort, gênée. Elle ne savait pas s'il fallait la manger. Peut-être qu'Audric l'avait-il prévu pour lui ? Elle lui jeta un coup d'oeil apreuré, avant de remercier le garçon :
- M... merci, c'est gentil... Mais faut pas, j'la mérite pas...
Et c'était vrai. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir.
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”
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La fillette essayait tant bien que mal de se calmer, mais c'était plutôt difficile apparemment. Le brun fouilla mécaniquement ses poches à la recherche d'un mouchoir mais ne trouva rien qui y ressemblait de près ou de loin. Elle baragouina quelques mots qui n'avaient pas vraiment de sens pour le brun.
« T'es pas obligée de dire ce qui vas pas tu sais. »
La fillette avait prit la chocogrenouille, mais parla à nouveau pour dire cette fois qu'elle ne la méritait pas. Audric trouva cela absurde. Il n'était pas un adulte, et il n'était certainement pas là pour la féliciter de quelque chose. En quoi ne méritait-elle pas le chocolat d'un camarade?
« Ça ne se mérite pas le chocolat. Ça se mange. » fit-il en souriant. Il espérait qu'elle ne prendrait pas mal ça tentative de taquinerie. Puis, sur le même ton il lui annonça qu'il n'avait pas de mouchoir à lui donner, mais si elle voulait sa manche... « Sers-toi. » ajouta-t-il en tendant cette dernière.
Ensuite il repoussa doucement son balai de deux siège et prit place à la droite de la blonde. Ses coudes posés sur ses genoux, il observait le terrain. Il n'osait pas trop la dévisager, sachant pertinemment combien c'était désagréable, lui-même détestant cela. Il tourna néanmoins rapidement la tête vers elle, en prenant soudainement conscience de quelque chose.
« Tu es une amie de Aishani, non? Tu veux que j'ailles la chercher pour toi? Ou... quelqu'un d'autre? »
Il tourna de nouveau sur le terrain. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas monté dans les tribunes. S'il craignait la venue du prochain match des Griffes Ardentes, il avait plutôt hâte d'assister au dernier match de la saison. Est-ce que Hunter s'était amélioré? Certainement oui. Et Eider, jouerait-elle plus longtemps cette fois?
Chassant ses pensées, le brun se concentra à nouveau sur la blondinette à ses côtés, attendant sa réponse.
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
« T'es pas obligée de dire ce qui vas pas tu sais. »
La fillette avait prit la chocogrenouille, mais parla à nouveau pour dire cette fois qu'elle ne la méritait pas. Audric trouva cela absurde. Il n'était pas un adulte, et il n'était certainement pas là pour la féliciter de quelque chose. En quoi ne méritait-elle pas le chocolat d'un camarade?
« Ça ne se mérite pas le chocolat. Ça se mange. » fit-il en souriant. Il espérait qu'elle ne prendrait pas mal ça tentative de taquinerie. Puis, sur le même ton il lui annonça qu'il n'avait pas de mouchoir à lui donner, mais si elle voulait sa manche... « Sers-toi. » ajouta-t-il en tendant cette dernière.
Ensuite il repoussa doucement son balai de deux siège et prit place à la droite de la blonde. Ses coudes posés sur ses genoux, il observait le terrain. Il n'osait pas trop la dévisager, sachant pertinemment combien c'était désagréable, lui-même détestant cela. Il tourna néanmoins rapidement la tête vers elle, en prenant soudainement conscience de quelque chose.
« Tu es une amie de Aishani, non? Tu veux que j'ailles la chercher pour toi? Ou... quelqu'un d'autre? »
Il tourna de nouveau sur le terrain. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas monté dans les tribunes. S'il craignait la venue du prochain match des Griffes Ardentes, il avait plutôt hâte d'assister au dernier match de la saison. Est-ce que Hunter s'était amélioré? Certainement oui. Et Eider, jouerait-elle plus longtemps cette fois?
Chassant ses pensées, le brun se concentra à nouveau sur la blondinette à ses côtés, attendant sa réponse.
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
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Le vent se leva, faisant voler tout un tas de feuilles mortes qui n'étaient pas encore décomposées, ainsi que quelques papiers de bonbons datant du dernier match de Quidditch. Les cheveux dorés de Kirsty flottèrent dans la brise, et se mirent devant ses yeux, lui cachant une partie du visage d'Audric. Agacée, la petite blonde les remit derrière son oreille, pestant intérieurement sur leur longueur. Elle savait qu'elle devrait les couper, pour plus de facilité, mais ne pouvait s'y résoudre. Elle les aimait comme ils étaient, et ils étaient une partie de son passé... A cette pensée, le teint de la blondinette blanchit un peu. Son passé, elle faisait tout pour l'oublier. Et ses cheveux étaient une marque de son passé. Elle songea tristement que si elle voulait tourner convenablement la page, il lui faudrait les couper. Kirsty rabattit alors sa capuche sur sa tête, emprisonnant sa chevelure dorée sous une cage en tissu rouge. On ne voyait d'elle plus que ses yeux pétillant de tristesse.
La voix d'Audric la fit revenir à la dure réalité, son esprit étant partit bien loin de ce Stade de Quidditch venté. Le batteur lui dit alors qu'elle n'était pas obligée de dire ce qu'il n'allait pas, ce dont Kirsty lui fut reconnaissante. La blondinette murmura un tout petit "Merci", avant de renifler. Le garçon tendit alors sa manche pour qu'elle puisse se moucher, ce que la jeune Panglewood refusa net.
- Non merci, c'est bon. Je crois que j'ai des mouchoirs, dit-elle (après un nouveau reniflement suivit d'un soupir).
C'était bien évidemment un mensonge, elle n'avait pas l'ombre d'un mouchoir sur elle. Elle voulait juste ne pas embêter le batteur qui était déjà très gentil de s'occuper d'elle de cette façon. En venant sur le terrain, Kirsty n'avait pas pensé croiser l'un des membres des Griffes Ardentes les plus appréciés, ni qu'il viendrait l'aider. Audric bougea, ce qui fit tourner la tête à la petite deuxième année. Le garçon s'était assit à côté d'elle, à sa droite, ce qui signifiait qu'il restait. Cette pensée fit chaud au coeur à la blondinette, qui pensait qu'il ne resterait pas longtemps avec elle. Mais le batteur était encore plus sympathique qu'elle ne l'aurait penser, et elle ne put s'empêcher de lui adresser un timide sourire qui se transforma rapidement en grimace quand il proposa d'aller chercher Aishani ou quelqu'un d'autres.
- Surtout pas ! s'écria-t-elle un peu trop fort. Puis, gênée, elle marmonna : Pas que je l'aime pas, hein... On est potes, mais... Je veux pas. pas maintenant.
Cette réaction était due à sa peur de raconter aux autres ses problèmes. Elle n'avait parler du secret à personne, ni à Elisabeth, ni à Aishani, ni à Hugo. Elle ne voulait absolument pas qu'ils ne soient au courant, ni qu'ils lui reprochent de leur avoir cacher la raison de sa solitude. Elle supporterait pas les remontrances de ses amis. Enfin, si elle pouvait encore les considérer comme ses amis... Soudain, la blondinette se rappela qu'elle en avait parler à quelqu'un, de son secret. Et ce quelqu'un, elle aurait voulut qu'il (ou plutôt qu'elle) soit là, à cet instant. Azleen. Sa chatonne, sa confidente, sa meilleure amie, son sosie, l'amour de sa vie... Malheureusement, la boule de poils devait être enfermée dans la Tour de Gryffondor, dans le Dortoir, à se morfondre en attendant sa maitresse qui tardait à venir. La blondinette ne voulut pas dévoiler la personne à qui elle voulait parler à Audric, ayant peur qu'il la prenne pour une folle à liée. Ce n'était pas courant, les gens qui parlaient à leurs animaux de compagnie.
- T'aime bien Aishani ? demanda alors Kirsty, surprise elle-même par ses paroles.
C'était venu tout seul, sans qu'elle n'y pense. Elle savait qu'elle n'aurait jamais dût demander ça. Elle voulait simplement savoir l'avis d'Audric sur Aishani, pour savoir si l'indienne avait une chance avec le batteur... Malheureusement, sachant qu'elle ne connaissait rien à l'amour, la petite blonde se demandait à présent si sa phrase n'était pas maladroite. Et si Audric lui demandait pourquoi elle posait cette question, que lui répondrait-elle ? Elle n'en avait aucune idée, et elle se maudit intérieurement. Pourquoi posait-elle toujours des questions déplacées ?
La jeune Panglewood fixa le visage du batteur, scrutant sa réaction.
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
La voix d'Audric la fit revenir à la dure réalité, son esprit étant partit bien loin de ce Stade de Quidditch venté. Le batteur lui dit alors qu'elle n'était pas obligée de dire ce qu'il n'allait pas, ce dont Kirsty lui fut reconnaissante. La blondinette murmura un tout petit "Merci", avant de renifler. Le garçon tendit alors sa manche pour qu'elle puisse se moucher, ce que la jeune Panglewood refusa net.
- Non merci, c'est bon. Je crois que j'ai des mouchoirs, dit-elle (après un nouveau reniflement suivit d'un soupir).
C'était bien évidemment un mensonge, elle n'avait pas l'ombre d'un mouchoir sur elle. Elle voulait juste ne pas embêter le batteur qui était déjà très gentil de s'occuper d'elle de cette façon. En venant sur le terrain, Kirsty n'avait pas pensé croiser l'un des membres des Griffes Ardentes les plus appréciés, ni qu'il viendrait l'aider. Audric bougea, ce qui fit tourner la tête à la petite deuxième année. Le garçon s'était assit à côté d'elle, à sa droite, ce qui signifiait qu'il restait. Cette pensée fit chaud au coeur à la blondinette, qui pensait qu'il ne resterait pas longtemps avec elle. Mais le batteur était encore plus sympathique qu'elle ne l'aurait penser, et elle ne put s'empêcher de lui adresser un timide sourire qui se transforma rapidement en grimace quand il proposa d'aller chercher Aishani ou quelqu'un d'autres.
- Surtout pas ! s'écria-t-elle un peu trop fort. Puis, gênée, elle marmonna : Pas que je l'aime pas, hein... On est potes, mais... Je veux pas. pas maintenant.
Cette réaction était due à sa peur de raconter aux autres ses problèmes. Elle n'avait parler du secret à personne, ni à Elisabeth, ni à Aishani, ni à Hugo. Elle ne voulait absolument pas qu'ils ne soient au courant, ni qu'ils lui reprochent de leur avoir cacher la raison de sa solitude. Elle supporterait pas les remontrances de ses amis. Enfin, si elle pouvait encore les considérer comme ses amis... Soudain, la blondinette se rappela qu'elle en avait parler à quelqu'un, de son secret. Et ce quelqu'un, elle aurait voulut qu'il (ou plutôt qu'elle) soit là, à cet instant. Azleen. Sa chatonne, sa confidente, sa meilleure amie, son sosie, l'amour de sa vie... Malheureusement, la boule de poils devait être enfermée dans la Tour de Gryffondor, dans le Dortoir, à se morfondre en attendant sa maitresse qui tardait à venir. La blondinette ne voulut pas dévoiler la personne à qui elle voulait parler à Audric, ayant peur qu'il la prenne pour une folle à liée. Ce n'était pas courant, les gens qui parlaient à leurs animaux de compagnie.
- T'aime bien Aishani ? demanda alors Kirsty, surprise elle-même par ses paroles.
C'était venu tout seul, sans qu'elle n'y pense. Elle savait qu'elle n'aurait jamais dût demander ça. Elle voulait simplement savoir l'avis d'Audric sur Aishani, pour savoir si l'indienne avait une chance avec le batteur... Malheureusement, sachant qu'elle ne connaissait rien à l'amour, la petite blonde se demandait à présent si sa phrase n'était pas maladroite. Et si Audric lui demandait pourquoi elle posait cette question, que lui répondrait-elle ? Elle n'en avait aucune idée, et elle se maudit intérieurement. Pourquoi posait-elle toujours des questions déplacées ?
La jeune Panglewood fixa le visage du batteur, scrutant sa réaction.
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“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”
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Kirsty avait caché sa figure sous sa capuche. Décidément, les filles avaient l'air de bien aimer se dissimuler sous leurs capuches. Peut-être que la blonde avait le sentiment d'être seule avec ça sur sa tête, que c'était un moyen détourné pour lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas de lui et qu'elle préférait être seule, tranquille.
