Mes mains courent sur les touches blanches et noires du piano, et la mélodie qu'elles en tirent retentit dans la salle de répétition, belle et aérienne.
J'ai beau être assise depuis 50 minutes au moins, je ne me sens pas fatiguée, ni lasse de jouer. Je joue pour m'améliorer, certes, mais aussi pour me détendre et satisfaire ce besoin impérieux que ressentent zous les hommes : écouter de la musique.
Je ne joue pas parfaitement, certes, mais bon, cela reste agréable a entendre, et même mon exigeant professeur de piano ou ma gtand mère ne pourront le nier, d'autant plus que je joue avec toute mon âme et tout mon corps.
Je marque une légère pause pour arranger une mèche de mes cheveux noir qui s'est prise dans une touche. J'ai complètement oublié de les faire couper depuis la rentrée de 2043, et ont beaucoup poussé. Je lève les yeux vers le piano a queue sur lequel je joue, admirant le reflet de la lumière de fin d'après midi sur sa surface polie et noire. Je suis bien contente d'avoir decidé de jouer aussi tard et de m'être donné le temps de me calmer après avoir lu la dernière lettre de Granny. Je profite bien mieux du piano en étant plus calme.
Je lisse machinalement ma jupe plissée bleue avant de reprendre mon interprétation du troisième concerto de Beethoven.

Désolé pour le retard...

Rêveuse. Libre. Seule. Il y a ces parties du château que je n’ai jamais explorées. Et il y a des jours où je me sens d’humeur à y entrer. La salle de répétition, en fait partie. C’est pour cette raison que je m’y diriges aujourd’hui, plus ou moins dans le but de satisfaire ma curiosité en découvrant cet endroit de Poudlard et avec peut-être un peu de chance de goûter aux plaisirs que peut offrir la musique.
Enfin pas la mienne, bien sûr parce que je ne suis pas vraiment douée pour ces choses là. Ma voix est horrible alors je ne parle même pas du fait d’essayer de jouer d’un instrument. Mais j’aime bien en écouter et j’avoue que les belles voix me font rêver. J’espère peut-être en trouver aujourd’hui.
En entrant, j’ai la surprise de constater que la salle n’est pas telle que je l’avais imaginée, il faut dire que tout est beaucoup trop beau à Poudlard. Elle est lumineuse et spacieuse. Bien sûr il y a des instruments, ainsi que des canapés et une petite estrade pour la Chorale, je présume.
Une musique se fait retentir, je sursaute, n’ayant pas encore remarquée la présence de la fille qui joue du piano dans cette salle. Je regardes autour de moi et constate que nous sommes seules. Je devrais peut-être sortir pour la laisser jouer tranquilement, je suppose qu’elle ne veut pas être dérangée mais à près tout je suis aussi venue pour écouter un peu de musique.
Je décides de faire demi-tour car ce serait peut-être trop malpolie de rester. Mais la musique est belle, agréable et douce. Le piano, en général, a une belle mélodie mais cette fille est en plus de cela est très douée mais elle semble surtout ressentir sa musique et c’est, je pense, une grande qualité pour une musicienne. La façon dont elle joue me fait penser qu’elle fait ça depuis longtemps, elle semble plutôt expérimentée.
Je m’assois tout en sachant que je ne devrais pas, étant donné que cela risque très certainement de gêner la fille d’être écoutée. Je me surprends même à fermer les yeux, pour profiter pleinement de la musique. Puis les rouvre, juste au cas où elle me regarderait. Les secondes passent et plus je me dis que je devrais partir plus la musique devient belle, et plus j’ai envie de rester là, à écouter. Juste écouter.

Jouer, ressentir la musique que l'on joue dans tout son être , voilà quelque chose de bien plaisant, et de relaxant.
Mes doigts courent sur les touches, et bientôt je ne joue plus avce des erreurs, car je suis arrivée a une partie du concerto que je maitrise, je n'ai plus à lire les notes.
Je joue la dernière note, puis après quelque secondes, joue un do, puis un fa, puis me décide à jouer un autre morceau.
Je repousse mes cheveux en arrière, sors ma baguette de la petite sacoche où je la range, et translate une autre partition, bien plus moderne que l'ancienne.
Il s'agit d'un morceau datant des années 2010 que mon père aime beaucoup, This is gospel, de Panic!At The disco.
Je commence à le jouer dès que ma baguette a repris sa place, et cette fois-ci, il n'y a pas de fautes. Je l'ai si souvent jouée les soirs pour mon père dans la bibliothèque que je la maîtrise parfaitement.
Je joue donc le morceau et je suis sûre de pouvoir entendre la voix de Père qui chantr la chanson avec unnsoirire rêveur, puisbje suis persuadée qu'il pourrait me pousser et s'intaller pour jouer avec moi, ce qui me fait sourire et jouer un peu moins parfaitement, mais je suis heureuse en ce moment, et c'est l'essentiel.
Le morceau finit, à monngrand regret, et la voix de mon père s'évanouit dans ma tête, pas pas la senstion qu'il est avec moi. Elle est si forte que je me tourne et decouvre une fille assise, les yeux fermés, et sursaute.

«Bonjour. Tu es là depuis longtemps ?» Je lui demande calmement en tressant mes longs cheveux, histoire qu'ils se tiennet tranquile et que j'aie une contenance

Embarras. Détente. Curiosité. La musique est vraiment belle et la joueuse de piano semble en quelque sorte ressentir cette musique. Je devrais partir mais me retient à chaque instant et cet instant passe vite. La musique s’arrête. La fille est tournée vers moi. Elle m’a vu. J’ai peur qu’elle s’énerve ou qu’elle me dise que je ne devrais pas être là. Après tout, c’est le cas et c’est ma faute, je n’aurais peut-être pas du écouter sa musique sans permission.
Elle commence à parler, me demande si ça fait longtemps que je suis là. Elle semble calme, au moins elle ne s’est pas encore énervée. J’essaye de rester sereine, peut-être que ça ne la dérange pas, peut-être qu’au contraire ça lui plairait de savoir que je l’écoutais. Elle commence à tresser ses long cheveux bruns. Est-ce qu’une d’une certaine façon, elle est embarrassée ? Je ne le vois pas vraiment, elle n’as pas l’air non plus fâchée. Peut-être que ma présence ne la dérange pas forcément. Je réponds en gardant un air détaché même si je suis un peu préoccupée par sa réaction.

- Hum... depuis quelques minutes, oui.

En y repensant je n’ai pas vraiment vu le temps passer mais il ne me semble être là depuis moins de cinq minutes. Après tout, le temps ne change pas grand chose si elle n’a pas envie que je l’écoutes, ce n’est pas le temps mais le fait qui est embêtant. Et si en effet elle ne le voulait pas, il faut que je tente de me rattraper. Du moins d’expliquer.

- Est-ce que ma présence... te dérange ? Ta musique était très jolie, j'ai voulu rester pour écouter...

Je ne sais pas trop si je dois m’excuser, j’articule à voix basse un faible désolé et tente un sourire. La fille semble gentille et douce, pas vraiment du genre à s’énerver à cause de ça, peut-être contrairement à d’autres personnes. Mais à près tout il ne faut pas juger au physique et à la première impression.

La fille semble embarrassée. En même temps, il y a de quoi, elle m'a quasiment espinonée. Elle m'avoue être là depuis un moment, quelques minutes. Je me demande bien à quel moment exactement elle est arrivée.
A sa première question, je m'appretais a hausser les épaules a la française. Après tout, j'ai déjà joué en public. Apres tout je suis pianiste dans la chorale de Poudlard. Mais jamais sans n'etre préparée, jamais de cette façon. J'ai presque honte d'avoir laissé quelqu'un entendre toutes ces fausses notes, tous ces temps a peine respectés. Mais le reste de sa réponse apporte sur mon visage un sourire lumineux et heureux, et mes mains restent en suspens quelques temps, avant de reprendre leur besogne dans mes cheveux, qu'ils ont vite finie. J'attache alors mes cheveux avec le ruban bleu glacier que je portais au cou tout en reprenant la parole, absolument ravie.
«Je suis contente que ça t'aie plu, malgré mon niveau relativement faible. Aucune recompense n'est plus belle pour un artiste que l'approbation de son public. »
Je jette un regard par la fenêtre avant de poursuivre, toujours aussi souriante.
«[color=#1155C] Je m'apelle Celia-Awena, je suis en 2eme année, a Serdaigle.[/color].
Je laisse la liberté et le temps a l'autre fille de se présenter, avant de reprendre dans un murmure, laissant courir mes doigts sur le piano, laissant echaper quelques notes tristes.
«J'en joue depuis longtemps,
mais je ne sais pas encore lire correctement mes partitions. »
Navrée pour le retard!

Musique. Rencontre. Gêne. La fille répond gentiment, elle ne semble pas spécialement agacée de ma présence, peut-être juste un peu gênée. Je n’aurais pas du rester aussi longtemps. Je n’aurais pas du rester tout court. Elle dit qu’elle est contente que sa musique m’aie plût, sûrement par politesse. Elle ajoute aussi qu’elle trouve son niveau faible. Je ne sais pas si c’est par humilité ou si elle le pense vraiment mais je trouves qu’elle avait au contraire un plutôt bon niveaux. Mais je n’ai pas du tout l’oreille musicale donc je ne peux pas vraiment juger.
La fille se présente, elle s’appelle Celia-Awena. Je trouves qu’elle porte deux prénoms plutôt rares et jolis, qui vont bien ensemble. Ensuite et se tait pour que je fasses de même.

- Enchantée. Je suis Welmina MacMaulan, en deuxième année aussi et à Gryffondor.

Le fait qu’elle en joues depuis longtemps se voit dans la façon dont elle joue. Pas forcément dans les notes. Mais dans la manière dont elle pose ses doigts sur le piano, comme si elle connaissait les partitions par cœur. D’ailleurs c’est peut-être le cas même si Celia-Awena semble affirmer le contraire.

- Tu en joues depuis combien de temps ?

Je ne sais pas si ma question est très pertinente mais elle permettrait peut-être de commencer une conversation, du moins si elle veut en entamer une.

Pas de problèmes.

La fille se présente, Welmina. Il est aussi peu courant que mes prénoms, pris séparément, voire un peu moins porté que Celia. Et il est très joli, très...feminin, je trouve. Quelque chose me dit qu'elle est irlandaise.
Je jette un oeil au piano, un peu déçue de n'avoir toujours pas retenu les visage de tous mes camarades de promotion. Mais je refais rapidement face à la brune, et j'écoute avec attention sa question. Je souris doucement, puis penche légèrement la tête en arrière, index droit sur le menton pour essayer de lui donner une date. Je finis par répondre, toujours dans la même position :
D'aussi lontgtemps que je puisse me souvenir. Avant Poudlard, je faisais du patin artisique, j'ai même remporté des compétitions. Aurai-je été Cracmolle ou Moldue, je serais peut-être allée au Grand Prix junior, cette année, ou celle d'après.
Je me redresse pour la regarder, un sourire mi nostalgique, mi mélancholique. La compétition me manque.
J'ai toujours mis un point d'honneur à savoir jouer les mélodies sur lesquelles je patinais. Donc après un léger calcul, je dois en jouer depuis sept ans, voire huit.
Je regarde le piano, puis décide de ranger partition et baguette. Cependant, je ne ferme pas le piano, mais je me tourne complètement vers la disciple de Godric Gryffondor. Penser a elle ainsi amène un demi sourire amusé sur mes lèvres, il n'y a que Grand Mère pour se reférer aux maisons des gens ainsi.

Je pose ma tête sur ma main droite, toujours un peu gênée par ma propre intrusion. Celia-Awena répond à ma question en m’expliquant qu’elle fait aussi du patinage artistique et qu’elle a remporté des prix dans ce sport.
Le patinage artistique est une jolie activité. Une sorte de danse enneigée. Ou de la gymnastique sur glace. Je n’ai jamais participer ou même observer du patinage artistique, préférant de loin l’amusement qu’offre un traîneau aux figures complexes de la glace. Mais je suppose que quand on sait en pratiquer c’est un art qui donne de belles sensations. J’imagine la piste et les patineurs tournant comme dans un manège sur celle-ci. J’imagine la foule tenant des pancartes pour encourager leur patineur favoris. Ça doit être très beau.
Elle poursuit en disant qu’elle en fait depuis 7 ans, pour répondre à ma question. Lorsqu’elle indique qu’elle indique qu’elle joue au piano les morceaux sur lesquelles elle patine, Celia-Awena me paraît être une fille douée qui possède beaucoup de ressources. Ne savant pas trop quoi dire, je hoche la tête silencieusement.
Elle commence à ranger ses affaires. Et immédiatement un élan de culpabilité me prend. Est-ce à cause de ma présence ? Je ne voudrais pas l’avoir déranger. Avec la rapidité d’un renard, je commence à m’excuser, par principes.

« Ne t’en va pas à cause de moi… J’allais partir de toute façon, donc ne t’embêtes pas pour moi. »

Je suis un peu embêtée. Si elle voulait vraiment partir, je suis bien idiote de lui avoir dit ça. Et si ça n’est pas le cas, je me sens fautive de l’avoir couper dans ces élans mélodiques.

Mot soulignés pour la CdC

La jeune fille au teint pâle et aux cheveux d'une couleur entre le châtain et le brun semble gênée. Je lui lance un regard interrogatif, qui devient rapidement un sourire rassurant.
_Je ne voulais pas partir. Je voulais juste t'accorder toute mon attention. Une pause. J'hésite, détournant le regard, un peu gênée, et posant ma main droite sur le piano derrièrem moi pour le désigner. D'autant que mes fausses notes ne doivent pas êtes agréables à entendre. Je ne voulais pas... Une autre pause, parceque ma voix faiblit et je regarde l'autre deuxième année, un sourire triste au coin des lèvres je ne voulais pas te les infliger.
Je ramène une mèche de cheveux imaginaire derrière mon oreille, et souris à la fille pour cacher les pensées qui m'assaillent. Je devrais jouer parfaitement, maintenant. Ma posture est acceptable, et j'ai incontestablement le sens du rythme. Mais de ce qui est de lire mes partitions et de les jouer en même temps...
Mes yeux vairons s'accrochent un court instant aux siens, qui me semblent verts. Et ambrés. Je ne suis pas sure de connaitre le nom de cette couleur. Mais je la trouve jolie. Je ne sais pas si cela la mettrait mal à l'aise de la fixer dans les yeux, donc j'évite, tout en posant mes yeux sur ses sourcils, un peu plus haut. Cela me permet de la regarder et de lui accorder mon attention, mais sans la déranger, peut-être. Un compromis que me plait. Et une fois n'est pas coutume, je ne brise pas le silence. J'aime bien le silence entre nous deux. Je le trouve apaisant.


A nouveau navrée pour ce retard ><

La mélodie du piano m'a fait beaucoup de bien. Mon âme est comme... apaisée. La brune a l'air d'être comme sa musique. Douce et rassurante.
Elle dit qu'elle ne veut pas partir. Mais qu'elle veut m'offrir une partie de sa concentration. Sa réponse me fait plaisir. J'avais peur de la déranger. Mais elle a l'air plutôt sincère.
Contrairement à ce qu'elle pense ses fausses notes ne sont pas désagréables. Je ne peux pas vraiment me permettre de juger, de toute manière. Et elles font partie de la beauté de la mélodie. Sans fausses notes, il n'y aurait pas cette douceur. Le monde est fait de mauvais côtés comme de bon. La lumière ne peut briller qu'en présence de l'obscurité. Et ses notes sont. Imparfaitement belles.

« Oh, elles ne s'entendaient à peine. De toute façon, j'aurais bien du mal à les reconnaître. Je n'ai pas l'oreille musicale. »

Mais mon âme l'est parfois. Elle danse quand elle aime. Et je l'ai sentis à l'intérieur de moi vibrer. Peut-être grâce aux fausses notes, finalement.
La Fille me regarde et je cherche son regard. J'ai comme l'impression d'entendre de nouveau la mélodie. Elle dégage de l'âme de Celia-Awena. Puis vient jusqu'au miennes.
Elle me permet de m'évader. Rien qu'un peu. Le bourdonnement des disputes de Papa et Maman se fait étouffer. Les cris destructeurs d'Horty.
J'oublie. Ça fait du bien d'oublier.

« C'était agréable. »

Les mots m'ont échappés. Oui, c'était agréable. J'espère qu'elle le sait. Elle semble sentir sa musique. Ne faire qu'un avec le piano.
J'aimerai avoir un talent. Ne faire qu'un avec quelque chose que j'aime. Mais moi, je n'ai pas de don. Et mes passions ne sont pas assez développées pour être un dédoublement de moi. Mais celles des autres m'impressionnent.
Peut-être que c'est ça mon dédoublement. Écouter et regarder. Les autres. Cherche à les comprendre. Et. Aimer.

Phrase soulignée pour la CdC
Pas grave.