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05 juin 2019, 20:30
Calciné  PV 
Ce RPG est une réaction à l'aventure Il y eut d'abord les ténèbres et l'abîme.
Ce RPG est joué du point de vue de Diane Andrew, la mère d'Hestia Andrew.

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2 mai 2044, 12h34
A la demeure des Garcio


- NON !

Cette exclamation si soudaine fit faire à Diane le plus gros sursaut qu'elle n'ait jamais fait.. Et elle reçut, de plus, le plus gros coup de griffe que n'ait jamais fait Terry ! Terry, qui était un Croup âgé de bientôt huit ans, commença à vainement essayer de sortir de la baignoire.

- J'avais réussi à le calmer.., soupira la jeune femme, exaspérée.

D'un coup de baguette, elle tourna les robinets de la salle de bain et laissa l'eau couler, malgré les glapissements du canin, avant de se diriger vers la seule autre personne humaine dans la maison :

- JOSH !

Lorsque la mère tourna à l'angle du couloir, cependant, elle resta confuse : devait-elle aider l'andouille qui lui servait de frère à réparer le trou qu'il y avait dans la table basse ou devait-elle le frapper pour avoir pris le salon pour un laboratoire ?

- J'ai renversé ma préparation !

- Noon, tu crois ? Ce n'est pas du tout comme si j'étais juste derrière toi et que je voyais que tu t'es encore trompé de serre !


Le blondinet, qui était dos à sa jumelle, se tourna innocemment vers celle-ci tandis qu'elle donnait un coup de baguette à l'aveuglette vers la salle de bain.

- Mais ce n'est pas ma faute si tu planques les figues dans la cuisine ! Et puis.. Le salon, c'est plus près de la cuisine.

- Mais qu'est-ce que tu vas faire avec des figues ?! T'en as déjà un rayon dans ta maudite serre qui est insonorisée, en plus ! Alors laisse mes figues tranquille et laisse-moi laver Terry tranquillement !

- Mais.. J'ai eu des petits problèmes avec les miennes.. Et puis, de toute façon, tu ne vas rien faire : ce sont les shampoings qui travaillent, pas toi ! Quant à moi, faut que je me rachète des pousses de figue..


La jeune femme, soudainement prise d'une idée, glissa un coup d’œil vers la baignoire : l'animal s'amusait désormais comme un fou avec les bulles.

- Si ce sont les shampoings qui font tout le boulot, tu me paierais bien un verre ?

Josh prit bien vite une mine agacée :

- Après j'aurai pas assez pour mes figues !

- Arrête, ça coûte seulement deux noises ! Allez, viens, ça fait longtemps que je n'ai pas pris l'air !



2 mai 2044, 12h48
A Londres
Avec @Joanne Taylor


Comme d'habitude, les faux jumeaux transplanèrent deux ruelles plus loin de l'emplacement du Chaudron Baveur. Comme d'habitude, les faux jumeaux se dirigèrent vers le bar en commentant chaque objet moldu : MP3 sans touches, oreillettes sans fil..

- Comment sont-ils censés écouter de la musique si leurs écouteurs ne sont même pas reliés ?!

Encore une question à poser à son époux moldu, Ethan ! Peut-être même qu'elle pourrait combler sa petite Hestia avec de tous nouveaux écouteurs sans fil ?! .. A supposer qu'ils marchent. Les deux sorciers continuèrent finalement leur route en émettant des suppositions sur les MP3 sans touches.

- C'est ridicule, la façon dont ils n'arrêtent pas de toucher leurs écrans, commenta Josh en regardant de travers un adolescent qui passait à côté d'eux.

Il avait raison ! Les technologies moldues étaient décidément de plus en plus étr...

- C'est quoi, ça ?

De quoi ? De où ? Les yeux de la brunette se promenèrent, paniqués, sur les trottoirs.. Avant qu'elle ne remarque ce détail qui échappait à tous les moldus : le Chaudron Baveur.. En cendres.

« VROOM VROOM ! »
HESTIA ANDREW (si si, ça s'écrit comme ça, je vous assure) du Lextia, Grincheux & Concierge 2019

07 juin 2019, 22:35
Calciné  PV 
Une nouvelle course urgente à faire, un énième truc où sa mère avait jugé bon de l’extirper de ses lectures, de la bibliothèque. Un énième soupir qui s’était enfui à l’idée même d’être encore exploité par l’ascendance. Par ce joug maternel suprême. Elle peste, contre les autres bien sûr, mais surtout contre elle-même, être incapable de rébellion. Et elle prend le Chemin de Traverse, abasourdie par toutes les recommandations de sa mère, affaiblie par l’état de santé de son père. Ah. S’il n’y avait que sa mère, il y a bien longtemps que Joanne aurait pris ses jambes à son cou. Loin, bien loin de Vivianne. Mais ce n’était pas le cas.

Alors une fois encore, elle allait se rendre au Chemin de Traverse. Mais alors qu’elle s’y pressait comme à son habitude, l’allure nonchalante et le regard dédaigneux, l’odeur âcre d’une fumée particulière vient lui saisir les narines. Il ne fallut que quelque temps à la sorcière pour savoir d’où provenait l’odeur. Les cendres se laissaient porter par le vent et si aucun moldu sur place ne semblait voir le trou béant qu’avait laissé le Chaudron Baveur, Joanne, elle, ne l’avait pas manqué. En même temps qu’une voix à proximité, elle laissa échapper un juron suivi d’un « Bordel » qu’elle n’avait pas su retenir.

Le regard d’azur de la jeune femme parcourt les cendres froides de ce qui semblait avoir été le Chaudron Baveur. Ce n’est plus un vague à l’âme mais bien un haut le cœur qu’elle retient. Hoquet de presque-vomissement face à l’inattendu. L’inévitable. Et face aux questions qui viennent, aussi nombreuses qu’insupportables. « Mais comment ? ». Suivi d’un « Qui ? » qui retentit, qui trouve sans doute écho auprès des quelques sorciers qui sont amassés là. Mais elle, elle reste le visage éteint, presque interdite. Comme si elle venait de plonger dans un cauchemar aussi effrayant qu’improbable.

22 juin 2019, 22:44
Calciné  PV 
Le Chaudron Baveur en cendres. Pourquoi cette vérité ne cessait de tourner dans sa tête ? Pourquoi cette vérité sonnait faux ? Pourquoi cette vérité fausse était pourtant vraie ? Ou, simplement.. Pourquoi ? Pourquoi avoir détruit l'auberge ? Pourquoi avoir détruit le Chaudron Baveur ? Pourquoi avoir détruit le passage qui menait au Chemin de Traverse ? Pourquoi avoir détruit le passage qui reliait le monde moldu au monde sorcier ?

Diane fronça les sourcils tandis que sa dernière question tournait en boucle : le passage qui reliait le monde moldu au monde sorcier. Sa tristesse s'évapora pour laisser place à de la réflexion, de la méfiance, de la paranoïa. Un frisson parcourut l'échine de la sorcière tandis qu'elle balayait la rue du regard, douteuse. Une nouvelle interrogation fleurit alors : qui ? Qui diable avait pu faire ça ? Qui diable avait pu brûler l'Auberge ? Qui diable avait pu mettre fin au lien entre les moldus et les sorciers ? Qui était capable de toucher à ce bar mythique ?

Ses poings se serrèrent. Son regard accusateur épia chacun des gestes des sorciers réunis en ce lieu. Sa mâchoire se crispa à l'idée qu'un traître était peut-être parmi eux.. "Le coupable doit être parti depuis longtemps", rassura sa conscience.. Même si elle n'était guère convaincue : ce n'était pas parce qu'ils n'avaient pas jeté cet Incendio qu'ils étaient innocents. Qui sait ? Peut-être que cet homme adhérait aux idées du coupable ? Peut-être que cette dame avait regardé la scène se dérouler sans rien faire ? Peut-être que cet enfant était le fils du coupable ? Mais elle n'était malheureusement pas une Legilimens. Ses interrogations ne pouvaient pas recevoir de réponses d'une intrusion discrète.

"La vengeance ne résoudra rien". La vengeance n'avait, effectivement, jamais résolu un problème. Il fallait qu'elle garde son sang froid ! "Hestia déteint sur toi..". Cette pensée, qui avait pour but de la réconforter, eut l'effet inverse : elle revit sa petite fille hurler lorsqu'Ethan lui offrait un nouveau cahier. Elle revit sa petite fille monter furieusement dans le Poudlard Express sans un regard en arrière. Elle revit sa petite fille mettre le casque vert qu'elle avait acheté la veille de son départ dans l'espoir de la réconforter.. Sans un regard vers le quai.

- B.. Bon.. On a des figues à acheter.. Tu viens ?

"Lâche". Ce fut le premier mot qui vint à l'esprit de Diane et celui-ci ne cessa de se répéter, en boucle. Josh était un simple lâche.. Comme lors de la mort de Maman. Son expression, ses gestes, son ton.. Tout montrait qu'il était abattu mais il trouvait quand même la force de sortir ces mots horribles. Ces mots de lâche ! Il ne voulait pas se battre, il ne pouvait pas se battre.. Après tout, c'était bien trop ancré dans son caractère !

Elle se dégagea sèchement lorsque son frère essaya de l'empoigner puis le repoussa tout aussi violemment :

- Comment oses-tu dire ça ? Comment peux-tu dire ça ?! Comment penses-tu dire ça ?!! Quand c'est un malheureux accident, tu reportes la faute sur tout le monde mais quand c'est volontaire, tu te recroquevilles comme un lâche !

A peine ses mots prononcés, la magizoologiste tourna furieusement les talons pour s'éloigner de cet être sans prendre le temps d'écouter les infâmes paroles qui pouvaient jaillir de la bouche de ce monstre :

- J'avais dix ans, tu voulais que je fasse quoi ?! Là, ça nous dépasse totalement !

S'éloigner. C'était tout ce qui importait : s'éloigner des dires toxiques de son jumeau. Non, cet homme. Ce n'était pas son jumeau, c'était impossible ! Des jumeaux étaient censés se mettre d'accord, se comprendre, se ressembler. C'était juste un homme qui avait prétendu pendant tout ce temps avoir un lien de parenté avec elle !

Excusez-moi pour ce retard..

« VROOM VROOM ! »
HESTIA ANDREW (si si, ça s'écrit comme ça, je vous assure) du Lextia, Grincheux & Concierge 2019

24 juin 2019, 13:02
Calciné  PV 
Elle a les yeux dans le flou, dans la folie de cette vérité qui l’assaille. Autant le regard qui se noircit, que le visage qui blêmit. Les idées virevoltent et s’en vont, ne laissant qu’un vide absolu. Aussi grand que le trou béant laissé vide par l’incendie du Chaudron Baveur. Il y a quelque chose qui la chiffonne dans ce qu’elle voit – ou plutôt ce qu’elle ne voit plus. Et cette odeur de brûlé qui assaille ses narines, elle a la gerbe. Elle va vomir, ici, maintenant. Non. Elle retient le haut-le-cœur et seul un hoquet s’extirpe de ses lèvres tremblantes.

Elle veut partir, s’enfuir, loin. Non des cendres encore fumantes mais de ses parents, de sa mère qu’elle revoit encore le sourire aux lèvres ce matin. Il y avait quelque chose sous cet air malsain, et cela semblait se mettre en place dans l’esprit de la jeune femme. Mais voilà que son attention est accaparée, là, pas très loin. Un mot qui résonne « lâche » et qui retentit aux oreilles de la sorcière.

Elle se rapproche du couple – oui, elle est dans une vision un peu archaïque des relations humaines – elle se tend presque pour laisser un « Tout va bien ? » à destination de la femme. Sait-on jamais. Après tout, elle ignore de quoi il en retourne. Et puis il y a toujours cette vision de dévastation à côté. Sur lequel se retourne son regard alors que sa voix blanche demande « Vous savez ce qui s’est passé vous ? ». Sait-on jamais, après tout, quelques badauds pourraient avoir vu ce qu’il s’était passé. Et vouloir le dire.

C’est comme si la sorcière aux yeux bleus avait besoin d’en parler pour rendre les choses réelles. Plus atteignables, touchables du doigt. Là, cela semblait encore un peu surréaliste. Un peu trop cauchemardesque. Peut-être que mettre des mots sur ce désastre aiderait à l’appréhender au mieux.

03 août 2019, 12:07
Calciné  PV 
- Tout va bien ?

NON ! Rien n'allait ! Hestia commençait prématurément sa crise d'adolescence, le Chaudron Baveur avait pris feu et Josh restait passif face à cet attentat ! Et elle voulait gifler cette femme abattue pour déferler sa colère alors qu'elle n'avait rien fait !

« Déferle plutôt ta colère sur Josh. »

Oui, il était plus raisonnable de faire ainsi.. Voire de simplement respirer afin d'évacuer ce surplus de colère et pouvoir articuler un "oui" au lieu d'agresser son compagnon.

Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Au moment où Diane parvint à articuler un O, cependant, une voix tremblante se permit de la couper :

- Oui, merci..

Comment osait-il parler ainsi, à sa place ?!

« Pas d'excès de colère. »

Il fallait qu'elle reste calme. Il fallait qu'elle garde la tête sur les épaules. Il fallait qu'elle conserve précieusement son sang-froid.

Une main se posa doucement sur son épaule. UN CONTACT ! Non, il ne fallait pas qu'elle laisse la colère dominer ses sentiments. C'était une enflure, d'accord, mais pas devant une foule. Pas devant tout le monde. Il fallait faire bonne impression face au regard d'autrui : l'heure n'était pas aux disputes mais à l'unisson, au soutien face au deuil.

- J- Je l'ignore, parvint-elle à bredouiller en réponse à la seconde question de leur interlocutrice.

Que répondre face à cela ? Comment était-elle censée savoir ce qui aurait bien pu se passer ? Voire pire : comment pourrait-elle être témoin de ce qui c'était passé sans y réagir ? Au premier abord, cette question pouvait sembler stupide mais, en y repensant, c'était la seule question qui pouvait jaillir.

Le regard sombre de la femme parcourut les décombres.. Avant qu'elle ne le détourne rapidement : le simple fait de se souvenir qu'il y avait une auberge autrefois lui donnait la nausée. Elle souhaitait juste boire, boire pour oublier.. Or, elle n'avait plus d'auberges pour combler ses désirs. Cercle vicieux.

- Je l'ignore.

Désolée pour cet énorme retard et ce style quelque peu.. Différent d'exprimer une petite voix intérieure.. ?

« VROOM VROOM ! »
HESTIA ANDREW (si si, ça s'écrit comme ça, je vous assure) du Lextia, Grincheux & Concierge 2019

30 août 2019, 12:46
Calciné  PV 
Il y avait des murmures autour, des cendres qui volètent encore et portent le bruit des ragots. Personne ne sait, mais tout le monde s’interroge. Et la femme qu’elle a alpaguée ne sait pas davantage. Il y a cette odeur de mort qui flotte dans les airs, la mort d’un monde, la mort d’une ère. Joanne ne peut s’y résoudre, elle ne comprend pas, s’interroge. Elle voudrait les réponses à ses questions mais rien ne vient, rien ne viendra jamais. Elle ne saura pas. Parce qu’elle aura les précieuses œillères que viendront lui mettre ses parents, douce berceuse dans laquelle elle se laissera tomber, endormir.

« Je vois ». Oui elle voit, la désolation, tant sur les visages des badauds qu’à l’endroit où se trouvait auparavant le Chaudron Baveur. Elle sent aussi, ses entrailles qui se tordent, se contorsionnent, semblent vouloir sortir via sa gorge. Un avant-gout de vomis qui passe sur les papilles qui se gorgent d’eau. Mais elle ravale, se retient. Hors de question de laisser la moindre de ses viscères sur le parvis. Elle soupire. C’est un pan de sa vie entier qui semble s’écrouler. Pourtant, pourtant, elle n’a pas passé beaucoup de temps dans le lieu. Juste qu’il s’agissait du passage. Celui oh combien important où elle pouvait être elle-même. Pas longtemps, juste assez pour respirer, pour une bouffée d’oxygène oh combien nécessaire.

Elle soupire, se détourne. Elle doit rentrer, aller ailleurs. Faire quelque chose. Il n’y a rien ici pour elle, absolument rien. Elle fait volte-face, reste dos au massacre, comme si ne pas le voir pouvait faire renier son existence. Aussi simplement que ça. Comme si fermer les yeux pouvait soulager l’esprit tumultueux de la jeune femme. Aucune réponse à apporter. Aucun mot à dire. Il n’y avait rien, de toute manière, qui pourrait justifier ce qu’elle venait de voir.

12 janv. 2020, 00:40
Calciné  PV 
- Je vois.

Elle voyait.. Mais que voyait-elle ?! Il n'y avait plus qu'un tas de cendres froides là où reposaient autrefois une chaleur enivrante et une vivacité festive. Que diable pouvait-elle voir ?!

Son regard se posa sur elle. Cette inconnue.

Elle était lucide.

Tandis que Diane se lamentait sur le lieu auquel la vie avait été retirée, elle se tournait vers les autres. Elle ressentait leur désespoir. Elle voyait.

Des bruits de pas retentirent. Josh s'éloignait.

« Il s'en fout. »

Il n'avait rien à faire du dénouement de cette histoire. Il voulait juste acheter ses stupides figues. Elle n'osa pas même jeter un regard dans sa direction : elle le retrouverait à se mêler à la cendre, à profaner le lieu défunt.

- Je..

La jeune femme s'était détournée. Elle ne devait pouvoir supporter la vue de ce lacérant spectacle.

Elle voulait l'aider. Elle voulait la soutenir. Elle voulait l'orienter.. Mais elle ne savait comment s'orienter elle-même : c'était.. Impossible.

- Je suis désolée..

Ce sont les seuls mots qui parvinrent à franchir ses lèvres. Ces seuls trois pauvres mots. Comment pourraient-ils réconforter une personne ?

« Ils ne le peuvent. »

Hélas.

- Je..

Ils devaient se soutenir. Ils devaient tous ignorer les barrières de l'inconnu pour se soutenir dans cette épreuve.

- Si je peux faire quoi que ce soit..

Mais c'était impossible : elle pouvait très bien être coupable sous ses airs abattus.

« VROOM VROOM ! »
HESTIA ANDREW (si si, ça s'écrit comme ça, je vous assure) du Lextia, Grincheux & Concierge 2019

21 janv. 2020, 19:21
Calciné  PV 
Elle était désolée, et lui demandait si elle pouvait faire quelque chose ? Cette fois-ci, Joanne la regardait avec un visage interrogateur. Non, elle ne comprenait pas. Et il n’y avait rien à faire, ce n’était pas possible de reconstruire ce qui venait d’être détruit, brûle. On la privé de cette bouffée d’oxygène si nécessaire à sa vie. Elle doit fuir, loin. Pour toujours, cela devient nécessaire pour sa survie. Elle suffoquait presque ici. Comme si tout voulait l’écraser, l’oppresser. Elle voudrait vomir ses tripes, sortir son estomac.

Alors elle ne répond pas, non. Elle préfère fuir, loin. S’en aller loin de ce désastre. Elle vagabondera longtemps avant de trouver ce qu’elle cherche : la liberté. Qu’elle ne peut pas obtenir, elle ne le sait que trop bien. Elle fuit, court. Loin. Suffoque presque de la chaleur incendiaire qu’elle perçoit encore, sur les cendres qui ont pénétrés son nez. Elle n’aime pas ça. Elle voudrait cracher au visage du monde sa haine. Son incompréhension. Mais elle n’en est pas capable.

Alors, lasse d’elle-même, elle retournera chez elle, le sourire aux lèvres et le regard bas. Comme un enfant qui sait qu’il a fait une bêtise mais qui souhaite se repentir. Attendrir l’ennemi pour pouvoir mieux le viser. Peut-être. Elle ne sait pas, elle ne sait plus vraiment. Elle ignore tout, de ce monde qu’elle découvre peu à peu. Et ce qu’elle voit, ce qu’elle constate, la perturbe.

Fin du RP pour moi merci !