D'après ce que disait le professeur Charleston, les sorciers venaient régulièrement sur le chemin de Traverse. Alors là ! Philippe n'en revenait pas ! Encore il peut être normal de s'y rendre quand on habite à côté, mais il fallait imaginer ceux qui vivaient en Écosse, Irlande et autres pays lointains, ils devaient faire plusieurs heures de routes a chaque fois qu'ils devaient acheter des bricoles. Il n'y avait donc pas d'autres rues commerçantes chez les sorciers ? Une idée vint à l'esprit du père, peut-être, et même sans doutes, les sorciers n'utilisaient pas les voitures ou les trains. Peut être utilisaient ils les balais pour se rendre d'un pays à l'autre. Ou même, qui sait, peut être des tapis volants ! Tout de même, quel monde étrange !

En même temps que Philippe songeait, Valentine et ses frères écoutaient. À un moment, une phrase attira leur attention, il y avait des glaces sur le Chemin de Traverse ? Mais il fallait absolument qu'ils en aient, question de survie ! On ne peut survivre en sachant qu'il y a des desserts glacés tout près de nous sans avoir la possibilité de les goûter, c'est officiel ! Alors, les marmots se tournèrent aussitôt vers leur mère, lui faisant toujours les même yeux de cocker, ou comme disait Sophie les yeux de "Bambi". Les enfants n'avaient même pas besoin de formuler leur question que leur mère savait déjà ce qu'ils désiraient. Avec un soupir, elle leur répondit :
«On va en discuter avec Papa.»
Considérant cette réponse comme un oui, et fiers de leur coups, les petits essayèrent de suivre la conversation. Les trois durant surpris de voir le professeur parler à son chat. Le petit brun s'exclama:
«Oh ! Le monsieur il fait comme madame Laura !»
La vieille voisine des Edin avait également l'habitude de parler à Minouche, les marmots la connaissaient depuis leurs naissances et ils o'avaiet toujoirs appelée "madame Laura". Philippe dit discrètement à Félix tout en riant de ne pas crie dans un lieu remplit de passants. Puis monsieur Charleston annonça à la petite famille qu'il était temps de se séparer, cette fois, Sophie répondit :

- Bon, et bien. À la prochaine fois peut être. Il faut quand même qu'on aille à la ménagerie non ? Et si les enfants sont sages, on ira peut être même manger une glace.
Elle avait ajouter cette phrase en regardant son mari pour avoir son avis qui acquiesça d'un signe imperceptible. Et à peine la jeune femme eut elle finit sa phrase, que les trois enfants criaent «Ouais !!!»

Philippe n'eut que le temps de dire au revoir au professeur avant que son plus jeune fils le tirait vers la ménagerie, tandis que le reste de sa famille partait déjà devant. Au même moment, il se mit à penser qu'être parent ce n'est pas toujours simple !

FIN de ce RPG pour moi, merci pour ce RP, c'était un vrai plaisir 

Après avoir dit au revoir à la petite famille qui, d'après la compagne de Philippe, allait faire un petit tour à la ménagerie et mangerait ensuite une glace, Sigmund termina ses emplettes et pour ne pas faire davantage attendre son chat qui commençait à miauler assez bruyamment, il se dirigea vers le Chaudron Baveur d'où il retournerait dans le Londres moldu, probablement après une petite Bièraubeurre.

Sur le chemin, Sigmund se perdit dans ses pensées. Cette rencontre qui l'avait plongé dans les souvenirs de son enfance l'avait emmené à repenser à ce qu'avait été sa vie après ses jeunes années. Il considérait parfois que sa vie avait réellement commencé quand il était arrivé à Poudlard. Là-bas, il s'était enfin senti "lui-même" et s'était fait ses premiers véritables amis, à commencer par Evelyn qu'il côtoyait toujours après plus de trente ans. Pas très bon à l'école malgré ses efforts continus, il n'avait pas obtenu de très bonnes notes à ses BUSEs puis à ses ASPICs. L'un de ses plus grands regrets peut-être était de ne pas avoir cherché plus tôt à faire ce qu'il aimait. Professionnellement parlant, il considérait parfois qu'il avait perdu une vingtaine d'années à faire un travail au Ministère qui lui plaisait moyennement ; il avait fallu attendre les années 2040 pour qu'il quittât son poste et se consacrât à ce qu'il aimait. Après avoir passé près d'un an à écrire un livre qui connut un véritable bide, il avait enfin trouvé un domaine qu'il appréciait : l'enseignement.

Mais désormais, c'était sur le plan personnel que les choses ne suivaient plus. Ce qu'il considérait être comme sa plus grande erreur : ne pas avoir davantage prêté attention à Beth. Oh bien sûr, il avait fait beaucoup pour elle, et l'aidait toujours aujourd'hui en lui envoyant régulièrement de l'argent. Mais voilà, pendant des années, il s'était concentré sur l'aspect matériel et physique des choses. Sigmund avait toujours soigneusement veillé à ce que sa fille mangeât bien, eut un toit sur sa tête et fut en bonne santé, en oubliant parfois de s'intéresser à ce qu'elle pensait. Et cela se retournait désormais contre eux : leur relation n'était pas des plus fusionnelles. 

Avec un soupir, il gratta la tête de Moustache. Au moins, il avait un nouveau compagnon.

Fin du RPG pour moi aussi. Merci, c'était un plaisir d'écrire avec vous !