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02 juin 2020, 19:16
La voilà qui s'avance.
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Décembre 2044

RPG

ailes angéliques

te voilà, appréciant ce qui semblait être un ange en pleine ascension au septième ciel. un pas, un autre, saut, rebond tournoyant. le chagrin comme meilleur arme perdue dans son regard. où tu t'accroches. où tes lapis se crochètent douloureusement, là où tes doigts frottent du fusain un papier. un vulgaire papier que tu rendras chef-d'oeuvre une fois la musique terminée. la vie et son poison. la passion, l'antidote. des courbes séraphique, un enchainement céleste. appris par coeur, exécuté avec tant de naturel qu'il semblait improvisé. tu peints, tu dessines, son dos courbé, ses bras levés, ses mèches décoiffées. son visage fermé. l'épiderme hidrorrhé. les pas torturés. il était magnifique. il était utopique. ses tatouages que tu fais serpenter comme des vagues. il se balade, il se démarque, il s'approprie et conduit le char de sa liberté de penser. de danser. de vivre. il était fabuleux. non, il était presque absurde. tellement absurde, que tu le savais loin. un soupir, un échange, et voilà tes doigts repartis de plus belle. tu lui donnes vie, tu donnes une âme à l'immobile. tu laisses son visage flouté et concentres ta pointe sur ses yeux. les miroirs de son âme.

Il y a celles que l'on croise, qui sont si vite oubliées
Il y a celles que l'on croise, du feu de l'amour nous font plier
Il y a celles que l'on croise et qui restent là à briller
Et celles qu’on accompagne au rivage
Au rendez-vous de la vie vont crier
Il y a ces dames que l'on croise, qui fondent enfin ce qui est écrit
Il y a ces filles sous l'orage qui, en silence hurlent et prient
De ces mains on se sépare,
À ces tableaux on s'accroche
Les souvenirs qui s'effacent
Le passé qui se décroche


Ta voix ondoie. elle se libère et s'étend, au milieu de ces instruments, sur les murs de cette salle, librement, sur le sol elle rampe, traversant octaves et notes si facilement. ta voix se lève, s'élève et parle, ton souffle se coupe, ton âme tremble, tes yeux brillent. Tout en toi sent, tout en toi scintille. Tes sens coupés par ton timbre qui résonne en toi, ton myocarde déchaîné par des sensations qui se baladent jusqu'au bout de tes doigts. Et tu l'aimes cette sensation. Et tu les aimes ces émotions. Émotions. Intenses émotions. Si intenses. Tu n'entends pas ces bruits de pas derrière toi. Tu n'entends rien d'autres que tes respirations et oui, le parfum de ta voix. Tu pensais être seul. Tu l'éspérais là, au plus profond de ton être, que personne ne puisse entendre ni tes mots ni tes lettres. Un papier à la main, une dizaine roulés en boule au sol, auteur compuslif pour certains, recherchant son inspiration sans succès. Tes muscles se tendent quand la respiration s'approche. Son pas feutré sur le parquet s'accorche.

Il est là le cœur et ses règles
C’est lui qui choisit et qui aime
Il y a des cœurs heureux d’aimer
Et des cœurs qui restent brulés


On dirait qu'elle ne veut pas déranger, ce qu'elle ne sait pas, c'est que ton esprit, elle vient de le raviver. Du coin de l'oeil c'est ses cheveux que tu vois, cette fille que tu ne connais toujours pas. Alors t'écris encore, t'écris toujours. Tu d'inspires d'histoires, tu t'inspires d'amour. Amour. Qu'est-ce l'amour ? Cette question tant de fois posée, des réponses si peu données. Qu'est-ce l'amour ? Cette question si difficilement interprétée, les mots la décrivant si souvent incompris, bâclés. Tu essayes de faire de ton mieux, mais que dire quand on ne l'a pas connu. Quand d'après certains on est trop jeunes, pour expérimenter cet inconnu.

Il y a celles qui nous aiment beaucoup
On dit que ce n'est pas normal
Celles qui nous oublient du premier coup
On adore celles qui nous font du mal
Il y a celles qui s’endurcissent et qui trahissent
Et celles qui sont toujours là à vivre
Celles qui avec nous batissent
Les bras puissants les battements ivres


Tu la regardes discrètement, tes doigts continuant de faire bouger ta plume sans résignation. Tu es proche des mots parfaits, tu le sais et y crois avec conviction. Tu chantonnes, tu tisses le rythme, navigue sur la mélodie et conduit le navire de la symphonie. Il te fallait de l'inspiration, la voilà qui vient jusqu'à toi. Peut-être n'est-ce qu'un hasard, mais rêveur t'espère que ce visage et ces yeux là, d'un coup du destin se sont mis sur ta voie. Et la voilà qui s'avance. Sûrement curieuse, sûrement intriguée. Voit-on toujours des gens comme toi aussi intensément passionés ? Tu ne crois pas, tu ne sais pas. Tu ne lui dit pas que ces mots, c'est l'essence de ce qu'en elle tu vois. L'encéphale qui s'emballe, le palpitant s'estropie.

Le voilà le cœur et ses règles
C’est lui qui choisit et qui aime
Il y a des cœurs heureux d’aimer
Et des cœurs consumés


@Lylas Mistérya la voilà ta chanson little flower et le voilà ton RP <3
Dernière modification par Anwar Elriani le 04 juin 2020, 16:52, modifié 1 fois.

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
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03 juin 2020, 10:16
La voilà qui s'avance.
Lylas venait de sortir de sa salle commune, elle allait manger, elle n'en pouvait plus de tout ce monde mais elle mourrais de faim ! Les escalier, eux, en avait décidaient autrement, à peine était-elle descendu d'un étage que les escaliers refusèrent de l'emmener autre part, la voilà coincé au quatrième étage ! Elle entreprit donc d'explorer cette partit du château qu'elle n'avait encore jamais vu, en espérant ne pas se perdre... Elle marchait tranquillement quand elle entendit une voix, une voix enchanteresse, certes elle ne l'entendait pas bien car de là où elle était la voix paraissait assuré mais faible : pour mieux l'entendre, il fallait qu'elle se rapproche ! Curieuse comme elle l'était, elle ne put s'empêcher d'aller voir d'où elle venait. Qui chantait ? A qui appartenait cette voix ? Tel était les questions qui l'obsédaient maintenant ! Elle avait complètement oubliée sa faim, elle ne pensait plus qu'à cette voix. Elle longea le couloir et arriva devant une salle où la porte était entrouverte.
Elle distinguait une silhouette masculine à l’intérieur de la pièce, elle en était sur, la voix qu'elle avait entendu était celle de la personne qui se trouvait là. Comme pour confirmer sa certitude, le garçon reprit. Sa chanson était... Était... Elle ne trouvait pas les mots pour la décrire, ce qui la laissa dans une sensation étrange. Une sensation qu'elle n'aurait su décrire tellement elle était particulièrement indescriptible. Maintenant, elle entendait pleinement sa voix... Elle entra doucement pour ne pas se faire remarquer et déconcentrer le jeune garçon et se cacha derrière un instrument. Elle se rendit compte que c'était un gryffon. Les paroles de la chanson qu'il chantait était envoûtante, Lylas les trouvait magnifiques. Elle versa même une où deux larme à la fin, enfin ce qu'elle pensait être la fin. Elle aurait aimé que ça ne s’arrête jamais, hélas, elle ne savait que trop bien que tout bon moment avait une fin... Elle s'était fait discrète jusqu'à présente mais maintenant elle mourrait d'envie de lui faire part de ses impressions. Tout à coup, il recommença à chanter. Lylas se savait assez discrète, elle décida donc de changer de cachette et de se rapproche du garçon. Elle chancela en se cognant contre un instrument, heureusement pour elle, elle n'était pas tombée. Elle espéra de tout son cœur ne pas avoir dérangé le jeune poète dans sa composition. Après tout, il ne manquerait plus qu'on la prenne pour une espionne ! A ça non, jamais, se dit-elle, en espérant ne pas s'être fait remarquer. Et elle resta là, à observer ce jeune gryffon, à écouter sa musique douce et envoûtante, en remerciant silencieusement les escaliers qu'elle avait maudit quelques minutes plus tôt, en espérant que personne ne vienne interrompre se moment tout simplement parfait.
La lueur intriguée de son regard avait changé, désormais ses yeux brillaient, comme toujours, s'était comme cela qu'elle s'exprimait, ou plutôt, qu'elle exprimait ce qu'elle ressentait au plus profond de son âme, âme rêveuse, âme curieuse, mais surtout, âme blessée par toutes les épreuves de la vie, âme qui aujourd'hui rayonnait grâce à ce garçon, se voix et ses paroles, âme fragile qui montrait ce qu'elle avait enduré... Tout cela, passait par son regard et ce depuis toujours. Peu de personnes savent cela, ils pensent tous qu'elle s'exprime avec ses gestes et ses paroles mais ce n'est pas le cas. C'est pour ça qu'elle fait partit de ces gens incompris, de ces gens que l'on méprise à cause de leur différence, de ces gens abandonnés. Ce garçon verrait peut-être ça, mais seul l'avenir le lui dirait...
Elle reporta son attention sur la mélodie, elle l'a trouvé de plus en plus belle, de plus en plus touchante, de plus en plus réelle, de plus en plus vivante en elle ! Une chose était sur, jamais elle n’oublierait cette mélodie. La mélodie était gravé dans son esprit. Le mélodie s’empara d'elle et elle sourit, elle sourit et commença à fredonner cette mélodie, mélodie qu'elle n'aurait jamais du entendre... Tant pis si le garçon s'apercevait de sa présence, de toute façon pensa-t-elle, il m'a déjà remarqué.


@Anwar Elriani Merci, c'est magnifique ce que tu as écrit! <3

5 année RP, Couleur : #800080 Ouverte à toute demande de RP !
Lylas.

