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12 oct. 2020, 14:31
 RPG+  L'Ascension
Je lève la tête vers elle seulement quand je l'entends me dire qu'elle arrive. Si elle n'a pas l'air mal en point, son visage ne peut s'empêcher d'être un peu tordu. J'imagine qu'elle a eu mal, et je dois dire que cette chute était assez impressionnante. D'un côté, je sais qu'elle en a vu d'autres, mais mon cœur ne peut s'empêcher de tambouriner à toute vitesse aussi bien à cause de l'éclat de peur que pour le balai brisé.

Alors que je regarde Alienor se pencher sur son balai, je mords ma lèvre. Ça ne m'arrive pas souvent mais je dois avouer que je me sens toute bizarre : je sais que ce n'est pas de ma faute mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Je ne connais pas grand chose aux balais, je n'en ai jamais eu un à moi et personne n'en avait (du moins n'en utilisait) chez moi, alors je ne sais pas si c'est réparable. Je n'en ai aucune foutue idée et ça me tord le ventre.
Et la grande Poufsouffle soupire, en se redressant, alors je me demande.
Mais finalement, j'ai le sentiment que ce balai n'est pas cassé de manière irréversible.

« Je crois pas... »

Je réponds à voix basse pour la dissuader d'utiliser un sortilège de réparation sur un objet magique. Mon fort intérieur me glisse que c'est tentant, et même si je suis d'accord avec lui je préfère éviter d'assister à un autre accident. Le premier m'a insufflé ma dose de peur pour la journée.

De mon côté, alors qu'Alienor a déjà l'air de réfléchir à une autre solution (il vaut mieux éviter un Reparo), je souffle et je laisse un peu d'air au manche de mon balai. Je le tiens dans ma main, droit à côté de moi, pendant que j'attends de voir tomber le verdict final. D'ailleurs, le voilà qui tombe. J'hoche la tête pour approuver : j'espère que le professeur de vol pourra faire quelque chose pour son balai.

Finalement, je penche la tête.

Je suis intriguée par cette nouvelle intonation qui ne m'est pourtant pas étrangère. Un sourire se dessine maladroitement sur ma face en entendant la suite. Alienor veut continuer à jouer, même si elle n'est pas sur son balai. Un instant, les rouages de mon cerveau se mettent en marche. Nous sommes dimanche matin et je peux tout à fait continuer à voler sous le regard d'une joueuse de Quiddich jusqu'au moment d'aller manger.

Alors je hoche la tête encore une fois, un sourire plus large sur les lèvres.

« Ok ! » Je m'exclame pour toute réponse.

Déjà, j'enfourche mon balai. Lui qui attendait patiemment, droit comme un piquet, à mes côtés. Je le sens vibrer dès que je passe par-dessus et que le manche se glisse sous mes fesses et dans mes mains. Je décolle bientôt, très vite, pour que l'envie de continuer à voler ne me passe pas. C'est dingue comme voler me prend tout entière alors même que je ne m'y suis jamais vraiment intéressé.

« Commence par une vrille ! » Me somme d'abord Alienor.

Facile, même si je ne suis pas certaine de savoir ce que c'est. Enfin, je suis presque sûr de savoir. Mais si je n'avais pas commencé par l'imiter, je n'aurais tout bonnement rien su lui montrer. Je déduis ce qu'est une vrille par les figures dont je me souviens. Alors je m'élève un peu plus haut et décrit un cercle autour de la tête d'Alienor pour prendre la vitesse et effectuer la première vrille.

Comme elle ne dit rien, j'imagine que j'ai juste.

« Double vrille ! »

Elle crie dans ma direction, en redescendant un peu pour lui montrer le sourire qui trône sur mon visage, je m'exécute. Je ne suis pas certaine de la réalisation, mais elle ne me reprend pas. Je souris plus fort encore, tandis que le vent ne cesse pas de fouetter mon visage. J'aime la vitesse que je prends avec l'assurance qui naît en moi.

Le temps que prend Alienor pour trouver la prochaine action à me faire faire : je continue de voler autour d'elle, assez bas pour la voir et l'entendre mais trop haut pour la toucher.

« Suspends-toi à ton balai, maintenant. »

Je me fige, dans les airs et dans ma tête. Mes pensées joyeuses cessent de tourner en même temps que mon cœur s'arrête de battre et mon balai d'avancer. Je grogne, parce qu'à l'idée de me pendre à mon balai : je frissonne. Je ne sais pas si je le connais assez bien (et surtout si lui m'accepte assez volontiers) pour que je lui fasse confiance à ce point.

« J-je-je... je bégaye d'abord, et je me surprends ensuite à espérer qu'elle ne m'entende pas. Je sais pas si je peux ! »

Je dis, tout haut pour qu'elle m'entende d'en bas.

Puis je me décide à venir voler plus près d'elle. En attendant son jugement.

Actions d'Alienor validées par la joueuse

Magic Always Has a Price
6ème année

14 oct. 2020, 17:28
 RPG+  L'Ascension
La réponse de sa camarade fit sourire la jeune Delphillia, elle était toujours partante pour tout ce qui amusait la jeune fille autant que ça faisait monter la Gryffondor dans son estime. Aliénor se releva à côté de son balai. Elle ne comptait pas s’éloigner de lui, comme si son animal de compagnie était blessé et qu’elle ne voulait pas le laisser seul. Elle s’y était vraiment attaché à son Brossdur 6, elle avait appris à maitriser ses sautes d’humeurs et il avait certainement prit une peu de sa manière de jouer, agressive et imprévisible, il réagissait à la moindre caresse.

Elle se concentra sur Adaline qui fendait le ciel en attendant les demandes de la quatrième année. Elle lui demanda des figures, simples au début puis de plus en plus complexes. Adaline revint vers elle après qu’elle lui ait demandé de se suspendre à son balai. La batteuse fronça les sourcils, ce n’était pas compliqué du tout ce qu’elle lui demandait, ça ne demandait que de la confiance, en son balai et en soi-même. La compétence de vol ne rentrait pas en compte ici. Ses poings vinrent immédiatement s’ancrer au niveau de sa taille.

-Pourquoi t’y arrive pas ? Il suffit de te laisser tomber mais tu te retiens, avec tes pieds et tes mains. T’as peur de tomber ? Tu veux qu’on refasse comme la dernière fois ?

La fois où elle l’avait poussé à plusieurs reprises sur le sol ? Une éducation à la Delphillia ça, il était mieux qu’elle n’envisage pas les gosses. Mais Adaline savait dans quoi elle s’engageait à la base alors Aliénor ne mâcherait pas ses mots. Sa camarade volait à sa hauteur, donc elle n’avait pas besoin d’élever la voix, mais son ton était tout de même assez sec. La jeune fille était partie pour laisser place au coach de vol.
D’un geste de main, elle fit signe à l’autre jeune fille de continuer à voler. Aliénor marchait au plus près possible d’elle, espérant la rassurer un peu. Elle n’allait pas vite et elle n’était pas très loin du sol, tout était sous contrôle.

-Maintenant laisse-toi glisser sur le côté, tu risques rien je suis là.

Aliénor douce, ce n’était pas habituel, mais Adaline devait prendre confiance en elle et en ses capacités de vol. Le regard de la jeune Delphillia coula sur le balai de la jeune fille. Il ne payait pas de mine c’était un des balais de l’école. Mais ils étaient robustes et fiables, elle ne devrait pas avoir de problème sur ce genre de spécimen.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

28 oct. 2020, 15:12
 RPG+  L'Ascension
Mon balai vole assez haut au-dessus du sol pour que je puisse me suspendre au manche, mais pas trop pour ne pas faire une terrible chute et Aliénor marche à côté de moi. Moi qui me cramponne toujours au manche tout en essayant de m'imaginer glisser sur le côté et me pendre au manche avec seulement les mêmes mains qui s'y accrochent déjà fermement. Pourtant, aussi fort ma poigne soit-elle, j'ai peur qu'elle ne le soit pas assez pour supporter mon poids. Mais après tout : je n'ai jamais essayé.
Mon cœur bat à toute vitesse et je transpire, mais il faut que je le fasse. Je vole doucement, à la même hauteur, sous le regard et les conseils de la Grande-fille.

Ce sont probablement eux, conseils et regards, qui me donnent le courage d'exécuter l'exercice. Un exercice qui, je l'avoue, ne me plaît pas beaucoup. C'est probablement l'idée d'être soulevée par la seule force de mes bras qui ne me rassure pas – je n'ai pas grande confiance en mes capacités physiques – même si Aliénor a l'air de trouver la chose aisée. Mais après tout, j'ai accepté de relever le défi et je crois que je ne peux pas faire volte-face et me dégonfler. Je ne le veux pas. J'aimerais grader la face et l'estime d'Aliénor, que j'ai l'impression de lire dans ses yeux.

Je hoche la tête pour lui signifier que j'ai compris, et aussi pour lui assurer que je vais tenter. Je vais le faire et même si mes membres sont pour l'instant paralysés – j'ai des fourmis dans les doigts à force de les serrer et j'ai l'impression de ne pas pouvoir bouger les jambes ou même les bras – par la peur. Je le sais, il faut que je le fasse. Je m'en voudrais de ne pas essayer. Je jette un dernier coup d'œil au visage d'Aliénor, ouvert sur un sourire rassurant, avant de me mettre en tête d'essayer.

« Ok... je souffle. Je prends une autre grande bouffée d'air. J'y vais ! »

Je crie quasiment, pour me donner de l'entrain et me forcer à le faire.

Doucement, je passe d'abord une jambe de l'autre côté du manche, pour être assise en amazone. Le balai ne tremble pas, mais prend quelques centimètres de plus. Rien d'inquiétant, me souffle Aliénor. Je place ensuite mes mains, les yeux fixés sur elles qui ne doivent surtout pas me faire défaut, l'une à côté de l'autre sur le manche pour me préparer à glisser. Bientôt, je sens que mes fesses glissent – un peu comme si le balai me disait bouge-toi ! – et je décide de choisir le moment pour me jeter à l'eau. Littéralement, j'ai l'impression de me jeter. Mais ce n'est rien d'autre que me laisser presque tomber : mes mains accrochées au manche tiennent bon et mon balai me porte.

Je souris, presque jusqu'aux oreilles, en tout cas jusqu'à me mettre à rire.

« J'ai réussi ! »

Le balai vole et j'y suis pendue comme ça pendant un petit moment encore. Quelques longues minutes mais qui ne me le paraissent pas : le vent me caresse doucement le visage et Aliénor tape dans ses mains pour me féliciter.

Finalement, en appuyant vers le bas avec mes mains sur le manche, mes pieds retrouvent le sol et je peux attraper le balai sous mon bras. Sur ma face est toujours planté un sourire ravi : j'ai réussi. Et déjà, alors que j'étais presque pétrifiée à l'idée de me laisser pendre dans le vide, j'ai envie de recommencer. Dans un coin de ma tête naît l'envie de venir voler. Je le proposerais à Chems, pensé-je, et peut-être même que je pourrais revenir avec Aliénor. Mon sourire se fait presque rêveur.

« Merci Aliénor ! Je m'exclame en la regardant dans les yeux. Ses yeux tellement particuliers. J'ai beaucoup appris. »

Je secoue la tête et mon estomac se met à gronder. La main qui n'est pas occupée à tenir le balai se pose sur mon ventre. Il n'arrête pas de grogner et je réalise que j'ai faim. Les sensations grisantes de voler et de me dépasser dans un exercice nouveau ont totalement occulté ce besoin. Je ris.

« C'est l'heure de manger... je commente. J'y vais, tu viens ? »

Je demande, en m'apprêtant déjà à reprendre le chemin de château. Je tourne même le dos à Aliénor en faisant les premiers pas. Peut-être qu'elle me suivra ou peut-être pas : j'ai déjà oublié son balai cassé auprès duquel elle voudra peut-être rester.

« On se voit plus tard, sinon ? »

Je demande finalement, en me retournant pour faire quelques pas à reculons. Je lui adresse un dernier sourire quand je réalise qu'elle ne m'a pas suivi et que son regard est déjà retourné aux fragments de son balai. Je lui adresse un dernier signe de la main.

« J'espère que ça ira avec ton balai ! »

Je crie et je m'éloigne pour de bon, et lui montrant mon dos qui bientôt disparaît dans le parc.

Fin.


Merci pour ce RPG !
Bien sûr, c'est la fin pour Adaline mais tu peux toujours écrire ta fin.
À bientôt

Magic Always Has a Price
6ème année

31 oct. 2020, 17:12
 RPG+  L'Ascension
En l’accompagnant et en la remuant un peu, Adaline se laissa faire et finalement elle se laissa pendre sous son balai. Rien ne valait cette fierté qui s’imprimait sur son visage, Aliénor avait vraiment l’impression d’avoir aidé et surtout fait progresser la Gryffondor. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de choses finalement mais ça apportait pas mal de joie et elle se sentait bien. C’était bien comme cela que vivaient les Poufsouffles, en offrant aux autres de manière désintéressée. C’était pas mal, elle ne ferait pas ça tous les jours, ça lui avait quand même couté un balai, mais elle comprenait pourquoi ça pouvait être si important pour certains.

Adaline prononça les mots magiques. Quelques mots qui réveillèrent l’estomac de la jeune fille. Elle avait faim ? Mais oui bon sang il était l’heure de manger et voler comme elle avait pu le faire ça creuse ! Elle lui proposa de venir manger avec elle et la jeune Delphillia acquiesça. C’était toujours agréable de manger avec quelqu’un et puis manger à une autre table que celle de Poufsouffle lui permettait aussi de rencontrer de nouvelles personnes et pour ça, elle était toujours preneuse. Elle avait bien le temps de discuter avec des Poufsouffles en salle commune non ?

Aliénor s’approche de son balai, elles devaient passer les ranger, elle dans le vestiaire des Hel’s et Adaline dans la réserve de l’école.

-Ouais ça ira, je suis certaine que M.Sunders peut arranger ça pour quelques matchs puis j’irais à la boutique, ils doivent faire des merveilles c’est certain !


Aliénor se voulait rassurante, autant pour sa camarade que pour elle finalement. Elle y tenait à son balai, c’était son plus gros achat et surtout son compagnon de match ! Elle le ramassa et fila tout ranger dans les vestiaires. C’était assez déstabilisant de le voir dans cet état, mais vu la chute qu’elle avait fait, ça aurait pu être bien pire. Tout ça pour une prune, mais Aliénor ferait n’importe quoi pour des fruits. Elle était vraiment trop tête brulée parfois et trop téméraire et trop peu consciente du danger. Elle était trop…Trop en somme.

-Attend on se rejoint ici !


Une fois le tout ranger, elle rejoignit Adaline et les deux filles partirent ensemble en direction de la grande salle où un bon repas les attendait, de quoi finir cette journée en beauté et surtout accompagnée d’une personne assez sympa. C’était tout gagné. La Gryffondor était parfois complexe à suivre, mais Aliénor était contente de ce qu’elle avait réussi à faire avec elle, c’était ce qu’elle avait à faire, une bonne action, elle en était certaine. Elle espérait que la jeune fille s’affirme avec le temps et qu’elle se relève toujours, à chaque épreuve comme avait pu lui montrer Aliénor à sa façon.


Merci c'était sympa! A plus en RP!

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle