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07 avr. 2020, 13:52
 RPG+  L'Ascension
avec @Alienor Delphillia
2ème année

Le samedi 24 septembre 2044
Au moment du dîner
Dans la Grande-Salle



Assise à côté de Chems, je mange distraitement les petits pois qui gisent dans mon assiette. Mes yeux virevoltent entre l'assiette blanchâtre, tâchée de vert, et le visage du garçon qui s'adresse à moi.
Avant d'en arriver là, j'ai attendu le garçon, en piétinant d'impatience, devant les portes de la Grande Salle essuyant des regards intrigués et quelques rires. Mon cœur battait vite, et dans la poche de mon sweat – je n'en porte que rarement, celui-ci là est noir et me convient très bien – je triturais nerveusement le morceau de papier. *Arrive, vite* je pensais. Mes yeux courraient entre les visages qui affluaient, entrant et sortant. Quelle joie ce fut de tomber sur celui de Chems. Je l'ai prié de venir s'asseoir à la Table des Gryffondor, et de passer ce dîner avec moi seulement. Son air ahuri, le temps d'un instant avant que ses traits ne s'adoucissent et qu'il se mette à rire, me fit prendre conscience de l'étrangeté de ma demande. *Mais tant pis* j'avais pensé en le traînant jusqu'à ma table, la tête baissée.
Et, alors que je pose mes yeux sur les desserts qui viennent d'être servis par magie, je trouve mes tentatives pour ne pas croiser le visage associé au nom, que je me suis répété devant mon devoir de Métamorphose avant de venir, ridicules mais loin d'être vaines ; je ne l'ai pas vue.

Nous terminons de manger, moi qui écoute et ris et Chems qui parle et anime, avec toute la joie qui le caractérise, inhérente à ce qu'il est et en accord avec son fond si lumineux. Mon sourire ne m'a pas quitté, de tout le repas. Il s'est fait plus faible, vague, ou alors intense et rieur ; mais il ne m'a pas quitté. *J'devrais le lui demander plus souvent, manger tous les deux* je pense, avec un air malicieux alors qu'il m'annonce les activités qui vont l'occuper une fois retourné dans sa Salle commune.

Au moment de quitter la Grande Salle, je lui demande de s'arrêter. Mes mains sont étrangement moites et lorsque je m'en rend compte ; mes joues se teintent de leur habituel – car cela arrive souvent – rouge. J'attrape le morceau de parchemin caché dans la poche de mon sweat, une unique poche ventrale. Un petit sourire gêné habille mes lèvres et donne à mon visage un air sûrement étrange. « Tu peux donner ça à Alienor ? » je demande, sans formule de politesse. Pourtant, il ne m'en tient pas rigueur – il ne le fait jamais quand il s'agit de politesse – et se met à rire. « Ouais, ok... » il doit sûrement se demander ce que je prépare.

Le papier est froissé, et se présente ainsi. Il est petit, ressemble à un coin de parchemin. Les bords sont irréguliers mais l'écriture est droite. Noire.
Image

En remontant dans ma Salle commune, après avoir laissé le garçon au premier étage, une boule s'installe nerveusement au creux de mon ventre. Je n'ai de cesse de me demander : *Est-c'qu'elle va trouver ça nul ?*


Le dimanche 25 septembre 2044
Aux alentours de 10 heures
Sur le terrain d'entraînement



Ce matin, je me suis levée et la boule née hier dans mon estomac n'a pas disparue ; elle est plus grosse encore. Alors je ne suis pas allée petit-déjeuner. *Pas grave* j'ai pensé en descendant il y a une demi-heure, quelques chocogrenouilles dans les poches de mon pantalon. Je ne saute pas souvent les repas, mais parfois je considère n'avoir pas besoin de petit-déjeuner. Deux ou trois chocogrenouilles suffiront pour ce matin, et j'irais déjeuner tôt. Nous sommes dimanche, alors l'ambiance est plus lente et me semble moins stricte.

C'est sûrement pour ne pas la croiser – celle-là même à qui j'ai fait passer un mot hier soir – pour éviter d'avoir à la confronter avant d'être sur le terrain, un balai à la main et l'air aussi forte qu'elle me le concède, que je ne suis pas allée au petit-déjeuner et que je traverse le château jusqu'au terrain d'entraînement la tête baissée sur mes chaussures. Des bottines marrons au dessus desquelles virevolte les ourlets d'un pantalon noir, assez large. Comme le soleil est déjà dans le ciel et chauffe la terre de ses rayons, j'ai jugé utile de ne mettre qu'un pull sur mon t-shirt. Il est rayé, noir et blanc, dans toute sa longueur. Assez court, il virevolte lui aussi mais au niveau de ma taille.

Mon cœur pourrait faire des bonds, maintenant que je me tiens là, sur le terrain d'entraînement avec le balai emprunté précédemment. D'une main, je l'agrippe et de l'autre je dévore une chocogrenouille. Mon cœur pourrait bondir dans ma poitrine si le terrain d'entraînement était emprunté. Ce matin, un dimanche, aucun n'élève ne se hasarde encore à y passer ou à venir s'y entraîner. *Ouf* soufflé-je, sans pourtant me débarrasser de la nervosité qui, prenant racine dans mon ventre, se glisse dans tout mes membres. Je trépigne d'impatience.

Mes yeux scrutent le terrain, avec le même sentiment que j'ai eu toute la semaine, en l'observant lointainement en allant aux serres, ou même lors du dernier cours de vol. L'envie dévorante de voler, et de le faire avec Alienor – que j'appréhende autant que j'ai hâte de voir – empli mon cœur tout entier.

Magic Always Has a Price
6ème année

09 avr. 2020, 12:40
 RPG+  L'Ascension
Les pas de la petite Delphillia résonnaient presque dans les couloirs du château. Comme la veille, elle se rendait au terrain d’entrainement, mais cette fois, elle n’était ni accompagnée de Kévin, ni d’Eileen, ni d’aucun membre de l’équipe de Quidditch de sa maison. Elle était seule, quelques prunes dans la poche ventrale de son sweat, encore un de ceux qu’elle avait piqué à son père mais dont elle avait découpé le bas pour qu’il ne fasse pas trop grand. La main gauche contenant deux noyaux de prune, elle avait un vrai problème avec les fruits décidément. Dans cette poche, il y avait aussi la missive qu’elle avait reçue la veille de la part de Chems en salle commune. Elle ne s’y attendait pas, ne sachant même pas que les deux protagonistes de cette histoire se connaissaient. Mais elle allait voler et rien ne pouvait empêcher la fillette d’aller voler. N’importe quelle occasion était bonne pour sortir son balai du vestiaire des Hel’s et d’aller flirter avec les cieux.

Elle avala un nouveau fruit en arrivant sur le terrain d’entrainement. Septembre offrait encore avec difficulté le soleil d’été, mais il tenait encore le choc. Le ciel grisâtre de grande bretagne, parfois blanchit par les rayons puissants qui perçaient les nuages n’entachait en rien le sourire rayonnant de la fillette qui sortait balai en main des vestiaires de Poufsouffle. Aliénor était une jeune fille ponctuelle, et visiblement celle qui lui avait fait passer cette note aussi.

La troisième année avança d’un pas déterminé vers la brune, un sourire énigmatique sur les lèvres, entre le simple heureux et le compétiteur. Car quand arrivait le vol, le Quidditch n’était jamais loin. Mais si aujourd’hui la Gryffondor n’était pas son adversaire mais bien sa coéquipière. Elle la revoyait couverte de boue lors de leur première rencontre, la tête basse, puis cette fille qu’elle avait laissée, droite, la tête haute face au par cet ses douves. Elle espérait que cela n’était pas passager, qu’Adaline avait retenu la leçon, qu’elle avait gardé cette force et cette détermination avec laquelle Aliénor l’avait laissée.

-Alors, prête ?

Aliénor se posta à côté de sa cadette et observa le terrain d’entrainement, vaste mais pourtant plus petit que le terrain de Quidditch, il était simplement moins visité, plus souvent, les gens venaient ici par dizaines rarement plus.

Aliénor passa une jambe au-dessus de son brossdur et prit une grande inspiration avant de s’élever de quelques centimètres du sol, toujours à hauteur de sa camarade. Elle tourna la tête vers elle et l’interrogea d’un haussement de sourcils.

-Tu veux faire quoi ?

C’était assez vague comme question, mais Aliénor avait hâte d’avoir la réponse, hésitation ? Certitude ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Elle en apprendrait encore sur cette fille avec sa réponse, sur son caractère. Si on avait posé cette question à Aliénor elle aurait eu un sourire espiègle puis elle serait partie comme une balle en volant. La fougue et l’esprit de compétition, l’insouciance même. Mais Adaline n’était pas Aliénor, loin de là. Alors Aliénor l’observait, pour mieux la comprendre.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

09 avr. 2020, 16:24
 RPG+  L'Ascension
Je savoure la dernière chocogrenouille que j'ai emporté en la tenant d'une main ferme, et en plantant mes dents tout aussi fermement. Je ne voudrais pas voir mon petit-déjeuner disparaître dans l'herbe en sautillant. *Saletés* pensé-je, bien plus rieuse que boudeuse. J'ai calé le balai que j'ai emprunté dans mon coude et bientôt je range dans mes poches les emballages et les cartes de chocogrenouilles que mon petit-déjeuner a laissé. La tête baissée sur mes poches, mon balai en proie à une chute, mon attention est toute aspirée.

Alors que finalement mes mains sont libres et peuvent empoigner à nouveau le manche – un peu rêche – du balai qui menaçait de me glisser des bras, ou du coude, je lève la tête.
Mon cœur fait ce bond. Le bond pour lequel il s'entraîne, puisqu'il manque de bondir hors de ma poitrine à chaque fois que je croise une tignasse comme celle d'Alienor, depuis ce matin. Et c'est maintenant, finalement, qu'il peut faire le grand saut. Elle avance, depuis l'autre bout du terrain. A chacun de ses pas, mon cœur tambourine fort. Elle avance, depuis le vestiaire des Poufsouffles. *Tiens ?* pensé-je, déjà mes pensées – un peu retournées si bien qu'elles essaient sans cesse de divaguer – s'échappent vers d'autres sujets : Il y a un vestiaire ici ? Mais oui, ils s'entraînent au Quidditch ! Chems y vient-il souvent ?

Je secoue la tête. Mon souffle est saccadé mais déjà, je distingue sur le visage d'Alienor – sur lequel je suis ravie de pouvoir mettre un prénom – un sourire flottant. Un peu comme celui auquel j'ai eu le droit, lorsqu'elle m'a quitté cette ultime fois. Depuis, j'ai beaucoup pensé à ce qui était arrivé. Toujours avec une mine rêveuse et le cœur empli de quelque chose comme... l'espoir. Le sourire qu'elle arbore alors me réconfortante étrangement. J'ai l'impression de retrouver la sensation de chaleur de ma victoire passée.
Alors je lui rend sans retenue son sourire, qui gigotait sur mes lèvres pour s'exprimer.

« Alors, prête ? »

Si sûre d'elle. Non. Si joviale. Non. Si passionnée ? Je n'en suis pas sûre. Mais Chems m'a effectivement parlé des inclinaisons d'Alienor pour le vol et le Quidditch. J'imagine que c'est cela même qui lui donne l'air si passionnée. Peut-être me le dira-t-elle de sa propre bouche, lors de cet entraînement au but un peu flou ?

J'hoche la tête, pataude. Ma bouche qui était sourire devient moue, alors que je la regarde enfourcher son balai. Elle est là, tout près de moi. Et c'est tout juste si je le réalise. C'est étrange comme mon esprit avait vu certaines choses autrement, tant il les avait imaginées encore et encore. Pourtant, je ne suis pas obsédée par elle, non. J'ai juste très envie de voler à son côté... *Joli balai* je pense d'ailleurs, puisque mon regard se promène sur celui-ci. Je jette un œil au mien ; il est usé et me semble bien plus banal. Mais je n'y connais rien, en balai.

Elle décolle d'un coup de pied au sol. Je lève les yeux vers son visage.

« Tu veux faire quoi ? » me demande-t-elle, élevée à ma hauteur, un sourcil soulevé.

*Mince*
Cette fois, c'est moi qui soulève un sourcil. je me tiens là, devant elle. Je ne suis même pas montée sur mon balai ; il gît bêtement dans ma main.

Alors je me décide à l'enfourcher. Cela, je sais le faire. Depuis un an déjà. Même si je n'y ai été éduquée par aucun sorcier de ma famille, je m'y débrouille bien. Je n'irais pas – ô grand jamais – jusqu'à dire que cela coule dans mes veines. Ce n'est certainement pas le cas. Mais j'ai agrippé le manche avec deux mains et bientôt, comme un reflet d'Alienor, je passe une jambe de l'autre côté. Ainsi enfourché, mon balai me paraît bien moins miteux. *L'est cool* je tape du pied sur le sol, comme je le fais une fois par semaine en cours de vol, et bientôt mes pieds ne sont plus par terre.

Finalement, mon entreprise terminée, je jette un coup d’œil à Alienor.

« Voler ? »

Plus une proposition qu'une question, bientôt plus une invitation qu'un ordre, je décolle un peu plus haut. Quelque mètres au-dessus d'elle avant de m'y arrêter. Mon regard est tout aspiré par le ciel et ses nuances ; grisâtres, bleutées, blanches.

Magic Always Has a Price
6ème année

11 avr. 2020, 17:50
 RPG+  L'Ascension
La réponse de la Gryffondor fut simple et claire. Voler, c’était ce qu’elles étaient venues faire après tout. Mais il y avait des tas de manières de voler dont une qui plaisait bien plus à la petite Delphillia. Aliénor aimait à se sentir libre dans les airs, comme un oiseau qui découvre cette sensation, toujours plus belle. Mais elle ne connaissait absolument pas le niveau de sa camarade, ni si elle était déterminée à faire des efforts, si elle voulait juste y aller doucement ou non… Après tout son ton n’était pas particulièrement enjoué sans être totalement blasé. La troisième allait prendre les devants, ce n’était pas du tout quelque chose qui la dérangeait particulièrement dans cette discipline où elle était particulièrement à l’aise.

-Ok.


Aliénor accéléra en restant à la même hauteur, c’est-à-dire un peu plus bas que sa cadette, à quelques centimètres du sol. Elle slaloma un peu avant d’accélérer encore et encore. Le vent balaya ses cheveux dans son dos, soulevant un peu son pull et s’engouffrant sous ses vêtements. Elle fila vers la base des anneaux, le regard déterminé et fixant sa cible, l’anneau le plus haut, le central. Elle arriva à portée du poteau et elle tira de toutes ses forces sur le manche de son balai pour monter le long du long mat de 19m, tournant autour comme aurait pu le faire un escalier. Une fois au niveau de l’anneau elle s’arrêta, regardant la vue sur le par cet le château. Non elle en s’en lassait pas. Elle lâcha le manche de son balai et passa sa jambe droite du même côté que la gauche ses mains s’accrochant alors de chaque côté de ses hanches. Elle chercha du regard sa camarade qui elle aussi avait dû partir. Mais la fillette n’avait absolument pas fait attention si elle la suivait ou si elle volait dans son coin comme elle le voulait.

Lorsque la petite Delphillia volait, elle ne pensait plus à rien, elle atteignait cette liberté qu’elle recherchait tant et plus rien n’avait d’importance. C’est aussi pour cela qu’elle avait été assez surprise de l’invitation d’Adaline. Voler à deux n’était pas vraiment quelque chose que comprenait la troisième année, peut-être qu’elle était trop solitaire pour ça ? On indépendante, ça rend mieux non ?

Mais alors que son regard se baladait sur le terrain, celui-ci dériva vers le paysage et ce lac qui entourait maintenant le château. Si libres et pourtant enfermés. La fillette avait appris en seconde année que l’enfermement la terrifiait avec son épouventard. Être retrouvée prive de sa liberté quel qu’elle soit était inenvisageable pour elle. Elle était un électron libre et gare à celui qui voulait l’emprisonner. Elle soupira avant dans fermer les yeux un instant. Poudlard ne l’étouffait pas par sa taille, mais elle ne pouvait oublier qu’elle était enfermée ici, quoi qu’il se passe, elle était en cage et cette idée, ainsi mise en avant ne lui plaisait pas du tout. Elle devait l’oublier, ne pas penser à ça, Heureusement, elle n’était pas seule ici, aujourd’hui.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

15 avr. 2020, 16:13
 RPG+  L'Ascension
Mes deux mains sont agrippées au manche du balai sur lequel je vole. Mes lèvres sont décorées d'un sourire ; faiblard mais bien visible, assez lumineux et confiant. Pourtant, mon cœur continue de faire des bonds. C'est probablement parce que je n'ai jamais encore essayé de voler en dehors d'un cours. C'est grisant avant même de commencer.
Je jette un œil sous moi, là où j'ai laissé Alienor. Sa tignasse brune s'envole. Le vent siffle sous moi et me fait tanguer. Mon sourire achève de s'agrandir quand je la regarde taper une pointe – je crois qu'elle va vite – jusqu'à atteindre la base des anneaux. Mon regard et mon visage tout entier s'illuminent en la voyant faire des slaloms. Je ne sais pas si j'aurais l'audace de l'imiter, mais en la voyant faire je ne peux m'empêcher de penser que ça a l'air facile.
Bientôt, Alienor et son balai grimpent le long du mat de l'anneau. Je le regarde faire et mon regard – qui était figé sur le sol – s'envole lui aussi jusqu'à se poser sur l'anneau. Bien que je ne me sois pas encore décidée à bouger, crispée sur mon balai, elle s'arrête. C'est ici que sa course effrénée contre le vent lui-même prend fin.

J'inspire longuement, et expire aussi longtemps. Je me décide à m'envoler. La rejoindre ? *Oui* me somment mes pensées. Mon estomac n'est plus tellement noué mais il m'est inconfortable. Mon cœur tape toujours aussi fort dans ma poitrine.
Le sourire que j'affichais en regardant la course d'Alienor tombe un peu, alors que je penche doucement en avant. Mes mains sont toujours fermement en prise avec le manche, et lui imposent même une pression vers l'avant. Bientôt, je vole.
Je vole.

D'abord doucement, puis un peu plus vite. Je parcours la distance qui me sépare d'Alienor. Mes jambes et mes pieds sont crispés car j'ai peur de les laisser pendre. Mais, quelques mètres et quelques bourrasques plus loin, tout mon corps se détend. Même mes mains qui étaient si fermement accrochées au manche ne le sont plus tant et les sensations désagréables que m'imposaient mes organes ne sont plus que des vieux souvenirs chiffonnés. Je ne suis plus capable de penser à rien d'autre qu'à cette sensation exaltante. *Bordel !* Voler est tellement exaltant. J'ignore comment cela a pu m'échapper pendant toute une année. Dans les manches de mon pull, le vent se glisse. Il gigote et les agite. Le bruit de leur claquement est fort, mais moins que celui que fait ma queue de cheval en claquant sur mon dos. Mais ce bruit n'a rien d'énervant. Il me fait oublier les désagréables battements de mon cœur affolé et a fait disparaître l'angoisse au fond de mon estomac. Voler est parfaitement exaltant. Tellement que cela éclipse tout le reste.

Le sourire qui apparaît sur mes lèvres alors que je prend de la hauteur ne me quitte pas. Derrière mes yeux, je revois Alienor grimper pour se poster tout là-haut. *Non* pensé-je, je n'en suis pas capable. Mais cela m'importe si peu. Rien ne peut voiler le sentiment divin que procure cette activité.
Je m'élève, et m'élève encore.
Finalement, je peux rejoindre la Grande-fille, ses yeux hypnotiques et sa tignasse brune. Je suis toujours poursuivie par ce sourire et habitée par cette plénitude. A l'aide de pressions de mes paumes sur mon manche je me poste à côté d'elle. Le vent, maintenant que je suis arrêtée, s'avère calme et il caresse tendrement nos visages. Je ne regarde pas Alienor, mais l'horizon. Face à nous, ce qui s'étend est tellement grand que ça en deviendrait presque majestueux.

Magic Always Has a Price
6ème année

17 avr. 2020, 11:22
 RPG+  L'Ascension
Alors que son regard se baladait sur l’horizon et le paysage qui s’offrait à elle, elle sentit qu’Adaline arriva non loin d’elle. Aliénor tourna la tête vers elle. Elle semblait elle aussi perdue dans l’admiration du paysage. La troisième année avait beau l’avoir observé des tas de fois, elle ne s’en lassait pas. Surtout quand elle pouvait être aussi calme, sans être en entrainement ou en match de Quidditch. Ses jambes s’agitèrent sous son balai au grès de l’air qui passait autour d’elle. Une envie de briser ce silence pourtant agréable monta en elle, Aliénor n’était pas du genre à rester sans rien faire trop longtemps. Elle tourna la tête vers sa camarade avec un petite sourire en coin.

-Alors ? A l’aise ?

Aliénor se décida à se replacer correctement sur son balai, repassant sa jambe au-dessus du manche et le rattrapant de ses deux mains pour éviter que celui-ci ne bouge trop avec cette agitation de la fillette. Mais son balai était assez stable pour cela, elle avait appris à le manier avec le temps. Ce n’était pas le meilleur des balais, mais elle l’aimait. Pas le plus rapide, mais ses accélérations, sa certaine stabilité, il était complémentaire avec la petite Delphillia.

-Tu veux corser un peu la chose ? Faire un petit parcours ?


Tout était possible en vol, elles étaient aussi libres que les oiseaux du parc qui les entouraient. C’était certainement ce qui plaisait le plus à la fillette, elle assouvissait son besoin de liberté et d’air frais et c’était certainement ce qui lui manquait le plus à force de rester dans ce château. Elle voulait profiter de chaque petite moment qui s’offrait à elle.

Elle fit un petit tour autour de sa camarade attendant sa réponse alors que quelques idées lui venaient. Pourquoi son cerveau était toujours plus actif quand il s’agissait de choses futiles alors qu’en classe il s’enfuyait tel un cambrioleur en cavale ?

-On pourrait faire un miroir, réaliser les trucs en miroir de l’autre, ou juste se balader aussi, ou alors faire des pointes de vitesses ? Ou sinon je pourrais encore te faire tomber…


Aliénor s’approcha d’un coup de sa camarade comme si elle allait la pousser brutalement mais elle arrêta son geste à quelques centimètres en repartant un peu plus loin doucement en laissa échapper un petit rire. Leur dernier échange avait été assez musclé pour toute une année, Aliénor se doutait que c’était largement suffisant pour cette Gryffondor, au combien les Gryffondor sont réputés pour être casse-cou. Mais dans tous les cas, Aliénor avait envie de bouger, où alors de poser quelques questions à cette fille qui finalement elle ne connaissait pas plus que ça. C’était vrai ça, qui était donc Adaline mis à part une fille qui a eu du mal à se relever une fois ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

12 mai 2020, 12:15
 RPG+  L'Ascension
Les nuances du ciel, son bleu avalé par le gris des nuages, la lueur du soleil qui contraste derrière les nuages en donnant à certains veinards un blanc intense en diffusant sa lumière à travers eux. Mes yeux observent, insatiables – dans son ensemble hétéroclite de différents verts dans les arbres, foncés pour les sapins, et sur le sol aux endroits où on marche, vert éparse, et ceux où on ne va jamais, luxuriant – le château qui s'étend là. Son parc chatoyant et ses murs imposants. Mon regard vitreux fini par s'installer sur les eaux qui délimitent le parc, et tout le château. Elles passent certainement jusque derrière le terrain d'entraînement, mais ce n'est pas de ce côté-là que je les miroite. Dans leur profondeur insondable, dans leur toute beauté puissante, dans leur immensité effrayante.
Mes mains défont progressivement leur prise hargneuse sur le manche du balai volant sous moi, plongée dans la plénitude qui m'entoure.

« Alors ? A l’aise ? » fini par me demander Alienor.

Je n'avais pas encore regardé Alienor depuis que j'ai posté mon balai à côté d'elle et laissé mon regard apprécier l'horizon. Et alors, ma tête tourne vers elle juste à temps pour la voir se replacer sur son balai. Un sourire intrigué prend place sur ma face. Alienor, elle, se tient bien mieux que moi sur un balai. *Bien mieux !* pensé-je en regardant sa jambe retourner de l'autre côté du manche.
Je me penche un peu plus ; c'est étrange et indicible mais je sens mon équilibre changer parfois et mon corps s'ajuste comme par magie. Merlin, qu'est-ce que cette sensation est particulière et tout à fait grisante.

Pour toute réponse, j'hoche la tête.

« Tu veux corser un peu la chose ? Faire un petit parcours ? »

Moi qui me sentais si à l'aise sur ce balai, je commence à flancher. Et Alienor n'est bientôt plus ses le crible de mon regard gai. Elle s'envole et virevolte tout autour de moi, dans la légèreté que je lui imaginais, dans la légèreté qui s'avère être sienne. Comme le ferait un papillon ou une libellule autour d'une fleur ou d'un point d'eau. Je ne peux pas voir l'expression de son visage mais j'imagine le tout guilleret.
Pourtant, tout cet air qui passe et repasse sous mes bras, entre mes jambes, près et loin de moi dans sa toute légèreté ne suffit pas à me stabiliser sur mon balai. mes yeux s'écarquillent sur cette proposition. *Corser la chose ?* pensé-je, pleine d'appréhension.

Et si je me ridiculisais ?

« On pourrait faire un miroir, réaliser les trucs en miroir de l’autre, ou juste se balader aussi, ou alors faire des pointes de vitesses ? Ou sinon je pourrais encore te faire tomber… »

Toujours légère, Alienor est toujours légère et ses mots sont emplis de malice. De malice et de quelque chose de libéré. Elle revient vers moi, menaçante et infiniment malicieuse. Et ça m'arrache un rire ; comme si nous étions en train de jouer. Est-ce que c'est ce que nous faisons ?
Je ne crains pas de tomber.
Je ne crains plus de tomber.

« Eh ! » je proteste dans une moue.

Mais cette moue amusée est vite remplacée par une autre sorte de moue ; parce que je sais que la Grande-fille, sa tignasse brune empêtrée dans le vent, et ses yeux foutrement dépareillés n'attendent que ma réponse. Tout cet ensemble qui vole près de moi ne se contentera pas de me regarder. Non, elle attend de faire quelque chose de ce moment que j'ai convoqué, de ce balai qu'elle a apprivoisé – mais il faut encore que j'apprivoise celui qui me soutient.

« Bah, commencé-je, en tordant ma tête pour la regarder, elle qui vole sur mon flan. Miroir. Tu commences par mener. »

Je lui répond avec un aplomb qui n'est pas à moi, un aplomb tout à fait emprunté ; à elle certainement. Un petit sourire de ceux que je fais rarement tombe sur mon visage pour s'y coller.

Magic Always Has a Price
6ème année

13 mai 2020, 17:55
 RPG+  L'Ascension
L’expression de sa camarade rassura la jeune Delphillia. Elle n’avait pas eu trop peur mais c’était tout de même prise au jeu. Un petit cri perça le vent et agrandit le sourire d’Aliénor elle se plaça face à la jeune fille qui lui faisait face en attendant sa réponse. Elle avait hâte d’en faire plus et quoi que dise sa camarade ça lui allait. Elle choisit le miroir ? Aliénor accepta d’un hochement de tête enthousiaste avant de commencer à bouger, doucement de manière latérale en un premier temps comme si elle restait sur un seul plan. Puis elle s’écarta un peu d’Adaline pour complexifier les figures allant de droite à gauche, en avant puis exécutant un looping et quelques vrilles. La troisième année s’amusait assez bien et observait toujours du coin de l’œil sa camarade pour ralentir ou accélérer le rythme. La brune se débrouillait assez bien pour une fille qui avait eu du mal lors d’un cours de vol. Quoi que, elle était tombée, mais ça ne veut rien dire, tout le monde tombe et ce n’était autre qu’Aliénor qui lui avait dit.

-Hey, tu gères !

Aliénor était tout sourire dans les airs, il n’y avait rien de mieux pour elle. Cependant, une prune qu’elle avait oublié dans sa poche s’échappa de celle-ci lors d’une figure un peu plus rapide. Aliénor ouvrit de grands yeux suivant le fruit se diriger vers le sol. Un véritable sacrilège que de gaspiller une denrée pareille. Non la jeune fille n’allait pas laisser ce fruit s’écraser au sol. Même si attrapeur était de loin le post qu’elle aimait le moins, elle fonça en direction de la petite sphère. A la verticale vers le sol, Aliénor prit beaucoup de vitesse en peu de temps. Elle lâcha le manche de son balai afin de tendre sa main droite vers la prune. Dès que le fruit fut dans sa main, Aliénor tira de toutes ses forces sur le manche en redressant tout son corps pour se retrouver à l’horizontal le plus rapidement possible. Mais elle n’eut pas le temps de faire grand-chose que le manche de son balai percuta le sol ce qui envoya Aliénor en avant comme le ferait une catapulte. Ses bras se placèrent immédiatement devant son visage pour limiter les dégâts et elle se roula en boule afin de se protéger au maximum. Aliénor roula sur elle-même avant de s’étaler de tout son long sur le sol. Elle souffla un grand coup avant de rouvrir les yeux afin de constater les dégâts potentiel. Elle remua les doigts, les bras, les jambes et les chevilles tout avait l’air d’être bon. Mais quand elle se redressa son dos lui signala quelques douleurs, peu intenses certes, mais elle risquait d’avoir de beaux bleus. Mais sa prune était intacte !

Elle croqua dans le fruit essayant de faire couler le moins de jus possible le long de son menton. Mais le goût du sucre lui fit le plus grand bien. Elle inspira par le nez avant de voir son balai un peu plus loin. Une inquiétude monta en elle, si elle l’avait cassé ? L’adrénaline monta de nouveau en elle, elle ne pouvait pas avoir perdu son balai !

-Je vais bien ! Tu peux m’apporter mon balai ?

Elle avait crié ses mots pour Adaline priant de toutes ses forces pour que le balai n’ai rien.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

19 sept. 2020, 18:44
 RPG+  L'Ascension
Lorsqu'Aliénor se plante en face de moi, sur son balai, tellement haut au-dessus du sol, mon cœur s'emballe encore. Mais pas comme il l'a fait quand je l'ai vue débarquer sur le terrain d'entraînement, plutôt comme quand quelque chose m'emballe : quand je pense à un nouveau savoir ou que Chems me montre un nouveau sortilège que Miss Perkins lui a enseigné. Ce sont plutôt des sursauts dans ce genre là. De l'excitation. Ma face en est presque déformée, des plis autour de mes yeux rieurs jusqu'à mes lèvres étirées en passant par mon nez retroussé.

Un coup de vent s'engouffre doucement dans mes vêtements et glisse pour caresser mes bras nus sous mon pull, mes chevilles et mon cou. Au même moment, ma compagne pour la matinée accepte et commence l'exercice. Si j'ai choisi de jouer en mode miroir, c'est certainement parce que c'est un concept qui m'attire, alors que je ne regarde pas souvent mon reflet et ne m'en inquiète jamais – même s'il est bien faux de dire jamais ; je m'en inquiète rarement mais pas jamais. Je suis tout sourire et surtout, je prête à Aliénor et son fidèle destrier toute mon attention.

Je suis joyeusement le mouvement qu'elle impose. Le balai sur lequel je vole n'est pas mien et je le ressens lorsque je le manipule, quand il est docile sur place, mais j'ai le sentiment de créer un lien avec lui petit à petit.
Au fur et à mesure que je me plie à ce que je vois d'Aliénor : voler doucement, puis m'écarter comme elle le fait, latéralement, avant de reproduire les quelques vrilles, j'apprivoise ce morceau de bois magique (je crois bien qu'il a une sorte de caractère) que je sens s'adoucir à mes pressions de mains.

Je suis un peu en retard sur ses figures, au moment-où, en jetant un œil sur ma droite là où elle vole, je la vois faire un looping. C'est le jeu auquel j'ai choisi de jouer, mais je manque de m'arrêter et je comprend que mon balai en aurait eu envie. J'empli brièvement mes poumons d'air en ouvrant la bouche et, sans attendre plus longtemps, je m'élance. Je n'ai jamais tenté de looping – parce que je ne vole pas beaucoup – mais j'ai l'impression de savoir comment faire. J'ai accéléré, tiré le manche vers moi et me suis accrochée avec mains et jambes au balai.
Je ne sais pas de quoi a eu l'air ce looping mais me voilà de nouveau dans le bon sens.
Déjà, je repère Aliénor qui a parcouru une petite trotte et je me penche en avant pour la rattraper.

Je balance un « Merci ! » quand elle me complimente et mon sourire s'étend jusqu'à mes oreilles. Le même, à peu de choses près, est sur le visage d'Aliénor quand son balai fait une nouvelle vrille que je m'emploie déjà à suivre.

Quand elle pique vers le sol à toute vitesse, je ne saisi pas tout de suite de quoi il s'agit. J'imagine que c'est une nouvelle figure et je suis ravie de pouvoir la suivre plus bas. Alors, moins vite qu'elle j'imagine, je me lance dans son sillage pour descendre.

« Wow ! je m'exclame quand son balai touche le sol et que celui-ci éjecte l'une et l'autre de chaque côté du terrain. Ça va ? »

Je suis rassurée quand je l'entend me répondre, alors que mon balai plonge toujours vers le sol, de moins en moins vite. Je suis à quelques mètres au-dessus du sol et de l'impact, et je tends mon pouce levé à Aliénor. Sans plus discuter, les doigts moitis par la peur qui m'a prise un instant, je me penche en avant pour aller récupérer le balai d'Aliénor envoyé valser un peu plus loin.

À une centaine de mètres à peine, la silhouette balai déchu commence à se dessiner. Si mes yeux s'écarquillent, c'est parce que je crois voir la brosse loin du manche – pas très loin mais pas là où elle devrait être. Je me pose tout près et je peux le constater. Le balai d'Aliénor est brisé et mon cœur se fend. Mince, je n'imaginais pas que ce jeu prendrait cette tournure-là.

« Aliénor ! Viens voir ! »

Crié-je, au lieu de le lui dire directement. J'évite de la regarder, en attendant qu'elle me rejoigne. Mes billes brunes scrutent le balai comme un objet sacré : il est juste cassé. On dirait que la brosse est simplement déboîtée du manche mais on peut voir que le bois s'est brisé. Je ne sais pas si c'est réparable.

Je m'excuse pour ce retard. Je suis prête à reprendre le fil.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 12 oct. 2020, 13:40, modifié 1 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

25 sept. 2020, 11:55
 RPG+  L'Ascension
En deux autres bouchées la prune était terminée. Assise a même le sol, le dos encore endolori. Elle passait une main précautionneuse sur ses flancs esquissant des grimaces quand ses doigts effleuraient les zones les plus touchées. La voix d’Adaline qui c’était visiblement posée au sol fit redresser la tête un peu rapidement à Aliénor. Une douleur se diffusa dans sa nuque comme un arbre de nerfs sollicités par cet effort soudain. La batteuse passa une main sur sa nuque et la massa doucement en se relevant avec la dextérité d’un grabataire cancéreux.

-J’arrive.

Oui elle était obligée de l’annoncer parce que vu de l’extérieur, elle n’avait pas vraiment l’air de se presser. Elle s’étira et confirma les douleurs de son dos et une au niveau du coude. Elle observa son bras, elle c’était bien rappée. Sur toute la longueur de son avant-bras, sa peau avait été griffée et arrachée. Superficiel comme blessure, mais douloureux quand même. Tout ça pour un fruit… Elle était vraiment nulle comme attrapeuse. Mais le goût de la prune encore en bouche apaisait la stupidité agaçante des actions de la jeune fille.

Elle s’avança vers Adaline et vers son balai qui se trouvait à ses pieds. Elle était encore à 1 ou 2 mètre quand elle se rendit compte que son balai avait un peu souffert de la chute. Ses sourcils se froncèrent et elle se pencha un peu sur son balai sans trop solliciter son dos. Elle soupira en le voyant dans cet état, mais elle était rassurée qu’il ne soit pas endommagé de manière irréversible. L’idée du reparo lui vient immédiatement en tête, mais un doute s’immisçait en elle.

-Ce serait que moi je tenterais un reparo, mais il me semble que c’est pas ouf de jeter des sorts sur des objets magiques non ?

Elle releva la tête vers sa camarade en arquant un sourcil interrogatif. Elle ne voulait pas plus abimer son balai qu’il ne l’était déjà. Elle y tenait à son brossdur, au pire, elle pouvait aller voir M.Sunders, il saurait certainement quoi faire. A moins que ce soit réparable à la main.

-Ou sinon…

Elle s’assit de nouveau par terre, grimaçant au passage. Elle attrapa le manche et observa le lieu de rupture. Ça ressemblait plus à quelque chose de déboité. Mais tout de même, elle avait une certaine crainte. Quand ça touchait au Quidditch ou au vol, elle était bien plus précautionneuse qu’à l’accoutumée.

-Mh… J’pense le mieux c’est d’aller direct au magasin de Quidditch. Au moins cet été, je vais voir si M.Sunders peut me faire une réparation provisoire pour le reste de la saison.


Elle avait assez confiance, ça avait l’air superficiel. Son regard se releva vers Adaline et soudain il prit une teinte plus taquine.

-C’est pas parce que j’ai plus de balai que je peux pas t’apprendre des trucs en vol…

Elle la regarda d’un air de défi avant de lui proposer :

-Je te dis une figure et t’essaye de la faire, si t’y arrive pas je te file mes tuyaux secrets.

Un sourire étira ses lèvres, essayant d’analyser les émotions de la Gryffondor. Pitié qu’elle dise oui !

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle