Je me suis disputée avec Max aujourd’hui.
Je me sens mal. Terriblement mal.
Je ne me dispute jamais, pas comme ça. Il était furieux.
Je me sens seule. Terriblement seule.

Alors je marche, sans savoir où je vais. Je marche sans direction. Je déambule là où mes pas me mènent. Tristement.
« T’es toujours pareille ! Pourquoi tu changes pas un peu ? J’en ai marre de toi ! »
Mon coeur se serre. J’ai l’impression qu’il éclate en mille morceaux.
J’ai envie de pleurer, de remonter le temps, d’effacer les mots que je lui ai dit, d’effacer les mots qu’il m’a dit. Que tout redevienne comme avant.
Et pourtant, je ne lui ai dit que la vérité.
*j’ai pas envie de rentrer à la maison pour les vacances*
Tout est parti de cette phrase. Cette simple phrase.

Quand je relève la tête, je me retrouve devant la porte de la salle de répétition. Drôle, comme mon corps sait pertinemment où m’emmener pour me remonter le moral.
Drôle…
Je pourrais en mourir de rire.

La paume de ma main pousse la porte. Il est tard, mais quelques personnes sont encore présentes. L’une d’elle est à ma place. Ma place.
Je n’ai pas envie de la confronter. Alors je m’adosse contre le mur en attendant qu’elle s’en aille. Que toutes ces Âmes partent. Je veux être seule.
« C’est à cause de Joy, c’est ça ? De maman ? De papa ? Mais si tu te mets tout le monde à dos, tu vas plus arriver à avancer, ma pauvre ! »
Douleur. Blessure si profonde. Je ne parviens même plus à fermer mes paupières : yeux exorbités attirés vers la beauté du sol.
Sol
C’est ça, tout me ramène à la Musique. Il faut que je joue.
*casse-toi* Casse-toi de cet instrument que tu ne mérites pas, tu le salis.
Comme si elle avait lu dans mes pensées, la fille s’en va de la salle, emportant les Autres. Emportant les rires et le bruit.
S’il y a quelqu’un d’autre ici, je ne le vois pas.
Tout mon intérêt est posé ailleurs.

Ici.
Je m’installe devant l’alternance de blanc et de noir. Je soupire et mon coeur bat plus vite.
*j’arrive*
Mes doigts se pose sur le clavier, en un accord sombre. Grave.
Soulagement.
Mon coeur lourd devient plus léger.

La Danse arrive, mon Âme s’éloigne pour valser avec les étoiles. Elle retrouve sa liberté, sa joie, sa vie. Elle me sourit tristement. J’essaie de la toucher mais elle s’évapore à mon contact. Elle est si belle, si bleue, si douce. Un Lac Bleu, laissé à la Nature de toute superficialité. Pourquoi ne la vois-je qu’ici, quand je suis assise au piano ? Pourquoi n’est-elle pas présente ailleurs ?
Je ne connais que l’Âme grise et pleine de pluie.
*pourquoi*

Les larmes coulent, viennent s’emprisonner entre mes lèvres entrouvertes. Je ferme les paupières. Je ne veux écouter que cette mélodie. Rien d’autre. Ne rien voir. Ne rien ressentir d’autre que cette joie.
La mélodie est triste, mais si vivante.

Ce soir, j’ai l’impression d’avoir perdu mon frère.
Mon frère, qui était tout pour moi.
Le seul qui ne m’avait pas encore rejeté. Pas encore.
Grosse larme rejoint les autres. Reniflement.

*je suis seule maintenant*
Totalement seule

Profondeur.
Profondeur Silencieuse.
Il t'entoure.
De toute part.
Il règne.
Il est là.
A chacun de tes pas.
A chacun de tes gestes.
De tes mouvements.

Tu avances.
Calmement.
Tu erres.
Là, dans les couloirs du château.
Tu n'as pas de but précis.
Seulement marcher.
Avancer à l’abri du froid.
A l'abri de la neige.

Troisième étage.
Tu montes les escaliers doucement.
Il tourne.
Qu'importe.
Tu n'as pas de but précis.
Et bien au contraire, tu te laisses avec plaisir guider selon leurs choix.

Un bruit.
Un garçon.
Il râle.
Tu ne te laisses pas impressionner par ce son roc.
Il avait qu'à prendre un notre escalier

Quatrième étage.
T'y voici.
Droite ? Gauche ?
Tu ne sais pas trop lequel choisir.
Finalement, tu optes pour la seconde option.

Et tu continues de errer.
Toujours plus loin.
Un coup à droite.
Un coup à gauche.
Tu salues d'un hochement de tête un tableau.
Et tu repars.
Encore.

Profondeur Silencieuse.
Toujours autour de toi.
Pas un Bruit.
Pas un Son.
Seulement peut-être le lointain claquement de tes chaussures contre le sol ?
Le bruissement du vent entre les hautes branches ?
Ou encore les Mots de quelques lointain élèves ?
Mais autour de toi, le Calme plat.

Un Son.
Un Bruit.
Lointain.
Il t'attire.
Il t'appelle.
Une Mélodie.
Des Notes.
Une Musique.

Tu t'approches de cette source.
Tu t'approches de ce lieu.
Tu veux une chose.
Écouter.
Écouter pour toujours.
Longtemps.
Tes Pas sont guider par cette Musique.
Il t'entraine.
Toujours plus loin.
Ou toujours plus proche.

La musique t’emplit le corps.
Elle t'apaise.
Te rassure.
Elle est triste.
Mais si vivante.
Elle se répercute en toi.
Dans chaque coin de ton Corps.
De ton Âme.
Elle part.
Elle t’emmène.
Loin.

Ton Âme Danse.
Elle Valse.
De plus en plus vite.
Puis Elle se calme.
Elle t’emplit d'Émotion.

Tu voudrais une chose.
Rester là.
Là à écouter cette Musique.
Là à laisser ton Âme partir.
Mais pourtant tu sais qu'il y a autre chose.
Derrière cette Musique, cette Mélodie et ces Notes, il y a une personne.
Tu ne sais pas qui mais il y a quelqu'un.
Tu n'es pas seule.
Peut-être devrais-tu aller voir qui c'est ?
Qu'elle est l'Autre qui te fait partager cette musique ?
Contre son plein grès...
Oui, rien que pour cette seconde raison tu devrais entrer dans la pièce.
Mais j'peux pas...
Pourquoi ?
J'veux pas la gêner..
Pourquoi tu es trop timide ?
Chais pas...
Pourquoi tu es rarement pour ne pas dire jamais capable de faire le premier pas ?
C'est comme ça...
J'peux pas...

Alors, une chose.
Tu restes là.
Tu t'appuies contre le mur.
Et tu t'assoies.
Tu ne fais rien d'autre.
Juste t’assoir.
Et attendre.

De l'autre côté du mur, il y a quelqu'un.
Un Autre.
Un Autre qui Danse.
Un Autre qui Valse.
Un autre qui parcourt ces quelques pas avec la Musique.
Avec des Notes.
Délicates.
Dures.
Profondes.

Ensemble on rit, on rêve
Ensemble nous ne faisons qu’un.
Un Amour fragile. Si puissant.
Elle m’a vu grandir. Ma plus vieille compagne.
Elle, qui a cette beauté sauvage dont personne ne veut.
Elle, ma fleur damnée, ma Solitude.
Au départ, je l’ai fuie, puis je l’ai acceptée.

Aujourd’hui, je la hais. Elle n’a fait que tracer des blessures noires dans mon coeur. Elle l’a assombrit.
Je la hais. *n’importe quoi*
Tais-toi. Laisse-moi. Je ne veux plus t’entendre. *jamais je ne te laisserai*
Tu es ma barrière. *je suis ta barrière*
Je ne veux plus de barrière. Laisse-moi vivre. *mais tu ne sais pas vivre, petite Âme*

Mes doigts, parcourant toujours le clavier semblent courir de plus en plus vite vers les graves. Grave, comme la colère et la tristesse qui sommeillent en moi. Ma lèvre supérieure se retrousse, dévoilant mes dents. Ma haine coule le long de mes joues.
Je n’en veux plus.
Je veux la paix. *je t’ai toujours offert la paix*
C’est faux. Tu m’as embarquée dans un chemin que je ne souhaitais pas, tu m’as fais prendre un autre chemin que les Autres ne prennent jamais ! *qu’y a-t-il de mal à ça ?*
Tu m’as répété que la meilleure des vies était celle qui ne nous unissait à personne ! Tu m’as rendue indépendante, asociale ! *ne sont-ce pas des bonnes choses ?*
Maintenant, par ta faute, je suis… seule. *tu l’as toujours été*

Une goutte tombe sur le dos de ma main. Je la regarde, surprise. Cette goutte, si belle, si brillante. Elle étincelle à la faible lumière de la pièce. Elle vit, bombée sur ma peau. Elle remue, la vie sommeille en elle. De la vie sort de mes yeux. Non… Je ne dois pas la laisser couler. Il ne m’en reste pas beaucoup.

Et je m'aperçois que le Silence règne, désormais. Ma Musique s’est stoppée nette. Sans fin, sans mélodie finale. Rien.
Une chute, aussi rapide que la mienne.
Une peur, aussi effarante que celle qui m’entoure.
Max…
Pourquoi tu me laisses comme ça ?
La paume de ma main vient se plaquer contre ma bouche. Mes genoux viennent à la rencontre de ma poitrine. Une boule de tristesse et d’incompréhension, je ne rime plus qu’à ça.
Max…
Pourquoi tant de colère ? Il n’y avait que toi… Il n’y avait plus que toi. Sans toi je ne suis plus rien.

Solitude, ma chère amie, adorée. Solitude, mon Âme bleu valsant au gré des étoiles. Solitude… doux clair de Lune…
Casse-toi.
Je ne te veux plus. Je ne t’accepte plus.
Au départ je subissais.
Je t’ai accepté.
Je t’ai aimé.
Je n’ai jamais compris ton langage. Pars. Loin.
Rend-moi ma vie, celle où je souriais pour un rien. Je suis sûre que je l’ai vécu.

Graves.
De plus en plus.
Ces Notes t'emplissent.
Encore et encore.
Elles parcourent chaque parcelles de ton corps.
Elles tombent.
Une à une.
Des Gouttes qui s'écrasent.
La Pluie qui tombe.
Toujours plus drut.
Une averse.
Grande. Profonde.
Elles s'écrasent.
Épaisse.
Dans ton Âme.
Elles explosent.
Toujours plus loin.
La plus infime cellule de ton corps en est parcourus.
Submergée. Recouverte.
De cette essence de Vie.
De Tristesse. De poids.

Et là.
Plus rien.
L'averse s'est arrêtée.
La Pluie.
Ces Gouttes. Ces Notes. Ces Sons.
Plus rien.
Pas de fin. Aucune.
L'averse baisse souvent. Imperceptiblement.
Elle se calme juste avant de s'arrêter.
Doucement. Toujours.
Parfois ne le voyons même pas.
Mais là.
Aujourd'hui.
C'est différent.
Les Gouttes ont cessé.
D'un coup.
La Mélodie s'est éteinte.
Soudain.
Et le Silence à prit place.


Le Calme tant présent.
Ta respiration se fait plus retentissante.
Plus présente.
Plus forte à tes oreilles.
Un Souffle de vent dans un Ciel désormais dépourvut de ces Nuages.
Un Souffle qui pousse loin.
Au-delà des montagnes.
Au-delà des murs.
Jusqu'à Ces oreilles.
A l'Autre.

Soleil délicat qui prend place après l'averse.
Une interrogation pointe le bout de son chaleureux nez.
Elle réchauffe ton esprit de ses rougeoyant rayons.
Boule de feu grandissante
Si brulante que tu souhaites la retirer.
La pousser de ton cerveau.
Pourtant, tant que le Soleil sera seul Âme du Ciel, elle grandira.
Ses rayons t'emplirons.
Mais j'veux pas...
J'veux garder la pluie !

Une solution.
Une seule.
Faire revenir les Nuages.
Marquer le Silence de ces Gouttes de Notes.
De Sons.
De Musiques.
Reviens à moi...
Revenez !

Un pas...
Deux...
Trois...
Toujours plus.
Plus loin.
Plus près.
L'entrée. Désormais face à toi. Presque..
Il ne te reste plus qu'à franchir la porte.
A aller de l'autre côté.
Et voir, découvrir l'Autre.

Ce pas, tu le fais.
Presque invisible.
Mais présent.
Elle est là.
L'Autre face au piano.
Au créateur de Pluie.
De son. De mélodie. De musique.

Elle est..
Un Brin d'herbe.
Brin d'herbe délicat. Fin.
Apeuré aussi. Sanglotant.
Plié sous la force de la tempête de Son.
Aurait-elle laissé tant de ravage ?
De Tristesse dans le corps de cette fille ?
Les Notes venu de ses mains.
De celle plaqué contre sa bouche.

Les Émotions transcrites par les Cordes de ce piano.
Les Fils des Nuages.
Notes profondes. Gouttes profondes.
Écrasant les Âmes de ceux qui ne les acceptent pas.
Est-ce son cas ?
Mais comment...
De ses mains sont sortis ses Émotions.
Et accepterait-elle pas de les laisser la submerger ?
L'engloutir dans un Océan de Larmes de Tristesse ?
Pour toujours.

Vivre.
C'est un mot, un soupir, un ordre beaucoup trop dur.
Vivre, c'est quelque chose qu'une Ombre ne peut pas faire. Vivre dans la tristesse, dans la solitude, bercé dans le savoir que la personne qui comptait le plus à tes yeux te renie. Te méprise. Est-ce cela, vivre ? *non*

La Musique est là, elle. Mon amie si chère, la traductrice de mes émotions, la mélodie de ma vie. Elle est là, m'accompagnant où que j'aille, m'enveloppant dans ses bras quoi que je fasse. Elle ne me juge pas. Alors…
Alors… Pourquoi tiens-je tant à cette tristesse ? À l'encontre d'une personne qui me laisse, qui me juge ?
*c'est ton frère, ton protecteur, celui qui a toujours été là pour toi* jusqu'à aujourd'hui.
Non, je ne peux pas m'en séparer. Jamais.
Il a toujours les mots. Mots que la Musique n'a pas. Il a toujours su me réconforter, car il… *il t'aime*

Un sillon d'eau salée se fraie un chemin sur chacune de mes joues rosées. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas où j'en suis. Je veux juste… qu'il soit là, avec moi. Comme avant.

Un léger bruit me sort de ma torpeur, et ce que je découvre ne fait que l'agrandir davantage.
Une Autre, qui me regarde. Elle contemple ma tristesse, ma noyade. Je fronce les sourcils. Et quoi ? Qu'attend-elle ? Elle trouve ça joli, peut-être ? C'est vrai que je dois faire un tableau splendide.
N'importe quoi. Que fait-elle ici ? Et pourquoi s'approche-t-elle ? Pourquoi reste-t-elle ? Veut-elle me parler ? Me réconforter ? Et comment, hein ? Tu vas me réconforter comment, Âme ? En me disant que tu comprends ? Tu ne comprendras jamais. Personne ne me comprend. Pas même mon propre frère. Alors va-t'en. Pars.
Je ne te connais pas, tu ne me connais pas. Que me veux-tu ? Pars.

Mes sanglots redoublent. La colère, l'incompréhension, la rage et l'abandon, tout se mélange. Mais peu importe la recette de ces larmes, elles ont un goût amer. Pathétique.

Je me lève et me plaque contre le mur le plus proche, au plus loin de cette fille qui m'observe. Elle m'observe, je l'observe. Aucune de nous ne parle.
Je ne veux pas rester là. Si elle ne daigne pas partir, alors c'est à moi de le faire. Elle est entrée dans mon aura, dans mon monde, pendant un moment médiocre. Elle n'avait pas le droit.

J'essuie mes yeux et mes joues d'un geste brusque du poignet et renifle. Et comme un petit animal égaré, je me dirige d'un pas soudain vers la sortie.
Je ne veux pas de son apitoiement.

Et là, elle te voie.
Ces sourcils se froncent.
Broussaille entre-mêlé.
Ta présence n'est pas la bien venue.
J'aurais jamais du venir.
Mais maintenant c'est trop tard.
Tu es là. Avec elle.
Entouré des dernières notes de Musique sorti de la Bleu.
Les Sentiment poussant à travers ses doigts.
Maintenant. Son visage.

Fuir.
Tu devrais.
Mais c'est lâche de fuir.
Tu l'es.
Cette fille qui dérange et ne sais même pas s'excuser.
Non. Le Silence est plus beau que les Mots.
La Mélodie l'est aussi.
Ce son qui glisse sur le Silence. Une Harmonie parfaite entre deux éléments de la Vie.
Ils dansent ensemble. Encore et encore. Pour toujours.
Non. Il ne sont pas toujours là.
Quand Silence se rétracte de Bruit.
Quand Musique n'attend que de sortir mais que personne n'est à la hauteur de le montrer.
Sauf elle.
Elle l'a fait.
Ses Émotions ont voltigé à travers la pièce. Dansant dans la Mélodie.
Elle a eu le courage.
Mais courage quant elle est seule. Pas avec moi.

Les Émotions se tracent sur le visage de cette fille.
Colère. Rage. Incompréhension. Abandon aussi peut-être. Et Tristesse ?
Tu es la Cause de certainement.
Partir lui permettrait de s’apaiser ?
De continuer à ce vider de ces Sentiments ?
Peut-être.
Mais tu n'as plus de force. De courage.
De toute façon, la Bleu semble décidée de se débarrasser de toi bien plus rapidement que ta vitesse d'escargot.

Elle se lève.
Elle se plaque contre le mur. Loin de toi. De cette chose qui l'embête.
Et elle part. Courageuse.

Toi. Tu restes là.
Les Questions tournent dans ton Esprit.
Mais tu es impuissante. Vide.
Tu ne sais plus quoi faire.
Être permis d'Autres.
Tu l'es.

Bouger ? Partir ? Comme elle.
Peut-être.
Non.
Tu es. A bout de force.
Dans un mouvement incertain, tu t'approches d'un mur.
A l'opposé d'où elle est passée.
Tu arrives à tant.
Et tu...

Dans un champ de vision flou. Tu le voies.
Lui. Celui qui t'a attiré jusqu'ici.
De la force de ses Cordes.
Il a tracé une Mélodie dans l'air.
Reflet de ses Pensées. De ses Émotions. De ses Souvenirs. De ses désespoir.
A elle. La Bleu.

Et toi ? Qui es-tu ?
Qui suis-je ?
Être d'air ? Volant au gré des bourrasques.
Avec un but. Voir les Étoiles. Leur parler.
Mais te connais-tu vraiment ?
Fillette perdu.
Jaune comme le soleil.
Mais brilles-tu ?
Non. J'suis qu'obscurité.Mais qu'est-ce que tu montres ?
Quels actes fais-tu ?
Ombre ou Lumière ?