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02 mai 2019, 20:34
Match nul  PV 
20 février 2044
Après le match Frelons - Griffes ardentes
Vestiaires des Frelons


Après avoir saluer les gryffondors comme l'exigeait la coutume, Rey était parti se réfugier dans le calme et la solitude du vestiaire. La tête posée contre le mur, les yeux fermée, il s’efforçait de respirer lentement. Cette fin de match avait été des plus éprouvantes à tout point de vue. Et pour tout le monde. Malgré la tape de Jeffrey, il avait bien sentit que ce dernier était des plus frustrée. Son intériorisation était tout à son honneur. Cal' quant à lui avait réagit de façon inverse et détruit le pauvre stand de gourdes. Quant aux autres, ils s'étaient fait discrets mais le capitaine ne pensait pas une seule seconde qu'ils étaient moins affectés par ce match nul. Match nul. Ce n'était pas la première fois que les Frelons faisaient se résultat, mais c'était une première pour son équipe à lui.

Une vague de culpabilité le submergea. Il aurait du faire mieux, les guider autrement, les entraîner plus, faire des choix plus intelligent et surtout, se méfier de cette équipe bien plus expérimentée qu'ils avaient affronté aujourd'hui. Il avait promis à Ambre qu'elle serait fière de lui et avec ce résultat final, il avait ruiné leur chance. Impossible de remonter. Au mieux, il serait troisième du championnat. Quel piètre résultat. Nul. Le sang coula de sa lèvre quand il l'a mordit pour se retenir d'agir comme son attrapeur. Se briser les phalanges sur le mur n'était pas une solution pour contrôler ses émotions. Ça ne l'était plus. Il n'arrivait cependant pas à calmer la déception qu'il éprouvait et son regard noir toisait les bancs comme s'ils étaient de rouge et d'or.

Tandis qu'il restait assis, immobile, à contempler le mur d'en face, à écouter les cris étouffés par les murs des supporters qui s’atténuaient minutes après minutes, ses camarades le rejoignirent un par un. Même Aliénor s'invita dans le vestiaire des garçon pour cette occasion exceptionnelle de célébrer leur défaite. Ironiquement. Ils ont tous une sale tête, pensa Rey, tous dépité. S'ils attendaient de lui qu'il leur fasse le plus beau discours du monde, ils pouvaient attendre longtemps. Le poufsouffle ne savait pas quoi leur dire. 

Au bout de quelques minutes de silence le plus complet, il prit quand même la parole.
- J'vais pas vous dire ce que vous voulez entendre, je suis aussi dépité que vous. J'vais pas vous dire qu'on fera mieux la prochaine fois, j'en sais rien. Et encore moins qu'on gagnera le prochain match, ça serait stupide, leur dit-il sans mettre les formes. Je peux juste vous dire que malgré les pointures qu'étaient Elina et Ambre, c'est avec vous que j'ai préféré jouer. Vous êtes mon équipe et je n'aurai voulu perdre et me sentir aussi nul avec personne d'autres que vous pour voir ma sale tête. D'ailleurs, vous devriez voir les vôtres, ajouta-t-il avec un sourire en coin. Merci d'avoir tenu jusqu'au bout. Tous, conclut-il plus solennellement en les regardant dans les yeux tour à tour.

Il craignait leur réaction de cette fin de match, il méritait leur reproche et leur colère. Après tout, en tant que capitaine, c'était lui qui était censé les mener jusque la victoire. Après son petit discours qui n'en était pas uns, il appréhendait le retour de bâton. Mais il encaisserait. Au pire, il se retiendrait jusqu'à trouver Eliott et son chocolat.

03 mai 2019, 09:52
Match nul  PV 
Haletante, transpirante, Aliénor avait qu’une envie, quitter le stade le plus vite. Si elle le pouvait elle serait rentrée dans ces vestiaires en balai pour ne pas à avoir à croiser le regard de tous, de ces adversaires, de ces coéquipiers personne. Un match nul ça se jouait à quoi hein ? Etrangement les seules images qui lui revenaient en tête étaient un pénalty raté, des tirs trop souvent interceptés par une rousse trop chanceuse à qui elle voulait faire bouffer ces cheveux. Elle descendit rapidement et expédia le serrage de main rituel. Elle se sentait atrocement nulle. Ces doigts se resserraient dangereusement autour du manche de son balai. Elle avait envie de tout envoyer balader et juste de se réfugier dans les vestiaires pour se laisser aller à sa colère et à ces larmes. Pitoyable… Elle détacha ces cheveux d’un geste rageur, s’arrachant par la même occasion quelques mèches ce qui l’énerva encore plus. Elle fit claquer l’élastique contre son poignet en marchant à toute vitesse vers les vestiaires. Ils allaient débriefer et de toute façon se retrouver seule dans un dortoir n’était pas une bonne idée. Quand elle se retrouva seule, elle abandonna son balai pour aller en direction de celui des garçons. Seule, elle risquerait de ruminer plus que nécessaire et de s’apitoyer sur son sort. Elle s’en voulait d’être comme ça, de ne pas voir le positif dans ces moments-là. Mais elle y avait tellement cru au début du match. Elle s’était laissée embarquée dans un délicieux espoir de victoire. Espoir arraché à mains nus par l’attrapeur adverse et cette fiche pirouette acrobatique qui les avait ramené dans le match.