03 juin 2020, 14:27
La voilà qui s'avance.
La feuille se déchire. Ta plume bien trop enfoncée l'abîme. Tes doigts tremblent et ta langue se tapissant du goût de l'hémoglobine, tant ta mâchoire serrée malmenait ce bout de chair, ne semble pas vouloir se délier. L'Émotion revient au sein de ton coeur, elle qui s'était envolée par erreur. Puiser ton inspiration quand l'ennui te tente, ne plus la retrouver lorsque la nuit s'envole. Le retour de l'Émotion est dur à encaisser, elle revient brutalement, te heurte brusquement, sans même que tu ne puisses y penser. Puis comme libéré tu te calmes, tu te détends doucement et te tournes vers la source de ton élan de paroles et d'aspirations. La jeune fille de ton âge. Elle était encore là, une étincelle inconnue brillant faiblement au fond de ses prunelles. Toujours ici, appréciant sûrement ton oeuvre. Tu souris, de ce sourire qui avait disparu quand concentré sur tes paroles tu étais, quand désintérressé du monde tu paraissait. Un sourire encore touché, trace indélébile de la force des notes. Un sourire amical aussi. Un sourire gentil sûrement. Un sourire un peu chaleureux, comme si tu l'invitais à entrer chez toi et qu'un thé, délicatement, tu lui servais. Le temps se dilate et elle, elle chantonne encore, au même rythme que t'avais imposé avant, un rythme dur, un rythme parfois doux, un rythme endiablé. D'une petite voix, presque silencieuse, mais ce sont tes mots, et tu les entendras même si muette, elle les chante de ses yeux. Pourquoi tes mots résonnent-t-il si bien avec cette voix qui les exalte, bien mieux que la tienne ? Tu ris, discrètement, pas assez fort pour l'arrêter, ni assez fort pour l'interpeller. Pourquoi ne vient-elle pas vers toi ? Crois-elle que tu ne la vois pas ?

Tu te lèves enfin. Les jambes encore engourdies par tant d'heures passées ici, et t'étires doucement, les bras pointés vers le haut. Tu n'étires pas seulement tes muscles, tu ne soulages pas que tes articulations trop longtemps stagnant sans mouvement. Tu délaies ton esperit à ton corps, cet esprit qui s'était détaché, le temps d'une chanson. Puis tu t'asseois près d'elle. Ton dos courbé et les coudes reposant doucement sur tes genoux, ton sourire repartant de plus belle. A-elle seulement remarqué que tu t'es levé et qu'en sa direction tu venais ? Elle semblait si perdue dans ses pensées. "Salut." Quoi dire de plus, le bavard ? Ta tête se tourne sensiblement, tes yeux s'accrochent aux siens, puit d'émotions contenues. Les miroirs de l'âme. L'Émotion te prends encore. D'une façon différente certes. Mais toujours aussi forte. La traque aux histoires te guide quand tu plonges dans ses prunelles. Fouiller dans des souvenirs, s'armant d'utopiques désillusions. Le regard ici, comme dans le vide, tant il semblait en apnée sous des vagues d'humeurs. Il y avait de la nuit se prolongeant et flânant dans son regard, ce regard accrocheur. Rien de son histoire ne te semblait là, faudrait-il qu'elle te parle pour comprendre pourquoi ? Sa voix stimulerait-elle ces yeux qui semblaient vouloir discuter sans parvenir vers toi ? Un bref échange, peut-être une seconde, peut-être une infinie étérnité, te voilà qui lui parles encore. "Moi c'est Anwar, enchanté de te rencontrer."
Ne serait-ce que pour vous faire revenir.

@Lylas Mistérya <3

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

04 juin 2020, 09:35
La voilà qui s'avance.
Assise en tailleur elle était, ainsi elle pouvait observait le poète à l'oeuvre. La feuille se déchira mais la mélodie resta, encrée profondément, bien plus profondément que l'on peux l'imaginer, dans l'âme de Lylas. Son âme qui avait pris cette habitude, non commune, de s'exprimer par la lueur, que peu de personnes remarquent, lueur qui vivait dans le fond de ses yeux. Lueur qui souvent s'exprimait, mais jamais de la même manière. Lylas chantonnait toujours, mais à présent, l'étrange lueur l'accompagner, faisant remontais toutes les épreuves, souvent transformés en blessure de l'âme, qu'elle avait traversé. A ce moment là, Lylas était elle même... Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas laissé ses émotions prendre le dessus, qu'elle fut surprise du bien que cela lui faisait... Perdu dans ses pensées, perdu dans la mélodie, perdu en elle, perdu au fin fond de son âme, voilà pourquoi elle n'avait pas remarqué le garçon s'approcher.
"Salut."
Lylas sursauta, cela la sortit de ses pensées, elle reprit conscience du monde qui l'entourait. Le jeune gryffon était assis près d'elle, il souriait et Lylas ne put que répondre par un sourire que ses yeux appuyèrent en rencontrant ceux du jeune homme. L'émotion était intense, Lylas venait de cesser de chantonnait, mais, la mélodie gravée en elle dansait dans le fond de ses prunelles et remuait en vrac tous ses souvenirs enfuient au plus profond de son âme, tous plus douloureux les uns que les autres...
"Moi c'est Anwar, enchanté de te rencontrer."
Lylas ne savait que répondre, le garçon avait ce sourire qui la mettait en confiance... Mais pouvait-elle vraiment avoir confiance en quelqu'un qui l'avait hypnotisé à la seule force d'une mélodie ? Elle n'en savait rien, seul l'avenir le lui dirait. Il attendait toujours une réponse mais paraissait calme, alors Lylas lui dit :
"Moi... C'est... Euh... Lylas."
Voilà, elle lui avait répondu mais elle était tellement stupéfiée de cette envoûtante mélodie qu'elle avait bégayait ! Et d’abord comment la t-il vu ? Et quand ? Pourquoi était-il si gentil avec elle ? Pourquoi avait-il arrêter d'écrire et de chanter ? L'avait-elle dérangé ? Trop de questions se bousculait dans sa tête, mais le sourire du garçon l'aida à se concentrer... Elle cru y discerner des remerciements et de la bienveillance dans ce sourire, mais peut-être se trompait-elle...
"Je... Excuse moi de t'avoir dérangé, je ne voulais pas je... Désolée."
Voilà, les excuses était faites. Lylas se rendit compte qu'elle était toujours caché, enfin, toujours là où elle s'était cognée. Et, elle avait un beau hématome ! Aie, se dit-elle à elle même. Elle se leva pour changer de place, plus précisément, elle voulait se mettre en face du garçon, elle souhaitait voir à quoi il ressemblait, mais au moment d'avancer, elle fut prise d'une puissante migraine. Sa tête lui tournée et... Et... Elle chancela et tomba. Elle essaya de se rattrapait au piano qu'il y avait à proximité mais elle s'écorcha la main et le sang commença à couler ! Comment tout cela allait se terminer ? Lylas se dit que soit elle tombait, soit il se passerait quelque chose qui l'en empêcherait...

@Anwar Elriani <3
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Lylas.

04 juin 2020, 15:35
La voilà qui s'avance.
Elle parle. Et tout se complique. Sa voix entrecoupée te fait revenir à une réalité que t'as fui, un peu trop longtemps. Sa voix te réveille, et tu maudis ta maladresse. Aller lui parler juste comme ça, elle dont tu ne connais même pas le nom. Elle ne semble pas savoir quoi dire. Là, elle s'excuse. Ton sourire ne disparait pas, c'est ta confiance qui s'en va. Rumines-tu ? Pourquoi rumines-tu, gamin ? N'est-ce pas ce que tu veux ? Prendre un autre chemin, poser tes yeux sur de nouveaux horizons, respirer un air dont tu viens de prendre une bouffée il y a quelques instants de cela ? Tu te souviens, non ? C'était il y'a à peine quelques secondes. Pourquoi tout te paraît si lent ? Tu te souviens, non ? De cet aplomb, de sa voix parfumée de dessins sur la gorge, tatouée d'une odeur d'audace et de fascination. Devant toi, envoutée. D'où te venait ce courage qui t'avais mené à elle ? Ta timidité revient au galop, devant sa réaction, tu le sais ? Alors pourquoi ton regard se perd encore dans ton propre reflet que tu vois dans ses yeux. Ou alors, peut-être, es-tu en pleine contemplation de cette flamme étouffée dans son regard par des ronces qui ne demandent qu'à brûler ?

Ne me refoule pas, je ne suis que tes doutes, ta conscience. Lâche le contrôle...

Deux corps se font face s’opposent en tout point. Deux esprits se font face et jouent au jeu des sept différences. Deux âmes se font face et comptent leurs ressemblances. Un soupir lâché comme pour expirer cette confusion mentale. De nouveau la lumière t'apparaît comme douce et tu ne vois que celle qui est toujours là, plantée devant toi. En ce moment, tu sens les murs géants qui te protègent trembler. "Ne t'en fais pas, je pense même que ta présence était bénéfique. Tu.. Tu venais faire quoi ici ?" Chute. Avant même de répondre, elle se lève. La peur te tord le ventre. Du sang coule de sa main, tandis qu'elle s'accroche au piano. Le son des touches résonnant avec force autour de toi, brutal comme sa prochaine chute en avant. D'un reflèxe un peu rouillé, tes bras s'élancent et tes doigts attrapent fermement ses poignets. Vos yeux se croisent. Encore, là voilà qui s'avance. L'Émotion.

Tu n'es pas mort, Anwar et tu n'es pas perdu. Ce sont eux qui se sont perdus, tes yeux, encore. N'es-tu pas effrayé à l'idée que ses cuticules fondent au contact de ta peau nécrosée par la dérive ? Son regard est pénétrant, charmant, le mensonge lui-même ne peut le nier. Vois-tu ce que nous voyons ? Alors, as-tu peur de tes démons menteurs ou de sa force solaire véridique ? Tu ris. "Oh, doucement. On dirait que j'ai trouvé plus maladroit que moi." Le clown, de retour, tu tires une tête à en faire hurler les hyènes. Et t'espères qu'elle se joigne à la folie du moment. Tu retournes sa main, expose sa paume, glisse dessus du pouce. "Faudrait te rafistoler tout ça aussi." Un rire sincère libéré, tu te redresse en relâchant sa main. Non seulement sa réaction t'en dira plus, mais la tenir te rassure. Tu es pourtant dans un lieu sûr, mais elle te ferait presque sentir chez toi. Au fond de toi. Comme si tu découvrais une autre pièce dans les comportements de ta conscience. Elle te ramène à quelque chose en toi que les autres ne déverrouillent pas. Tu n'es peut-être pas si seul. Au moins, vous serez seuls ensemble.
Cette muse.

@Lylas Mistérya <3

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

05 juin 2020, 09:52
La voilà qui s'avance.
Lylas ferma les yeux le temps de sa chute, non elle n'avait pas peur, elle se sentait juste faible. Faible et heureuse. Non, plutôt faible mais heureuse. Faible, on peut dire qu'elle était, même plus capable de tenir debout, et heureuse car durant ces quelques instants, elle avait pu être elle même, et ce grâce à ce garçon, garçon dont elle avait le nom mais n'osait le prononcer... Les secondes s'écoulaient lentement, bien trop lentement pour Lylas, qui n'arrivait même plus à prévoir quant es-ce qu'elle toucherait le sol. La seule chose qu'elle entendit ce fut la douce voix du jeune gryffon qui lui dit :
"Ne t'en fais pas, je pense même que ta présence était bénéfique. Tu.. Tu venais faire quoi ici ?"
Sa présence lui avait été bénéfique, mais pourquoi ? Elle n'avait rien fait, elle l'avait juste observé... Elle s’apprêter à lui répondre en lui disant qu'elle ne comprenait pas pourquoi et ensuite qu'elle allait manger, que les escaliers en avait décidé autrement, et qu'enfin elle avait entendu sa voix, mais à ce moment là, elle sentit une chaleur se propager dans son corps et une fermeté bienveillante lui attraper les poignets. Elle ne toucherait jamais le sol, elle venait de le comprendre... Elle rouvrit lentement les yeux, croisa ceux de son sauveur et là une montagne d'émotions la submergea, toutes plus intenses les unes que les autres... Ses yeux, quand à eux, c'étaient perdus dans ceux du garçon, qui semblait lui dire : aie confiance, je te tiens. Elle réagit, ou plutôt, ses prunelles se mirent, étrangement, à briller intensément à ces mots, ce jeune homme venait de gagner sa confiance comme personne d'autre encore ne l'avait jamais fait. Tout à coup, elle se rendit compte que si ça continuait, le garçon pourrait bientôt lire en elle comme dans un livre ouvert, et cela l’effrayait. Mais, elle ne pouvait contrôler son regard, elle avait beau essayer, c'était impossible ! Elle s'abandonna donc à cette étroite proximité, tout en espérant que la réalité ne vienne pas gâcher le seul moment où elle pouvait s'exprimer sans crainte. Elle se rendit compte qu'elle saignait, et pas qu'un peu. Ça l'aurait affolé dans n'importe qu'elle autre situation mais là, elle était sereine, elle sentait que rien ne pourrait lui arriver. Elle n'arrivait pas à savoir si c'était le lieu ou la présence de... Du jeune gryffon. Mais pourquoi, je n'arrive pas à prononcer son nom ! D'un coup, il se mit à rire et de sa voix protectrice il dit :
"Oh, doucement. On dirait que j'ai trouvé plus maladroit que moi. Faudrait te rafistoler tout ça aussi."
Son rire était contagieux, très contagieux, peut être trop contagieux... Lylas ne put s'empêcher de rire avec lui, ce qu'elle n'avait pas fait depuis bien longtemps car oui la jeune gryffonne n'avait pas eu une vie facile. Elle fut prise de vertige et voulu s'asseoir mais elle savait que si elle ne faisait ne serait-ce qu'un geste, elle tomberait alors elle lui dit :
"On dirait bien... Dit Anwar... Es-ce que tu pourrais m'aider à m'asseoir... S'il te plait ?"
Elle ne bégayait plus, et elle avait réussi à prononcer son nom. Le seul problème de sa phrase, s'était qu'elle l'avait chantonné au rythme de la mélodie. La mélodie était encore présente en elle... Et Lylas en était heureuse, très heureuse, pour rien au monde elle ne voulait l'oublier et oublier ce moment. Elle se rendit compte, qu'elle ne l'avait pas remercié. Elle se sentit honteuse, il l'avait rattrapé, l'avait fait rire, l'avais mise en confiance et elle ne l'avait même pas remercié ! Elle réfléchit à comment elle pourrait le faire, elle n'avait pas l'habitude de remercier les gens... Bon, ça ne doit pas être si compliqué que ça...
"Merci, de m'avoir rattrapé..."
Lylas aurait aimé lui dire tellement plus mais elle n'y arrivait pas... Heureusement, ses yeux était en train de le faire, ils lui disaient tout ce qu'elle aurait aimé lui avoué : qu'elle le remercié pour ce moment, pour la mélodie, pour l'avoir fait rire, pour lui avoir montrer qu'elle pouvait être elle même... Lylas espérait que Anwar verrait tous ça, après tout, s'était le seul, sans compter sa grand-mère, qui arriver à faire tous ça !

@Anwar Elriani <3

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Lylas.

06 juin 2020, 14:17
La voilà qui s'avance.
Tout ça c’est comme un plongeon dans le vide. Terrifant mais si plaisant. Pourtant toi, t'as presque oublié la peur à la pointe de la falaise, tu te plais seulement à avancer quand il t'indique le sens, le mouvement du vent. Big bang tant attendu. On croirait que tu te fiches bien de ce qu’il pourrait t'arriver. Mais qu'est-ce qui pourrait t'arriver ? Au pire un réveil brutal, où ces secondes ne s'étaient pas écoulées. Qu'est-ce qui pourrait t'arriver d'autre ? Au mieux quelques minutes loin du vide abyssal ressenti, au tout début de cette folle année. Puis, souvent, tu ne sais plus. Tout ne ressemble plus qu’à des instants noyés. Plus de port d’attache, plus d’endroit où jeter l’ancre. Juste ancrés, tes démons, et l’encre de ton stylo qui se répand sur des feuilles blanches, aussi blanches que tes nuits. Que tes journées passées. Ces journées où la solitude entaille et lacère, d’une sadique envie, tes traits si habitués à la compagnie. Toi, tu te sens naufragé de tes envies. Pris au piège dans des tourbillons d’ennuis. Les jours qui se répètent, les heures qui passent. Les aiguilles d’une horloge qui ne font que tourner et t’attends juste le temps où ça s’enrayera, où les mécanismes se casseront et que tout s’effacera. Comme tes rêves qui étaient autrefois inscrits dans ton esprit.

Elle est venue vers toi, et tout semble changer. Enfin, la voilà cette compagnie tant recherchée. Et à chaque fois qu’elle se prononce, l’envie indéfinissable de sourire te prend. Inexplicablement. Exactement, comme à cet instant. Tu la tiens encore par les mains, et la pousse à s’asseoir. Presque inquiet. Presque, car la joie de discuter, éclipse tout le reste. Ton nom sur ses lèvres te fait encore plus sourire. Et la mélodie dans sa voix te ferait presque éclater de rire. Semblait-elle se détendre, cette délicate fleur ? "Bien sûr, et ne t'en fais pas, je n'allais pas te laisser tomber.." T'essayes de relancer cette conversation. Avant, t'étais doué pour ça, à parler sans t'arrêter, à mettre à l'aise le plus crispé. Qu'est-ce qui a changé ? Ces choses ne se perdent pas, alors pourquoi perds-tu tes mots ? Trop de temps passé seul ici, toi, qui ne conjugues que très mal les maux récents de ta vie, et voilà que tu perds ta capacité à dicuter sans rougir, gêné.

Les mots qui s’entrelacent dans ton esprit, s’entrechoquent pour sortir de la barrière de tes lippes. Que dire ? Non, sourire avant tout. Car sourire met en confiance. Sourire n'est pas maladroit, sourire est simple, mais plus compliqué que toutes les phrases que l'on peut prononcer. Tu souris et transmets. Tes hésitations. Avant de laisser le carillon de ta voix, librement s’exprimer. "On dirait que t’as aimé la chanson." Un autre sourire. Taquin cette fois-ci. Mais doux et gentil. "Tu venais faire quoi ici ? Tu joues ?" Montrant d’un geste vague de la main tous les instruments disposés dans l’antre des musiciens. Appréhendant la réponse, ne sachant plus ce qui était adéquat à exprimer, ni ce qui était trop personnel pour tenter d’y songer.

L'esprit quelque peu embrumé.

@Lylas Mistérya <3
Dernière modification par Anwar Elriani le 06 juin 2020, 18:22, modifié 2 fois.

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
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06 juin 2020, 16:41
La voilà qui s'avance.
"Bien sûr, et ne t'en fais pas, je n'allais pas te laisser tomber.. On dirait que t’as aimé la chanson. Tu venais faire quoi ici ? Tu joues ?"
Lylas se dit que ce garçon était de bon cœur, elle commença à l'observé et lui répondit :
"Ta chanson était magnifique. Je devais aller manger mais les escaliers en avaient décidé autrement, puis j'ai entendu ta voix et voilà... Non, je ne joue pas."
Tout à coup, ses pensées l'assaillirent comme elles en avaient l'habitude, Lylas commença à se poser des millions, non plutôt des milliards de questions. Elle se demandait pourquoi la mélodie s’était inscrite en elle, pourquoi elle lui faisait cette effet là, pourquoi le jeune gryffon était-il si gentil avec elle... Toutes ces questions préoccupaient Lylas plus qu'elle n'aurait pu le dire. Et ce n'était pas fini, plus le temps passé, plus elle avait de questions et plus les réponses lui semblaient impossibles ! Était-ce une coïncidence que les escaliers avait refusé de l’emmener autre part, la laissant livrer à elle même dans cette partie inconnue du château ? Pourquoi elle ? Une fille ordinaire, avec plein de problèmes, sans ami, réservée et seule... Trop de questions, Lylas n'y voyais plus clair, ses yeux étaient en train de se remplir de larme, et elle ne savait même pas pourquoi... Voilà encore une questions impossible, et qui pourtant va hanter son âme jusqu'à ce qu'elle est trouvé la réponse ! Elle ne voulait pas pleurer, pas devant Anwar... Et en même temps, pourquoi es-ce qu'elle retenait toutes ces larmes, elles finiront bien par sortir et mieux vaut que se soit maintenant au moins elle en serait débarrassée ! Il y avait ce prénom aussi, pourquoi es-ce que cela lui faisait bizarre de le prononcer ? Ce n'était qu'un prénom après tout ! Des questions, encore et toujours des questions et sans réponses comme d'habitude... Cette fois s'en était trop, les prunelles de Lylas se mirent à briller. Elle ne pu retenir les larmes qui coulaient le long de ses joues, pourquoi était-elle aussi faible ? Pourquoi devait-elle l'être devant lui... Lui qui avait été si gentil avec elle... Encore des questions, il fallait que ça s'arrête, sa tête allait finir par exploser ! Elle essaya de détourner le regard pour qu'il ne l'a voit pas pleurer mais, elle savait que c'était trop tard, il avait vu ces larmes perlées et coulées sur ses joues encore enfantine... Elle savait qu'il ne la jugerait pas mais elle pensait qu'elle allait devoir lui raconter ce qu'il venait de se passer. Abandonnant l'idée de se cacher, la jeune gryfonne planta ses yeux dans ceux d'Anwar et la mélodie lui revint aussitôt en tête, elle essaya de sourire mais ce n'était pas un sourire joyeux, c'était un de ceux que l'on utilise pour dire : ne t'inquiètes pas... Il lui répondit par un sourire comme pour la mettre en confiance et Lylas se dit que finalement, elle avait de la chance d'avoir rencontré ce garçon...
Comme elle ne savait pas quoi faire et qu'elle voulait absolument éviter le sujet de ses pleurs, elle se mit à fredonner la mélodie qui à son avis resterait en elle à vie. Puis, se souvenant des paroles, elle chanta d’abord doucement car cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas fait, mais elle prit rapidement de l’assurance. La chanson était belle et elle faisait tout son possible pour ne pas lui enlever de sa beauté. Bientôt, elle eut envie de danser, après tout sa grand-mère lui avait appris ! Elle pleurait toujours, elle n'arrivait pas à s’arrêter mais, elle était elle même et au moins elle pouvait s'exprimer s'en être jugé ou elle ne sait quoi encore. Bien sur, les questions la torturaient toujours et dès que son âme se réparait d'un côté, elle se déchirait de l'autre mais Lylas avait envie de profiter de ce moment. Elle se leva et de mit à danser, elle se sentait un peu bête à danser et chanter, tout en pleurant, toute seule au milieu de cette grande pièce. Elle se mit à rire en plus de tout ça ! Elle se dit qu'elle devait vraiment être ridicule mais le trop plein d'émotion accumulé jusque là était plus fort que tout...


@Anwar Elriani <3

5 année RP, Couleur : #800080 Ouverte à toute demande de RP !
Lylas.

08 juin 2020, 14:06
La voilà qui s'avance.
Des larmes sur ses joues te font sortir de torpeur. La léthargie où, plongé dans ses pupilles, tu n'avais pas remarqué qu'elles se remplaissaient d'eau salée, et que des diamants allait presque courir le long de ses pommettes. Une apathie où, comme toujours, t'y laisses ta vie, ému de voir une âme de tant de sensations gorgée. Deviner ce qu'elle pense est si facile, mais es-tu prêt à lui donner une réponse ? Expliquer qu'inspirante tu la trouves, qu'entre Euterpe et Terpsichore, elle vacille. Qu'en plus d'être une muse, sa voix t'enchante telle une naïade qui surgit délicatement d'un ruisseau, la douceur s'égouttant le long de sa gorge. Hésitant presque entre admiration et ravissement devant son rire, s'émerveillant de la façon dont elle s'est si facilement glissé vers toi, sans accroc, et de ce qu'en elle tu vois, malgré le peu d'échanges entre vous. Es-tu un brin trop passionné, le coeur bien trop artiste pour l'en empêcher, de voir le magnifique partout où tes yeux se posent.

Car il y a bien peu de choses qui ne t'émerveilles pas.

Retour à l'instant présent, où les larmes continuent leur course folle. Elle détourne le regard, et évite le tien, pendant que tu tentes de comprendre pourquoi. Pourquoi pleure-t-elle ? Est-elle triste ou trop heureuse ? Son sourire. Est-il sincère ou trompeur ? Dois-tu réconforter sans savoir pourquoi ? Aimerait-elle même te dire pourquoi ? Trop questions, pour un si court moment, pendant que ta gorge se tend, ne sachant pas ce qu'il fallait dire, et que tes lèvres se renferment, n'étant pas sûres de pouvoir sourire. Bien triste chimère. Des résolutions à peine prises, qu'elles tombent à l'eau face à sa voix qui fredonne encore. Elle s'en rappelle. De chaque mot, chaque notes justes et celles fausses qu'elle corrige. L'étirement fleurit encore sur ta bouche, solaire. Sa voix tremblante de silencieux sanglots, l'assurance qui semble si facile à obtenir pour elle. Une voix.. angélique. Le seul mot qui te vient à l'instant. Un Ange. Tu souffles doucement, ému un peu beaucoup de ce que tu vois.

Et tremblant tu te lèves, sans articuler d'autre mot.

Une guitare au creux de tes bras, à peine accrochée à ton dos. Tu te rasseois doucement en face d'elle, les doigts accordant au plus l'instrument. Ces doigts jouant rapidement des accords aléatoire, trouvant leur voie qui suit sa voix. "Continues.." Tu souffles. Puis le son de ta caisse sort, d'abord trop fort, puis calmement il prend ses aises. Aucun lien n'égale la musique. C'est bien.. la phrase fétiche de ta famille. Et avec elle, cette jolie fleur, tu te sens, une nouvelle fois, presque à la maison. Tu chantes un peu aussi, laissant ta voix se mêler à la sienne, puis tu en profites pour méditer encore, une avalanche d'idées te prenant à l'écoute de sa seule respiration avant chaque phrase, chaque mot, chaque lettre. "Ta voix est magnifique." Que dire de plus que les mots savent exprimer ? Rien ne peut égaler ce qu'en ton regard tu transmets.

Un moment hors du temps.

@Lylas Mistérya et voilà <3

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

09 juin 2020, 11:00
La voilà qui s'avance.
Lylas continuait de rire, danser, chanter et pleurer. Mais en même temps, elle posa son regard sur ce garçon, il avait l'air de ce poser des questions comme elle l'avait prévu... Ce garçon qui détenait le pouvoir de la faire être elle même, de la faire rire, de la fait se sentir heureuse, n'aurait-il pas le droit d'avoir une réponse à ses questions ? A, si seulement c'était aussi facile. Lylas n'en parlait à personne, et même si l'envie lui prenait dans parler, à qui pourrait-elle se confier, qui mériter de connaitre ses secrets, les secrets de son âme, des plus joyeux au plus sombres, ces derniers étant beaucoup plus nombreux, et beaucoup plus présent dans sa vie, à qui pouvait-elle en parlait ? Qui méritait de se voir confier tout ce poids ? Personne ! Qui aurait seulement envie de l'écouter ? Personne ! Elle était seule, complètement seule...
Elle n'avait, à ce moment là, que l'envie de profiter du moment présent, et depuis bien longtemps, elle ne pensait pas à ce que l'avenir lui réservait. Bien entendu, les questions qu'elle se posait étaient toujours présentes dans l'âme de la jeune gryfonne et cela assombrissaient ses prunelles d'un léger voile de larmes et de tristesse. Au bout d'un moment, se sentant épuisée, son rire s'éteint, elle arrêta de danser et tandis que ses larmes coulaient encore, elle vint s’asseoir à côté du jeune garçon tout en continuant de chanter mais en baissant la voix, à présent elle chantait dans un murmure, murmure audible seulement pour lui. Il se mit à jouer de la guitare, lui demanda de ne pas s’arrêter de chanter, il improvisa des accords qui se marièrent parfaitement avec les sons qui sortaient de sa bouche et il se mit même à chanter quelques passages avec elle. Au plus grand plaisir de Lylas, il l'avait rejoint dans son moment de folie, moment qui resterait à jamais gravé en elle, et pour une fois, pas parce qu'il était triste mais bien au contraire, il était très heureux.

"Ta voix est magnifique."
A ces mots, Lylas se sentit rougir, était-ce un compliment ? Ça lui en avait tout l'air, mais elle n'en était pas sure, les seuls qu'elle était habituée à recevoir c'était ceux de sa grand-mère. Ne savent pas comment réagir et ne pouvant s'empêcher de rougir, Lylas baissa encore la voix, maintenant pour l'entendre, il fallait vraiment être près... Elle n'était même pas certaine que le garçon l'entende encore. Mais elle voulait que ce moment continue, alors elle le regarda et chercha son regard. En le croisant, elle rougit de plus belle, mais incapable de détacher ses yeux de son regard profond, elle continua de chanter et essaya de lui transmettre ses émotions. Elle savait qu'en parlant, elle n'aurait pas réussit mais avec le regard et la musique, tout était plus facile. Encore une fois, la facilité que le garçon avait de la comprendre, ne la laissait pas de marbre, elle se demandait comment il faisait et pourquoi es-ce qu'il la comprenait si bien. La lueur dans le regard de Lylas se ralluma, elle était plus forte qu'elle ne l'avait jamais été. La fin de la chanson, Lylas baissa encore la voix, et voilà, c'est terminée. Comment faire durée ce moment ? Voilà la question qui hantait désormais Lylas...
"Merci d'avoir chanté avec moi, tu joue super bien, Anwar."
Voilà, c'était sortit tout seul... Et ce prénom, pourquoi avait-elle autant de mal avec ? Anwar... C'est un beau prénom pourtant. Et voilà, les questions revenaient, elle ne serait donc jamais tranquille... Si seulement, ce moment pouvait encore durer... Non, ça ne doit pas s'arrêter ! Pas maintenant... Lylas ne savait pas quoi faire pour que ce moment si agréable dure. Elle se rendit compte, qu'elle regardait encore ce garçon, et que ses yeux cherchaient inlassablement les siens. Mais pourquoi ? Toutes ses questions demeuraient sans réponse, comme toujours...

@Anwar Elriani <3

5 année RP, Couleur : #800080 Ouverte à toute demande de RP !
Lylas.