- J'en fais oui, mon père faisait de la batterie et ça m'a donné envie d'en faire aussi. Et la basse m'intéresse, mais je dois continuer la batterie avant. Mon père me donne quelques conseils mais je suis en autodidacte en rejouant les musiques que j'aime beaucoup.

Je suis étonné et admirative, quelqu'un qui apprend tout seul c'est merveilleux. Il a l'air vraiment passionné, en tout cas je ne me sens pas capable de faire comme lui, ce n'est pas facile bon après rien me dis qu'il en joue bien mais je pense qu'il doit être plutôt fort vu comment il en parle. Le garçon me fais un peu penser à Kris et tous ses instruments, mais je ne vais pas repartir dans des souvenirs qui mèneront forcément à une mélancolie et de la culpabilité. Il me fait un signe et il va chercher de quoi manger, puisqu'on est en partie là pour le buffet. Quelques mélodies prennent place dans la pièce à mon plus grand plaisir, les gens continus de discuter en dégustant la musique comme les petits fours et moi plantée là contre la table je pense à rien. Dans mon esprit il n'y a que les accords des musiciens et l'odeur des bonbons. C'est très agréable. Et j'aime ça. Le garçon revient avec un gâteau d’apéritif dans la bouche et m'entend un que j'accepte bien évidemment. Pendant que je le mange il reprend la parole :

- J'repensais à ce que tu disais, c'est un choix que tu restes dans ta chambre ? Et en tout cas je me demande d'où te viens l'inspiration, je ne me vois pas du tout écrire des paroles..

Pourquoi je reste dans ma chambre ? Moi-même je ne sais pas, c'est un choix bien sûr mais je ne me suis jamais posé la question, je sors mais je me sens bien dans mon petit cocon, je suis moins vulnérable là-bas. Même si dehors c'est super, je préfère regarder par la fenêtre, et au final je regrette et me moque de moi. Je laisse mon regard vaciller vers le sol de la salle de répétition le détachant du garçon à la guimauve. Pourquoi cette phrase me fait quelque chose ? Je me réfugie dans une guimauve, c'est plus facile. Avant je restais dans ma chambre mais Poudlard m'a changé, maintenant je pense que sortir sera plus facile, même si j'aurai toujours de quoi écrit dans la poche de mon sac. Alors de dire n'importe quoi je réfléchit aussi à la fin de phrase rapidement pour que le blanc prenne fin, pour me voiler la face je trouve une pauvre excuse :

- C'est un choix, on va dire que c'est plus facile pour écouter un tourne disque et puis l'inspiration... Ça vient tous seul comme les émotions.

Mais au fond qu'est-ce que j'en sais, moi les émotions j'ignore tout d'elles, d'ailleurs des fois elles abusent, j'suis pas non plus une marionnette. Mais de toute façon je suis soumise aux larmes.

- Mais je sors, faut pas croire, pour m'acheter des vinyle par exemple.

Je souris à la fin de ma phrase, vaut mieux en rire non ?

Les deux enfants n'étaient pas si différents, Ewen aimait lui aussi s'enfermer dans sa chambre pour s'adonner à ses hobbies, écouter de la musique ou jouer à ses jeux. Comme s'il était dans son propre nid, protégé du monde extérieur et de ses bêtises, le jeune brun apprendra assez vite qu'il sera de plus en plus exaspéré mais arrivera à trouver du réconfort au sein du monde magique.

En ce qui concerne l'inspiration, ça ne venait pas aussi facilement que l'impression qu'elle donnait. Il se dit qu'elle était peut-être douée ou avait une facilité déconcertante pour faire sortir son imagination fertile. Pour le brun, cela agissait comme une sorte de barrage, un mur qui ne laissait quasi rien sortir selon les sujets de création. Cela le frustrait au plus au point, mais n'abandonnais pas et continuait de s'inspirer en créant.

Le calme qui s'était posé après qu'il lui ai proposé à manger lui permit d'écouter tous les sons présents dans la salle. Cela ne le dérangea pas plus que ça, même s'il se demandait s'il ennuyait déjà son interlocutrice.

- C'est quoi tes derniers achats ? demanda-t'il, le sourire aux lèvres. La jeune fille avait encore créé un lien en rapport avec la musique, même quand elle essaie de se justifier sur ses activités en dehors de sa chambre.

- En tout cas, je suis comme toi. Je ne sors pas souvent et j'aime bien être au calme et faire ce que je veux sans être gêné. finit-il pour faire comprendre à la fille qu'il n'y avait aucune honte à cela.


@Hannah Scott

Le garçon à la guimauve ne répondit rien à ça, je ne sais pas s'il réfléchit, ou s'il écoute la musique ou s'il m'a oublié. Mais ce n'est pas grave ce n'est pas comme si je ne le faisais pas tous les jours. Je me rends compte que ça m'arrive très, trop souvent de me perdre dans mes Pensées, c'est parfois plus intéressant que dans la réalité. Et si c'est plus pareil dans son esprit, ça voudrait dire que je fais chier . Que je suis lourde et ennuyeuse . C'est mes dernières phrases ou autre chose, mais qu'est-ce que j'ai. Je me mets dans tous mes états pour un rien sans réagir ça me ronge seulement intérieurement. De toute façon tout son passe à l'intérieur, pourquoi s'inquiéter, et même s'il pensait ça de moi ce ne serait pas si grave. La musique m'aide aussi un peu à me calmer, je fais des caisses pour n'importe quoi. Je réfléchis tout de même à ce que j'aurais pu dire de mieux, même si c'est trop tard. Je prends conscience que je réfléchis parfois trop et sans de sens, pourtant je ne suis pas idiote, ça doit être les émotions, elles commandent aussi beaucoup de choses dans mon esprit. Quand je m'affole comme tout à l'heure mes Pensées sont vives et courtes, en même temps je que je dis est logique et ce n'est pas nouveau, je ne viens pas de faire une grande découverte. La musique entre par mes oreilles et chasse encore une fois car je suis vraiment têtue. J'aimerais tellement savoir faire cette petite mélodie, il n'y a pas grand monde sur la scène mais c'est quand même agréable.

- C'est quoi tes derniers achats ?

Je repense à la dernière fois que je suis allée dans les veilles boutiques pour acheter un vinyle. C'était juste avant de partir pour Poudlard, avant que tout change. Que les fondements se détruisent. C'était bien avant, mieux je ne sais pas mais c'est plus pareil, je crois que j'ai grandi, plus forte peut-être pas mais je ne crois plus tout ce que les adultes disent car ils veulent juste nous calmer et cacher le vrai visage du cour de choses. Avant je ne pensais pas que c'était aussi dangereux que ça, que la vérité fessait peur et qu'on souffrait, tous, des conséquences. Avant je me croyais invulnérable, que j’étais naïve, depuis j'en ai avalé des couleuvres. La nostalgie me prend mais ce n'est pas le moment de divaguer entre les souvenirs par forcément positifs alors je m'apprête à répondre mais je ne suis pas assez rapide.

- En tout cas, je suis comme toi. Je ne sors pas souvent et j'aime bien être au calme et faire ce que je veux sans être gêné.

Ouf, ça me rassure, au moins je ne suis pas la seule et je suis sûre qu'il ne pense pas de moi quelque chose de négatif. C'est vrai que c'est plus calme et à l'abri des ennuis, ainsi que des tas de raisons de rester bien au chaud. Et aussi à l’abri des dangers de dehors, des terreurs et du stress, juste des taies d’oreiller humide à cause des torrents d'eau salé. Je me sens plus à l'aise que lorsqu'il m'avait posé la question même si je me rappelle des événements effrayants.

- Le dernier, je crois que s'était quelques jours avant de partir pour Poudlard. Je ne me rappelle pas très bien mais si mes souvenirs sont bons je crois que c’était un album des jackson fives, c'est vieux je pense pas que tu connaisses. Moi j'y reste pas pour ne pas être gênée puisque on ne peux pas dire que la maison est calme mais parce que je n'ai pas trop confiance... en moi.

Dans un coin de la salle, les mains d'un garçon pianotaient sur le clavier qui centrait la salle, il jouait un morceau qu'Alaska adorait : Clair de lune, de Debussy. La jeune fille ne prêta pas forcément attention à la Gryffondor, ni à cette silhouette qui l'observait au loin et se remémora les morceaux que jouaient sa famille, à Édimbourg. Prise d'une soudaine nostalgie, elle soupira longuement.

« Pas vraiment non, je suis seulement venue pour profiter du goûter. Et de la musique ! rattrapa-t-elle, gênée de sentir le poids de ses poches alourdi par les gâteaux. La brune remarqua par la suite l'étui dans la main de la Gryffondor, elle ne parvint pas à distinguer de quel instrument il s'agissait alors elle demanda en pointant du doigt : C'est quoi ? »

En attendant une réponse, la préfète reposa son regard par-dessus son épaule, elle due plisser les yeux pour analyser la bleue et argent qui l'observait tout à l'heure. Un instant de réflexion et elle se rappela son nom : Geneva, à qui elle fit un signe de la main pour qu'elle vienne la rejoindre. La Serpentard passa ses doigts dans ses cheveux, ébouriffant un peu plus ses boucles brunes. « Tu viens ? » venait d'articuler sa mâchoire sans pour autant sortir le moindre son, afin qu'elle puisse tout simplement lire sur ses lèvres.

@Olive Greenwood @Geneva King

Elle ne répond pas.
Est-ce que ma phrase n'était pas bien ?
Est-ce que ça l'a blessée ?
Mais,
Elle ne semble pas mécontente.
Alors j'imagine que ça lui convient.

"Moi aussi."

Sa voix est douce, un souffle léger dans la pièce bondée d'Autres.
Elle est belle, sa voix.

Lena.
Smith.
Pourquoi elle me dit ça ?
Ah.

"C'est joli, Lena."

Voix qui doute, toujours.
"Je, hum. Canelle. Coutisson-du-Mât."

Je continue, j'avance, jusqu'à la table où les mets sont posés.
Vision.
Non...
Pourquoi eux ?
Lexa, Jack...
Luca.
Je ne le supporte toujours pas, celui là.
Il m'a rien fait, pourtant.
C'est à cause d'Elle.
Mon Aube.
Elle est pas à toi, et tu le sais.
Elle
ne
t'aime
pas.
...
J'ai l'air troublé, sans doute.
Des souvenirs - un baiser - remontent dans mon esprit.
C'est lourd.

"Est-ce que ça guérira un jour ?"

Murmure.
Est-ce que qu'elle -
Est-ce que Lena a entendu ?
Peut être.
Je doute, souvent.

"Ça te dérange si on s'éloigne un peu ? J'ai pas trop envie de les voir."

Un signe de tête dans leur direction.

"Tu... Joue d'un instrument ?"

Cherche mes mots.
Mes mots sont flous.
Simples.
Trop ?
Je doute,
Encore.
Je doute,
Trop.
Désespoir.
Est-ce que ma vie ne sera composée que d'incertains ?
Arrête de te morfondre.
Tu sais que ça ne sert à rien.
Un sourire,
Faux sourire,
S'étale sur ma bouche.
C'est faux.
Je déteste.
Mais c'est comme ça.
Rassure les gens avant de te rassurer toi-même.
C'est comme ça.

Joli. Le prénom Lena était joli ? Vraiment ? C'était nouveau ça, pour elle. On ne l'avait jamais complimentée pour son nom. On l'appelait juste. On ne lui avait jamais dit quelque chose d'aussi gentil pour son prénom. Et étrangement, ça lui faisait du bien de savoir que "Lena" était beau.
*Canelle. Canelle Canelle Canelle.*
Pourquoi répétait-elle le prénom de la Verte ? Elle ne savait pas. C'était comme pour se donner du courage, pour se rassurer, pour ne pas avoir peur. Et puis le prénom de la Serpentard n'inspirait que douceur.
Douceur et calme.
Douceur et joie.
Douceur et paix.
Maintenant elles étaient près du buffet. Des odeurs alléchantes s'en échappait. Chouquettes, croissants, guimauves, chocolat... De quoi se nourrir pour le reste de la journée.
L'Enfant pose son regard sur Canelle. Elle a l'air *Troublée*.
Peut-être qu'elle pense à autre chose, perdue dans ses Pensées. Mais ce sont ses paroles. Les Mots qu'elle prononce qui la chamboulent.
*Guérira de quoi ?*


C'est vrai. C'est vrai, et elle le sait. Mais elle a besoin de savoir. Savoir pourquoi la Verte a dit ça.
L'Enfant suit Canelle un peu plus loin, après avoir jeté un regard dans la direction qu'avait indiqué sa camarade. Il y a trois Serpentard. Elle ne les connait pas. Elle ne connait pas beaucoup de monde, aussi. Enfermée dans sa bulle...
*Tous des Autres*
... Elle ignore les gens.

-Tu... Joue d'un instrument ?

Regard vers le piano. Ballottements dans son ventre. Une irrésistible sensation de jouer la fait tourner vers le majestueux instrument. Mais il y a déjà quelqu'un qui joue. Un garçon. Jalousie s'empara du corps de l'Enfant. Elle voulait jouer. Et elle serait prête à tout pour le faire.
Alors dégager l'Autre pour prendre sa place convenait parfaitement.

-Oui, du piano.

Nouveau regard dédaigneux vers le piano.

-Mais y'a déjà quelqu'un qui y joue.

C'était limite si elle n'avait pas "craché" ses paroles. Elle ne contrôlait plus Jalousie. Elle c'était faite dominer par Elle.


-Et toi ?

Elle replongea ses yeux dans celui de Canelle, tentant en vain de calmer Jalousie qui lui faisait trembler les mains.

@Canelle Coutisson-Du-Mât

Le temps passait, mais l'animation restait quelque peu plate. Le jeune brun commença à se demander si cette dernière allait devenir de plus en plus intéressant: assez sceptique de part le fait qu'il ne voyait aucun organisateurs ni élèves musiciens prendre les devants. Ni beaucoup de monde d'ailleurs, plusieurs élèves étaient venues mais ne formaient que quelques petits groupes que l'on pouvait compter sur les doigts d'une main.

Sa bouche se déforma de frustration et se gratta la joue, se demandant bien s'il n'allait pas tarder à quitter les lieux. Il passait cependant un bon moment près de la nourriture, étant un Poufsouffle après tout, et avec une camarade aussi passionné que lui de la musique. l'idée d'être à un endroit plus agréable et où ils auraient pu s’asseoir l'intéressait beaucoup plus.

Il essaya de regarder subrepticement les différents groupes et les traits sur leurs visages, à la recherche d'émotions qui les trahiraient tout en imaginant de quoi pouvaient-ils parler. Il prêta toujours attention à la réponse que son interlocutrice lui adressait, ayant par ailleurs tourné son regard vers elle à la mention des Jackson Fives mais ne fit aucun commentaire quand elle continua la discussion sur son manque de confiance.

En ce qui concerne ce groupe de musique, ce dernier ne lui était pas inconnu de par son père qui lui avait déjà fait écouter une de leur musique. Cependant il ne les écouta pas plus que ça, preuve qu'il n'aurait eu aucun doute quand il avait entendu leur nom.

- Comment ça ? Qu'est-ce qui t'empêche de réellement sortir ? Tu n'aimes pas le contact des gens ?

Ewen faisait en sorte de rester impassible pour que Hannah n'ai pas l'impression d'être jugée: car après tout c'était bel et bien ce qu'il faisait, il ne la jugeait pas et essaya de comprendre pourquoi elle avait un manque de confiance au point de ne pas sortir et éviter le contact humain. Il pouvait comprendre la réticence qu'elle avait mais trouvait qu'elle se débrouillait plutôt bien pour leur première discussion.


@Hannah Scott

Parfois, j'ai l'impression d'être ennuyeuse, je ne sais pas. Peut-être qu'il faudrait que je la ferme de temps en temps, je dois vraiment dire des choses mais on n'en rien à faire. Qu'est-ce que je dois être chiante. Pourquoi les gens restent avec moi ? Personnellement je m'éviterai, je n'aurai pas envie de parler à une fille qui dit des choses bizarres et qui n'a pas d'importance. Oublions ça, c'est con, il doit bien avoir des gens qui écouteraient avec plaisir ce qui sort de ma bouche.

- Comment ça ? Qu'est-ce qui t'empêche de réellement sortir ? Tu n'aimes pas le contact des gens ?

Le garçon à la guimauve est impassible et impénétrable. C'est trop difficile que le comprendre au-delà des mots, je n’arrive pas à savoir ce qu'il veut. Mais je n'en ai pas besoin pour lui répondre, mais qu'est-ce que j'aimerais arriver à lire sur son visage. La réponse est pourtant simple de mon côté, la peur, la paranoïa. J'ai bien les gens, ceux qui sont à peu près de mon âge pas ceux qui ont en trente de plus. Ceux qui ont sont normaux qui regarde le ciel, pas ceux qui me regarde d'un œil qui me perturbe. Dehors, c'est dangereux, je sais ce qui s'y passe. C'est horrible tout ce qui peut nous arriver là, dans la rue. Je sais que c’est principalement de l’ordre de la paranoïa, mais c'est la vérité et je ne peux pas faire comme si de rien n’étais et que je pouvais parler au premier venus. Je me méfis un peu trop, cela ne doit m’empêcher de vivre, et ce n'est pas le cas mais les gens sont louches. Ce n'est pas qu'une question de moi, mais surtout d'Eux.

- Je... enfin... C'est que je me méfie de tout, je doute de tout, j'ai confiance en rien. J'ai pas envie d'être seule dans une rue sombre, enfin... voilà.

C'est très clair ça, il ne comprendra peut-être même pas ce que je voulais dire et ça me mettrai vraiment dans l’embarras. Comment lui expliquer, c'est sûrement ridicule. Il ne faut pas lire les faits divers, après tu te dis que ça aurait pu t'arriver à toi et puis tu flippes, et ce n'est pas pour rien. Je n'ai pas envie de prononcer les tas de mots qui traversent mon esprit, les sous-entendus sont bien assez entendus.

Je veux plus penser à ça, je suis venue ici pour savourer un moment et ne plus penser à toutes les horreurs, les horreurs récentes. Le soucis c'est que la plupart des personnes qui sont venus ici, sont, comme moi des gens qui veulent écouter pas jouer. Si personne ne se décide à se laisser s'emporter, pourquoi moi je le ferai ici sans eux. D't'façon je ne trouverai pas ici les refrains qui dansent dans mon esprit, je sais qu'on ne fais pas que ça avec leurs instruments mais c'est bien parti pour de la musique classique. Ce n'est pas ce que j’apprécie le plus, c'est dommage. Je crois que je vais partir, mais il y a ce garçon, je ne peux pas partir comme le laissant idiot à côté du buffet.

- Et puis on a que 12 ans, c'est pas comme si je sortais toute seule souvent. On a que 12 ans, on ferait mieux de s'amuser, pas d'attendre que quelqu'un commence à surmonter cette timidité. Je crois que je vais partir, viens avec moi, enfin si t'en as envie ?

En disant ces mots, je me suis dis que si j'étais seule avec moi. Je ne m’amuserai pas, il est sympa, gentil et j'ai l'impression qu'il ne juge pas. Ça fait plaisir, la puberté ne l'a pas encore rendue bête. Je prends une dernière poignée de guimauve. Et puis j'attends patiemment sa réponse, j’espère qu'elle sera positive.

Ewen restait perplexe quant à la réponse de son interlocutrice. Se posant plusieurs questions suite à l'allusion de se retrouver seule dans une rue sombre, ne sachant pas si elle faisait référence à une expérience passée, une métaphore ou si cela concernait un de ses proches. Quand bien même ce serait en lien avec ce qui aurait pu être dit dans la gazette du sorcier, il ne se tient pas à jour comme le font certains. N'ayant que quelques bribes d'informations sur ce qu'il se passe à l'extérieur de Poudlard par ses camarades.

Non pas qu'il repoussait tous les événements dans le monde, juste qu'il n'était qu'un enfant qui n'apportait pas autant d'importance aux affaires des adultes et préférait rester dans sa bulle et la découverte de ce monde magique. Comme pour s'en protéger, et continuer de déambuler dans l'école sans avoir peur de ce qu'il pouvait se passer en dehors.

Il ne s'avança donc pas plus sur ce sujet mais comprenait un peu mieux ce à quoi elle pouvait faire référence quand elle parlait de timidité. Etant dans la même position qu'elle au point de préférer diminuer les interactions qu'il pouvait avoir avec les autres. Tout du moins avec les adultes, se sentant mieux en présence des autres enfants de son âge et passer son temps à jouer quand il ne voulait pas passer du temps seul à lire ou à écouter de la musique.

Quand la jeune fille lui proposa de sortir de la salle de répétition, il accepta: ne voyant aucune raison particulière pour y rester plus longtemps. Prenant lui aussi quelques guimauves tout en jetant un regard dans la salle, observant une dernière fois les quelques élèves qui s'y trouvaient.

-C'est une question compliquée! J'aime beaucoup le piano, je trouve que ça a un côté apaisant. Après le violon, quand c'est bien joué, c'est un régal pour les oreilles. Tu joues de quelque chose toi?



@Lumah Greenleaf je me suis fais plaiz vu que dans les autres RPs ils se parlent plus les deux zigotos là, j'espère que tu ne trouveras pas ça trop gniangnian