Son sentiment se confirma lorsqu'elle repoussa un peu vivement son idée d'aller chercher quelqu'un pour elle. Un instant il cru qu'elle refusait de voir Aishani, mais il comprit que ce n'était pas contre la fillette à la peau caramel. Non, elle voulait simplement rester seule. Peut-être qu'il devrait la laisser tranquille...
Alors qu’il allait lui proposer de partir si elle le voulait, la fillette ouvrit de nouveau la bouche pour parler. Le brun rougit légèrement en entendant la question et comprit soudainement l’utilité de la capuche. Il baissa la tête, comptant sur ses cheveux longs qui étaient sortis de l’élastique pour dissimuler la rougeur de ses joues.
« Ouais, elle est sympa. Pourquoi, tu l’aimes bien aussi non? »
*C'est ça Hitward fait semblant de rien.* Il soupira doucement, se redressa un peu et tourna la tête pour regarder sa voisine. La capuche encore l’empêchait de voir ses yeux. C’était peut-être mieux ainsi...
« Je l’aime... bien. Hum tu es sure que tu ne veux personne? Ma cousine dit toujours qu’il faut parler quand quelque chose ne va pas. Et sa sœur elle, elle le fait tout le temps avec n’importe qui ou n’importe quoi. »
Combien de fois il l’avait surprise a parler à la poupée de leur tante Gabrielle, qui était posée sur le lit de Jessica chez leur grand-père? Au début il faisait semblant de ne pas avoir entendu pour ne pas la déranger, puis pour ne pas être prit à partit, car quand elle remarquait sa présence elle l'incluait souvent dans ses monologues.
Le garçon aux yeux vairons leva les yeux vers le ciel, et grommela vaguement en dégageant son visage lorsqu'une bourrasque le décoiffa davantage.
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Son sentiment se confirma lorsqu'elle repoussa un peu vivement son idée d'aller chercher quelqu'un pour elle. Un instant il cru qu'elle refusait de voir Aishani, mais il comprit que ce n'était pas contre la fillette à la peau caramel. Non, elle voulait simplement rester seule. Peut-être qu'il devrait la laisser tranquille...
Alors qu’il allait lui proposer de partir si elle le voulait, la fillette ouvrit de nouveau la bouche pour parler. Le brun rougit légèrement en entendant la question et comprit soudainement l’utilité de la capuche. Il baissa la tête, comptant sur ses cheveux longs qui étaient sortis de l’élastique pour dissimuler la rougeur de ses joues.
« Ouais, elle est sympa. Pourquoi, tu l’aimes bien aussi non? »
*C'est ça Hitward fait semblant de rien.* Il soupira doucement, se redressa un peu et tourna la tête pour regarder sa voisine. La capuche encore l’empêchait de voir ses yeux. C’était peut-être mieux ainsi...
« Je l’aime... bien. Hum tu es sure que tu ne veux personne? Ma cousine dit toujours qu’il faut parler quand quelque chose ne va pas. Et sa sœur elle, elle le fait tout le temps avec n’importe qui ou n’importe quoi. »
Combien de fois il l’avait surprise a parler à la poupée de leur tante Gabrielle, qui était posée sur le lit de Jessica chez leur grand-père? Au début il faisait semblant de ne pas avoir entendu pour ne pas la déranger, puis pour ne pas être prit à partit, car quand elle remarquait sa présence elle l'incluait souvent dans ses monologues.
Le garçon aux yeux vairons leva les yeux vers le ciel, et grommela vaguement en dégageant son visage lorsqu'une bourrasque le décoiffa davantage.
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Besoin d'aide
Kirsty, dont le regard restait rivé sur le visage d'Audric, dans l'attente d'une réaction quelconque, remarqua alors que le batteur semblait gêné quand il entendit sa question. Le coeur de la blondinette battit un peu plus vite, se demandant si elle avait fichu la relation de son amie en l'air ou si elle l'avait améliorée... Elle savait très bien qu'avec sa malchance, le garçon lui demanderait pourquoi elle posait cette question et partirait, l'abandonnant avec ses tristes pensées. L'enfant se recroquevilla contre la grande marche derrière elle, la tête posée sur ses genoux. Elle aurait voulut disparaitre, mais le rouge flashy de son sweat détonnait beaucoup trop pour qu'elle puisse paraitre invisible. Mais, au lieu de rigoler et de partir, réaction de la plupart des garçons lorsqu'on leur posait cette question, Audric resta assis à sa place et rougit un peu, avant de baisser la tête comme pour cacher ses joues. Il répondit qu'il l'aimait bien et demanda si c'était la même chose pour la blondinette. Cette dernière répondit évasivement, trop préoccupée pour s'étaler sur le sujet. « Oui, c'est ma pote. Mais on ne se connait pas d'puis longtemps. » Les yeux toujours rivés sur le visage rougissant du batteur, Kirsty se questionnait. D'après plusieurs personnes, ces rougissements et ces signes de nervosité étaient dût à l'amour... Alors peut-être qu'Audric aimait Aishani ? Les sentiments de l'indienne étaient peut-être réciproques, et elle aurait donc une chance !
La blondinette esquissa un mini-sourire de victoire, qui disparut presque aussitôt, remplacé par sa mine sombre et triste qu'elle affichait depuis le matin. Un soupir franchit ses lèvres lorsqu'elle entendit la phrase suivante d'Audric. « Je l’aime... bien. Hum tu es sure que tu ne veux personne? Ma cousine dit toujours qu’il faut parler quand quelque chose ne va pas. Et sa sœur elle, elle le fait tout le temps avec n’importe qui ou n’importe quoi. » Kirsty secoua négativement la tête, car elle ne se sentait pas prête du tout. Elle aurait voulut garder son secret rien que pour elle, et que personne d'autre ne soit au courant. Et pourtant, elle savait très bien que ce n'était pas possible, car ce serait un poids trop lourd sur son épaules. Mais à qui en parler ? Elisabeth ? Non, elle ne voulait pas lui apprendre qu'elle lui avait cacher la raison de sa tristesse. Aishani ? Elle venait de refuser de lui dire, et de toute façon, cette dernière lui en voudrait surement de lui avoir cacher, tout comme Elisabeth...
Le regard de Kirsty, qui se promenait alors un peu partout sur le Stade afin de trouver une réponse à la phrase d'Audric, tomba alors sur le visage de ce dernier. Prise d'une subite idée, elle dit d'une toute petite voix : « J'vois pas à qui parler. Je suis pas prête à le dire à mes amies, c'est... compliqué. » La blondinette retint son souffle, espérant devenir invisible dans la seconde qui suivait ses paroles. Elle savait qu'il serait plus compliqué de dire la chose qui la préoccupait à l'un de ses proches qu'à quelqu'un qui ne la connaissait que très vaguement. Et Audric ne savait rien d'elle, il serait facile pour elle de l'éviter après. « J'peux te dire... un truc ? » Les yeux de la petite blonde se remirent à la piquer, et elle savait qu'elle ne retiendrait pas longtemps ses larmes.
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
La blondinette esquissa un mini-sourire de victoire, qui disparut presque aussitôt, remplacé par sa mine sombre et triste qu'elle affichait depuis le matin. Un soupir franchit ses lèvres lorsqu'elle entendit la phrase suivante d'Audric. « Je l’aime... bien. Hum tu es sure que tu ne veux personne? Ma cousine dit toujours qu’il faut parler quand quelque chose ne va pas. Et sa sœur elle, elle le fait tout le temps avec n’importe qui ou n’importe quoi. » Kirsty secoua négativement la tête, car elle ne se sentait pas prête du tout. Elle aurait voulut garder son secret rien que pour elle, et que personne d'autre ne soit au courant. Et pourtant, elle savait très bien que ce n'était pas possible, car ce serait un poids trop lourd sur son épaules. Mais à qui en parler ? Elisabeth ? Non, elle ne voulait pas lui apprendre qu'elle lui avait cacher la raison de sa tristesse. Aishani ? Elle venait de refuser de lui dire, et de toute façon, cette dernière lui en voudrait surement de lui avoir cacher, tout comme Elisabeth...
Le regard de Kirsty, qui se promenait alors un peu partout sur le Stade afin de trouver une réponse à la phrase d'Audric, tomba alors sur le visage de ce dernier. Prise d'une subite idée, elle dit d'une toute petite voix : « J'vois pas à qui parler. Je suis pas prête à le dire à mes amies, c'est... compliqué. » La blondinette retint son souffle, espérant devenir invisible dans la seconde qui suivait ses paroles. Elle savait qu'il serait plus compliqué de dire la chose qui la préoccupait à l'un de ses proches qu'à quelqu'un qui ne la connaissait que très vaguement. Et Audric ne savait rien d'elle, il serait facile pour elle de l'éviter après. « J'peux te dire... un truc ? » Les yeux de la petite blonde se remirent à la piquer, et elle savait qu'elle ne retiendrait pas longtemps ses larmes.
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”
Besoin d'aide
Toutes mes excuses pour le retard.
Audric tenta de plaquer ses cheveux sur son front tant bien que mal et finit par abandonner quand il comprit que le vent ne semblait pas vouloir s'arrêter. La bourrasque se calma quelques secondes plus tard les laissant plus ébouriffés que jamais. Kirsty le fixa ce qu'il lui parut une éternité avant de tourner la tête. Il n'avait pas du tout envie de s'étaler sur sa relation avec Aishani. Depuis le début il se posait des questions et commençait à penser qu'il n'aimerait pas les réponses.
La blonde sembla refuser son idée et le garçon aux yeux vairons préféra ne pas insister. Il savait pourtant à quel point sa cousine avait raison sur ce point-là. Exposer son problème à d'autres personnes permettait souvent de ramener de bonnes solutions. L'été dernier avait été un bon exemple pour lui, Esmée lui avait permit de mettre les choses à plat et de voir comment réagir avec ses parents. Il chassa rapidement Peterson de sa tête et son regard suivit celui de sa camarade assise à côté de lui.
Le brun se rencogna dans son siège et souffla doucement alors que le vent se mit à faire de même comme s'il répondait. Il tourna la tête lorsqu'il sentit le regard de sa camarade sur lui. Il resta silencieux pendant qu'elle parlait, hochant simplement la tête. Il ne savait pas vraiment quoi répondre à ça. Il ne pouvait pas la forcer à se confier, c'était à elle de choisir quand et à qui elle voulait demander de l'aide.
Il se pencha légèrement en avant sans briser le lien de leurs regards, enfouissant ses mains entre ses genoux. Il allait enfin répondre lorsque la blonde lui posa une question. Surprit, il bafouilla rapidement : « Ouais vas-y. » avant de se reprendre et de lui adresser un sourire qui se voulait rassurant.
« Si tu le sens bien sûr, ne t'obliges à rien. » Il se frotta rapidement l’œil droit où une poussière semblait être entrée et, tout en louchant, ajouta : « C'est pareil avec tes amies, même si ça prend du temps il ne faut pas te forcer. Mais je sais que ça fait du bien de parler des fois. »
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Audric tenta de plaquer ses cheveux sur son front tant bien que mal et finit par abandonner quand il comprit que le vent ne semblait pas vouloir s'arrêter. La bourrasque se calma quelques secondes plus tard les laissant plus ébouriffés que jamais. Kirsty le fixa ce qu'il lui parut une éternité avant de tourner la tête. Il n'avait pas du tout envie de s'étaler sur sa relation avec Aishani. Depuis le début il se posait des questions et commençait à penser qu'il n'aimerait pas les réponses.
La blonde sembla refuser son idée et le garçon aux yeux vairons préféra ne pas insister. Il savait pourtant à quel point sa cousine avait raison sur ce point-là. Exposer son problème à d'autres personnes permettait souvent de ramener de bonnes solutions. L'été dernier avait été un bon exemple pour lui, Esmée lui avait permit de mettre les choses à plat et de voir comment réagir avec ses parents. Il chassa rapidement Peterson de sa tête et son regard suivit celui de sa camarade assise à côté de lui.
Le brun se rencogna dans son siège et souffla doucement alors que le vent se mit à faire de même comme s'il répondait. Il tourna la tête lorsqu'il sentit le regard de sa camarade sur lui. Il resta silencieux pendant qu'elle parlait, hochant simplement la tête. Il ne savait pas vraiment quoi répondre à ça. Il ne pouvait pas la forcer à se confier, c'était à elle de choisir quand et à qui elle voulait demander de l'aide.
Il se pencha légèrement en avant sans briser le lien de leurs regards, enfouissant ses mains entre ses genoux. Il allait enfin répondre lorsque la blonde lui posa une question. Surprit, il bafouilla rapidement : « Ouais vas-y. » avant de se reprendre et de lui adresser un sourire qui se voulait rassurant.
« Si tu le sens bien sûr, ne t'obliges à rien. » Il se frotta rapidement l’œil droit où une poussière semblait être entrée et, tout en louchant, ajouta : « C'est pareil avec tes amies, même si ça prend du temps il ne faut pas te forcer. Mais je sais que ça fait du bien de parler des fois. »
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Besoin d'aide
La petite blonde se demanda alors pourquoi elle avait poser cette question. Elle était vraiment stupide. Audric avait d'autre chose à faire que de s'occuper d'une pauvre petite deuxième année inconnue ayant des problèmes familiaux qu'il ne pourrait de toutes façons pas régler. Il était un joueur de Quidditch, devait sûrement avoir des amis qui l'attendaient en salle commune, ou des devoirs qu'il devait faire. A cette pensée, Kirsty se rappela que ses propres devoirs l'attendaient bien sagement dans son sac, devoirs qu'elle devrait rendre le lendemain. Cela la déprima encore plus, étant donné qu'elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas le courage de les faire ce soir. Ce serait encore des mauvaises notes, qui se rajoutaient à la collection de "P" et de "D" qu'elle avait déjà. Elle poussa un soupir de découragement.
Le vent souffla de plus belle, glaçant encore plus la jeune Panglewood. Cette dernière se recroquevilla sur son siège, espérant ainsi se réchauffer. Elle vit que son camarade semblait être lui aussi malmené par la bise, et elle en fut d'autant plus gênée. A cause d'elle, il restait planté là à attendre qu'elle parle. Mais que dire, maintenant qu'elle s'apprêtait à déballer son sac ? La blondinette aurait voulu faire demi tour et marmonner un "En fait rien", puis partir. Mais les mots ne franchirent jamais le seuil de ses lèvres, et elle ne bougea pas d'un demi-centimètre. Audric semblait prêt à l'écouter, ce qui la rassura un peu. « C'est pareil avec tes amies, même si ça prend du temps il ne faut pas te forcer. Mais je sais que ça fait du bien de parler des fois, » dit-il alors. Kirtsy hocha la tête. Elle ne savait pas encore ce qu'elle ferait avec ses amies, n'étant pas décidée à leur parler de son père. Après tout, Poudlard et sa famille étaient deux univers si différents qu'ils en devenaient presque parallèles, et elle ne voulait absolument pas les mélanger. Si elle commençait à parler de sa famille à tout bout de champs, tout s'emmêlerait dans sa tête.
La petite blonde remit sa capuche en place et, baissant le regard vers ses chaussures blanches qui dépassaient de sous sa robe de sorcière, elle déclara : « Je leur dirais plus tard, mais c'est plus compliqué. J'les connais depuis longtemps et... disons que j'étais assez distante avec elle, ces derniers temps. Pas très sympa, aussi. » Kirsty se coupa, un peu honteuse. Elle avait du mal à avouer que, dernièrement, elle avait été froide et méchante avec celles qui faisaient tout pour la soutenir et l'aider, mais à qui elle ne rendait pas leurs services. Il faudrait qu'elle pense à s'excuser, un jour, mais pas maintenant. S'excuser demandait toujours plus de courage que d'être méchante. Elle reprit d'une voix moins sûre : « Toi, c'est pas pareil. On s'connait pas, on s'est jamais parlé, et on s'parlera sûrement plus jamais. Alors c'est forcément plus simple. »
Elle parlait, elle parlait, mais elle ne disait rien. Elle avait un peu peur de la réction d'Audric si elle avouait tout. Elle se sentait à présent un peu ridicule à être attristée pour une chose si insignifiante, et elle n'était pas sûre que le garçon comprendrait. Pourtant, elle se lança en marmonnant : « Ben, en fait... c'est un peu compliqué dans ma famille en c'moment, ma grand-mère est morte l'année dernière, et heu... elle m'a confier un secret. Je savais pas s'il fallait qu'je le dise à mon père parce qu'il est un peu fragile depuis qu'elle est morte. Je me suis beaucoup inquiétée, je savais pas quoi faire, et puis, l'autre jour, je lui ai dit. Et il m'a répondu que c'était rien. » Elle souffla sur une mèche blonde qui s'était échappée de sa capuche, en continuant d'une voix honteuse : « Donc je me suis inquiétée pour rien. Je sais, ça peut te paraître débile, mais j'étais pas sympa avec tout le monde depuis la mort de ma grand mère, et j'ai peur qu'ils ne me le pardonnent pas. » "Surtout que je n'ai déjà pas beaucoup d'amis" termina-t-elle pour elle-même.
Désolée pour cet immense retard !
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
Le vent souffla de plus belle, glaçant encore plus la jeune Panglewood. Cette dernière se recroquevilla sur son siège, espérant ainsi se réchauffer. Elle vit que son camarade semblait être lui aussi malmené par la bise, et elle en fut d'autant plus gênée. A cause d'elle, il restait planté là à attendre qu'elle parle. Mais que dire, maintenant qu'elle s'apprêtait à déballer son sac ? La blondinette aurait voulu faire demi tour et marmonner un "En fait rien", puis partir. Mais les mots ne franchirent jamais le seuil de ses lèvres, et elle ne bougea pas d'un demi-centimètre. Audric semblait prêt à l'écouter, ce qui la rassura un peu. « C'est pareil avec tes amies, même si ça prend du temps il ne faut pas te forcer. Mais je sais que ça fait du bien de parler des fois, » dit-il alors. Kirtsy hocha la tête. Elle ne savait pas encore ce qu'elle ferait avec ses amies, n'étant pas décidée à leur parler de son père. Après tout, Poudlard et sa famille étaient deux univers si différents qu'ils en devenaient presque parallèles, et elle ne voulait absolument pas les mélanger. Si elle commençait à parler de sa famille à tout bout de champs, tout s'emmêlerait dans sa tête.
La petite blonde remit sa capuche en place et, baissant le regard vers ses chaussures blanches qui dépassaient de sous sa robe de sorcière, elle déclara : « Je leur dirais plus tard, mais c'est plus compliqué. J'les connais depuis longtemps et... disons que j'étais assez distante avec elle, ces derniers temps. Pas très sympa, aussi. » Kirsty se coupa, un peu honteuse. Elle avait du mal à avouer que, dernièrement, elle avait été froide et méchante avec celles qui faisaient tout pour la soutenir et l'aider, mais à qui elle ne rendait pas leurs services. Il faudrait qu'elle pense à s'excuser, un jour, mais pas maintenant. S'excuser demandait toujours plus de courage que d'être méchante. Elle reprit d'une voix moins sûre : « Toi, c'est pas pareil. On s'connait pas, on s'est jamais parlé, et on s'parlera sûrement plus jamais. Alors c'est forcément plus simple. »
Elle parlait, elle parlait, mais elle ne disait rien. Elle avait un peu peur de la réction d'Audric si elle avouait tout. Elle se sentait à présent un peu ridicule à être attristée pour une chose si insignifiante, et elle n'était pas sûre que le garçon comprendrait. Pourtant, elle se lança en marmonnant : « Ben, en fait... c'est un peu compliqué dans ma famille en c'moment, ma grand-mère est morte l'année dernière, et heu... elle m'a confier un secret. Je savais pas s'il fallait qu'je le dise à mon père parce qu'il est un peu fragile depuis qu'elle est morte. Je me suis beaucoup inquiétée, je savais pas quoi faire, et puis, l'autre jour, je lui ai dit. Et il m'a répondu que c'était rien. » Elle souffla sur une mèche blonde qui s'était échappée de sa capuche, en continuant d'une voix honteuse : « Donc je me suis inquiétée pour rien. Je sais, ça peut te paraître débile, mais j'étais pas sympa avec tout le monde depuis la mort de ma grand mère, et j'ai peur qu'ils ne me le pardonnent pas. » "Surtout que je n'ai déjà pas beaucoup d'amis" termina-t-elle pour elle-même.
Désolée pour cet immense retard !
Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”