Arrivée dans le dortoir des garçons, elle se laissa glisser contre un mur pour s’assoir sur le sol. Elle n’avait rien à dire en fait. Que voulez-vous qu’elle dise ? Elle n’a pas brillé lors du match et elle le sait bien. C’était quand même dingue d’arrêter tant de tirs ! La fillette était en boucle les images repassaient dans sa tête, si elle aurait fait différemment ? Mais avec des si on refait le monde. Elle a fait, elle a mal fait, point barre.

Elle était recroquevillée dans son coin, les genoux contre sa poitrine, les yeux dans le vide à moitiés cachés par ces cheveux. Nul. Elle qui aimait les choses franches et claires on en était loin. Match nul, c’est vraiment pourri comme score, comme si on avait pitié. D’ailleurs elle redoutait cela en sortant d’ici. « Mais vous avez assuré le nul c’est mieux que rien ! » Nul dans ta face oui. Elle n’allait pas avoir la force de faire face à ces gens et elle ne voulait pas les entendre. Ils allaient essayer de faire passer cette pilule de la pire manière au monde. Donc autant rester cloitrée ici, elle serait tranquille au moins. Et puis ce n’est pas si mal, elle s’installe un hamac et on y voit que du feu.

Elle écoutait à peine ce que disait Rey. Le pauvre avoir à parler à cette espèce de zombi qu’elle était devenue. Elle releva tout de même les yeux à la fin de ces paroles. Pour avoir une sale tête, il remportait la palme elle en était sûre.

Elle laissa tomber sa tête entre ces genoux tout en ponctuant le discours de son capitaine.

-Ne t’en fait pas ta tête ne change pas trop d’habitude.

Ouais ben elle ne pouvait pas s’en empêcher, insupportable cette enfant. Mais dans un soupir étouffé, elle laissa échapper un « merci à toi ».

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

03 mai 2019, 10:53
Match nul  PV 


Quand il entra enfin dans le vestiaire Jeffrey trouva son capitaine dans ses pensées et le batteur titulaire ne chercha pas à l'en tirer une seule seconde. D'une part car il se trouvait à peu près dans le même état et ressentait le besoin d'être seul et d'autre part car Rey semblait culpabiliser et prendre la défaite - car ça en était une aux yeux du garçon aux yeux noisettes - pour lui, ce qui apporta bizarrement une forme de révolte chez Jeffrey. Il se laissa tomber lourdement sur le banc et resta là, immobile et trempé jusqu'aux os tandis que ses coéquipiers entraient à leur tour dans le vestiaire.

Faisant mine de se sécher les cheveux Jeffrey plongea sa tête dans sa serviette et demeura immobile quelques instants le temps de ravaler quelques larmes de frustration. Comment avaient ils pu laisser filer ce match ? Comment était ce seulement possible ? ... La voix de Rey vint interrompre ses questionnements et le batteur des Frelons consentit à ôter sa serviette, qu'il balança sans cérémonie sur son sac de sport. Pendant le discours de son capitaine Jeffrey garda la tête fixée sur sa batte, qu'il venait à nouveau d'empoigner comme s'il avait hâte de retourner sur le terrain pour en découdre. Les mots du poursuiveur auraient dû apporter un peu de réconfort, d'autant plus qu'ils étaient touchants et fédérateurs. Rey avait pris son rôle avec sérieux et avait fait de son mieux et le jeune anglais savait qu'à sa place il n'aurait pas fait mieux, et sans doute même pire.

Pourtant le garçon ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à la terre entière en cet instant précis. Et Rey était tout en haut de sa liste. Les mots de son coéquipier eurent pour effet de raffermir considérablement la prise du garçon sur sa batte et même la tentative courageuse de Rey pour les faire rire en parlant de leurs têtes d'enterrement ne parvint pas à dérider le deuxième année. Au contraire le "Merci d'avoir tenu jusqu'au bout. Tous. " fit bondir intérieurement Jeffrey avant qu'Alienor n'apporte le coup de grâce en se montrant politiquement correcte. Oh bien sûr il ne lui en voulait pas, pas plus qu'à Rey au fond. Elle était nouvelle dans l'équipe et forcément elle n'osait pas s'imposer, malgré un premier match qui lui apportait du crédit. Mais le garçon - sal caractère de compétiteur oblige - crispa sa mâchoire, tentant de retenir sa colère. Quand il croisa le regard de Rey cependant il finit par lancer d'une voix lourde :

« On a pas tenus jusqu'au bout j'trouve. Si ça avait été le cas on pourrait encore gagner la Coupe... » lâcha douloureusement le jeune anglais avant de poursuivre d'une voix plus forte « On doit gagner des matchs comme ça, faut plus que ça arrive, c'est pas normal !!! »

Voilà. Elle sortait maintenant la frustration. Au risque de paraître ridicule Jeffrey était en train de montrer l'importance que le Quidditch avait à ses yeux. Lui qui faisait beaucoup de choses en dilettante et arrondissait toujours les angles, il se montrait dans ce domaine intransigeant et très dur envers lui-même et les autres, grâce ou à cause de son père sans doute. Le jeune anglais avait toujours été coaché mentalement par son père qui voulait voir son fils réussir là où il avait échoué. C'était à la fois une bénédiction et un fardeau mais aujourd'hui le garçon de douze ans le ressentait clairement comme une lourde charge sur ses épaules encore trop frêles.

Soucieux que ses mots ne soient pas perçus d'une mauvaise façon Jeffrey tint toutefois à préciser qu'il ne visait pas ses coéquipiers, qui avaient fait des débuts solides. « Désolé, j'aurai du faire plus... »

03 mai 2019, 16:01
Match nul  PV 
Quand l’arbitre avait sifflé la fin du match, Erwan avait ressenti le poids du monde sur ses épaules. Comment cela avait pu arriver...? C’était sa faute... C’était forcément sa faute ! Il aurait suffit d’un arrêt pour que l’issue soit complètement différente. Autant il n’aurait rien pu faire sur le lancer d’attrapeur dans les anneaux, celui-là lui restait en travers de la gorge, mais il avait eut une autre chance... Chance qu’il avait laissé passer dans l’anneau à 19 mètres. Match nul... C’était le cas de le dire ! Autant appeler un chat un chat, c’était une défaite pour les Frelons.

Erwan gagna le sol et félicita les joueuses et joueurs des Griffes Ardentes, il s’excusa auprès de celles et ceux qu’il avait pu blesser et regagna le vestiaire la tête basse. Il n’osait pas encore regarder celles et ceux qui avaient affronter le froid et la neige, qui avait donner de la voix tout l’après-midi, qui attendait tellement plus de l’équipe... Comme à son habitude, comme dans chaque jeu auquel il participait, Erwan essuya vite la déception de la défaite, seul le plaisir d’avoir joué comptait. Mais le poids des attentes de toute la maison Poufsouffle pesait encore sur ses épaules. De plus il savait que ses coéquipiers et sa coéquipière ne partageraient pas sa faculté à tourner la page si vite... Il rentra silencieusement dans le vestiaire et s’arma de sa plus grande tolérance pour supporter la déception, la rage, la colère de son équipe. En les observant, Erwan se dit que tous pensaient comme lui. Tous se disaient que si ils avaient fait un geste de plus ou de moins, l’ambiance serait bien différente ! Le jeune gardien était tiraillé entre l’ambiance plus que pesante qui régnait dans le vestiaire et la petite boule de joie qu’il tentait de faire taire dans ses entrailles. Ils avaient livré un beau match, jouer avec Alienor, Kevin, Rey, Jeff et Cal lui avait procuré plus de plaisir que la plupart des choses qu’il avait vécu à Poudlard. Malheureusement c’était trop tôt pour partager cette joie avec eux... Ils avait le droit, le besoin, d’accuser le coup.

Quand Rey prit la parole, Erwan releva la tête et tenta d’afficher une mine joviale malgré le fait qu’il était dans un de ses moments de tergiversations mentales avec lui-même. Le ton des mots du capitaine ne laissait aucun doute sur la frustration qu’il devait ressentir, qu’ils ressentaient tous. Mais Erwan était plus enclin à se projeter que le rouquin ; "Bien sûr qu’on va gagner le prochain ! Je vais pas passer tous mes samedis à m’entraîner juste pour voir ce qu’on pourrait faire..." pensa t-il tout en s’abstenant de le dire à voix haute. Jeffrey semblait encore plus aux prises avec lui-même que les autres, il jouait d’ailleurs encore de sa batte et laissa éclater sa propre frustration. Le genre de propos qui ne demandait aucune réponse et qu’il fallait juste laisser sortir pensa Erwan. Puis une fois que le silence revînt Erwan saisi sa chance et se lança...

"Bon... Je sais que c’est trop tôt mais je voulais vous remercier... Vous tous. On était vraiment pas loin mais le sort en a décidé autrement. Il faut qu’on s’entraîne encore ! Plus dur si il faut ! Ce match nul c’est pas mérité mais va falloir qu’on fasse avec les gars ! Oh désolé Ali... Je veux pas rentrer chez moi cet été sans victoire au compteur..." Il acheva sa phrase en diminuant le volume sonore, laissant ainsi le silence s’installer de nouveau dans le vestiaire. Bien sûr que c’était trop tôt pour tenir ce genre de discours et il eut peur un instant que Jeff le somme de se taire à l’aide de sa batte mais c’était lui, franc et honnête comme à son habitude. Il n’en dirait cependant pas plus aujourd’hui, il ne voulait pas rajouter à la peine de ses amis. Après ses coéquipiers, il ne lui restait plus qu’à affronter les regards et les félicitations polies de ses camarades de maison... La semaine allait être longue !

7ème année RP ~ Digne héritier de l’esprit Weasley ~ commerçant en herbe

11 mai 2019, 22:35
Match nul  PV 
Après un match se soldant sur un match nul, et scellant ainsi le destin des Frelons qui ne réaliseraient pas le Threepeat, il était temps pour eux de débriefer. Le rouquin, tenant dans sa main valide du mieux qu'il pouvait les restes du râtelier à gourde, avait eu largement le temps de faire redescendre sa colère. Ce fut donc plutôt calme qu'il entra dans le vestiaire où tous avaient déjà pris place. Il posa les vestiges de sa frustration au centre de la pièce, avant de partir s'asseoir devant son casier. "On a b'soin d'un nouveau râtelier" lâcha-t-il enfin, sans vraiment être sur lui même de savoir si il faisait une blague ou un constat.

A un moment, Rey se mit à parler. Cal n'écouta qu'à moitié, plutôt préoccupé pour le coup par sa main ensanglantée qu'il essayait tant bien que mal de déballer de son gant. Du coin de l'oreille cependant, il entendit vaguement leur capitaine parler d'Ambre et Elina, mais surtout de comment il avait préféré jouer avec eux. L'écossais fronça les sourcils, ne sachant pas trop quoi en penser. Il était vrai cependant que le groupe vivait bien, et que jouer avec tous ceux qui composaient à ce jour l'équipe de Poufsouffle était un plaisir. La petite pique d'Aliénor lui arracha un sourire, très vite remplacé par une grimace de douleur, alors qu'il venait d'enfin extirper son petit doigt meurtri de son piège de cuir. Après Rey, ce fut au tour de Jeffrey de s'exprimer. L'équipe put tout de suite sentir son immense frustration, et Cal ne pouvait que le comprendre. Hunter et lui étaient pareil, deux joueurs qui donnaient leurs deux cents pour cent, et qui détestaient perdre par dessus tout. Il n'y avait qu'à voir sa réaction d'après match pour très vite le comprendre. Jeffrey lui, avait eu la décence de laisser éclater sa colère dans les vestiaires, tout simplement. Après avoir ponctué le tout d'une excuse si peu pertinente, l'anglais laissa sa place à l'optimisme d'Erwan, qui venait de clôturer son premier match et de bien belle manière. Le rouquin les écouta tous sans dire un mot, puis, lorsque le silence retomba enfin, se leva. Il jeta son gant imbibé de sang sur le tas de débris au centre du vestiaire. "J'ai b'soin d'un nouveau gant aussi, du coup". Il marqua un temps d'arrêt, puis entreprit de faire le tour du vestiaire, checkant un à un ses coéquipiers. Il ébouriffa les cheveux de la seule fille de l'équipe, puis gratifia d'une tape sur l'épaule leur gardien. Il finit par Jeff, devant lequel il s'accroupit. Il colla son front à celui de son ami, le regardant droit dans les yeux. "Mec, j'sais ça casse la tête, c'est frustrant, t'as envie d'tout casser, mais faut passer à autre chose. Le prochain, il est à nous, et devine quoi ? Celui d'après aussi, et la Coupe l'année prochaine on la soulèvera, toi et moi, comme l'année dernière. Un match comme ça, on le laisse derrière, et on avance, et on travaille, et à partir de maintenant on fume tout le monde, ensemble.". Pour la forme, il entraîna son camarade de dortoir dans leur handshake spécial, puis retourna s'asseoir. "On était meilleur qu'eux, on était plus rapide, plus réactif, plus précis, plus dangereux. On a réduit la proclamée meilleure attaque de Poudlard au silence pendant plus d'une heure, on a assailli leurs buts pendant plus d'une heure. Ouai ils lâchent rien, comme nous on aurait fait, ouai ils reviennent, ça fait chier. Faut pas leur enlever, ils ont fait du gros taff. Ouai le triplé s'envole, mais c'est comme ça, ça va pas changer maintenant. J'dis pas qu'on a pas le droit d'être déçu, j'étais le premier dégoûté, mais prochaine entrainement on repartira encore plus fort, et on va se remettre à gagner. Parce que Erwan et Jeff ont raison, on peut pas continuer à perdre, ça m'fait chier, ça vous fait chier, et franchement j'préfère quand on célèbre.". Il marqua un court temps d'arrêt, histoire de réorganiser ses pensées, puis continua. "Comme j'vous ai dit, au niveau d'notre jeu, y'a pas grand chose à jeter. On les a dominé quasiment tout le match. P'têtre un manque de concentration, d'lucidité vers la fin, qui fait défaut, mais ça se travaille, et si on arrive à corriger ça, on s'ra des machines". Nouveau temps d'arrêt, rythmé par les gouttes de sang qui s'écrasaient sur la pierre. "Reste à travailler encore plus fort quoi, et les verts on les termine". Sa tirade terminée, il se ré-adossa au mur derrière lui, puis considéra ce qu'il venait de se passer. Un éclair de lucidité, de maturité peut-être. Il fallait dire que ses sanglots contre les serdaigle l'avaient beaucoup fait cogiter après coup, au point de même changer son approche aux matchs. Et puis, une fois la colère évacuée, ça permettait d'apporter un regard moins... perturbé sur les événements. L'écossais avait beau être aux prémisses de sa carrière, ce début de saison raté lui avait fait comprendre pas mal de choses. Comme quoi, il avait du vrai dans ce vieil adage qui nous disait que "c'est dans la défaite qu'on apprend".

Le poufsouffle préféré de ton poufsouffle préféré
6ème année RP

13 mai 2019, 19:48
Match nul  PV 
Aliénor fut la première à réagir à son intervention on ne peut plus discutable. Sa pique bienvenue fit naître un petit sourire sur les lèvres du garçon. Il pouvait toujours compter sur elle pour ne jamais louper les perches qu'il tendait. Malheureusement, cela ne suffit pas à détendre les autres et le garçon reprit bien vite une mine sombre lorsqu'il nota que le batteur de l'équipe, Jeffrey, resserrait sa prise sur sa batte. Le capitaine encaissa sa colère car même si ses mots ne lui étaient pas directement adressés, le regard que son coéquipier lui jeta en disait plus long que tout ce qui sortait de sa bouche. Néanmoins, il en resta là à son plus grand soulagement. Pour le moment...

Le ton d'Erwan fut très différent et son sourire surprit et déstabilisa complètement Rey. Mais il aurait du s'en douter.  Même si il avait à maintes reprises déstabilisé les rouges et or, le gardien des Frelons n'en restait pas moins un gros nounours. Il était plus optimiste que tous les autres et le poufsouffle avait envie de se laisser tenter à adhérer à son point de vu. Si jamais Jeffrey le laissait encore en vie. Sa crispation sur son arme de prédilection n'avait pas diminuée.

Le capitaine s'apprêta à se lever pour séparer batte et batteur avant qu'un drame n'arrive quand Cal jeta son gant au milieu du vestiaire s'être levé. Il entreprit alors de faire le tour du vestiaire. 

Rey n'avait jamais envié personne. Il admirait. Il respectait. Il s'inspirait. Mais envier ? Jamais. Et pourtant, une pointe de jalousie enserra son cœur lorsque Cal s'exprima. Sa complicité avec les autres joueurs, sa façon de trouver les bons mots, de réussir à les toucher, tout ça l'agaçait. Au fond, tout au fond bien enfouis, il savait que ce n'était pas normal. Mais à bien y regarder, Cal avait tout du parfait capitaine. Il aurait dû l'être capitaine à sa place. Certains, même des joueurs des équipes adverses, le pensaient d'ailleurs. Il avait déjà surpris des conversations allant dans ce sens. A croire qu'ils n'étaient pas fichus de lire le petit badge épinglé sur sa poitrine.

Et puis son regard tomba sur la main blessée de Cal. Un capitaine qui ne sait pas se contrôler ne ferait qu'enfoncer son équipe. C'était bien la première fois qu'il voyait un joueur s'emporter ainsi, devant les tribunes. Vu toutes les émotions négatives de cette fin de match, Rey était même surpris de ne pas avoir perdu le contrôle lui aussi. L'épuisement peut-être ? Ou alors, il se défendait mieux. Quoiqu'il en soit, voilà qui marquait la frontière entre lui et Mackinnon et d'un côté, ça le rassurait.

- Tes jolis discours sont bien sympas, mais si t'es pas là au prochain match parce que tu ne sais pas te contrôler, on pourra toujours s’entraîner, ça changera rien. dit-il d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu. J'espère que y'a pas de prof' qui t'a vu, sinon tu risques le banc au prochain match.

Puis Rey se leva, bien décidé à avancer. Tout le monde s'était exprimé, chacun à sa façon. Le silence de Kevin était aussi parlant que la rage de Jeffrey. Maintenant, il était tant de bouger et cela commençait par se changer et rejoindre les autres poufsouffles.

- Bien, dès samedi prochain, on reprend les entraînements. Pour gagner comme vous avez dit. Et...Un cognement à la porte des vestiaires l'interrompit et lui fit tourner la tête par réflexe en direction du battant. Les sourcils froncés, il se tourna vers ses équipiers d'un œil circonspect. Au vu de leur tête, il n'avait pas plus d'idée que lui sur la personne qui se tenait derrière l'entrée de leur tanière.

- Euh... Entrez ? dit Rey, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. 

L'arbitre voulait-il leur parler ? Un membre de l'équipe adverse ? Un poufsouffle complètement fan ? Ou une petite amie impatiente ?

Lorsque Miss O'Sullivan entra, le visage de Rey se ferma complètement. Manquait plus que la sbire de sa mère pour parfaire le tableau peu rutilant de cette fin de match.

19 mai 2019, 11:25
Match nul  PV 
Elle était là devant la porte du vestiaire, un sac de friandises dans une main... Juste un bout de planche la séparait de son équipe. Pourquoi n'avait-elle pas encore frappé ? Pourquoi hésitait-elle ?
Elle se rendait compte qu'être Directrice de maison n'était pas si aisée, alors qu'elle aurait juste voulu à cet instant être tendresse et amour, elle devait faire une mise au point, détruire le matériel de l'école ne pouvait être toléré. Le plus drôle c'était qu'à la place de cet élève, quelques années auparavant, elle n'aurait pas juste démoli un râtelier, le balai y serait passé, voire pire.... Heureusement pour elle et ses potentiels adversaires, elle avait toujours fui la pratique de ce sport et elle avait fait un long travail sur elle même pour canaliser son tempérament volcanique même s'il ne demandait qu'à revenir.... Chasser le naturel, il revient au galop comme disait l'expression.
Elle ferma les yeux, canalisa son énergie, se rappela qu'elle devait être une main de fer dans un gant de velours, bienveillante mais juste, droite et douce, un exercice pas des plus faciles à tenir.

Elle frappa à la porte et entendit son filleul l'inviter à entrer. Quand elle pénétra dans le vestiaire, elle vit tout de suite le visage de ce dernier se fermer, décidément, il serait dur de l'apprivoiser. Elle ne baisserait pas pour autant les bras car ce qu'il ignorait ou faisait exprès de l'ignorer c'est qu'il avait déjà pénétré son cœur; qu'il était un des siens, et telle une louve elle ferait beaucoup de choses pour lui qu'il l'accepte ou non.
Elle détourna son regard pour balayer le lieu, fixant un instant chacun de ses jaunes et noires, ils avaient tous la mine déconfite, une tension régnait dans les vestiaires.

Elle esquissa un sourire qu'elle voulait chaleureux et prit la parole :
- Je me doute que c'est rageant ce résultat, frustrant, agaçant au pénible et surtout injuste.
Elle pensa pour elle-même : Le sport n'est t'il pas si souvent injuste toute comme la vie...
-Je sais que cela ne va pas pour réconforter pourtant ceci est la vérité vous vous êtes battus jusqu'au bout, vous avez fait de votre mieux, nul ne peut vous en vouloir pour ce résultat et vous en vouloir à vous même n'apportera rien de bon. Dans la tourmente, il y a deux types d'hommes, celui qui s'attarde sur son triste sort et celui qui rebondit, se sert de la douleur pour s'endurcir et se renforcer.

Au moment où elle termina ses mots, elle vit le gant maculé de sang, puis sa main... Elle s'approcha de lui...

- Monsieur MacKinnon, votre main... Vous avez vu son état ! Laissez-moi faire !
Sans tergiverser et de façon autoritaire, elle attrapa la main de son colérique attrapeur et lança un Episkey.
- Il va vraiment falloir apprendre à gérer votre colère... Ce comportement est inacceptable, vous ne pouvez détruire les biens collectifs par frustration. Vous vous doutez bien que je ne peux laisser un tel acte passé sans conséquence, vous....
Elle ne put terminer sa phrase car elle fit interrompue...

"La vie ce n'est pas attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie sans penser."
"La gentillesse est la noblesse de l'intelligence.
"La vengeance est le plaisir des âmes faibles, étroites et mesquines."

21 mai 2019, 12:04
Match nul  PV 
Jeffrey écoutait en silence ses équipiers, tentant de contrôler sa frustration en serrant fortement sa batte à s'en faire mal à la main. Par le passé, chez les moldus, Jeffrey avait parfois perdu ses nerfs bêtement après un match. La compétition avait le don de transcender le garçon, lui permettant de s'affirmer et d'avoir confiance en lui, là où il était discret et timide dans la vie de tous les jours. Il était bon en sport, parfois excellent, ce qui tranchait avec le reste du temps où selon lui il ne sortait jamais du lot et était noyé dans la masse. Mais quand cela se passait mal en compétition il vivait toujours affreusement mal les moments qui suivaient. Non pas par jalousie de l'adversaire ou mauvais esprit mais par exigence envers lui-même. Si même en sport il rentrait dans le rang il ne vaudrait pas grand chose, c'était certain dans son esprit...

Il écouta Erwan essayer de remonter le moral de l'équipe mais Jeffrey laissa les mots glisser sur lui. Le sort n'avait rien à voir là-dedans. Contrairement à ce que beaucoup de gens pouvaient se dire, le jeune Hunter pensait que le sport ne laissait que peu de place au hasard ou au destin. S'ils n'avaient pas gagnés c'est qu'ils n'avaient pas tout fait pour, il en était convaincu. Puis ce fut au tour de Cal de prendre la parole, le rouquin réservant une partie de sa tirade pour lui. Il semblait croire que le garçon était abattu et un peu découragé mais c'était mal le connaître. Il n'avait qu'une envie, refaire un match là tout de suite. Gommer ses défauts, travailler et progresser. Prendre le dessus sur l'autre, c'était ce qui faisait vibrer le garçon dans le Quidditch : être quelqu'un d'autre que dans la vie pendant quelques dizaines de minutes et lâcher prise pour simplement être lui sans se demander ce que les autres penseraient de lui. Dès qu'il quittait le balai, tout ces questionnements permanents remontaient à la surface et il détestait redevenir cette personne pleine de doutes. Il n'y avait que sur le balai qu'il était pleinement, totalement heureux. Alors chaque désillusion au Quidditch prenait des proportions énormes mais il savait que les autres ne le comprenaient pas totalement et qu'ils verraient plutôt là un sale caractère, un caprice...

A contrecoeur il exécuta le handshake avec Cal non sans lâcher d'un air bougon « Tu devrais vite soigner ta main bro'... » mais avec un sourire en coin. Au moins il savait à la réaction de l'écossais que quelqu'un d'autre que lui vivait vraiment mal ce match nul. Il écouta la suite du discours de Cal puis la réponse de Rey, plongé un peu dans le match dont il revivait les instants clés, pensant déjà à ce qu'il devait revoir dans son jeu. Mais ses réflexions furent interrompues par l'arrivée de Miss O'Sullivan, leur Directrice de Maison. "Pfff elle peut pas nous ficher la paix celle là..." pensa Jeff qui parvint à afficher néanmoins une expression polie au prix d'un grand effort.

Il écouta le discours de son professeur en prenant sur lui. Rien à dire, elle était dans son rôle. Mais il trouvait bien malvenu de sortir un discours moralisateur sur une telle déception, à chaud. C'était un peu l'overdose de leçons de moral pour le garçon de douze ans, qui luttait pour ne pas laisser éclater sa colère. Bien sûr qu'il n'allait pas se lamenter et allait vite travailler et retourner au charbon, mais cela faisait à peine quinze minutes que le match était fini. Pourquoi diable ne laissait on pas chacun digérer la déception à son rythme, au moins le temps de prendre la douche ? Jeffrey trouvait tout cela trop intrusif et étouffant.

Quand O'Sullivan s'adressa à Calum, le batteur des Frelons eut un mauvais pressentiment et ne put se retenir d'intervenir pour défendre son coéquipier. « Miss, z'allez tout de même pas suspendre Cal ? Il est assez puni en s'étant fait mal... Ca peut arriver à tout l'monde c'est bon, c'est la première fois ! » dit le jeune anglais en commençant à laisser éclater sa colère, la batte toujours dans sa main. Déjà que O'Sullivan venait faire la morale au lieu de les laisser régler leurs comptes entre eux, voilà qu'elle venait probablement sanctionner un Frelon. Et ça pour Jeffrey, ça avait du mal à passer.

27 mai 2019, 09:52
Match nul  PV 
Aliénor releva la tête quand Cal se mit à parler en posant son menton sur ses mains toujours le regard dans le vide. Elle émit un grognement quand Cal lui ébouriffa de nouveau les cheveux comme lors du match. *Tant qu’il ne me met pas de sang dedans…* Mais elle n’écoutait presque pas les mots de ses coéquipiers, tout le monde dit la même chose dans ces cas-là, on essaye d’avancer malgré ce score ridicule, oui c’était vrai, ils devaient continuer avancer et continuer à s’entrainer pour être encore meilleurs et ne plus tomber sur ce genre de situations.

Son regard traina dans l’habitacle alors que Rey reprenait la parole et exprimer son désaccord sur l’action de Calum à la fin du match. C’est vrai que s’en prendre au matériel n’était peut-être pas la chose à faire, mais sur le coup de l’émotion, elle comprenait, elle qui c’était presque enfuie à la fin de cette rencontre. Mais c’est alors qu’on frappa à la porte des vestiaires. Aliénor se redressa et fixa la porte alors que celle-ci s’ouvrait doucement. Qui pouvait bien venir après un match pareil dans le vestiaire des garçons des Frelons ? Et sa surprise fut de taille quand Miss O’Sullivan entra dans la pièce. Aliénor retint un « Oh » de stupeur. Elle se détendit un peu attendant ce que pouvait bien dire leur directrice de maison. Mis à part des banalités, elle ne s’attendait à rien. En effet, le début du discours était extrêmement banal, blablabla vous vous êtes battus, nanana s’entrainer, avancer et tout le touintouin. Elle laissa échapper un soupire alors que Miss O’Sullivan s’adressa tout particulièrement à Calulm sur son excès de colère. Aliénor releva son visage avec un air irrité dessus, elle n’avait pas besoin d’entendre ça et elle s’en fichait royalement. Et de toute façon Jeff ne laissa pas le temps à leur professeure de continuer. La fillette ouvrit de grands yeux, ne connaissant pas cette partie de caractère chez Jeffrey. Ses yeux fixaient à tour de rôle son coéquipier et leur professeure, ça lui parraissait irréaliste. Mais Jeff avait raison sur un point, Calum ne pouvait pas être suspendu, ce serait un vrai coup dur pour le prochain match…

-C’est vrai.

Ces mots étaient sortis tous seuls de sa bouche, ne contrôlant toujours pas ce qui pouvait sortir de ses lèvres. Elle laissa échapper un soupire avant de se justifier à peine.

-C’est dur d’être suspendu…

Elle n’avait pas d’autres arguments, alors elle aurait mieux fait de se taire. Mais bon elle vous enverra un hibou quand elle sera réfléchie. Pour l’instant, elle disait n’importe quoi. Elle reposa son menton sur ses genoux recouverts de ses petites mains. Son regard se posa sur le sol, elle ne voulait pas affronter le regard de sa directrice de maison et encore moins ceux de ses coéquipiers, surtout après une intervention si peu pertinente. Il était peut-être temps pour elle de se rendre aux vestiaires des filles, mais elle ne voulait pas partir comme une voleuse au milieu de tous. Alors elle restait là sans bouger.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

21 juil. 2019, 17:12
Match nul  PV 
Rey attendit que la professeure parle, debout appuyé contre le mur et les bras croisés sur sa poitrine. Comme il s'y attendait, la directrice de maison leur sorti un joli discours qui sonnait affreusement creux et lui fit serrer les mâchoires. Pourtant ce qu'elle disait était plein de bon sens mais ce n'était ni la personne qu'il avait envie d'écouter ni le moment. Il l'entendait mais ne voulait prêter aucune attention à ce qu'elle disait. Il resta néanmoins tranquille jusqu'à ce qu'elle s'approche de Calum pour le soigner mais également le menacer. Rey n'eut pas le temps de réagir que Jeffrey s'était déjà levé pour intervenir, la colère faisant vibrer sa voix. Aliénor renchérit, sagement quant à elle. 

Le capitaine ne pouvait pas laisser les choses aller plus loin sous peine que l'on disqualifie les Frelons pour le prochain match, faute d'avoir suffisamment de joueurs non suspendus. Même s'il n'avait pas la moindre envie d’interagir avec cette femme et qu'il comprenait parfaitement la colère de ses équipiers face à cette intervention trop intrusif à son goût, son rôle était de calmer tout le monde. Ou du moins, d'essayer. Il soupira et se décolla de son mur pour se placer entre les joueurs de son équipe et miss O'Sullivan.

- On se calme Jeff', dit-il avec un regard sévère. Jeffrey Hunter était bien plus grand et baraqué que lui, difficile de se faire prendre au sérieux par quelqu'un qui pourrait vous ratatiner en moins de deux secondes, surtout avec une batte à la main. Personne ne va être suspendu, miss O'Sullivan tient autant que nous à ce qu'on remporte le prochain match et elle sait que pour ça, on a besoin de tous nos joueurs. N'est-ce pas miss O'Sullivan ? ajouta-t-il en la fixant intensément.

Il savait que ses propos étaient teintés d'arrogance et de défi, et que toute cette histoire pourrait bien se retourner conte lui. Mais d'un autre côté, lui détourner l'attention de Cal et de Jeffrey était tout ce qu'il espérait. Et puis, il était le capitaine, même si Calum avait probablement mérité une punition, il était également en faute, il aurait du le retenir. Pénaliserait-elle les Frelons au risque de les voir perdre ? Prendrai-t-elle le risque de se mettre encore plus à dos son soit-disant filleul ? Ils le sauraient tous très vite.