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26 juin 2019, 14:15
 PV  Pas de deux
AVRIL 2044


Le mois d'avril était toujours très agréable. Les beaux jours revenaient, le soleil rayonnait, la température était idéale. Il n'y avait rien d'étonnant dans le fait de voir les élèves s'allonger dans l'herbe, sous un arbre, à discuter joyeusement entre eux. Après tout, les examens étaient encore loin. Alors que lorsque mai arrivait, chacun savait que chaque jour qui passait les rapprochait de cette semaine fatidique. Mais pour l'instant, tout allait bien.

Dali profitait comme tous les autres de cette agréable journée. Les cours étaient terminés, et elle avait décidé de sortir dans le Parc du château. Un léger vent agitait ses cheveux ainsi que le bas de son uniforme jaune et noir. Un carnet et une trousse sous le bras, elle se baladait sans avoir de destination précise, attendant de tomber sur un endroit qui lui conviendrait. Le Saule Cogneur se dressait en face d'elle, majestueux, avec ses branches qui se balançaient au vent. Elle l'admira quelques instant mais ne s'y attarda pas pour autant, le contournant plutôt et continuant son avancée dans le Parc. Au fond, imposant, se dessinait le terrain de quidditch, avec ses petits drapeaux qui claquaient au vent. Dali ne connaissait rien en quidditch. Elle n'avait aucune idée des règles précises, et avait juste assisté à quelques matchs. La raison même de sa présence lors de ces derniers n'avait aucun lien avec un quelconque intérêt pour le sport. Non. Dali appréciait seulement beaucoup de voir les joueurs de quidditch en action. Elle adorait analyser leurs mouvements, les figures qu'ils exécutaient, les réflexes qu'ils avaient, et la vitesse à laquelle ils se déplaçaient sur leur balai. Elle savait que voler procurait quelques sensations, ayant déjà eu des cours de vol, mais ceux-ci étaient restés très restreints. Ainsi, les réelles émotions prodiguées lui demeuraient majoritairement inconnues ; c'était la raison pour laquelle elle aimait les ressentir à travers les joueurs.

Ainsi, ses pas la dirigèrent machinalement en direction du terrain. Elle vit alors une silhouette s'envoler dans les airs, faire quelques mouvements, redescendre, puis recommencer. D'autant plus attirée, elle poursuivit sa trajectoire. La silhouette continuait toujours ses acrobaties, zigzag et autres. Dali, arrivée devant le stade, monta les gradins et alla s'asseoir au milieu, à une place où elle avait une vue claire sur tout le terrain. Ce dernier, vidé de son monde habituel, avait une atmosphère complètement différente. Dali fixa des yeux ce corps qui semblait en si belle harmonie avec l'air. Elle ouvrit sa trousse, attrapa un crayon, et en fit de même avec son carnet jusqu'à tomber sur une page blanche. Cette ambiance si calme, et peut-être plus intime, lui permettait d'avoir un rapport différent avec ce qui se déroulait sous ses yeux. Alors, elle commença à esquisser divers traits, dans cet échange privilégié qui apparaissait entre elle et cette silhouette inconnue – silhouette qui ne l'avait peut-être même pas remarquée.

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

26 juin 2019, 15:38
 PV  Pas de deux
Voler. C’était son exutoire, l’endroit où elle se sentait le mieux et surtout son activité de prédilection qui n’avait aucun rapport avec sa mère. Auparavant elle serait allée au parc pour dessiner, rentrer dans son monde, ce monde qu’à elle mais qui lui est offert par toutes ses heures de peintures avec Claire. Tous ses moments de partage autour d’une toile, Aliénor adorait ça oh oui. Mais sa mère avait tout balayé, enfermant ses œuvres et bloquant l’accès à l’atelier. Comme si toutes ses heures n’avaient pas existés ou qu’elles n’avaient pas la moindre importance. Mais c’était un de socles de la vie de la petite Delphillia. Elle dessinait tout le temps et était heureuse de le faire. Mais maintenant, elle ne voulait plus rien à voir avec elle. Elle l’avait abandonné en découvrant son passé éjectant Aliénor de sa vie. Bien sûr tout cela était bien trop excessif et Aliénor réagissait bien trop fortement. Mais elle ne pouvait pas faire preuve de retenue ou de réflexion. Elle n’en était pas encore capable, elle n’avait pas le recul nécessaire.

