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28 août 2020, 20:15
Compétition sautebuissante
JEUDI 19 OCTOBRE 2043
14H38

Feat. @Katherine Bailey


« Et blablabla. Et blablabla. Et blablabla. »

Ça doit faire deux heures qu'il fait que parler ! À quand la pratique ? Je suis là pour voler tel un faucon, pas pour rester au sol comme une vulgaire autruche !

« Et blablabla. Et blabl-... »

Oh ! Il demande de se diriger vers les balais !

La seconde d'après, j'ai déjà ma main au-dessus de mon futur moyen de transport, à me souvenir de la façon dont ce maudit balai avait décidé de décoller du sol la dernière fois.

« Regard dur à la Papa, lèvres pincées à la Papa, ton ferme à la Papa. »

Debout.

Il ne bouge pas d'un pouce.

« Bon... Il est un peu ronchon, celui-ci, c'est pas grave. »

Debout.

Toujours pas.

« Je vais le casser. »

Ne commence pas. Je te préviens : je vais casser chacune de tes petites brindilles une par une et les jeter dans la cheminée une par une sous tes yeux avant de te râper avec une râpe à fromage même pas lavée. Alors debout.

Il me nargue, là, c'est plus possible.

DEBOUT.

Enfin !

« Les balais n'ont vraiment plus de respect de nos jours... »

Je relève la tête, l'air de rien : je ne me suis absolument pas énervé contre un bout de bois ensorcelé, non, il ne s'est rien passé.

J'enfourche finalement mon balai dans le but de partir vers l'infini et au-del-... !

« Ah bah il dispute ceux qui sont déjà partis sans protection. »

On va éviter, en fait...

Je râle intérieurement en m'étouffant d'avance dans ces maudites protections : on a rien de stylé dedans, c'est nul ! Mais bon, on a tous l'air aussi ridicules les uns que les autres donc ça devrait aller, non ?

Finalement, il nous demande de nos mettre en duo et mon regard s'exécute aussitôt : celui-ci a repéré une jeune Gryffondor en début de cours. Aux airs asiatiques, elle possède une chevelure qui aurait pu être lisse et douce si elle prenait le temps de se peigner. Résultat : elle s'en retrouve plus ébouriffée qu'autre chose.

Qu'importe : l'essentiel sont ses traits plus que particuliers et son regard. Surtout son regard. Elle dépasse presque Papa en terme de fraîcheur, c'en est terrifiant. On va déjà voir si elle ne me perce pas un trou dans le front quand que je vais venir l'aborder...

« Là ! »

Sa chevelure dépasse bien de son casque, impossible de ne pas la reconnaître avec une telle longueur.

« Pourquoi elle ne s'en occupe pas ? Ils seraient si beaux... »

Je me garde cependant de faire la remarque à voix haute et me contente d'esquisser un sourire timide :

Hey... ! Euh... Tu voudrais bien qu'on se mette ensemble pour l'exercice ?

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

30 août 2020, 16:35
Compétition sautebuissante
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KATHERINE, 11 ANS ET DEMI
Première année
19 octobre 2043, 14h38


***


Elle écoute attentivement. Très attentivement. Elle veut faire du Quidditch, aussi faut-il qu'elle soit bonne. Et pour être bonne, il faut apprendre. Et pour apprendre, il faut écouter le professeur Logique. Ça ne l'empêche pas de trépigner d'impatience. D'enrouler et de dérouler une mèche de cheveux autour de son doigt. D'habitude, elle se les coiffe — enfin à peu près — mais elle a oublié ce matin. Elle a été trop impatiente et maintenant elle a l'air d'une sauvage. Ce n'est pas pour lui déplaire, ça lui évite d'être embêtée. Parce que si on l'embête, elle va pas être contente et ça va chauffer pour la pomme de l'embêteur. Et pour la sienne aussi, elle est sûre que le professeur n'apprécie pas que ses élèves distribuent des coups de poings. Elle sera sans doute virée du cours et elle ne pourra pas apprendre. Pas cool.
Elle se balance d'avant en arrière sur ses pieds, lâche ses cheveux pour jouer avec ses doigts, se tortille. Faut que j'arrête, ils vont penser que j'ai envie d'aller aux toilettes. Elle se fige aussitôt. Foudroie du regard la moindre personne lui jetant une œillade bizarre ou intriguée.

Enfin, son professeur termine ses explications. Elle laisse un fugace sourire gagner ses lèvres, avant de le faire disparaître en moins de deux. Il ne faudrait pas qu'elle ai l'air gentille, quand même. Elle se dirige vers les balais, en choisit un et tend sa main juste au dessus. Elle se souviens que ça s'était à peu près bien passé la dernière fois, aucune raison que ce soit pire aujourd'hui.

Debout !

Une seconde se passe. Et le balai lui arrive finalement dans la main. C'est peut-être son ton sans réplique qui a aidé. "Sans réplique" ? Comme si un balai pouvait répliquer... Peut-être, mais n'empêche qu'elle s'est montrée très ferme. Elle a ordonné et le balai a obéit. Il s'est sans doute dit que si il ne le faisait pas, elle allait le taper. Ce n'est pas son genre, mais si ça lui a fait peur, tant mieux. Est-ce que ça a peur, un balai ? La jeune fille devrait se renseigner. Plus tard. Évidemment, qu'elle ira plus tard. Elle ne va pas aller directement à la bibliothèque en laissant tout le monde s'amuser sans elle.
Après avoir avisé pendant quelques secondes ses protections, elle finit par les enfiler, avec une moue mécontente. Ce ne sont pas ces choses qui vont l'empêcher de se faire mal si elle tombe ou se prend un coup. Peut-être le casque aidera-t-il un peu et lui évitera d'être assommée, mais le reste... En plus, elle est une dure à cuire, elle sait faire face à la douleur. Ouais.
Bon, maintenant, elle doit se trouver un partenaire. Elle fixe ses camarades. Ils ont presque tous l'air débiles. Mais si elle fait équipe avec un débile, elle a plus de chance d'être la meilleure. Oui, mais c'est pas marrant.

La gamine fronce les sourcils. Ses yeux cherchent, essaient de trouver quelqu'un de potable. Ou à peu près, elle ne va pas faire sa difficile. Surtout que plus elle met du temps, plus il y aura d'équipes de formées.
Quelqu'un l'aborde. Elle fausse les sourcils. C'est un garçon brun de Serpentard. Elle le contemple de la tête aux pieds, un sourcil arqué, tandis qu'il lui propose de faire équipe. Il devrait convenir.

Si tu veux, accepte-t-elle en haussant les épaules.

Elle ne connait pas son nom et elle ne songe pas à lui demander. Tout ce à quoi elle pense, c'est qu'il est dans la maison qu'elle voulait. Elle est un peu jalouse, mais se sermonne intérieurement. Si elle bat ce garçon, elle n'aura aucune raison d'être jalouse.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

03 sept. 2020, 13:35
Compétition sautebuissante
« Ouaah, elle me regarde tellement mal. »

Je m'efforce de ne pas laisser de rire m'échapper lorsqu'elle m'analyse avec son petit sourcil arqué bien insupportable. Elle se prend vraiment pas pour n'importe qui. Vais-je réussir à la supporter ? Seule cette séance nous le dira.

« Au moins, elle m'a pas percé de trou dans le front, c'est déjà ça. »

Je prends le temps de lui rendre son air méprisant : tu veux jouer à qui a le regard le plus noir ? Jouons donc mais ne pleure pas si tu perds, ma douce... Enfin... "Douce". À la rigueur, "douce lueur froide" pourrait convenir mais, douce tout court, il y a un véritable problème.

Hmm... Nan. Je n'arrive décidément pas à être aussi médisant qu'elle. Du moins c'est l'impression que j'ai. Autant me rapprocher un peu plus de moi-même : ça me blesse d'imiter Papa et son regard de glace trop longtemps.

Commençons comme des êtres humains normaux, par des présentations ! J'ai beau avoir bonne mémoire, je m'endors souvent durant l'appel donc c'est pas évident pour retenir les prénoms...

Pourrais-je mettre un nom à ce doux visage ?

Un banal "Comment tu t'appelles ?" aurait été trop banal. Embellir un peu la phrase qu'on formule ne mange pas de pain ! ... Et puis, le doux... Voilà quoi. Je ne vais pas revenir dessus. Quoique... Si, elle, est bien loin d'être douce, son visage l'est, lui. Un peu. En tout cas, si elle faisait moins la tête, je suis persuadé qu'il le serait ! Encore faut-il trouver le moyen de lui donner une tête neutre, voire souriante. Non, pas souriante. J'espère trop de mes camarades, des fois.

Bon. C'est bien beau mais on ne va pas rester plantés là à regarder l'herbe pousser.

J'enfourche donc mon balai et m'y installe confortablement avant de... Non, confortablement. C'est pas confortable, là, il y a un problème.

Je peine ainsi une bonne trentaine de secondes à retrouver mes repères.

« Bah bravo. Si tu continues à attendre les cours de vol pour voler, tu sauras peut-être t'élever jusqu'à deux mètres à la fin de l'année ! »

Il faut vraiment que je "balaite" plus souvent.

« Ça résoudrait mes problèmes de "debout", en plus. »

Oh oui ! Va pour une tentative les samedis, allez ! ... À supposer que je trouve un balai.

« Je verrai pour les détails plus tard. »

Ma posture retrouvée, je finis par me propulser dans les airs d'une impulsion du pied avant de...

« Oulah, non ! Calme-toi, balai ! »

Si mon visage est resté figé à fixer le balai, la sueur qui a commencé à se dégager de ma nuque n'a pu duper personne. Je n'ai juste pas eu le temps de paniquer correctement face à la trop grande hauteur que ma légère impulsion a donnée.

Je suis vraiment tombé sur le pire balai...

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

05 sept. 2020, 12:39
Compétition sautebuissante
Elle le fixe pendant quelques instants. Il ne semble pas vraiment apprécier le regard qu'elle lui a lancé quelques secondes plus tôt et elle a même l'impression qu'il le lui rend. Rien à cirer si t'es pas content. Elle a presque envie de lui tirer la langue pour voir qu'elle serait sa réaction. Peut-être qu'il va continuer à m'imiter. Ça, ce serait bien marrant. Sûr qu'ensuite, elle continuerait à faire plein de grimaces. Mais ça ne rendrait pas ce garçon plus appréciable. Il n'y a qu'Adulith avec qui elle peut être gentille. Et Deamon, mais ça dépend des fois. Son ami est un peu casse-pied. Et arrogant. Et dragueur. Mais il peut être cool quand il veut et c'est pour ça qu'elle le supporte. Ce mec de Serpentard, elle ne lui trouve pas grand chose d'intéressant. Ça pourrait être pire. Oui, il aurait pu être une fille. Parce qu'à part la fille de Serdaigle, elle a l'impression que toutes les personnes de sexe féminin sont complètement débiles. Du coup, en comparaison, son adversaire est plutôt cool. Pas trop nul, en tout cas. Sauf quand il lui lance ce genre de remarques. "Pourrais-je mettre un nom sur ce doux visage ?" Pour qui se prend-il ? Elle fronce les sourcils. C'est quoi ça ? De la drague ? Si c'est le cas, il y a des chances pour qu'il reçoive un coup de balai à l'arrière du crâne. Elle est plus habituée à donner des coups de livres, mais elle est prête à changer de spécialité.

Non.

Pas si tu demandes comme ça, en tout cas. Elle lève les yeux au ciel. Remarque que plusieurs sont déjà en l'air. Il est peut-être temps pour elle d'y aller aussi. La première année ne va pas rester plantée là toute la journée à bailler aux corneilles.
Son camarade a sûrement la même pensée, car il commence à essayer de s'envoler. Enfin, "essayer de s'envoler" est un bien grand mot — quatre mots, même, si elle compte bien — car il n'a pas l'air très doué, elle a l'impression qu'il met un temps fou avant de décoller. Il est vraiment... j'ai même pas les mots. Elle qui le trouvait correct comme partenaire, elle commence à regretter. Elle va lui mettre la pâtée sans faire d'efforts. Ça va les chevilles ? Ce n'est pas de l'arrogance, c'est vrai. Elle n'est peut-être pas la meilleure du cours, mais elle se sait quand même un peu plus douée que ce garçon. D'ailleurs, elle ne connait toujours pas le nom dudit garçon. Fallait y penser avant de refuser de lui donner le tien. Elle pousse un grognement. Elle n'aime pas la logique de son esprit. La brunette secoue la tête et avec un soupir énervé, enfourche son balai et quitte la plancher des vaches pour le rejoindre. Elle n'est pas très à l'aise et peine un petit peu à freiner, mais n'en tient pas compte. Il lui faut juste de l'entrainement, elle ne sera pas Roderick Plumpton dès son deuxième cours. D'ailleurs, elle n'a même pas envie d'être attrapeuse. Batteuse lui conviendrait mieux. La jeune fille aime bien cogner.

Tu t'en sors ? lance-t-elle au vert et argent avec un petit rire.

Son visage s'illumine un cours instant, avant qu'elle ne reprenne un air à peu près normal, rangeant le sourire au plus profond d'elle, avant de l'enfermer à double tour. Elle contemple le brun avec une petite moue. C'est quoi son prénom ? Pas que ça l'intéresse vraiment, mais bon. Ça sera plus pratique que de l'appeler Sans-Nom, Maladroit ou Relou. Relou, c'est pas mal. Elle se concentre, serre les dents et lâche, d'une voix maugréante :

Je m'appelle Katherine. (Il lui reste le plus dur, elle a de la difficulté à continuer.) Et toi ?

Rien qu'en disant ça, elle a l'impression d'avoir avalé de l'acide. Ces deux phrases pourraient être qualifiées de gentilles. C'est bien ça le problème. Et c'est pour ça que c'est dur. De un, elle n'est pas habituée, de deux... être sympa n'est pas dans ses priorités. Et elle espère ne pas avoir à continuer sur cette lancée, sinon... Ouais, sinon.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

09 sept. 2020, 07:38
Compétition sautebuissante
Non.

« Ah. »

Bon bah d'accord. Je ne pensais pas qu'elle m'obligerait à jouer à ce jeu-là... Mais bon, si elle insiste tant.

Je ne sais pas si je dois être admiratif ou déçu, honnêtement : certes, elle a réussi à faire saigner mon ego... Mais d'une façon si basse. J'essaye de faire des efforts de sociabilisation pour que le cours se fasse plus agréable et qu'on ne soit pas obligés de se lancer des regards assassins tout le long et elle gâche tous mes efforts. Comme ça. Gratuitement. Et, le pire, c'est qu'elle n'a même pas l'air de regretter ou d'éclater de rire d'un bon « C'est une blague, je m'appelle Marie-Antoinette, haha ! ». Non, franchement, déçu. Ou choquey déçu, comme disent les moldus, parfois... Je crois. Ça fait combien de temps que je ne suis pas allé à Londres, déjà ?

Mon balai stabilisé, j'entends la royale diva qui me sert de partenaire s'exprimer... En riant.

« GENRE. »

Il faut que j'abandonne tout espoir de sociabilisation pour qu'elle daigne sourire ?!

Ce fut bref. Très bref. Mais j'ai pu le voir. J'ai pu voir ce fameux doux visage que j'espérais ne jamais voir ! Ses traits se sont adoucis et elle a tout de suite eu l'air bien plus accessible, bien plus ensoleillée, bien plus gentille, bien plus joyeuse, bien plus... Belle. Et oui, même malgré le non-soin apporté à ses cheveux. La magie du sourire...

Elle aurait fait l'effort d'éclaircir son visage une seconde de plus et je lui aurais rendu un encore plus magnifique sourire avant qu'on ne parte en battle de sourires et qu'on finisse tous les deux bloqués à vie dans un magnifique sourire. Dommage. Quoique... Rester bloqué à vie dans cette position crispée du visage qui fait mal à force d'en abuser... M'ouais, peut-être pas la meilleure des solutions.

M'enfin, comme on le dit très souvent : « Chassez le naturel, il revient au galop. ». Je ne pouvais pas en attendre trop d'elle, aussi. Elle a fait l'effort de rire pour mes beaux yeux. Maintenant, elle s'emmitoufle dans son naturel et elle boude l'univers entier comme elle sait si bien le faire.

J'ouvre finalement la bouche dans l'optique de répondre à sa question restée en susp-...

« Attends... Quoi ? »

Je viens de me rendre compte d'une probable raison de son fameux rire : ce n'était pas pour mes beaux yeux. C'était contre mes beaux yeux. Elle se moquait de la piètre prestation que je lui ai offerte à cause de ce maudit balai... Et c'était une moquerie sincère ! Même pas sarcastique !

« Roh, la honte. »

Ce n'est pas ma faute. C'est la faute du balai.

Difficile de s'en sortir avec un balai aussi médiocre.

Voilà. C'est la faute du balai.

Et toi ?

J'étais tellement occupé à me battre contre mon véhicule et à analyser les traits de son visage que j'en ai loupé sa propre prestation. Oups ?

Je m'appelle Katherine.

« ... »

Il y a un blanc.

« ... »

Un long blanc.

« ... »

... Et elle me demande mon prénom à mon tour !

« Roh là là mais quelle opportunité en or ! »

Je ne peux m'empêcher un sourire dans sa direction... Sans omettre de la regarder avec insistance, bien sûr.

Si le premier mot de réponse qui me vient en tête est « Edmund », les autres éléments qui défilent se font bien moins tendres tels que « Depuis quand ça t'intéresse ? » ou « Katherine », voire un simple vent. Simple et efficace.

La voie de l'amour ? La voie de la haine ? Mon cœur balance. Je lui ai promise que j'entrerai dans son jeu mais elle essaye d'entrer dans le mien... Ou elle nourrit des desseins bien plus sombres. Tiens, je n'avais pas pensé à cette option.

Bon. Au pire, elle a pris combien de temps à me répondre ? Cinq minutes ?

Non.

Et bien tu vas prendre ton mal en patience cinq minutes comme moi, ma grande !

Mon sourire, lui, n'a pas bougé. Si, au début, il paraissait sincère, maintenant, cela se voit qu'il est on ne peut plus qu'il est crispé.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

17 sept. 2020, 16:33
Compétition sautebuissante
Il ne dit rien. Pas de commentaire sur son refus. N'empêche, je crois qu'il apprécie pas. En même temps, elle non plus n'a pas apprécié l'espèce de drague qu'il lui a faite, alors elle ne va pas être gentille simplement parce que ça peut blesser ce garçon. Elle roule des yeux et secoue la tête.
La sale gosse, malgré son agilité naturelle — et sa modestie légendaire — peine légèrement à se stabiliser sur son engin volant. Elle pense un instant qu'elle va tomber, mais non. C'était chaud les marrons. En attendant, elle critique les talents de son partenaire, mais elle n'est pas tellement mieux. Quand même un peu. En tout cas, elle, elle n'accuse pas son balai. Peut-être parce qu'elle voit que le sien est déjà moins capricieux que celui du Serpentard. J'ai su le dompter. D'ailleurs, elle pourrait peut-être envisager une carrière de dompteuse. Pas pour les balais, plutôt pour les animaux. Sauf qu'elle veut déjà être magizoologiste et que les deux vont un peu de paire. Pas faux. Faudrait qu'elle utilise un peu son cerveau, des fois. Tu sais quoi, Esprit ? Eh bah : merde, voilà !

Il ne dit rien. De nouveau. Mec, j'ai fais un effort, là ! Sauf que non, aucune parole ne sort de la bouche du garçon. Elle serre les dents. Elle va le cogner. Très fort. Attends, il va dire un truc. Elle attend. Entend. Le mot met quelques secondes à rejoindre son cerveau, avant que son visage ne prenne une expression agréablement surprise. La gamine éclate d'un rire incontrôlable, qu'elle masque tant bien que mal de sa main. Mais il est génial, lui ! Elle pouffe, s'illumine complètement et pour une fois, elle s'en fiche un peu. Enfin, pas totalement parce qu'il ne faut pas abuser, mais de toute façon elle est bien incapable de reprendre une tête impassible. Calme-toi. Il vaut mieux. Elle va tomber, sinon. Et là, elle pourra vérifier l'utilité des protections. Non merci. Elle aurait l'air maligne à finir par terre avant même qu'ils aient commencé.
Son hilarité finit par s'apaiser, mais si elle garde un sourire rayonnant.

Toi, j't'adore.

Elle secoue la tête, l’œil amusé. Après une dizaine de secondes de concentration, finit par retrouver son expression neutre. Mais cette dernière est tout de même moins froide qu'auparavant. Elle est fortiche pour cacher ses émotions, mais elle n'est pas non la plus balèze dans cette discipline. Je suis à la deuxième place, disons. Bon, peut-être un peu plus bas dans le classement, mais deuxième c'est quand même plus classe que douzième. Et puis, il n'y a qu'une lettre de différence, pas de quoi en faire un fromage. Oui, mais... Ta gu**le. La première année imagine très bien son esprit hocher la tête, penaud. C'est moi le boss, pigé ? Nouvel hochement de tête. Bien. Elle est plus que satisfaite. Même si elle ne connait toujours pas le nom de son coéquipier. Bah si, je le connais. Ah oui : "Non". Très classe, très rare, elle approuve.
C'est à elle que la balle est donnée pour le jeu. Sautebuisson. Le nom l'amuse. Elle la lance en l'air et la réceptionne plusieurs fois pour se tester. La brunette ne lance pas très haut, n'ayant pas envie d'aller la chercher si elle tombe par terre. Elle regarde son camarade.

Honneur à ceux qui ont balai de merde ? demande-t-elle en lui tendant l'objet rond.

Elle vérifie que le prof n'a pas entendu son gros mot. Il lui semble que non et elle lâche un petit soupir de soulagement. Se faire punir n'est pas son objectif de la journée. Mais en même temps, elle n'a pas fait exprès. C'est sorti tout seul. Elle sent que son esprit à envie de ramener son grain de sel, mais elle se racle la gorge dans sa tête. L'esprit ne moufte pas. Tant mieux pour lui. Je crois que je suis folle. Peut-être un peu, en effet.
Elle sort un élastique de sa poche, dans l'intention d'attacher sa tignasse. Elle n'est pas coiffeuse, ça ne sera donc pas du grand art, mais un chignon lui ira très bien. Elle ne veux juste pas avoir perpétuellement ses mèches qui lui tombent devant les yeux. Déjà qu'elle n'est pas sûre de réussir à réceptionner la balle à chaque fois, si elle a en plus quelque chose qui la gène... Ça va pas le faire. Ou alors, elle rase tout. La boule à zéro, plus de soucis capillaire d'aucune sorte et plus besoin de se coiffer. Nan, quand même pas. Elle tient un tantinet à ses cheveux. Certes, il lui arrive quelques fois d'avoir des envies de meurtre envers eux, mais c'est rare. Juste trois fois par jour, en fait.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

26 sept. 2020, 16:13
Compétition sautebuissante
« Oulah. »

Mon rire crispé s'évapore aussitôt : qu'est-ce que j'ai fait, là ? J'ai été encore moins aimable et elle m'a répondu en riant dix fois plus fort... Et plus longtemps. Elle va s'étouffer si elle ne reprend pas sa respiration, là. Ou tomber de son balai à force de gesticulations. À voir. Cela m'étonne d'ailleurs qu'elle n'en soit pas déjà tombée, vu le temps qu'elle met à se remettre de ma réponse.

M'enfin, ça me permet d'admirer plus longtemps son visage version rayonnante. Arf, elle n'a rien perdu de sa beauté d'antan datant de deux minutes. Cet air ensoleillé est à faire soupirer d'admiration le plus grand colosse, ça c'est sûr. Quoique...

Je jette un léger regard en coin à Mr Saunders qui ne la regarde même pas. Peut-être que j'extrapole un peu. Mais bon, elle est tellement mieux ainsi ! Elle va peut-être mourir mais elle n'en reste pas moins belle. Ne dit-on pas qu'il faut souffrir pour être belle, après tout ? Mais la mort est-elle une forme de souffrance ou de libération ? Et pourquoi pas les deux, déjà ? Hmm... À méditer.

Je place la question dans le coin "insomnies" de mon cerveau avant de raccrocher le fil de mes pensées à la réalité. Elle n'est pas morte et ne semble pas souffrante mais garde curieusement sa beauté dans son sourire rayonnant. En même temps, comment paraître laid quand on a un tel sourire ? M'enfin, sa tête originelle est un dérivé d'une nuit pluvieuse d'hiver... Il aurait été bien triste qu'en plus, ce soit le cas de son chaleureux sourire.

Je ne me rends compte que maintenant que je lui rends un sourire amusé depuis tout à l'heure. Sourire qui se transforme bien vite en rire à l'entente de ses dires.

« Elle m'adore... Non mais je rêve. »

Donc pour être aimé de Katherine de Gryffondor, il faut se montrer détestable ou idiot... C'est bon à savoir.

Elle finit par reprendre une expression à peu près neutre mais toujours aussi ensoleillée. Mais quel sourire, quel sourire, pardi !

Malgré mes notes concernant la façon requise pour l'approcher, je me tente à une mine un peu plus ouverte également. Qui sait ? Sur un malentendu, ça peut marcher.

Mr Saunders lui envoie la balle en question. Elle la jette brièvement en l'air mais sans tenter des lancers spectaculaires pour autant. Compréhensible : c'est la première fois qu'on pratique avec des choses dans les mains. On est pas des pros comme les joueurs de Quidditch alors on va soigneusement éviter de se casser un bras en se la pétant trop dès le début.

Je porte ma main gauche sur mon cœur, comme touché par ses déclarations lorsqu'elle me tend la balle.

C'est bien trop d'honneur...

Cette même main gauche vient tout de même se saisir de la balle tandis que ma main droite peine encore à stabiliser ce foutu balai. Ce sacripant va me rendre fou.

... Et ma pseudo-sérénité ne fait que partir plus loin à l'entente des règles énoncées par le professeur : se faire des passes. Par-dessus une haie, en plus !

« Bon bah j'ai perdu, hein. »

M'enfin, il y a une chance : c'est moi qui commence. Si on rate chacun notre tour, je serai soit à égalité avec elle, soit avec un point de plus qu'elle. Héhé.

Je n'ai plus qu'à croiser les doigts pour qu'elle n'ait pas un don caché pour le Quidditch.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

07 oct. 2020, 16:17
Compétition sautebuissante
Le gars sourit. Genre beaucoup. Vraiment beaucoup. Nan mais il a se calmer, lui ? Je lui ai pas fait une déclaration d'amour quand même ! Bah... techniquement, elle vient de lui dire qu'elle l'adorait. Et venant d'elle, c'est un peu comme une demande en mariage. Arf, non ! C'est juste une façon de parler, il va pas commencer à s'exciter pour ça. Et en plus, il se marre, maintenant ! De mieux en mieux. Elle est à la limite de lui balancer des insultes pour qu'il arrête tellement c'est insupportable. Mais elle est encore de bonne humeur, et c'est cool. Alors redevenir méchante, bah ça sera pas très drôle. Elle va être de mauvais poil après. Et ensuite, par énervement, elle va tout rater. La cata, quoi. Du coup, il faut qu'elle reste joyeuse. En général, ça marche pour mieux faire les choses, non ? En tout cas, elle a l'impression. Mais bon, elle n'est pas sûre, être heureuse ne lui arrive pas souvent, du coup elle n'a pas expérimenté. Bah ça sera l'occaze. Et si ça marche pas, elle refera la tête, ça ne devrait pas lui poser trop de problèmes. Nan, pas trop. Elle est championne olympique dans cette discipline, après tout. Je l'attend toujours, ma médaille, par contre.
Bon, elle lui a donné la balle. Pourquoi faire, elle se le demande à présent. Si il rate sa première réception, ça lui cassera le moral et elle aura plus de chances de gagner. D'un autre côté, si elle réussi en premier, il va être grave impressionné et se mettre vraiment la pression par la suite. Du coup, elle hésite. Mais de toute façon, il va me redonner la balle, c'est forcé. Un mec dragueur comme ça est forcément galant. Sauf que non, il la garde pour lui, la balle. Il ne se comporte pas en gentleman en la lui redonnant avec la phrase culte/clichée «Honneur aux dames». C'est peut-être parce qu'elle n'est pas une dame. N'empêche, elle est limite vexée. Le goujat ! Bon, elle n'a pas l'air très scandalisée physiquement. Peut-être parce que le terme "goujat" la fait rire intérieurement. Je me prend pour une fille du 19e siècle, moi ! Elle secoue la tête. C'est pas le moment de se déconcentrer. Le mec va tirer. "Le mec". Elle ne connait toujours pas son nom ! Le malotru n'a pas voulu lui donner ! Bah, au début, moi non plus je voulais pas lui donner le mien. Certes, mais juste après elle a abdiqué. Lui, toujours pas. Et la jeune fille ne trouve ça vraiment pas gentil. Pour sa peine, elle l'appellera... euh... elle n'a pas encore trouvé de nom. Mais ça viendra. Dans pas longtemps. Il faut qu'elle y réfléchisse.

Mais plus tard. Là, la rouge et or doit être toute à sa réception. Concentration maximale. Elle respire par la bouche, les yeux rivés sur la balle. Elle empoigne son balai de sa main gauche, la droite laissée libre. Elle cligne à peine des yeux, pour éviter de se faire surprendre. Ça serait trop bête. Elle est persuadée de gagner — elle a quand même l'avantage du balai — mais elle se sentirait vraiment nulle si par exemple elle ne l'emportait que d'un ou deux points par rapport à lui. Quatre ou cinq minimum, ce serait top. Après, il ne faut pas qu'elle en demande trop. Mais je peux le faire.

Et elle... ne le fait pas. Non. Pas du tout. Elle frôle la balle, la sent sur ses doigts... mais ce n'est pas pour autant qu'elle l'attrape, malheureusement. Elle y a mit beaucoup de bonne volonté, pourtant. Sauf que non, ça marche pas. Fientes de hibou crevé ! En voilà un bon juron. Qu'elle est presque tentée de dire à voix haute, mais il ne faut pas abuser, Mister Saunders pourrait l'entendre.

Zut de flûte !

C'est correct, non ? La sale gosse contemple l'objet qu'elle était censée récupérer et qui a fini par terre, beaucoup plus loin. Elle grogne avant d'aller chercher ledit maudit objet. Son vol n'est pas très rapide. Elle préfère éviter une humiliation supplémentaire en finissant le nez dans la terre. Ça rime. Elle s'en moque, que ça rime ou non. Elle a perdu. Elle pouvait gagner, mais elle s'est déconcentrée. Sans doute à cause de ce stupide garçon. C'est de sa faute, assurément. Du coup, elle réfléchis.
La première année revient face à lui, l'air dépité, la balle à la main. Elle observe quelques secondes son adversaire, puis soupire.

Bon. Je t'en veut pas. 'Fin pas trop.

Elle fait une moue déçue, baisse les yeux, avant de les relever pour fixer ses prunelles bleues dans celles noires du Serpentard. Elle y reste plongée quelques secondes, avant de secouer la tête comme pour se remettre les idées en place. Puis, elle ose un sourire innocent, du genre "non je te regardais pas avec des yeux de merlan frit" qui bien vite, gagne ses yeux et fait rayonner son visage entier. Il est pas trop mal. Enfin, il y a eu pire. Elle s'empourpre, prend un air gêné... et lance la balle de toutes ses forces à la gauche de son camarade. Et voilà : technique de fourbe. À voir si ça marche. Peut-être que ça le déconcentrera suffisamment pour qu'il rate. En tout cas, elle l'espère, parce qu'elle vient quand même d'avoir une attitude de fille débile. Entre guillemets, elle a vendu son âme au diable. Du coup, il faut que ça paie. Sinon, c'est nul. Et elle aura honte toute sa vie.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

04 nov. 2020, 16:57
Compétition sautebuissante
À nous deux, Katherine de Gryffondor aimant les personnes insupportables.

Regard de défi. Le parfait air du « Tu n'as aucune chance. ». Peut-être que ça va l'effrayer, qui sait ? Je fais prolonger ce regard en passant la balle de ma main gauche à ma main droite... Ou de la droite à la gauche, plutôt. Ou non l'inverse encore. Rah, je ne sais pas : je suis mal à l'aise dans les deux positions. Jouons la sûreté en tenant le balai de la main droite, pour l'instant. On rattrapera la balle en style après.

Ok. Maintenant, on est vraiment à nous deux, Katherine de Gryffondor aimant les personnes insupportables.

Je prolonge encore un peu mon regard de défi... Avant de tordre ma bouche en un sourire amusé en me rendant compte que ça doit faire trois bonnes minutes que je me contente de la regarder dans le blanc des yeux sans rien faire. Pourquoi ça me fait rire ? Je devrais en être effrayé avec son état naturel de tueuse en série ! Mais non. J'ai envie d'éclater de rire. Raah, il faut que je me reprenne !

J'essaye tant bien que mal de transformer ce sourire amusé en rictus de défi avant de... Lancer la balle ! Comme ça, sans prévenir. Ha ! Elle a loupé sa réception, héhé. J'ai de grandes chances de mourir par la puissance de la prochaine balle qu'elle m'enverra étant donné le niveau de haine qu'elle a dû accumuler envers ma personne mais, pour l'instant, j'ai gagné. Donc j'en profite.

Attendez, quoi ?!

Trop tard : le rictus amusé revient à la charge avec une sorte de rire étouffé, sorti tout droit des fins fonds de ma gorge. Qu'importe si j'ai bien ou mal entendu, le mal est fait.

Elle a sorti « Zut de flûte ! ». Un juron qui... Devrait dater de deux bons siècles à l'heure actuelle.

Mon rire s'amplifie lorsque mon cerveau se remémore l'expression qu'elle avait lorsqu'elle l'a sorti. Non, un juron tel que celui-ci ne devrait être sorti avec autant de sérieux que par les vieilles dames de deux cents ans. Et encore, si celles-ci ne font pas l'effort de se mettre au goût du jour. Mais, de la bouche d'une jeune fille de mon âge... Oh, c'est trop.

Je m'efforce de reprendre contenance en la voyant revenir, balle à la main. Si mon rire s'est définitivement tu, le sourire amusé qui peint mon visage, lui, ne souhaite disparaître en aucun cas... En fait si, il disparaît totalement : elle a l'air dépressive, d'un coup. Qu'est-ce qui s'est passé ? Elle a été prise en chasse par un povrebine entre temps ? Mais il y a des povrebines à Poudlard, déjà ?

Cependant, un demi-sourire amusé ne peut s'empêcher de repasser à l'attaque en entendant ses dires : elle m'en veut. Moi. Pour une balle qu'elle n'a pas rattrapée. Bon, après, je me moque mais je ferais la même chose...

Ce petit sourire s'envole définitivement quand elle relève les yeux : on dirait un petit chaton abandonné, c'est beaucoup trop triste et mignon, en même temps. J'aurais presque envie de lui faire un câlin. Presque, si ma mémoire ne me rappellerait pas le regard mitrailleur qu'elle m'a jeté dès la première fois.

Oh la petite vipère ! Elle n'a pas le droit de sortir son sourire éclatant en pleine partie !

Rah, trop tard : je ne peux moi-même m'empêcher un sourire. Ce vil petit appareil à joie est bien trop puissant pour moi... Et pour elle-même aussi, visiblement : voilà qu'elle s'empourpre ! Était-ce à cause de mon sourire ? Je n'ai rien fait d'autre. À part une éventuelle bipolarité, je ne vois pas vraiment d'autres raisons à ce comportement. Allez, ça t'apprendra à scintiller en situation extrême. Un petit clin d'œil pour la rou-... !

J'aurais dû m'en douter.

La scène qui suit se passe comme au ralenti : la balle fonce à toute vitesse à gauche de ma position. Mes deux mains sont accrochées fermement à mon balai. Mon balai est trop près de la haie pour être réorienté. Et, en plus, il ne m'écoute pas. Je dois faire un choix entre m'étirer le plus possible au-dessus du vide pour attraper cette balle, au risque de tomber lamentablement, et rester sagement sur mon balai en évitant tout détour à l'infirmerie. Choix deux, largement. En plus, j'aurais toujours une excuse dans ce cas-là :

Je t'ai laissée gagner.

Et elle peut pas dire que c'est pas vrai : j'ai esquissé aucun mouvement en direction de la balle ! Ha !

J'appuie mes propos du clin d'œil que je n'ai pas eu le temps de faire précédemment. Ça t'apprendra.

Je finis par récupérer la balle qui s'était lamentablement ramassée au sol à ma place en tentant des petites accélérations sur mon balai : autant en profiter pour apprendre quelques techniques au passage.

Hop là, petite accélération de fin pour me remettre en place et... Et bah non, je lance pendant l'accélération et je ne te lance pas un regard de défi qui dure dix ans ! J'espère que ça l'a surpris.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

13 nov. 2020, 15:53
Compétition sautebuissante
Elle n'est pas du genre à avoir des scrupules. D'aussi loin qu'elle se souvienne, il est très rare qu'elle en ai eu durant sa courte vie et ceux qui l'ont vraiment minée ont eu lieu il y a plus de trois ans avant cette journée. Et même si elle avait ressenti de la culpabilité en utilisant la fourberie pour avoir ce garçon, celle-ci aurait disparue d'un seul coup en voyant ses saletés de sourires moqueurs après qu'elle eut lamentablement raté sa première réception. La seule chose qu'elle regrette, c'est de ne pas lui avoir écrabouillé le nez juste avant. Malheureusement, sa ruse aurait sans doute moins fonctionné après coup. Pour mon plus grand désespoir. Sinon... eh bien peu importe qu'elle soit punie par Monsieur Saunders, elle lui aurait fichu son poing dans la figure. Mais après, il aurait quand même gagné parce je me serais faite virer du cours. Avec sans doute une retenue en prime. Donc le cassage de nez sera pour plus tard. Elle l'attendra dans un couloir sombre et paf ! nez cassé ! Et elle sera masquée, comme ça : «ni vu ni connu j't'embrouille, même si t'as des soupçons, t'as pas d'preuves, nananananère !». À peu près. En tout cas, c'est un plan excellent, elle peut être fière d'y avoir pensé.
Sa Grande Technique de Tricheuse n°1 a fonctionné comme sur des roulettes. Il a été tellement ébloui par son sourire qu'il n'a même pas cherché à rattraper la balle. Bon, au moins j'ai pas fait l'andouille pour rien. Leur nullité respective est au même niveau : zéro partout au niveau de la réception. Même si le gars — dont elle n'a toujours pas trouvé un surnom, soit-dit en passant — prétend qu'il l'a laissée gagnée. Ouais, c'est ça.

Mais bien sûr, ricane-t-elle.

Le vert et argent lui fait un fichu clin d’œil, avant d'aller chercher l'objet qu'il a lamentablement laissé tomber au sol. Il tente au retour quelques accélérations. Il va se magner, celui-là ? Elle roule des yeux et cela lui est fatal : elle ne voit pas tout de suite qu'il a de nouveau lancé la balle, à la vitesse de l'éclair. Eh merde ! Sans penser aux éventuels risques de chutes, elle se précipite, pique, tend la main... Trop tard, la balle est par terre. Ce sont seulement ses réflexes qui l'empêchent de lui faire manger l'herbe. Elle lève un regard furibard sur son adversaire, bien tentée de lui faire un geste obscène pourtant tout à fait mérité selon elle. Mais bien sûr, elle ne le fait pas. Pour les raisons habituelles : retenue, toussa toussa.
La gamine entame son retour dans les airs avec un air si énervé qu'elle est persuadée que tous les autres élèves ont un mouvement de recul sur leur balai. Flippez, bande d'abrutis ! Bon, si ça se trouve, c'est son imagination et personne ne flippe. Ils devraient. Le premier qui l'a regarde de travers se prend... rien du tout, évidemment. Juste un regard assassin, meurtrier, génocideur... On va s'arrêter là.

Elle arrive face au brun. Tente de se calmer. Elle n'y arrive pas. Elle n'a pas envie. Pas du tout. Si il lui dit une seule parole de travers ou se fout de sa gueule... Je lui enfonce la tête dans une cuvette de toilettes... en pensée. Encore et toujours cette histoire de retenue qui commencer à bien lui casser les bonbons.
La gryffonne est tentée d'essayer la Grande Technique de Tricheuse n°2. Elle n'a pas arrêté d'y penser, de la mettre au point bien comme il faut. Sauf qu'il va s'y attendre, évidemment. Il vaut mieux qu'elle patiente un petit peu, histoire qu'il oublie. Si c'est possible. Pitié, faites qu'il ait une mémoire de poisson rouge, ce gros débile. Il semblerait que oui, vu qu'il s'est laissé avoir face à sa séduction alors même qu'elle le méprisait quelques minutes plus tôt. Eh ! Concentration. Oui. Elle se concentre. Ne laisse plus ses yeux montrer la moindre émotion, la moindre intention, la moindre direction. Ce n'est pas la Grande Technique de Tricheuse n°2, ni même la n°3, mais c'est quand même une bonne stratégie. Sans armer le bras, elle lui envoie le plus gros missile qu'elle peut sans dévoiler la trajectoire de la petite balle par un trop gros mouvement. Ladite balle part légèrement vers la gauche du garçon, à un mètre au dessus de sa tête. Elle sait d'avance qu'il ne réussira pas à l'avoir... à raison. Sourire victorieux de la part de la jeune fille, avant qu'elle ne fasse le V de la victoire avec des deux bras. Vite déséquilibrée, elle repose vite ses deux mains sur le manche de son engin volant avant de tomber comme une grosse nulle. C'était à deux doigt, car elle commençait à glisser sur le côté. On arrête les conneries. Surtout qu'elle ne voulait pas que sa bonne humeur refasse surface. Il ne mérite pas de voir son sourire, même si il ne lui est pas adressé directement. Nan mais oh.

Cette fois, elle va réussir. Cette fois-ci, elle refermera ses doigts sur ce fichu machin qui ne pense qu'à tomber par terre. La petite peste le sent dans son corps, dans ses tripes. Elle en est tellement certaine qu'elle en a même la vision fugace. Puta*n ! Je suis voyante ! Je suis voyante ! Elle se racle la gorge. Rien n'est encore joué. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Elle n'a pas encore réussit. Mais bientôt. Tut tut ! Trop y croire est la meilleure façon de rater.

C'est bon. La ridicule petite chose si importante à tenir dans sa main est en l'air. Elle a été prudente, attentive à son adversaire comme jamais, les yeux grands ouverts, sans cligner ou alors super rapidemment. Parce que quand même, ça fait mal aux yeux. Elle est rapide, réactive, sûre d'elle juste ce qu'il faut... et... et elle l'a ! Elle l'a !

Ouiiiiiiiiiiiiiiii ! s'écrie-t-elle, le visage rayonnant.

Si elle avait été sur le plancher des vaches, nulle doute qu'elle aurait sauté partout comme un cabri amateur de Redbull. Oui ! Oui ! Oui ! Lentement, elle fait la toupie sur son balai en souriant de toutes ses dents.

T'as vu, hein, t'as vu ? Hein, hein ? s'exclame la brunette d'une voix insupportablement contente d'elle-même, même à ses propres oreilles.

Si ça continue, elle va se mettre à chanter. Sauf que la seule qui lui vient à l'esprit est un chant de bistrot digne d'un alcoolique bourré comme un coin de table et rond comme un cul de pelle. Gênant. Du coup, elle ne chante pas, mais émet des petits bruits ravis. Ça aussi, c'est gênant. Sauf que ça, elle est incapable de l'arrêter. J'ai l'air gentille. Certes, mais comme elle vient de le penser, elle ne peut pas stopper cette infâme attitude. Elle est trop contente. Oui ! Par contre, elle a le tournis à cause des ronds dans les airs qu'elle continue de réaliser. Ooooh, la tête !

Pari tenu, j'ai fait les 1000 mots ! :D

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans