La rue principale du chemin de traverse était bondée. Tous les sorciers de Londres et ses alentours s'étaient donné rendez-vous en ces lieux afin de peaufiner les derniers préparatifs de leur Réveillon de Noël. La nuit était tombée, mais la lumière provenant des lampadaires et des vitrines des boutiques éclairaient le chemin d'une douce clarté tamisée. La rue était décorée pour l'occasion, de nombreux sapins fraîchement coupés y étaient disposés à intervalles réguliers. Les propriétaires des boutiques avaient suspendu devant leurs portes de petits Père-Noël magiques qui saluaient les personnes qui y rentraient et leur souhaitaient "Joyeux Noël !" ; et dans la rue, flottaient de petits anges dorés, distribuant des bonbons aux passants qu'ils croisaient. Pour rendre l'évènement plus magique encore, la neige s'était mise à tomber dans la matinée et elle recouvrait désormais le chemin d'un épaisse couverture blanche et moelleuse.

J'adorais Noël. C'était la période de l'année où la magie se retrouvait ailleurs que dans les salles de classe. C'était une magie différente, plus belle, plus puissante que l'on peut imaginer. Je descendais la rue en compagnie de mon père. Nous étions en quête des derniers cadeaux à acheter à commander au Père-Noël, c'est à dire une nouvelle robe de cérémonie pour ma mère (accompagnée d'un bracelet en argent, petite surprise de la part de mon père), une bouteille de whisky pur feu pour mon Zio Leonardo et enfin, un animal de compagnie pour moi !!! Je trépignais d'impatience, marchant rapidement dans la rue,  regardant à chaque vitrine pour être sûr de ne pas manquer LE cadeau de Noël. C'est alors que je la vis, devant la vitrine de chez Dogweed & Deathcap. J'aurais reconnu ses cheveux lisses couleur cannelle entre mille ! Athalée Drasilio, rédactrice du "Sale hasard" et première personne à m'avoir adressé la parole à Poudlard. Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu... Me disant que c'était une bonne occasion de bavarder avec le jeune demoiselle, je m'approche de la vitrine et m'installe à côté d'elle, faisant mine de regarder les bouquets de rose des glaces exposés en magasin.
-Oh, salut Athalée ! Je ne t'avais pas vue ! Quel menteur... Athalée se tourna vers moi et me sourit, amusée par ce doux mensonge. Euh...joyeux Noël ! Je remonte l'écharpe que je portais autour du cou afin de couvrir mes joues que je savais plus rouges que le dortoir des Gryffondor. Fichue timidité ! J'étais vraiment doué pour me faire des amis moi !

Décembre. Le mois magique. Celui que tous les enfants attendent avec impatience en rêvant aux derniers jours de fête de l'année. Décembre était le mois parfait pour des moments familials, pour des rêves. On imagine toujours la famille, collée à la cheminée, chocolat chaud en main. Athalée connaissait sa. Avec sa famille, très proche, les fêtes de Noël se passaient toujours parfaitement bien, comme des rêves. De magnifiques souvenirs! Cheminée, chocolats chauds, couettes confortables et magnifiques rappelant le thème de l'hiver, magnifique paysage en forêt......  
Mais comme chaque année aussi, son père qui travaillait de nuit, n'avait sa semaine de vacances que la semaine suivant Noël! Donc leur Noël à eux, était regardé. Athalee était resté, tout comme son frère et sa sœur, à Poudlard pour la première semaine de vacances et rentrerait chez elle que la deuxième ou elle verrait enfin ses parents. Elle avait hâte ! 
En attendant cette semaine tant attendue, elle devait s'occuper. Essayer de ne pas pleurer en pensant à ses parents qu'elle voyait de moins en moins. Elle devait profiter de cette semaine de vacances, ici dans ce monde merveilleux et magique. 

Alors, la petite rousse avait décidée de se rendre au chemin de traverse avec son grand frère. Kevin avait accepter de l'accompagner pour qu'elle ne soit pas seule. Sa jumelle aussi était la. Un vrai moment familial....sans les parents. Une larme apparut sur les joues de la rousse aux cheveux châtains. Mais elle l'enleva rapidement. Il ne fallait pas qu'elle pleure. Pas la, pas maintenant! Alors elle se reprit et suivait son frère et sa sœur à travers la rue principale. 
La rue était couverte d'un long manteau blanc. Les magasins étaient décorés pour l'occasion. Des pères noëls, des anges, des bonbons, tout rappelait cette fête merveilleuse qu'était Noël.  La nuit était tombée, des lumières éclairaient naturellement la ruelle. La lune était brillante, les magasins accueillants et la ruelle bruyante. De nbreux sorciers s'y trouvaient, cherchant des cadeaux de dernières minutes. La rue était aussi décorée de nombreux sapins. 
Cassildeys, Kévin et Athalée avançaient tranquillement et silencieusement parmi les passants. La petite fille marchait, profitant du magnifique paysage qu'offrait cette nuit magique. 
Ils arrivèrent devant une boutique. À ce moment là, Kévin se retourna face à Athalée et dit:

-Mmpfvmmfhm ! Mince, j'aurais du retirer mon écharpe... J'étais quasiment sûr qu'elle n'avait pas compris un seul mot de ce que je venais de dire. La jeune fille rit devant ma maladresse, je l'imite, c'est vrai que c'était absurde. Je baisse mon écharpe, ma timidité envolée avec mes rires, mes joues retrouvèrent leur couleur ambrée.
-Je disais que j'étais ici avec mon père. On a pas fini nos courses de Noël, on s'y prend toujours le jour même dans ma famille...ça doit être une coutume ancestrale j'imagine !
Je vis mon père un peu plus loin dans la rue, il me fit signe et adressa un sourire chaleureux à ma camarade avant de s'engouffrer dans la Ménagerie Magique. "S'il vous plaît, faites qu'il me ramène un hibou !", me dis-je à moi-même.

Je regardais Athalée. Elle avait les joues humides, comme si elle avait pleuré récemment. Ses larmes commençaient d'ailleurs à cristalliser sur son visage, formant de petits flocons de givres sur ses cils. Néanmoins, la jeune fille ne semblait pas vouloir en parler et affichait même un sourire radieux, comme si elle voulait passer outre son chagrin, comme si elle voulait profiter de ce Réveillon et passer un bon moment. Comme mon père en aurait pour un moment, je propose à Athalée d'aller faire un tour afin de lui changer les idées. Nous descendîmes la rue enneigée de laquelle commençait à s'élever un doux parfum de fondants du chaudron et de vin chaud. La neige tombait encore, je soupçonnais d'ailleurs les commerçants d'avoir ensorcelé le ciel afin de provoquer ce petit chef-d'oeuvre météorologique.

L'atmosphère était étrange, c'était la première fois que j'avais l'occasion de parler à ma nouvelle amie et il ne fallait surtout pas lui donner une mauvaise impression de moi ! Il en était hors de question ! Inspirant profondément, je gonfle mes poumons et lève la tête, affichant un regard assuré.
-Tu sais, la neige c'est comme du sucre glace sauf que ça se mange pas...et...c'est pas sucré non plus...et..... "Boulet !" Je préfère ne pas regarder le visage de ma camarde à l'instant précis. Je voulais avoir l'air cool ? Ben c'était raté ! Afin de me rattraper, je l'emmène devant chez Florian Fortarôme. Le glacier vendait en cette période hivernale une nouvelle gamme de glaces un peu spéciales. En effet, ces dernières avaient l'aspect, le goût et la texture de la glace tout en ayant la propriété de réchauffer le consommateur. Parfait pour une belle soirée enneigée ! Nous nous arrêtons devant le magasin. Personnellement j'avais déjà un parfum en tête "Cannelle chocolat... "
-Tu veux une glacepafroide ? C'est délicieux et ça réchauffe ! C'est moi qui t'invite bien sûr !

Athalée n'attendit pas longtemps avant que Celo lui réponde. À vrai dire, ses larmes n'avaient pas eu le temps de couler. Elle essayait de cacher sa tristesse, de ne pas penser à ses parents qui lui manquaient depuis les vacances d'Halloween. Alors elle fixait son regard sur son ami et écoutait ce qu'il disait. Mais ce fut incompréhensible. Il avait encore son écharpe sur son visage alors ses parole savaient été comme aspirées, la petite rousse ne comprenait rien à ce qui essayait de dire. 
Un rire sincère et doux sortit de la bouche d'Athalée. Voir son ami aussi maladroit la faisait rire car elle était aussi timide avant. Elle rit et cela lui fit du bien. Son rire s'éleva dans les airs, emplissant l'air autour des deux jeunes enfants de joie. Celo rit à son tour. 
Il baissa enfin son écharpe et reprit. En disant cela, il se retourna et vit ce que la jeune fille pensa être son père. Ce dernier lui fit un sourire chaleureux et Athalée lui rendit son sourire. Puis il s'engouffra dans un magasin. Il venait de lui dire qu'il était la avec son père pour les courses de Noël. 
Ses larmes revinrent à une vitesse folle. Discrètement, elle essuya du dos de sa main les quelques larmes et essaya de vite changer de pensées. La petite rousse souriait toujours en décrivant ses pensées sur les roses qui se trouvaient en face d'elle dans la vitrine gelée. Elle ne voulait pas embêter son ami, pas le gêner et le déranger avec ses ennuis. Elle ne voulait pas pleurer pour ses parents qu'elle reverrait bientôt. Elle ne voulait pas apraitte faible.
Puis Celo lui proposa d'aller faire un tour. Athalee accepta de suite, son sourire toujours crispée sur ses lèvres. Ils se dirigeront ensemble dans la rue et observèrent l'allée. Athalée trouva la rue enneigée magnifique. Ce paysage blanc, frais, naturel, tout était beau. D'ailleurs la neige tombait toujours et Athalée en profita pour tendre sa main et récupérer un flocon au passage. Une douce odeur de vin chaud s'éleva dans les airs, typique d'un hiver froid. Elle approcha sa paume de son visage et observait les flocons qui tombaient sur celle-ci. Elle ne savait quoi dire à son ami qui était avec elle, qui l'accompagnait. Alors elle ne disait rien et continuait de récupérer des flocons sur sa paume de la main. 
C'est la quil décida de parler. Il parla du goût de la neige. Mais il hésita sur la fin. Il n'avait pas l'air très rassuré. Alors Athalée sourit de nouveau, essayant de le calmer. Elle le regarda mais il détournait son regard. Surement gêne de ce qu'il disait. Athalee riait de le voir ainsi. Pour une fois que ce n'était pas elle l'a timide de l'histoire.
Pour se changer les idées, il l'emmena dans une boutique nommée "Florian Fortarôme". La petite fille ne connaissait pas mais elle aimait les surprises et adorait partir à la découverte alors elle le suivit avec plaisir, toujours souriante. Il s'arrêta en face de la boutique et se remit à parler ce qui rassura la jeune fille. Elle ne voulait pas qu'il se sente mal avec elle. Elle avait besoin de lui maintenant, de compagnie. Elle ne savait pas ce que c'était une glacepafroide mais accepta avec plaisir l'invitation de Celo en disant:

Elle lui sourit, espérant qu'il ne l'a prenne pas pour une folle. Puis elle commença à entrer dans le magasin. 
..............
Quelques minutes plus tard, les deux enfants ressortiront glace en mains. Athalee décida d'entamer la conversation cette fois-ci, voulant toujours le rassurer et se rassurer elle même. Oublier ses pensées négatives en cette belle journée enneigée.

Je lève les yeux au ciel. Les flocons tombaient délicatement sur les toits enneigés. Ils commençaient à recouvrir mes cheveux d'une fine couche de givre brillante et se collaient à mes cils en paillettes argentées. Je tire la langue, un flocon s'y dépose, fondant lentement à son contact. Le flocon était doux comme une goutte de sucre glace sans sucre. Athalée riait et j'étais heureux qu'elle se sente mieux. Finalement, mes idées absurdes avait quelques effets positifs sur les autres ! Je ris moi aussi, je me sentais bien en compagnie de la jeune fille, calme et serein.
Je voyais qu'Athalée voulait me mettre à l'aise, elle avait sans doute du être timide elle aussi par la passé, où si elle l'était encore, elle le cachait à merveille. C'était agréable de se sentir compris. Elle entama la conversation et je lui parlais désormais comme si nous nous connaissions depuis l'enfance. J'étais impressionné qu'une telle facilité de parole s'installe si rapidement. Je lui parlais de mon père et des ses expériences artistiques démentielles, de la douceur de ma mère quand elle chante en italien, de la serre familiale dans laquelle j'avais fait bruler les roses dorées par accident...Et plus nous parlions, plus mon sourire se faisait sincère, creusant d'avantage les fossettes de mon visage.
"La glacepafroide a vraiment des effets miraculeux !", pensais-je. Ile me restait d'ailleurs un peu de crème cannelle/chocolat autour de la bouche. Je frotte maladroitement mon visage, essayant de faire partir les restes de la délicieuse friandise. Les passants me regardaient, mais je m'en fichais complètement, ils n'existaient même pas pour moi. À l'instant précis, je voulais simplement que ma nouvelle amie passe le plus beau Réveillon de sa vie. Je ramasse un peu de neige sur le rebord d'une fenêtre et m'en barbouille le visage. Athalée parue surprise, mais elle me laissa faire, cherchant sans doute le comment du pourquoi de la situation.
La neige fondait au contact de mes mains, se transformant en eau claire lavant mon visage de la glacepafroide. "Mince j'ai oublié de retirer mes pansements...". Tant pis, j'en demanderai des neufs à mon père, il en prend toujours pour moi, par précaution. Les pansements se décollèrent et tombèrent dans mes mains humides. Ils ne me serviront plus maintenant...je les range dans mes poches dans le but de les jeter plus tard. Athalée regarda mon visage.
-Tout propre !, dis-je fièrement.
Au même instant, mon père sorti de la Ménagerie Magique, une petite cage en main. Elle contenait un hibou petit-duc, exactement ce que je voulais ! Papa me cherchait du regard, je suppose qu'il serait bientôt l'heure de partir. Je ne voulais pas rentrer...je voulais rester avec Athalée encore un moment...Ne sachant que faire, je cours derrière elle et dit :
-C'est mon père ! Cache moi !

Athalée vit le jeune homme accepté son invitation et tirer la langue pour goûter la neige. Elle continuait encore et encore de rire. Toutes ses pensées négatives concernant sa famille, son manque, disparurent. Elles s'envolèrent. Plus rien ne pouvait l'attrister à ce moment-là. Elle était heureuse d'être ici, avec Celo. Alors elle riait, montrant ainsi sa joie. Elle vit rire son ami à son tour et cela fit apparaître un sourire fabuleux et sincère sur ses lèvres. Elle fut heureuse, c'était un moment magique parmi nous une journée magique. Athalée continua de tendre sa main et de ramasser des flocons, son regard était posé sur les décors de Noël dans cette immense rue. La glace était vraiment bonne, Athalée fut surprise puis le nom la faisait vraiment rire, encore.
Puis la conversation entre les deux enfants commença et ne cessa pas. Les deux amis parlèrent sans cesser, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Celo parla de son père, Des expériences artistiques de ce dernier, de sa mère, de sa famille en générale. Il raconta une petite anecdote où il avait fait bruler des roses dorées par accident. Le rire de la petite rousse s'éleva une fois de plus dans l'air. Décidément, cette fin de journée s’annonçait bien mieux qu'elle n'avait démarrée. Le sourire du garçon s'agrandissait au fil de la discussion et celui de la jeune fille s'agrandissait lui aussi. Les enfants se sentaient bien ensemble.
Au fur et à mesure de la marche du retour vers la boutique où ils s'étaient retrouvés, Athalée finit sa glace. Comme d'habitude, elle mit du temps à la manger mais la finit tout de même. Elle reposa son regard vert et marron sur son ami et vit qu'il avait encore de la glace autour de la bouche. Elle en rit. Il l'avait remarqué et se frotta maladroitement le visage. Elle baissa son regard pour ne pas le gêné. Elle voulait passer un super réveillon et une super fin de journée avec lui. Puis quand elle se retourna, elle le vit ramasser de la neige sur le bord d'une fenêtre et s'en barbouiller le visage. Elle parut surprise, ne sachant pas pourquoi mais après son rire réapparut. Encore et toujours.
C'est à ce moment-là qu'elle remarqua enfin qu'il portait des pansements. Elle était triste de pas avoir remarquer cela et se demande pourquoi il en portait. La neige fondit sur son visage, Athalée continuait de le regarder. Elle était heureuse de savoir qu'elle pouvait compter sur lui même s'il ne le disait pas, elle le savait. Comment n'avait-elle pas remarquer qu'il portait des pansements au visage, ils le parsemaient? Elle se sentit soudainement idiote. Elle baissa son regard, gênée par son idiotie. Mais elle le releva vite quand elle l'entendit parler. Il avait parlé fièrement sur un ton ironique, la petite rousse rit mais pas longtemps, se trouvant toujours aussi bête. Mais elle voulait passer une bonne soirée, alors elle essaya de chasser ses pensées négatives. Il ne fallait pas qu'elles l'envahissent, qu'elles reprennent le dessus.
D'un coup, elle sentit quelque chose derrière son dos, elle se retourna vivement et vit son ami. Surprise, elle entendit ses exclamations. Directement, elle réagit en chuchotant quelques mots.

NON! Il ne fallait pas qu'elle repense à ses propres parents. Elle, elle voulait les rejoindre, les revoir, les serrer dans ses bras, les embrasser fort. Mais là, elle devait s'occuper de son ami, elle voulait l'aider. Alors elle le prit par le bras, serra sa main et l'emmena derrière un banc, derrière une porte ouverte d'une boutique. Elle avait courut et, malgré sa petite force, avait réussis à emmener son ami avec elle dans son élan. Elle mit son index sur sa bouche pour lui signifier de ne faire aucun bruits. Elle regarda discrètement en direction du papa de Celo, il partait, surement à sa recherche. Puis se retourna face à lui. Sa cachette n'était pas superbe mais elle avait pensé à rien d'autre dans la précipitation. Elle n'avait pas réfléchit et avait foncé. Elle verrait bien si c'était une bonne idée.
Elle posa son regard dans celui du petit brun et dit:


Son regard toujours posé dans le sien, elle tenait encore sa main. Elle ne voulait pas la lâcher pour se rassurer de sa présence. Se dire qu'elle n'était pas seule pour le moment;
Les larmes revenaient, il fuyait son père et elle voulait revoir le sien. Il ne voulait pas le voir, et elle n'attendait que cela. Alors des perles d'eau réapparurent à ses yeux et roulèrent le long de sa joue. Elle serra encore plus la main de son ami. Elle avait peur et était tellement triste. Ses parents lui manquaient terriblement. Les larmes coulèrent et la jeune rousse ne pouvaient les empêcher de faire leur descente le long de ses joues. Elle ne pouvait plus cacher sa tristesse. Elle n'avait pas vu ses parents depuis sa rentrée à Poudlard. Alors la tristesse l'envahit et la peur de son ami face à son père avait presque disparut.
Elle ne ressentait désormais que la tristesse, le manque et sa main serrée contre celle de son ami.

Athalée avait réagi au quart de tour, en effet, en un rien de temps elle avait su nous trouver une cachette où mon père n'aurait pas l'idée de venir me chercher. "Papa s'il te plaît, je ne suis plus un enfant ! J'ai presque 12 ans !" Voilà ce que je ne lui dirai pas en le retrouvant tout à l'heure. S'il y a un défaut que je tiens de lui, c'est la curiosité. Je sais par avance qu'il ne pourrait s'empêcher de me questionner tout le long du retour. "Où étais-tu ? Qui est cette jeune demoiselle ? Elle est dans ta classe ? As-tu pensé à lui offrir un cadeau de Noël ? Pourquoi tu rougis fiston ? Tu sais que tu peux tout dire à ton Papou ? " Ah papa, tu es mon meilleur ami, tu sais tout de moi et je t'adore plus que les fondants du chaudron et la pizza de Mama, mais moi aussi j'ai quelques secrets que je préfère garder pour moi... En tous cas, il était parti dans une autre direction. Il avait sans doute du oublier le cadeau de zio Leonardo, haha quelle tête en l'air ! Je souris en pensant à la maladresse de mon père, me disant que mon caractère aurait pu être une copie conforme du sien.

Soudain je reviens à la réalité. Je sens une chaleur se diffuser dans ma main droite, contrastant avec le froid hivernal qui me picotait sur le visage. Je baisse les yeux et me rend compte qu'Ahtalée me tient la main et qu'elle la serrait très fort, comme si elle avait peur que je m'envole comme les flocons de neige qui parsemaient la rue principale. "Mon dieu...papa, qu'est ce que je dois dire ? Qu'est ce que je dois faire ?!" Je ne devait surtout pas rougir...si je rougissais ce serait une trahison pour mon amie...parce que c'est ce que nous sommes, Celo : des amis..n'est ce pas ? Je lève les yeux vers la jeune fille. Elle pleure...j'ai peut-être fait quelque chose de mal ? Je ne savais quoi lui dire, je cherchais au plus profond de mon esprit comment je pourrais la réconforter. Il le fallait. Ses larmes coulaient en flot continu le long de ses joues. Elles n'avaient même plus le temps de cristalliser sur ses cils, emportées à chaque seconde par de nouvelles larmes qui prenaient la place des anciennes. Je ne pouvais pas faire semblant de ne pas les voire.

Athalée me regardait droit dans les yeux, serrant toujours ma main dans la sienne. Elle s'avait qu'elle pleurait et que je la voyais, cependant elle semblait s'en ficher. Tout ce qu'elle espérait maintenant, c'est que je sois là pour soigner son chagrin.
-Mon père va bien, ne t'en fais pas... Je pense que c'est avec toi que je dois rester en ce moment.
Celo qu'est ce que tu racontes ?! Tu as perdu la boule mon gars ! Elle n'a pas besoin de ça maintenant ! Elle veut juste ton soutien en tant qu'ami, ne le vois-tu pas ?! Mais...elle est si belle...et moi je suis si bien avec elle...et...tout est figé autour de nous. Je lève la main gauche, essuyant délicatement les larmes sur ses joues. Nous étions si proches... Celo ! Tu vas tout foutre en l'air ! Tu vas lui faire du mal et à toi aussi ! Ça va vous briser le coeur ! Tout ça est voué à l'échec tu le sais, alors arrête ça tout de suite !
-Ne t'en fais pas Athalée. Je ferai tout ce que je peux pour que tu ne sois plus jamais triste.
Alors, sans réfléchir, je pose doucement mes lèvres sur les siennes. Je ne pensais plus à rien, je planais, virevoltais, tournoyais dans les airs. J'étais heureux, et j'espérais qu'elle l'étais aussi... Soudain je me recule. Non ! Pourquoi tu as fait ça ?! Non !! Regarde comment elle te regarde ! Elle ne sait pas quoi te dire ! Tu lui as brisé le coeur Celo Venesi ! ASSASSIN !!
-Athalée...je...
Je ne sais que faire...je ne sais que dire... Ma gorge se bloque et mon coeur s'emballe. Je dois partir, vite ! J'ai tout gâché...Je lâche sa main et part en courant. La neige tombait toujours de plus en plus fort, mais pas aussi fort que les larmes qui sortaient de mes yeux. Les gens s'écartaient sur mon passage, me jettent des regards surpris, parfois inquiets.
- Tout va bien jeune homme ?
Je ne réponds pas, je voulais retrouver mon père et partir d'ici. Alors, je pousse un cri de douleur à en faire pleurer anges et démons réunis. Je suis désolé Athalée...j'ai tout gâché...je suis désolé...

Les larmes de la jeune fille continuaient toujours de couler. Elles effectuaient leur longue descente le long de ses joues. C'était bien la seule chose qui était de chaud sur elle en ce moment même. La petite rousse serrait encore la main de son ami. Elle la serrait tellement fort, de peur de le perdre lui aussi. Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle aimait ce contact chaud entre les deux amis. Elle aimait le sentir près d'elle. Elle n'était pas seule, pour le moment. 
Son regard se posa lentement sur celui de Celo. Elle savait qu'il avait remarqué sa tristesse, elle s'en fichait. C'était de toute manière trop tard pour la cacher. Et puis elle.ne voulait plus le garder pour elle. Elle leva lentement son visage et admira son ami. Elle se sentit mal de gâcher sa fin de journée, tout était de sa faute. Mais elle ne pouvait plus retenir ses larmes, elles voulaient en continu. 
Soudain il lui parla. Elle sentit dans sa voix qu'il essayait de la rassurer. Malgré sa tristesse, elle sourit mentalement. Il semblait être bien avec elle et puis il voulait rester avec elle. Enfin quelqu'un qui ne l'abandonnait pas. Mais sa tristesse perdurait. Ses larmes coulaient encore. Elle ne pouvait s'en empêcher. Incapable de les arrêter, les larmes coulaient....une à une...sans cesser.
Elle vit la main gauche de Celo s'élève puis venir se poser sur ses joues. Il essaya délicatement ses larmes. Ce simple contact calma la fille. Elle reprit ses esprits. La tristesse lui avait fait oublié qu'elle était avec son ami. Il ne fallait pas qu'elle laisse la tristesse l'envahir et gâcher ce moment de plaisir. Il ne fallait pas que la tristesse l'emporte et fasse fuir le garçon. Elle ne voulait pas. Elle respirait calmement et essaya de calmer ses pleurs, de stopper ses larmes. Mais ce moment magique fut court, la main du garçon repartit et elle ne voulait pas. Elle voulait la garder près d'elle. Son emprise de sa main dans celle du garçon augmenta, elle serra encore plus fort son ami. Elle ne voulait pas qu'il parte. Sa main toujours dans la main du garçon, son regard encore posé dans le sien, elle se calmait peu à peu. 
Dans cet instant, Celo reparlera, brisant ainsi le doux silence qui s'était installé. Elle fut heureuse d'entendre sa. La phrase du garçon résonna dans sa tête. Il voulait l'aider, il voulait qu'elle soit heureuse. Ses larmes se calmèrent, elles arrêtèrent de couler sans toute fois disparaitre. La fille était rassurée de savoir que son ami était prêt à tout pour elle, pour la rendre heureuse. 
Mais avant qu'elle n'ait le temps de lui dire quelque chose, elle sentit les lèvres du garçon sur les siennes. Une douce chaleur l'envahit. Son coeur s'emballa. Il avait effectué son geste si doucement. Athalée fut surprise mais tellement bien. Elle ferma les yeux, heureuse. Ses larmes avaient complètement cesse, elle était heureuse. Ses lèvres sur celles du garçon. Elles étaient si douces. Athalée était enfin rassurée et calme. La chaleur qu'elle ressentait en elle a cet instant continuait de la réchauffer. Elle ne s'y attendait pas! Elle fut surprise et heureuse qu'il le fasse. Son cœur continuait de tambouriner si fort dans sa poitrine et elle avait peur qu'il le sente. Ses pensées négatives envers sa famille s'envolèrent pendant leur doux baiser. Elle était si bien que sa tristesse s'était complètement envolé.
Mais elle fut si triste quand les lèvres douces de Celo quittèrent les siennes. Elle le regarda, un regard mélange de tristesse, surprise et joie. Son cœur s'emballa encore, elle ne voulait plus le quitter. Elle ne cessait de le regarder sans avoir que dire. Il commençait à parler mais ne finit jamais sa phrase. Il lacha sa main et le cœur d'Athalee se brisa. Pourquoi faisait-il ça puis arrêtait tout?! Elle avait envie à nouveau de pleurer mais plus pour ces parents. Elle voulait récupérer sa main, le ressentir à ses côtés. Mais il partait, il partait en courant. L'avait elle blessé ? Avait elle fait quelque chose de mal ? 
Alors elle se leva d'un bond, ses pensées sur sa famille n'étaient plus importantes, elle n'y pensait plus. Elle voulait une chose, la, maintenant: le retrouver. Elle courut aussi vite que ses petites jambes le pouvaient. L'envie de le revoir la motiva. Elle entendit un cri mais ne sut pas qu'il venait de lui. Il était partit en direction de son père,"non il ne faut pas qu'il le rejoigne, il faut qu'il reste avec moi", pensait Athalée. Elle courut encore plus vite, elle voulait le rejoindre.
Elle arriva enfin à sa distance et se mit devant lui, l'incitant ainsi à se stopper. Elle écarta les bras pour le prévenir de s'arrêter...... Il pleurait! 

Se rendant compte qu'elle parlait trop, elle s'arrêta et prit le temps de le regarder. Ses larmes revenaient, elle ne voulait pas qu'il la quitte maintenant. Elle voulait rester avec lui, toutes ses pensées étaient dirigées sur lui. Sur son ami....sur Celo! Toutes ces questions qui la tourmentaient! Elle reparla:



Et elle resta ainsi, blotitt dans ses bras. Elle ne voulait plus qu'il parte, qu'il la quitte ainsi. Elle avait peur de sa réaction mais toutes ses pensées négatives s'envolèrent parmis les flocons de neiges. La chaleur qu'elle ressentait dans tout son corps était encore présente, son cœur battait à pleine vitesse, et elle était heureuse. Plus rien ne pouvait la rendre triste tant qu'elle était avec Celo. 

Nous étions plantés là, au milieu de la rue principale, dans les bras l'un l'autre et pleurant tous les deux à chaudes larmes. Les sorciers du coin nous dévisageaient, il est vrai que la situation avait de quoi surprendre. La discrétion n'était pas mon fort et ma fuite précipitée n'avait fait que confirmer cette vérité. Je repensais au baiser, au sentiment de joie qu'il m'avait procuré avant que je ne me fasse extraordinairement incendier par ma conscience. C'était pourtant un moment qui ne nécessitait pas réflexion ! Juste des sentiments, de la confiance mais pas de conscience ! Pour la première fois de l'année, je regrettais d'être à Serdaigle... maudit cerveau qui pense trop !
Donc comme je disais, nous étions planté là Athalée et moi, enlacés en plein milieu du chemin de traverse, la jeune fille pleurant contre mon torse, joue collée sur mon coeur qui avait retrouvé son rythme normal après ma course effrénée. Il battait lentement mais puissamment, plus fort que jamais. Celo...tu ne veux pas que ça recommence n'est ce pas ? Tu as déjà vécu ça une fois, ça ne t'a pas suffit ? Si tu retombes amoureux, si tu tombes amoureux d'elle et qu'elle te brise le coeur elle aussi... Mais tais toi Celo. Tu réfléchis beaucoup trop.
Je ne pleure plus depuis qu'elle m'a pris dans ses bras, je me sens juste stupide d'avoir fuis comme ça, comme un lâche. Elle avait besoin de moi et je m'étais enfui. Je ne la méritais pas, ni en tant qu'ami et encore moins en tant que petite-amie. Je ressers mon étreinte et lui chuchote calmement :
- Je suis désolé Athalée...je ne sais pas ce qui m'a pris. Je crois que je me suis laissé emporter par...
Par quoi ? Par tes sentiments ? La peur ? L'adrénaline ?
- Par ma conscience. Je m'imaginais déjà les pires scénarios dans ma tête alors que j'avais juste à te garder près de moi. Je suis bête, hein ? Mais c'est bête un garçon, surtout un garçon comme moi.
Je ris nerveusement, je ne suis pas très doué pour parler de ce genre de choses en général. Disons que je n'en ai pas souvent eu l'occasion. Je pose ma tête contre la sienne (je n'avais jamais remarqué que j'étais si grand...) et ressens les battements de son coeur. Moi qui m'étais juré de ne jamais tomber dans les clichés...le destin nous joue de sacrés tours quand même ! Bah, tant pis, je suis bien comme ça, c'est le principal.
Soudain, j'aperçois mon père sortir d'une boutique de boissons magiques artisanales, un paquet sous le bras gauche, un autre sous le bras droit, une cage dans la main droite et 4 Gallions dans la main gauche. J'éclate de rire en voyant mio poverino papà se débattre avec tous ces cadeaux et décide d'aller l'aider.
- Ma papà ! Hai comprato tutto nel negozio ? Attends je vais t'aider!
Je prends la cage dans mes bras et contemple le petit-duc qui s'y trouve.
- Oh papa ! Il est magnifique, merci !!!
- Je savais qu'il te plairait ! Les autres hiboux étaient...trop sérieux pour toi ! Il lève les yeux et remarque Athalée derrière moi. Il lui adresse un nouveau sourire, il l'avait sans doute reconnue.
- Bonjour demoiselle ! Buon Natale, comme on dit à Firenze hehe ! Mon fiston n'a pas eu l'occasion de faire les présentations, n'est-ce pas pulcino mio ?
Je rougis. Nous y sommes, j'en étais sûr ! Je lui expliquerai tout plus tard, mais pour le moment il devra se contenter d'un :
- Euh...papa je te présente Athalée. Athalée, papa. On est va à Poudlard ensemble.
- Eh bien enchanté Athalée ! Si jamais tu as l'occasion de passer à Kilkenny un jour, nous serions ravis de t'accueillir ! Pas vrai, pulcino mio !
- Oui bien sûr...
Je rougis plus qu'il n'est physiquement possible de rougir, une tomate trop mure, et souris à Athalée. C'est alors que mon père regarde sa montre.
- Madonna !! Nous sommes très en retard, il est déjà 19h30 !! Bien, giovanotta, ce fut un plaisir ! Joyeux Noël à toi !
- Oui, joyeux Noël Athalée !
Je retire mon écharpe de laine bleue, brodée de mes initiales en lettres jaunes (couleurs familiales) et l'enroule autour du coup de la jeune fille. Je l'embrasse alors sur le front avant de lui dire :
- On se voit à la rentrée ! J'ai déjà hâte de te retrouver !

Athalée était toujours dans les bras de Celo. Elle s'y sentait bien, en sécurité et plus seule. Sa tête était posé sur le torse du garçon, près de son cœur. Il battait fort mais cela montrait à Athalée que ce moment n'était pas un rêve. Elle était bien dans les bras de ce garçon, il l'avait réellement embrassé et elle lui avait vraiment courut après pour ne pas le quitter. Malgré ses dernières larmes, un sourire apparut sur ses lèvres. 
Il étaient là, à se serrer dans leur bras tous deux. Athalée remarqua que depuis qu'elle s'était mise entre les bras du garçon, ce dernier ne semblait plus pleurer. Cela la rassura et la toucha, peut être que finalement il était bien aussi avec elle et ne regrettait rien. En tout cas, Athalée ne regrettait rien. Et justement, ainsi dans ses bras, elle repensait au baiser. Il était magique. Elle n'avait jamais connu un tel moment mais elle voulait tellement recommencer. Ses lèvres se souvenaient encore de la douceur et de la chaleur de celles du garçon. 
Elle sentit les bras de Celo se resserés autour d'elle et elle entendit un petit chuchotement. Elle écouta attentivement tout en restant dans ses bras, ses propres bras entourant la taille du garçon. Pourquoi s'excusait-il ? De quels pires scénarios parlait-il ? Pourquoi disait-il qu'il était bête alors qu'il était tout sauf cela ? Athalée avait envie de lui dire tout sa, ce qu'elle ressentait pour lui, lui dire qu'il avait tort de s'excuser pour ce qu'il avait fait car c'était parfait, lui demander à quoi il pensait, à quels scénarios, lui dire qu'elle aussi voulait le garder près d'elle, pour toujours. Mais rien ne sortait, elle n'osait rien dire. Laissant ainsi un silence s'installer. 
Elle entendit un petit rire nerveux et l'identifia tout de suite sans problème. Athalée sourit à ce rire, ce merveilleux rire.  Même s'il était nerveux, il venait de lui. Et cela lui suffisait pour la rendre heureuse immediatement. Elle restera elle aussi son étreinte et chuchota sans qu'il entende:

Elle sentit un petit poids sur sa tête et découvrit que Celo avait posé la sienne sur celle d'Athalée. La petite rousse se rendit enfin compte qu'elle était vraiment petite à côté de lui. Peut être trop petite mais pas qu'en taille. Peut être n'était pas faite pour lui. Elle rejeta immédiatement ses pensées. En ce moment elle était bien avec lui alors il fallait qu'elle cesse de se questionner. Elle n'avait jamais vécu ce genre de moment mais trouvait cela tellement beau. C'était comme si le temps s'était arrêté. Elle ne voyait plus les quelques passant autour d'eux. Elle ne distinguait plus les flocons de neige tombés sur eux, elle ne ressentait que ses battements de cœur et ceux de Celo. 
Mais cet instant fut court car le garçon la lâcha d'un seul coup en éclatant de rire. Que lui arrivait-il ? Elle se retourna et l'entendit parler à quelqu'un, son père. Elle marcha en sa direction et resta derrière lui, voulant passer discrète. Elle vit son ami..enfin son très proche ami s'il n'était que cela pour elle, prendre une cage dans sa main. Cette main qu'elle voulait reprendre dans la sienne. Mais elle se dit intérieurement de se calmer. Il avait parle dans une autre langue, une langue tellement belle. Athalée l'avait étudiée seulement une année dans son école primaire en France. Et oui, dans son école, les élèves avaient le choix d'apprendre une autre langue. Dans la cage se trouvait un magnifique petit-duc. Le garçon et son père échangèrent un instant par rapport à ce dernier. Athalée resta en arrière, ne voulant pas s'incruster et gêner ou déranger. 
Mais sans compte sur l'intervention du papa. Il leva les yeux sur elle et lui adressa un sourire qu'Athalée s'empressa de lui retourner. L'homme lui parla, la moitié grâce à des formules italiennes. Au final, il demanda à son fils les présentations. Celui ci se mit immédiatement à rougir, ce qui n'arrangeait pas l'état actuel d'Athalée qui n'était plus timide mais gênée. Celo répondit simplement en présentant grâce aux noms. Courte et simple présentation. Athalée fit un signe de la main au papa. Le père enchaina et provoqua immédiatement un rougissement encore plus vif sur le visage de son fils. Athalée n'en fit pas attention pour le gène davantage mais un sourire apparut sur son visage gelé par le froid hivernal. Celo lui sourit aussi. 
Puis le père semblait presse, il cria qu'ils étaient en retard, il parla prestement à la petite rousse et commença à partir. Celo aussi lui dit un dernier joyeux Noël. Ensuite il fit un geste simple mais beau. Il retira son écharpe et la mit au cou de celle ci puis l'embrassa au front avant de lui aprler une dernière fois et de partir avec son père. Athalée n'eut pas le temps de lui répondre mais le fit tour de même, même s'il ne l'entendait plus:


Athalée sourit. Si seulement il pouvait deviner ce qui s'était passé. Elle ajouta simplement: