Il faisait un peu froid dehors mais Sheryl s'en fichait. Elle avait pris initiative de faire un footing tous les jour, qu'il pleur, qu'il vente ou qu'il neige et elle ne faillirait pas. Avant de sortir, elle pris son petit gilet à capuche et le mis sur ses épaules. Elle commença doucement à au fur et à mesure qu'elle avançait, elle accélérait. Elle passa par le parc puis fis un détour par le lac. Celui-ci n'était pas gelé mais l'eau était extrêmement froide pour les canards. Elle partit en direction du stade de quidditch mais, ne voulant pas déranger les potentielles équipes qui s'entrainait, elle se contenta du terrain d'entrainement. Elle fit le tour trois fois et s’arrêta pour une courte pause. Là, elle bu un peu et se remis en route. Mais elle venait de faire son quatrième tour d’affilé quand elle senti une douleur dans le bras et s'éfondra par terre. Elle ne fit plus rien pendant une paire de seconde puis une fille au cheveux brun et aux yeux vert. Sheryl la reconnu tout de suite. C'était une fille de sa maison, elle avait le même age qu'elle et s'appelait Anaïs. Sheryl ne savait pas si elle connaissait son nom donc dit :
-Je suis désolé, je ne t'avait pas vu. Je suis Sheryl Tony, on est dans la même maison, à Serpentard.
Sheryl lui adressa un sourire discret et Anaïs Lui répondit :

J'entends la fin des cours, tous les élèves se précipitent vers la sortir, comme à mon habitude je sors la dernière, je place mon sac de sport sur mon épaule gauche et me rends aux vestiaires des filles. Je passe la porte et marche jusqu'à mon casier, tout est calme autour, seul un sac est posé au bout du banc, J'enfile mon leggings et mon débardeur avant de faire mes lacets. Je suis pensive, ma journée ne c'est pas passée comme prévue, en effet, j'ai eut un contrôle en cours de potion, là n'est pas le problèmes, cela faisais plusieurs jours que je me retrouvé à la bibliothèque à le réviser, parfois même je m'endormais sur la pile de livre à côté de moi. La feuille était là, devant mes yeux, je m'empare de mon stylo et commence à répondre aux premières questions, jusque là tout va bien, j'attaque le dernier exercice lorsque le professeur s'exclame: "Il ne reste que 5 minutes, pas une de plus", ma main frémit, j'avais prise du retard sur une des questions. Un bruit de mastication m’empêchait de me concentrer, je pris ma tête dans mes main mais il était trop tard. Ma feuille m'était arrachée des mains, je restais bloquée. Depuis le début de l'année je n'avais eut que des A, comment cela était-il ? Pourquoi ai-je été stressée ? Je sors des vestiaires en trombe et me dirige vers le stade tout en mettant les bandes de protection. Quelqu'un me percute, je me tourne et fixe la fille. je lui lance un regard noir. Elle releve la tête et me regarde:
"Je suis désolé, je ne t'avait pas vu. Je suis Sheryl Tony, on est dans la même maison, à Serpentard."
Je la regarde de haut en bas avant de continuer:
"Regardes où tu vas, tu aurais pu me faire mal idiote."
Elle baisse immédiatement les yeux et se relève. je continues ma route vers le centre du stade. Je regarde Sheryl, elle continue de courir, *peut-être que j'y suis allée un peu fort, elle n'a pas à subir ma mauvaise humeur, j'irais m'excuser plus tard.*
La jeune fille quitte le terrain et se dirige vers les vestiaires, je finis mes échauffements, je commence mon entraînement par trois tour de stade puis je travail mon cardio pendant quelques exercices avant de faire apparaitre un sac de frappe. Je donne un gros coups du poing gauche avant d'enchainer du droit, cela me fait un bien fou. J'ai toujours eut besoins d'évacuer ma colère, mon stresse, les toxines dans mon corps, toutes les mauvaises ondes. Et le seul moyen que j'avais trouvé pour me défouler était le sac de frappe. Je pouvais sortir toute la rage qui était en moi. Après une longue série de frappe je fais une pose. Un nuage de fumée sort de ma bouche, des gouttes dévalent mon front, ma respiration est rapide. Je me tourne vers le lac, un nuage noir se dirigeait vers l'école, je décide donc de retourné au vestiaire lorsqu'un éclair éclate au loin.

les * sont les paroles dans ma tête

Sheryl regarda étonné Anaïs. Elle venait de lui répondre méchamment et Sheryl ne comprenait pas pourquoi.
Je lui ai parler gentiment non ? se dit Sheryl, Alors pour qui se prend elle à me parler mal ?
Une colère monta en Sheryl mais elle la calma tout de suite. Elle regarda la fille au cheveux sombre s’éloigner. Elle se relava et se mis à courir. Elle courra pour se défouler, pour évacuer toute la colère qu'elle venait d'éprouver pour cette fille, pour se sentir mieux. Mais au bout de plusieurs minutes à courir comme une folle, elle entendit un éclair au loin. Elle se retourna pour le voir mieux et attendit un autre. Quelques secondes après, un autre éclair éclata plus peu plus près. Elle décida de rentrer car un fine pluie s’ablatait sur sa tête. Le vestiaire était simplement une tente sous laquelle était posé des banc et un tableau pour débattre sur la tactique à avoir lors des matchs de quidditch. Mais en entrant, elle vit une chevelure sombre qu'elle connaissait depuis peu. Anaïs. Sheryl ne voulais pas la voir en ce moment. Elle voulu sortir mais il était trop tard. Elle l'avait déjà vu. Elle se retourna pour lui faire comprendre qu'elle ne voulais pas la voir et elle croisa la bras.
Elle devrait savoir que je ne veux pas lui parler non ? se dit Sheryl

Quelques temps après, Anaïs rentra dans la tente, mieux ne valait pas rester dehors pas ce temps, elle détacha ses cheveux souffla un bon coup. Mais un bruit à l’entrée de la tente la fit se retourner.

Je me retourne, je vois la jeune fille à l’entrée, elle a les bras croisés et a le visage fermé. A vrai dire je n’ai pas le visage souriant non plus. Je m’assois sur le banc et enlève mes bandages, des gouttes glissent encores le long de mon front. Mes phalanges sont rouges, cela ne m’arrive que très rarement de les avoirs ainsi. Je prends la crème dans mon sac et me l’applique sur les mains, celle-ci me fait faire un grimace lorsqu’elle est en contact avec ma peau. Je regarde discrètement derrière moi, Sheryl s’enlève les chaussures, elle a un visage fermé. Je devrais aller m’excusez, ce n’est pas à elle de subir ma colère pense-je. Après tout, elle ne faisait que courir et c’est moi qui l’ai percuté. Malgré mon fort caractère je sais tout de même reconnaître mes erreurs lorsqu’il est nécessaires. Je serre les poings et me lève d’un coups, j’essaye d’être la plus agréable et je me dirige vers elle, mes mains ne se relâchent pas pour autant. Je me poste devant elle un léger sourire aux lèvres, je suis fatiguer, mes poings se relâchent enfin et je racle la gorge. Elle lève la tête, je la regarde dans les yeux et dis:
« Écoute je suis désolée pour tout à l’heure, j’ai passer une mauvaise journée et je ne voulais pas être désagréable, j’étais encore sur les nerfs, je m’excuse de mon excès de colère, je ne suis pas comme ça généralement et... » un éclair éclate non loin de la tente ce qui nous fait soursauter.

Sheryl était très surprise. Elle avait bien entendue ? Anaïs venait de lui présenter ses excuse ? Non elle devait rêver. Pour une personne à Serpentard, c'est extrêmement difficile de présenter des excuses à quelqu’un tout simplement car ils sont trop fier pour avouer leur tort. Sheryl était comme ça elle aussi. Elle avouer difficilement la vérité. Mais là; Anaïs l'avais fait. Jamais Sheryl n'avait été confronté à cette situation. Dans ça famille, tout le monde était à Serpentard donc on se disputait souvent pour savoir qui avait raison mais jamais personne ne s'excusait. Un sentiment de malaise emplie Sheryl. Elle ne savait pas quoi faire. Un des moments qu'elle redoutait le plus, s'excuser. Le regard d'Anaïs était sincère donc Sheryl n’eut d'autre choix de faire ses excuse elle aussi. Elle répondit avec une boule dans la gorge. Les mots ne sortait pas de sa bouche. c'était presque impossible pour elle. Mais elle se força à dire :
-Moi aussi je suis désolé, j'aurai du voir ou j'allais...
Ces mots dans sa bouche résonnait très mal à son sens. tout à coup un éclair éclata dans la ciel faisant sursauter Sheryl. Elle compta les secondes. 4 secondes et demi avant qu'elle n'entende le brut du tonnerre. Si ces calculs était bon, la foudre s'était abattue à 2 kilomètre et demi d'elles.
-Je pense qu'il faut rentrer avant de prendre une bonne douche. non ?
Sheryl ne n'entendit pas la réponses d'Anaïs car elle partit se réfugier sous le porche. Malheureusement, la pluie commença à tombé et au bout de deux secondes, il pleuvait des cordes. Juste avant la pluie, Anaïs la rejoignit. Maintenant, les petites gouttes se transformèrent en grosse goutte. Sortir par ce temps, c'était impossible. Elles était bloqué ici. Toutes les deux.