Alors elle se réfugiait dans le vol. Au moins c’était neutre, c’était son truc à elle, ni son père ni sa mère avait un lien avec le Quidditch alors c’était parfait pour elle. Elle avait la batte dans une main et le cognard encore enchainé devant elle. Signe qu’elle avait besoin de se défouler. Tout ce qui pouvait la faire arrêter de penser à cette fichue lettre et au passé de sa mère était bon à prendre. Elle décrocha le cognard qui monta en flèche vers le ciel. Avec un sourire en coin, Aliénor le regarda faire puis elle attrapa son balai pour aller cogner cette balle folle.

Les impacts s’enchainaient laissant la fillette libérer de plus en plus de puissance et court-circuiter son cerveau qui ne pensait plus qu’à frapper dans cette fichue balle. Elle se sentait libre et puissante sur son balai, virevoltant à la poursuite de la balle ou essayant de la fuir et de l’éviter quand elle était sur sa trajectoire. Elle aimait beaucoup les moments comme ceux-ci hors du temps ou elle faisait ce que bon lui plaisait. Mais alors qu’elle remontait en direction des tribunes, Aliénor remarqua que celles-ci n’étaient pas vides. Aliénor s’arrêta pour observer la personne qui l’observait ou un cahier ? Aliénor haussa les épaules. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir des spectateurs lorsqu’elle s’entrainait seule. Mais alors que son regard était fixé sur la fille des tribunes qui lui paraissait familière, les cheveux de sa nuque s’hérissèrent. Elle se retourna et vit l’inévitable. Le cognard arrivait à grande vitesse vers elle. Elle ne pouvait pas l’éviter sans aucune vitesse alors elle ferma les yeux se préparant à l’impact. Le cognard la percuta dans la hanche ce qui fit siffler un juron entre ses dents et un cri passa la barrière de ses lèvres. Aliénor rouvrit les yeux en se maudissant et envoya le cognard vers le sol pour aller le capter au sol. Elle se débattu quelques secondes avec la balles avant de la ranger bien comme il le fallait dans la malle.

Une fois cela fait, Aliénor s’assit à côté de la malle et releva son haut pour observer les dégâts. Se prendre un cognard n’est jamais une partie de plaisir. Mais si elle voulait s’endurcir c’était encore une super méthode. Sa peau rougie laissa apparaitre quelques petites veines qui avaient surement éclatés sous le choc. Elle allait avoir un bon bleu. Elle grimaça en passant ses doigts sur la zone meurtrie.

-‘Tin j’aurais dû rester au dessin…

Son regard se redressa vers les tribunes où elle avait repéré la fille il y a quelques minutes, mais elle ne voyait plus personne là-haut. Elle avait forcément vu la catastrophe qu’était Aliénor, elle ne pouvait pas vraiment la louper. *Ben génial Ali, tu fais n’importe quoi devant les autres te après tu veux être prise au sérieux*… Elle laissa tomber sa tête en arrière en reprenant son souffle et en essayant de calmer la douleur ou du moins de s’y faire, mais déjà celle-ci se faisait moins piquante. Elle aperçut alors un peu plus loin. Son regard se braqua sur elle, sans bouger elle la fixait étrangement, de quoi avoir l’air d’une psychopathe ma fille.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

03 juil. 2019, 10:06
 PV  Pas de deux
Dali exécutait de rapides gestes de poignets, cherchant parfois sa gomme pour corriger quelques imperfections, levant la tête de temps à autres pour observer sa joueuse qui se battait avec la balle rouge. Elle fronça les sourcils, pencha sa tête, puis arrondit le haut de la batte de quidditch, menaçante, prête à taper la balle qui l'attaquait. Satisfaite, Dali releva son visage. Elle eut alors tout le loisir de voir le cognard venir violemment s'écraser contre les hanches de la joueuse. Celle-ci poussa un cri, arrachant une légère grimace à Dali. Il était certain que cela ne devait pas être très agréable. La joueuse renvoya le cognard à terre et se débattit quelques secondes avec lui, avant de finalement réussir à le ranger. La jeune artiste n'avait pas loupé une seule seconde de la scène, et déjà, on la voyait retracer en précipitation ce combat acharné. Durant plusieurs secondes, elle resta les yeux fixés sur son carnet, le geste hâtif, jusqu'à ce qu'elle juge que le résultat était suffisamment convenable. C'était loin d'être un dessin aux finitions parfaites, mais ce qui l'avait intéressée ici était de capturer le mouvement.

Quant elle releva la tête vers le terrain, cherchant sa joueuse des yeux là où elle l'avait laissée la dernière fois, elle constata que celle-ci l'observait intensément. Dali ne se sentit pas perturbée pour autant, et se contenta de l'observer calmement en retour. Finalement, elle referma son carnet puis se leva. Elle descendit les gradins jusqu'à arriver sur le terrain et se dirigea vers la joueuse. Une Poufsouffle ; les couleurs de son uniforme ne trompaient pas. Et puis son visage lui était également très vaguement familier, signe qu'elle devait l'avoir croisée en Salle Commune, parmi la masse d'élèves. Celle-ci était assise à côté de la malle où se trouvaient les différentes balles. Dali s'arrêta devant et observa quelques secondes la hanche meurtrie par le cognard. Elle détourna ensuite son regard pour le porter brièvement sur la malle avant de plutôt s'intéresser au balai. Elle s'accroupie devant et laissa ses yeux se balader dessus, sans pour autant le toucher. Finalement, sans s'intéresser plus que cela à sa camarade et sa blessure, elle demanda :

« Je peux le prendre ? »

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

08 juil. 2019, 10:33
 PV  Pas de deux
L’autre Poufsouffle s’approcha et Aliénor arqua un sourcil l’observant toujours un peu trop intensément. Elle détaillait son visage et son corps n’omettant aucun détail. Ses cheveux épais qui semblaient lui chatouiller les corps et les épaules et cette frange qui cachait ses yeux vitreux, comme si elle n’avait pas vraiment d’âme, ou alors une âme éloignée de tous. Son physique était assez basique pour une jeune fille de leur âge. Elle ne semblait pas être tant intéressée que ça par la petite Delphillia, son regard était autre part mais pourtant non loin d’elle.

Quand elle s’arrêta à sa portée Aliénor ne réagit pas plus que ça, attendant que ce soit elle qui parle. Mais l’autre observait les balles, la malle puis son balai sans vraiment s’attarder sur elle. Aliénor haussa les épaules, elle n’en avait que faire. Passer inaperçu ne la dérangeait pas même si c’était rarement le cas. Elle profitait alors de cette présence qui n’en avait que faire d’elle.

-Je peux le prendre ?

Aliénor secoua la tête pour revenir à la réalité, elle qui était déjà partie dans d’autres contrées de son esprit. Son regard suivit celui de sa camarade et se posa sur son balai. Son cher et tendre brossdur qu’elle avait bien eu du mal à dompter.

Ses yeux se relevèrent vers sa camarade puis elle haussa les épaules en inspirant doucement et en faisant rouler ses yeux. Elle n’y voyait aucune contrindication, après tout, tout le monde savait plus ou moins voler et si elle voulait se suicider avec ce balai, ben tant pis. Après tout elle n’était pas psychologue hein, et elle ne voulait pas l’être, certainement trop complexe pour son pauvre cerveau.

-Si tu veux, ce n’est pas le meilleur balai au monde, mais il me convient.

Aliénor fit glisser ses doigts son le manche avant de l’attraper et de le tendre à sa camarade. Elle n’avait pas peur que celle-ci fasse n’importe quoi avec son balai, à vrai dire celui-ci en avait vécu des vertes et des pas mures avec Aliénor. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait manqué de tomber ou qu’elle était tombée avec lui.

-Juste un truc, ce n’est pas le plus rapide, mais il en a sous le pied, les accélérations peuvent être surprenantes. Si tu veux faire un tour accroche toi bien.


Elle envoya un léger sourire à la Poufsouffle avant de se laisser tomber en arrière, le dos sur l’herbe encore fraiche, les bras en croix et les yeux braqués sur le ciel qu’elle venait de quitter. Elle respira profondément avant de tourner la tête pour observer la fille à ses côtés, elle ne comptait pas non plus la lâcher du regard. Confiance, juste un peu.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle