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23 mai 2020, 03:25
 Privé  Quelques notes de bonheur...  M.W 
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Une petite fête de tous les Gryffons, quelle chouette idée germait dans l’esprit des Rouges… Une petite fête toute rougeoyante et dorée ! C’est avec délice que j'en avais concocté le petit menu, tout de paillettes et de parfums neufs… J’y serai en compagnie de la souriante Maisie ! J’étais d’humeur radieuse en me souvenant qu’elle avait accepté mon invitation d’être ma cavalière pour cette fête rayonnante d’arômes et de couleurs. C’était aussi tout naturel pour un moment musical d’inviter la mélomane de ma maison. J’avais déposé un petit mot (ci-dessus) dans la volière il y a quelques jours pour elle, comme je ne la croisais malheureusement que peu, toute discrète qu’elle était. Et pourtant, ce n’était pas faute d’être dans une maison aux uniformes colorés… En attendant sa possible arrivée, je m’étais installé au piano de la petite salle lumineuse de printemps et parcourais en hésitant quelque peu les touches, les frôlant de peur de briser leurs vibrations douces. Le bout de mes doigts parcourant les notes de ma partition spécialement printanière gagna en assurance et en agileté, doucement, comme bourgeonnerait délicatement une fleur sous la chaleur progressive des rayons des matins de printemps. Comme la fleur s’ouvrait, ma bouche elle-aussi s’entrouvrait dans un sourire suscité par l’échauffement des doigts sur ce drôle de compagnon - noir et blanc dans le tourbillon de couleurs du printemps. Mon petit bonheur s’épanouissait parmi les bouquets de notes que la partition faisait bourgeonner sur le piano. L’aventure de mes doigts qui cueillaient, insouciants, le printemps de Chopin sur les touches m’absorbait tout entier, comme une découverte toujours renouvelée de l’harmonie de la saison… tant et si bien que les notes couvrirent les pas feutrés qui vinrent dans mon dos.

@Maisie Wilbury

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

25 mai 2020, 22:59
 Privé  Quelques notes de bonheur...  M.W 
Le stress.

Le stress était un état d'âme qui ne quittait jamais très longtemps l'esprit de Maisie. Il était le seul à lui être vraiment fidèle, toujours là pour la soutenir dans les moments les plus difficiles. À force, elle s'était habituée à lui, même si parfois, elle rêvait qu'il s'en aille et la laisse tranquille pour qu'elle puisse vivre ses situations de la meilleure façon qui soit.

Aujourd'hui, le stress n'avait pas décidé de la laisser profiter un peu. D'ailleurs, il était même un peu trop oppressant pour la jeune fille qui se préparait dans son dortoir.

Se préparait pour quoi ?

Un rendez-vous.

Et pas n'importe lequel : le premier rendez-vous de sa vie, avec un garçon qui, il fallait l'avouer, était tout à fait à son goût -bien qu'elle n'en soit pas amoureuse. Enfin, pas encore... qui sait ce que l'avenir lui réserve ?-. Il était gentil, mignon, attentionné, et bien d'autres. De quoi faire craquer la plupart des filles, en somme.

Enfin bref. La jeune fille, qui s'était vêtue d'une robe assez simple et des chaussures ouvertes se dirigeait d'un pas lent vers la salle de répétitions. Il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, alors, dans un élan musical et surtout pour déstresser un peu, elle se mit à chanter. Son père était un vrai fan de musique et toute l'enfance de Maisie avait été plongée dans une ambiance musicale. Elle connaissait de nombreux titres et chanter lui rappelait tous ses moments passés avec ses parents.

- It comes down to reality

La peur commençait peu à peu à gagner son esprit, faisant un cocktail parfait avec le stress qui l'envahissait déjà.

- And it's fine with me 'cause I've let it slide

Comment devait-elle réagir face à Jacob ? Elle serait sans doute gênée de danser avec lui.

- I don't care if it's Chinatown or on Riverside

Il fallait absolument qu'elle se détende, elle ne pouvait pas rencontrer son cavalier dans cet état.

- I don't have any reasons

Elle était en avance, elle aurait le temps de se préparer avant l'arrivée de Jacob.

- I left them all behind

Elle y était, devant la porte. Sans prendre garde aux éventuels élèves qui s'y trouvaient, elle entra.

- I'm in a New York state of miiind.

Elle ne s'était pas retenue et avait chanté comme si personne ne pouvait l'entendre, avec toutes ses tripes.

Bien sûr, Jacob était déjà dans la pièce.

Maisie se sentait mal, pour deux raisons. La première, elle avait chanté devant quelqu'un et trouvait ça extrêmement gênant. La deuxième, elle avait dérangé Jacob alors qu'il jouait du piano. Une jolie mélodie qui avait atteint le coeur de la jeune fille et avait atténué ses doutes le temps d'un instant.

- Oh... Salut... Désolée, je ne pensais pas que tu serais déjà là... Tu joues bien. dit-elle timidement, les joues rouges et brûlantes...

Pour ceux que ça intéresse, la musique chantée par Maisie. couplet à 2:43.

Griffes et crocs, griffes et coeurs, Gryff' vainqueurs.

Code couleur : #4C1130

26 juin 2020, 04:03
 Privé  Quelques notes de bonheur...  M.W 
Alors que mes doigts gagnaient en assurance sur les touches, j’imaginais les vibrations des cordes du piano et me laissais porter par les notes… Je fermai un instant les yeux pour me laisser envelopper par la douceur de la mélodie, malgré la légère maladresse de mes doigts frêles, qui semblait finalement mimer les balbutiements encore hésitants du printemps arrivant. Un petit film qui allait son train-train en noir et blanc, paisiblement.

Une voix surgit tout à coup ; une voix profonde qui contrastait avec la douceur de ma petite mélodie : « I’m in a New York state of miind ». Des paroles qui me firent arrêter net et écarquiller les yeux. Je libérai mes doigts, me tournant avec étonnement dans la direction d’où venait le chant, les yeux plissés encore éblouis au contact nouveau de la lumière. Mais nos regards se rencontrèrent. Un joyeux « Maisie ! » sortit de ma bouche à la vue de ces yeux bruns…

Une parole y répondit : « Oh salut désolée… je ne pensais pas que tu serais-là… Tu joues bien… » En descendant légèrement mon regard des yeux vers la bouche d’où était venue le chant puis la parole, je vis la peau d’un visage écarlate. Pourtant, ses joues ne semblaient pas s’être empourprées du fait d’un maquillage… Par Morgane, que se passait-il ?

Me lever, lever un sourcil de surprise et d’inquiétude légère, m’approcher, fixer mon regard dans le sien, ouvrir à mon tour la bouche ne me prit que quelques instants, juste le temps de trouver les mots qui signeraient l’harmonie entre le pianiste en herbe et l’apprentie chanteuse… Tout du moins, tout tenter pour.

« Ca ne va pas ? Tu veux t’asseoir à ma place près du piano ? » Je n’avais vraiment pas idée de ce qu’il se passait. « Nous formons un parfait duo, dis-moi. Rouge et blême, comme le Coca-Cola… » Oups. La boulette. Une référence moldue. Ce n’était sans doute pas une façon de la mettre à l’aise vu la partition internationale actuelle. Pourvu qu’elle ne soit pas opposée aux nés-moldus, sinon le faux pas était grand. « … enfin, une boisson à bulles moldue dont le contenant est rouge et blanc. Ensemble nous pourrons former un duo aussi pétillant que cette boisson ! » .

J’esquissai un grand sourire sans quitter ses yeux pour lui signifier qu’elle n’avait pas de souci à se faire. Je repensai en souriant aux nombreuses petites fêtes de mon école de Cambrige. Une école franco-anglaise permettait d’avoir doublement de petits évènements festifs, en célébrant les fêtes françaises et les fêtes anglaises… Dans ces petites fêtes, je n’hésitais pas à demander leur main à mes partenaires pour nous lier tout de suite avec confiance. Mais ce je-ne-sais-quoi d’effarouché dans le regard élégant de Maisie me troublait, et j’eus quelques secondes de doute.

Je repris donc la parole sans avancer plus, toujours à quelques pas d’elle, immobile comme elle : « Tu sais, on sent que tu vis intensément ce que tu chantes et ça, c’est terriblement émouvant. » dis-je en hochant légèrement la tête pour appuyer mes propos. « Je suis sûr que tu as toute l’animation de la grande ville qu’est New York au fond de toi. »

J'entonnai alors à mon tour un petit air : « C’est quoi grandir ? C’est fabriquer des premières fois. Et c’est quoi l’enfance ? De la tendresse en pyjama. », un air qui m’atteignait droit au coeur et qu’Arthur m’avait appris. J’avançais d’un pas vers elle en lui tendant la main. « Tu danses pour la première fois ? Tu verras, si c’est le cas, c’est comme dans la chanson, on en sort grandi… Enfin… ». Je me mordis un peu les lèvres, son immobilité était une énigme. « si tu es toujours partante pour danser. Sinon, ce n’est pas grave. Si ça te dit, j’en serais ravi. »

La mesure suivante lui revenait… à elle d’écrire à son tour les quelques notes qui marqueraient la fin de cette rencontre du jazz et de Beethoven ou en ouvriraient le mouvement.

Pour avoir la mélodie moldue dont sont issues les phrases fredonnées par Jacob, suis ce lien ;)

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)