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14 mai 2020, 20:25
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Reducio
Ordre d'écriture:
@Phénicia Greene
@Lena Smith
@Eleanor Perkins


3 mai 2045, 03h28
Une nuit parfaitement calme:

"Insomnie"
Elle venait visiter la Fille toutes les nuits. Ces derniers temps encore plus fréquemment. Trop de pensées parasites se battaient dans la tête rousse. Ténèbre et Lumière. Bien sûr, la victoire revenait à Ténèbre, mais elle ne pouvait rien y faire. L'insomnie était le Soleil de ses nuits. Inutile et gênant. Comment aurait-elle pu savoir que cet astre incandescent avait perturbé le sommeil de d'autres ?

Elle déambulait en solitaire dans ce couloir sans fin. L'esprit embrumé par des songes et des angoisses elle ne dirigeait plus son corps. Le claquement doux de ses pieds nus contre le sol de pierre froide résonnait comme un appel. Elle ne parvenait pas à s'endormir. Sa tête trop pleine et son esprit à bout menaçaient de craquer sous l'assaut de Ténèbre. Donc elle prenait l'air. Bien après le couvre-feu, elle enfreignait le règlement pour la première fois de son insignifiante existence. Et pire, cela lui plaisait. En fin, elle en avait l'impression. Cette liberté nouvelle, mélangée à sa mélancolie, créait un subtil cocktail rempli d'inconnu. Un Pas puis un autre. Le Destin suivait son histoire et le Temps lui courait après. C'est là qu'elle l'entendit.

Une mélodie pure se faisait entendre dans la nuit et éloignait la brume de l'esprit de Phénix. Phénix, un oiseau du Soleil. Quelle ironie quand on savait que son astre était la Lune. Les notes libres l'attiraient inlassablement et la conduisaient peu à peu vers cette porte. Bois sombre, massive, travaillée. Elle avait tout pour elle. La musique persistait et la Serdaigle voulait savoir quelles mains faisaient danser le vent et trembler son coeur. Elle franchit cette barrière, invisible mais présente, et bascula dans l'Ailleurs.

Une grande salle dans laquelle s'entassaient des trésors et des merveilles. Une petite blondinette de dos assise au piano. Tout semblait lointain et magique. Lena, c'est ainsi que s'appelait la jeune fille. On pouvait dire qu'elles étaient amies. Les liens qu'elles avaient créés étaient déjà solides. En tout cas, elles ne s'adressèrent pas un mot, pas besoin, juste un regard silencieux qui en disait long. Elles se sourirent et de nouvelles émotions s'envolèrent dans la nuit en accord avec leur liberté nouvelle. Lena jouait bien, très bien. Phénix ferma les yeux se mit à valser au milieu des ténèbres. Etrangement, elle ne dansait pas cette nuit pour chasser ses peines et oublier ses douleurs. Elle dansait pour remercier les Ailes qui lui étaient confiées ce soir. Le Temps filait inexorablement et les heures défilaient. Elles oubliaient toutes deux qu'elles n'avaient pas le droit d'être ici. Elles effaçaient les possibilités de réveiller d'autres rêveurs pour se laisser aller à un unique élan d'égoïsme.

Mais, tapie dans le noir, des pas se rapprochaient guettant leurs proies...


@Lena Smith

Ne pas mentionner d’année Rp.
Edmund n'est pas un elfe libre

16 mai 2020, 15:11
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
"Un cri."
Lena se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Ses cheveux détachés collaient contre son corps. La blondinette inspira plusieurs fois pour se calmer, ressassant en boucle le cauchemar qu'elle venait de faire. Toujours le même. Il était de plus en plus présent ces temps si, et la Poufsouffle avait du mal a cacher son état. La mort de son frère l'affectait aussi mentalement que physiquement. Elle savait qu'il fallait qu'elle en parle à quelqu'un. Mais qui ?

Lena essaya de se rendormir, mais ses efforts furent inutiles. Elle se leva et enfila ses bottines pour ne pas avoir froid aux pieds. La blondinette sortit silencieusement du dortoir puis de la salle commune, et se dirigea vers la salle de répétition. Elle avait besoin de se changer les idées et quoi de mieux pour la Poufsouffle que de jouer du piano ?

Arrivée devant la pièce, Lena ouvrit les portes sans bruit. Elle entra dans la salle et s'installa sur le fauteuil de velours, devant le piano. La blondinette regarda le clavier sans bouger. Elle ne savait pas quoi faire. Puis, d'un coup, ses doigts appuyèrent sur une touche, puis deux, puis trois. Ils glissaient sur les notes, gracieusement, à une vitesse régulière, appuyant tantôt fort, tantôt faiblement sur les touches noires et blanches.

Au bout de quelques temps, la porte déjà entrouverte s'ouvrit un peu plus largement. Quelqu'un entrait. Lena tourna la tête vers l'entrée de la salle, plissant les yeux pour déceler qui arrivait dans la pénombre de la nuit. Heureusement pour elle, c'était Phénix. La Poufsouffle sourit en voyant la Serdaigle. Sans un mot, la rouquine pénétra au centre de la salle de répétition et commença à danser. Ses gestes étaient gracieux, elle n'hésitait pas. Ses cheveux flamboyants virevoltaient derrière elle.

Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Lena s'arrêta net de jouer, tendant l'oreille. Phénix aussi s'était figée. Les pas approchaient, de plus en plus forts. Puis, une ombre apparue dans l'encadrement de la porte.

Les deux élèves s'étaient faites attrapées par un professeur.

@Eleanor Perkins

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.

09 juin 2020, 00:03
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Il était tard mais Eleanor n'arrivait pas à dormir cette nuit-là. Pourquoi ? Elle l'ignorait. Etait-ce la pleine lune ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, plutôt que de tourner encore et encore dans son lit, la jeune professeure préférait déambuler dans le couloir. Que pouvait-elle faire de mieux ?

Alors qu'elle passait de couloir en couloir à la recherche du sommeil, la jeune professeure fut interpellée par une lueur qui provenait de la salle de répétition. Pourquoi y avait-il de la lumière à cette heure-ci ? Cela n'avait pas de sens puisque tout le château était endormi. Alors, interpellée, Eleanor se dirigea vers la faible lueur et entendit une mélodie provenant de la pièce. Etait-ce du piano? Sans aucun doute. Il y avait quelqu'un à l'intérieur et cette personne jouait de la musique mais qui était-ce ?

Lorsqu'elle s'approcha, Eleanor parvint à voir, dans l'embrasure de la porte, deux jeunes filles. L'une d'elle était en train de jouer du piano alors que la deuxième dansait. La jeune professeure appréciait ce qu'elle voyait. Elle aussi, quand elle était petite, avait beaucoup dansé. Néanmoins, il était tard et les deux jeunes filles n'avaient rien à faire là ! Alors, d'un pas décidé, elle rentra dans pièce et surprit les deux fillettes.

- "Que faites-vous ici à une heure si tardive ?"

La jeune professeure observait les deux élèves visiblement surprises de sa présence. Pensait-elle vraiment qu'elles passeraient inaperçues ? Probablement ... Après tout, si Eleanor avait réussi à rejoindre les bras de Morphée, personne n'aurait surpris les deux fillettes en dehors de leur chambre.


@Lena Smith @Phénicia Greene Navrée pour le retard ! :sweatingbullets:

Ancienne professeure de Sortilèges (2043-2046)

09 juil. 2020, 13:32
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
"Attraction"
Les pieds contre le sol, les notes chantantes, la respiration nocturne. Cette nuit sereine au parfum d’interdit usait des rêves de la jeune fille.

Une improvisation se dessinait derrière les portes scellées de la salle de répétition. Phénix se laissait aller à la mélodie de Lena. Paupières fermées, quelques larmes d’émotions percèrent la barrière. Trois petites gouttes. Comme des météorites, elles vinrent s’écraser lourdement à ses pieds dans un son cristallin.
*Pourquoi je pleure ?*
*Pour rien.*

Marquant une pause dans sa réflexion, elle entrouvrit ses yeux et sépara délicatement ses cils entremêlés. Un Intrus. Une présence. La silhouette qui s’offrit à sa vue n’était pas celle du ciel ou de la Lune si désirée. Ce n’était pas non-plus celle de la Poufsouffle, toujours posée derrière le somptueux piano.
*Qui es-tu ?*

Un cœur s’emballait et les battements irréguliers venaient résonner dans sa tête. Prudence, peur et curiosité se chamaillaient pour une victoire inutile et une cause futile. Des mots brisèrent la musique et leur propriétaire sortit de l’ombre. Dévoilée par la lumière des étoiles, l’Aiglonne reconnut Miss Perkins. Prise de court, elle bégaya des paroles incertaines et tremblantes : « Mi-Miss ! Et bien... » Elle lança une œillade paniquée en direction de son amie musicienne. « Je ne sais pas trop... » En y réfléchissant bien, elle ne savait vraiment pas pourquoi ses pas l’avaient guidée jusque-là. « Je ne parvenais pas m’endormir et j’ai décidé de marcher un peu... Puis une lumière m’a amené là... »

La cruelle appréhension s’appropriait peu à peu son esprit. Tandis que la maladresse choisissait son corps, ses membres. La boule au ventre, d’autres perles salées lui montèrent aux yeux et ses mains moites serraient très fort les bords de sa robe.

@Lena Smith @Eleanor Perkins désolée pour cet immense retard... :'(

Ne pas mentionner d’année Rp.
Edmund n'est pas un elfe libre

14 juil. 2020, 22:58
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Eleanor se sentit prise au dépourvue lorsque la fillette se mit à pleurer. Elle n'avait jamais fait pleurer une élève et n'avait certainement pas l'intention de la faire pleurer. Que pouvait-elle faire pour la consoler ? Devait-elle la consoler ou plutôt la punir ? Bien que leur présence dans cette pièce n'était évidemment pas autorisée à cette heure de la nuit, elles ne faisaient, en soit, rien d'illégal. Alors que certains élèves se seraient amusés à faire des bêtises et à se créer des problèmes, elles, elles ne faisaient que danser et faire de la musique. Etait-ce parce qu'elle avait toujours aimé la danse qu'elle se montrait si tolérante à l'égard des deux jeunes filles? Probablement pas. En effet, la jeune professeure, épuisée et ne trouvant pas le sommeil, n'avait pas le coeur à punir qui que ce soit ... en tous cas, pas maintenant. Déterminée à régler leur sort le lendemain, Eleanor décida de consoler la jeune fille en train de pleurer.

- " Ne pleurez pas ! Je ne voulais pas vous faire peur. Je vois que, vous non plus, vous n'arrivez pas à trouver le sommeil. Vous faites un bon duo toutes les deux ! La mélodie jouée par vous, Miss Smith et votre chorégraphie, Miss Greene, son parfaitement en accord ! C'était très agréable à voir et à écouter, bien sûr ! Pourriez-vous recommencer pour moi ? "

Pendant ce temps, l'autre fillette ne disait rien ... probablement terrifiée par l'interruption de sa professeure de Sortilèges. Eleanor n'avait pas l'intention de les piéger et leur demandait réellement de recommencer. En effet, la jeune professeure voulait se changer les idées et rien d'autre ne pouvait lui faire plus plaisir que la danse et la musique. Plus jeune, Eleanor passait de nombreuses heures dans son tutu roses à danser à n'en plus s'arrêter. Sans le savoir, les deux jeunes filles lui rappelaient des moments heureux de son enfance.

- "Je suis sérieuse, ça me plairait beaucoup ! Quant à votre punition, nous en reparlerons demain ... ne pensez pas que vous y échapperez jeunes filles" dit-elle sur le ton de la plaisanterie.

Ancienne professeure de Sortilèges (2043-2046)

21 juil. 2020, 22:02
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Image


C’était Miss Perkins. La professeure de Sortilèges. L’Enfant aimait les Sortilèges.
Mais ce n’était pas ce qui occupait ses Pensées pour le moment.
Les deux premières années avaient été vues dans les couloirs. Pendant la Nuit.
Elles allaient avoir une punition.
L’Enfant grimaça à cette idée. Mais il fallait bien que ça arrive un jour. Un soir plutôt.

La voix de l’Oiseau la tira de ses réflexions. L’Enfant focalisa son regard sur la bouche de son amie.
Elle était hésitante. Tremblotante.
La Fille releva ses yeux pour les poser au niveau de ceux de Phénix.
Elle pleurait.
*Pourquoi ?*
Ses perles d’eaux glissaient le long de ses joues, ralentissaient près du menton, pour finalement tomber dans une chute jusqu’au sol.
Étrangement, l’Enfant voyait chaque détail de ses perles brillantes.
Et chaque détail de son corps, aussi.
Mais ses mains retinrent son attention. Des mains dont les jointures étaient blanches. Et sa robe. Sa robe qui était serrée par ces mains. Manquant de la déchirer.
*Arrête ! Arrête ça !*
Combat intérieur.
Douleur.
Sentiment de s’évader. De, lentement, glisser dans l’oubli. Glisser dans une vague molle.
Yeux qui clignent, fatigués. Une voile noir arrive.
Cachant sa vue.

Mais il y a une voix. Une voix, qui inspire Espoir. Espoir de restée éveillée. Espoir de ne pas s’évanouir.
La voix de Miss Perkins tire l’Enfant de sa chute.
Et lui donne envie de jouer.
Lentement, un sourire timide se dessine sur sa bouche enfantine, laissant apparaître ses fossettes.

-Désolée...

Un simple Mot. Mais qui l’excuse. Qui l’excuse d’être sortie après le couvre feu.

-Et merci.

Merci de lui permettre de jouer.
De s’évader.
De penser à autre chose, laisser ses Pensées vagabonder.

L’Enfant se retourne vers le clavier du piano.
Elle sent une boule à l’intérieur de son ventre.
Stress.
*Inutile.*
Inspire. Expire.
Plusieurs fois. Pour se calmer, et chasser le trac.

Une note, puis deux. Et ainsi de suite. Les sons volent dans tous les sens, imprégnants la pièce, débordants un peu dans le couloir.
Valse dansante.
Évasion incessante.
Joie et Bonheur.

@Phénicia Greene @Eleanor Perkins, vraiment désolée pour ce retard immense, et de ne pas avoir posté mon Pas plus tôt.

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.

17 août 2020, 16:38
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
«La liberté ne peut être qualifiée par de simple Mots. Alors l’Homme libre danse. Il valse ses choix et chorégraphie sa vie.»


•••
La Plume tremble en écrivant. Elle se retire quelques heures. Elle danse, danse et danse encore. Épuisée, elle attrape un stylo et couche son bonheur sur un coin de feuille...
Nos ombres dansent dans les couloirs du temps.
•••


Et voilà qu’elle pleurait.
Encore.
Faiblesse.
La peur des représailles la clouait sur place.
L’Enfant pouvait presque sentir Ténèbre se rapprocher. Avec en mains, son cœur et ses angoisses les plus profondes.
L’horreur la gagnait, les yeux exorbités, les sourcils froncés et de violents tremblements, traduisaient son appréhension.
*Stop ! Ténèbre ! S-stop...*
Eux me voient pas, et moi je tiens ton coeur.
*Lâche-le ! Lâche-moi !*
Non, tu m’appartiens Enfant.
Un flot de pensées contradictoires menaient dans sa tête, une guerre silencieuse.
Une idée générale ressortie de cet affrontement : elle avait besoin d’aide.

Dans un ultime effort, elle s’agrippa au regard de Miss Perkins et plongea dedans sans la moindre hésitation.
Il était étonnamment doux.
Comme un cocon qui la protégeait contre les dangers extérieurs.
Monde cruel.
Un regard sans reproche.
La chute des larmes s’acheva, au sol, une petite flaque s’était formé et reflétait la Nuit d’une nitescence étrange.
“Ne pleurez pas”

Les phrases que lui soufflait la professeure de Sortilège étaient pour le moins... inattendus !
La Fille laissa sa peur regagner sa cache. Loin dans les abysses de son âme.
Profondément enterrée et enlisée.
Les premières notes, d’abord timides, résonnèrent alors à travers la vaste pièce.
Petit à petit, les doigts de Lena affirmaient leurs caractères sur le clavier du piano.
Echo dans la sensibilité de l’Enfant.
On l’autorisait à danser.
Droit de danser.
Droit de vivre.
Droit d’être libre.

Ne fais pas ça. Je veux pas que tu danses.
*Ce soir, je volerai !*
Alors que le bourreau invisible quittait son esprit, elle esquissa un pas. Suivi d’un second.
Avant de se lancer dans une valse avec elle-même.
La mélodie fleurissante agissait comme de l’oxygène. La musique qui l’engloutissait, lui offrait au passage, un aperçu du bonheur.
Perdue dans les méandres d’un univers parallèle où seuls couplets et refrains rythmaient le quotidien, le public qui l’observait avait disparue.
Stress et angoisses avec.
Finalement, elle s’arrêta.
Et si... ?
Visage qui s’empourpre.
Mains qui se referment sur celle de Miss : "V-vous... Vous joindriez-vous à nous... ?"
Question stupide.
Réponse évidente.
Œillade discrète en direction de la Poufsouffle.

@Lena Smith Miss @Eleanor Perkins j’espère que ce Pas ne s’est pas trop fait attendre...

Ne pas mentionner d’année Rp.
Edmund n'est pas un elfe libre

26 août 2020, 12:55
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Visiblement, les jeunes filles ne s'attendaient pas à ce que leur professeure leur demande de recommencer à jouer et à danser. Quand il s'agissait d'art, de musique ou de danse, Eleanor n'était plus la même. Et puis, maintenant qu'elles avaient été prises sur le fait et puisqu'elles allaient être punies, pourquoi ne pas continuer jusqu'au bout de la nuit ?

Ce fut d'abord la jeune Poufsouffle qui recommença à jouer du piano. Ensuite, la jeune Serdaigle suivit. Quelle mélodie agréable et quel beau spectacle. Eleanor observait les deux jeunes filles avec des étoiles dans les yeux, les mêmes étoiles qu'elle avait quand elle était plus jeune et qu'elle dansait autant qu'elle le pouvait. Quand avait-elle arrêté de danser et de chanter ? Pourquoi l'avait-elle fait ? Aussitôt, son coeur se referma et une légère douleur se fit ressentir. Il n'y avait qu'une peine de coeur qui pouvait causer autant de dégâts chez la jeune femme. Elle n'avait plus dansé depuis sa quatrième année, année où son ancien petit copain l'avait quittée.

Observant avec beaucoup d'admiration les deux jeunes filles, la jeune professeure fut surprise quand l'une des deux, Phénicia, lui agrippa les mains et l'invita à danser avec elle. Etait-ce convenable ? Pouvait-elle se laisser aller à ce point et devant des élèves ? Elle n'avait plus danser depuis si longtemps ... et si elle se ridiculisait ? Peu importe, Eleanor n'avait, en ce moment, qu'une seule envie : danser.

Alors, répondant d'un sourire à la jeune fille, Eleanor rejoint la jeune fille sur la piste. Et, laissant la musique l'envahir, elle commença à danser. D'abord timidement et, ensuite, comme elle l'avait toujours fait... avec passion. Elle n'avait plus ressenti un tel sentiment d'apaisement depuis bien longtemps.

Les heures passèrent et, bientôt, il serait temps de commencer une nouvelle journée.

- " Il est temps d'aller vous recoucher jeunes filles, je le crains fort ".

Ancienne professeure de Sortilèges (2043-2046)

15 sept. 2020, 15:39
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
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Et ses mains...
Dansaient.

Et ses doigts...
Jubilaient.

Et les notes...
Chantaient.

Et le son...
Résonnait.

Et Elle, elle se sentait vivre. Ses doigts faisaient vivre le Piano, vibrer les notes. Mais finalement, dans tout ça, c'était juste des notes lancées à tout va dans l'air.
*Non, c'est plus que ça*
Une fille qui danse, l'autre qui joue.
Une femme qui rejoint la petite.
Deux filles qui dansent, l'autre qui joue. Un beau spectacle, tout ça.
Un foutu de beau spectacle.
Si quelqu'un était passé par là, il n'aurait pas pu continuer d'avancer. Il se serait arrêté, un sourire se serait dessiné sur ses lèvres. Il aurait aimé ce Spectacle, cette Danse nocturne.
*Cette belle Danse.*

Ré, ré, fa, mi, ré...
La, si...
*dièse*.

Une fausse note. Qui brisa la Magie dans l'air. Qui gâcha le plaisir de danser et de jouer. Mais au final, si Elle se rattrapait, ce serait vite oublié. Il suffisait d'oublier, non ? Juste pour cette fois. Juste pour cette Nuit.
Juste pour elles.
Alors l'Enfant oublia. Et repartie de plus belle, accélérant la cadence. La dernière note sonna dans l'air, le faisant vibrer. Une larme roula sur sa joue, brillant au clair de Lune. Elle s'écrasa sur le sol, pulvérisée. Mais cette larme n'était pas triste. Elle était juste secouée. Ça faisait longtemps que l'Enfant n'avait pas joué aussi bien. Aussi puissamment. Elle aurait pu recommencer ce Ballet, mais la voix de la professeure l'en empêcha.
Ce morceau de Rêve prenait fin. Le rythme monotone allait recommencer, chaque jour. Il n'y aurait plus de Nuit comme celle là, où Rêve se confondait avec Réalité.
C'était fini, et Elle devrait de nouveau supporter les Autres.
À contrecœur, elle se leva, effleurant du bout des doigts les notes noires et blanches, ce qui la fit frissonner. Elle se dirigea vers l'entrée, regrettant la douceur du Piano.
Si Miss Perkins n'avait pas été là, et si l'Enfant n'avait pas été trop respectueuse envers sa professeure, Elle aurait fait demi tour pour se jeter sur le fauteuil de velours et continuer ce Ballet qui, à son goût, avait prit fin trop vite.

C'était la fin du Morceau de Rêve, et ça la déchirait de devoir partir dans son lit. Elle n'était pas fatiguée, pourtant.
Mais tout a une fin, pas vrai ?
La Vie, par exemple.
Seul le Temps et la Mort sont invincibles. Ils ont de la chance, eux. Par Merlin, la Fille les envie. Elle aussi veut être invincible. Elle aussi veut vivre le plus longtemps possible.

Arrivée devant la professeure de Sortilèges, l'Enfant chuchota un petit Mot, la tête basse, légèrement rougissante.

-Merci. Et bonne nuit, Miss.

Après avoir fait un signe de la main à l'Oiseau, Elle se retira, quittant la salle pour se diriger vers son dortoir.

Ce Morceau de Rêve était fini et, par tous les mages, Elle aurait pu en pleurer.

Désolée pour ce retard... Fin de cette Danse pour moi, merci à vous deux ! Au plaisir d'écrire avec vous bientôt.

Cinquième année rp 2048-2049
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Membre de la RASA.

04 oct. 2020, 18:34
Des voix dans le noir  privé L.S et E.P 
Un éclair... puis la Nuit ! Fugitive beauté.
Dont le regard m'a fait soudainement renaître.
Ne te verrais-je plus que dans l'éternité ?
A une passante.


°)°()°(°
° ° ° °

Hymne à cette Nuit, qui couve tant de nos secrets. Celle qui garde cachées la majorité de mes larmes et poèmes. La même qui accepte ma folie sélénophile, perchée à ma fenêtre. A ses côtés, je ne regrette jamais rien. Plumes, ce curieux moment non-plus, je ne n'oublie pas.
°°°

Quand le silence se décida à raconter, le sourire qu'exprima Miss Perkins valut tous les Mots.
Décidemment, des choses surpenantes se produisait au creux de ces heures perdues.
La professeure de sortilège tourbillonnait, elle-aussi, les gestes s'obstinaient d'abord à sortir, puis se déversèrent limpides et pures.
Ils semblaient avoir été emprisonnés des siècles durant, et les déferlantes d'émotions engloutissaient l'espace gracieusement.
Et Merlin savait que la pudeur ne faisait pas long feu face au plaisir.

L'Enfant accompagna l'adulte quelques minutes puis se recula, pour lui laisser la scène.
*J'en ai assez profité.*
Elle rejoignit Lena, debout près du piano, et profita simplement de la mélodie.
Lena jouait merveilleusement bien, l'instrument semblait être l'extension de son corps, de son âme.
*Parce qu'il l'est.*
La Fille ne put se retenir d'applaudir discrètement, en rythme avec le morceaux.
Elle savait d'avance que jamais elle n'oublierait cette Valse, dans dix, quinze, vingts ans, elle se souviendrait encore des larmes, des pas, des notes, du parfum des étoiles et de l'interdit.

Tout dans ce monde venait à terme, même la Nuit, même le bonheur, et bientôt le Soleil étirerait ses rayons lestes sur le châteaux.
Tintant le lac de nuances zinzolines à l'aurore.
Les deux élève devaient ralier leurs dortoirs respectifs rapidement, avant que le jour les surprenne.
D'ailleur, Miss Perkins devança toutes pensées en leurs intimant poliment de retourner dormir.
La Poufsouffle s'avança en première, souffla quelques mots, et sortit, aspirée par l'obscurité.

La rousse s'approcha à sa suite : "Merci Miss, pour votre temps et votre danse. C'était extraordinaire. Bonne nuit à vous." murmura-t-elle en s'éloignant.
Elle trotinna jusqu'à la porte, hésita, se retourna, adressa une sourire et un petit signe de la main à l'invitée imprévue du soir.
Enfin, elle disparut à son tour.
Sourire sincère


@Eleanor Perkins @Lena Smith La Danse s'achève là pour moi. Merci pour tout, au plaisir d'écrire et de bavarder de nouveau avec vous. :love:

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