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18 août 2018, 10:12
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Myosotis était achevée sur un fauteuil de la salle commune de Serpentard, une bouteille dans une main et un éventail dans l’autre qui battait faiblement le vide, sans énergie. Depuis le début de cette journée particulièrement aride, elle était devenue une crêpe molle difforme et inactive, aplatie sur son assiette et attendant son heure. L’épaisseur des murs de l’école de Poudlard n’avait apparemment pas réussi à contenir un peu de fraîcheur, et la chaleur insupportable de cette canicule d’été 2043 la faisait ressembler à un petit porcinet rouge écarlate, ou, avec un peu d’imagination, à une fontaine, sauf qu’à la place de la bonne eau fraîche coulait de la sueur humaine. C’est sûr qu’il y a plus glamour comme description de personnage, mais que pouvons-nous y faire? Myosotis supportait extrêmement mal cette canicule. Elle qui était plutôt habituée au vent glacial des hauts reliefs du Montana, elle sentait  la chaleur lui ronger chaque centimètre de peau et son cerveau, enclenché en de mode survie, ne fonctionnait plus. Le regard perdu dans le vide, la petite larve suppliait que madame fraîcheur vint la libérer de son cocon de feu.

Dans le salon des Serpentard, les autres élèves ne s’en tiraient pas beaucoup mieux, même si un plus courageux, tentait désespérément des sorts de refroidissement. D’après ses précédents essais, Myosotis en avait conclu que ce ne serait pas un grand succès. Pour corser le tour, le malheureux souffrait également de la canicule et fondait de tout son corps. Autant dire que la concentration n‘était pas à son comble. Les coups de baguette s’enchaînaient aussi vite que les échecs: flaque d’eau, eau bouillante, rien ne semblait marcher.

Jusqu'à ce qu’un petit glaçon sphérique pas plus grand qu’une noisette apparaisse au milieu du tapis vert de la salle commune. Miracle! Ce sorcier dont elle ne connaissait même pas le nom était un vrai M-I-R-A-C-L-E! Il ne faut jamais sous-estimer les Serpentard! Prise d’un spasme soudain de folie sous l’emprise de la chaleur, son cortex moteur lui ordonna de bondir hors de ce fauteuil et de se jeter sur le bloc de glace qui commençait à s’émanciper sur le sol. La scène était tristement comique.

Cela lui fit l’effet d’un coup de fouet. C’était frais. C’était froid. C’était foudroyant. Sa conscience se réveilla d’un bond, et la chaleur qui possédait son corps quelques secondes plus tôt s’évapora peu à peu, laissant place à une intense fraîcheur très agréable. D’ailleurs, c’était étrange: seule sa main gauche était rentrée en contact avec  le glaçon, et, pourtant, son corps s’était entièrement refroidi. Une fine pellicule de neige commençait à s’étaler sur ses maigres petits doigts. Parce que quand ce n’était pas la maladresse, c’était la malchance! Youpi! Son duo maléfique la suivait partout et rythmait ses journées. Le sortilège n’était bien évidemment pas contrôlé et c’était Myosotis qui en récoltait les fruits. Elle jeta un coup d’oeil derrière son épaule et vit le sorcier à l’origine de son malheur, qui la regardait, une grimace en signe d’excuse. Vu le précédent résultat et la canicule qui ramollissait le cerveau de tout le monde, il ne lui serait pas de grande aide pour contrer ce stupide sort. Elle se sentait ridiculement ridicule. Elle était à bout. À bout de cette chaleur, à bout de ces catastrophes, à bout de tout. Des larmes perlaient sur ses joues encore roses et  se transformaient immédiatement en petits glaçons. La petite couche de glace avait entièrement recouvert sa main et s’attaquait maintenant à son avant-bras. On se serait presque cru dans un film de super-héros, où le personnage revêt son armure de glace pour affronter son ennemi, en l’occurrence, la canicule. Sauf que Myosotis n’était pas une héroïne, loin de là. En fait, elle en était l’incarnation même du contraire. Et elle n’avait aucunement envie de se transformer en bonhomme de neige ambulant, comme la dernière fois, quelques jours avant Noël après avoir passer un peu trop de temps sous une tempête de neige.

Elle sortit donc hors de Serpentard en double vitesse pour chercher de l’aide, question de vie ou de mort. Elle était quelque peu déséquilibrée par son bras, depuis peu devenue un bloc de glacd. Où serait-elle le plus susceptible de recevoir de l’aide? Elle allait tenter l’infirmerie. Tout d’abord, il fallait monter les escaliers, ensuite tourner à droite puis à gauche, puis des escaliers… puis la dernière ligne droite du troisième étage menant à l’infirmerie. C’etaient les derniers mètres que le glaçon sur pattes devait parcourir. C’était là, (elle l’avait appris durant ses nombreuses courses folles dans l’enceinte de Poudlard) qu’il fallait tout donner.

Soudain, elle rentre en plein dans un obstacle, ce qui la fit trébucher par terre, n’arrangeant en rien son cas. Bien sûr, c’était inévitable. Après tout, on ne s’appelle pas Myosotis pour rien. C’était une Serdaigle,et la pauvre avait été violemment percutée. Mais là n’était pas le problème. Même si Myosotis l’avait poussé de son épaule droite, dans l’agitation, sa main gauche avait dû effleurer la sorcière, et déjà la glace commençait à se répandre sur la fillette en face d’elle.
Dernière modification par Myosotis Aglaé le 31 oct. 2018, 11:52, modifié 1 fois.

2eme année rp.
19 août 2018, 01:00
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
La chaleur, grand défaut de la troisième saison de l'année. N'était-il pas possible d'avoir un été complet à 26 degrés ? Il paraît que c'est à partir de cette température que le corps et à l'aise, nu. Olympe était assise sur le rebord d'une fenêtre de la volière. Ici, elle avait réussi à trouver un lieu avec peu être un degré de moins qu’ailleurs. Serte, ce n'était pas énorme, mais dans le cerveau de l'Aiglonne ça faisait déjà une sacrée différence. Ses jambes se balançaient doucement dans le vide. Cette position n'était pas très confortable, mais elle s'en accommodait très bien. La jeune fille avait apporté avec elle de quoi faire son devoir de DCFM, mais lorsque que ses doigts sen refermaient sur sa plume, la sueur dégoulinait deux fois plus. Tant et si bien qu'elle abandonna rapidement cette idée. 

Elle laissa donc son esprit divaguer au grès des remous de chaleur. Elle pensa aux pauvres serpentards ou encore poufsouffles, enfermés dans leurs salles communes, n'ayant aucun moyen de faire circuler l'air. L'humidité suintant autant sur les murs, que sur les corps des élèves. Elle avait trouvé une nouvelle maison, d'adorer et vénérer sa maison, La Tour des Serdaigles. Très haute, aérienne et aérée, Parcouru non-stop par des petits courants d'air bien agréable en n'importe quelle saison que ce soit. Elle examina en suite le paysage. L'eau du lac, immobile et fraîche lui tendait les bras. A telle point que dans un flash d’inconscience, elle se leva, en équilibre précaire sur les tuiles de la tour, elle avait l'intention de se jeter dedans. elle revint à la raison juste à temps, et décida que finalement, il serait préférable qu'elle s'éloigne de cette pièce.

Elle dut se forcer à enjamber le parapet, et cette action lui avait demandé tellement d'effort qu'elle s'allongea par terre, à même la paille au milieu de fientes de hiboux. Dans un nouvel effort intense, elle se remit sur pied et continua sa route, le pas traînant, la tête basse, repliée sur elle-même. Ses semelles raclaient les marches les unes après les autres, et sa main laissait une trace humide sur la rembarde d'escalier. Arrivée en bas des marches elle se reposa encore un instant tout en réfléchissant à sa destination. Où irait-elle ? Un lieu frais et obscur, où pourrait-elle trouver ces deux conditions réunis ? Son cerveau fut traversé par un éclair d’intelligence. La salle, des potions ! Elle allait aller demander l'asile à Miss Xarinez !

Elle descendit donc les étages, uns à uns. Son corps se décomposait littéralement. A un angle d'un couloir du troisième étage, une Serpentard lui rentra dedans, et l'envoya valser un mettre plus loin. Cela n'avait rien d'étrange, un accident, ça arrive, mais ce qui la surpris quand elle tenta de se relever, c'était le froid glacial qui la fit presque grelotter dans l'atmosphère chaude de l'été. Olympe s'épousseta brièvement, et examina les différentes parties de son corps. Cette température semblait émaner d'un point précis, quelque part au-dessus de son épaule. Elle passa sa main à cet endroit, et sentie comme une couche de glace en train de se former à cet endroit. Elle ne pouvait pas le voir bien sur, mais elle en était certaine. La couche de givre grandissait de secondes en secondes. Bientôt, celle-ci atteint sa joue, puis son œil. C'est à ce moment-là, qu'elle sortit de sa torpeur et s'adressa à la jeune fille qui était toujours debout en face d'elle.
- Mais qu'est-ce qui m'arrive? dit-elle d'un ton mi-curieux, mi-inquiet.

A cet instant précis, le gel gagna son œil droit, et comme une borgne, elle fut à partir de ce moment incapable de voir quoi que ce soit avec cet œil là.

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2 eme année Rp
20 août 2018, 13:12
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
La tête encore toute étourdie, Myosotis observa un peu mieux la pauvre Serdaigle qu’elle avait renversée. La pauvre, elle n’avait vraiment pas de chance d’avoir croisé le chemin d’ une boulette comme la Serpentard. La même réaction qui se produisait sur son bras se répétait sur l’épaule de la Serdaigle. Des petits cristaux se formaient, détachés les uns des autres. Puis des filaments les reliaient entre eux et s’épaississaient, ce schéma se répétant pour former une surface lisse. Cela ressemblait à une infection impossible à contenir, et qui contaminait par un simple contact de muqueuse. Et, par Merlin! La glace se répandait bien plus vite que sur Myosotis, un de ses yeux allait bientôt devenir invalide! La Serdaigle n’avait pas l’air de comprendre ce qui lui arrivait, ni le danger qui les menaçait, ce qui ne la rendit pas moins agitée. Quant à Myosotis, elle était complètement affolée. Son coeur tambourinait dans sa cage et son cerveau était encore une fois bloquée par la panique. Si elle n’agissait rapidement, les deux sorcières allaient finirent en glaçons ambulants. La Serdaigle finit par demander:

-Mais qu’est-ce qu’il m’arrive?

Myosotis aurait elle aussi bien aimé pouvoir expliquer ce qui leur arrivait, mais le problème était qu’elle n’en avait aucune idée. La glace continuait à gagner du terrain et elle était devenue invalide d’un bras, pendant que sa camarade ne voyait plus d’un oeil. Elle avait terriblement froid et chaque respiration lui coûtait un effort surhumain. Ses cheveux qui avaient l’habitude de virevolter et s’infiltrer partout, étaient figés, parsemés de flocons de neige et de cristaux. De sa voix tremblante, elle lui répondit:

-Je ne sais pas… je ne comprends pas… j’étais dans la salle commune, puis tout à coup, je vois un glaçon, du coup je le touche pour me rafraîchir, et une couche de glace bizarre commence à me recouvrir… et… il paraît qu’en plus c’est contagieux! je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire de mal…

Myosotis réalisa que son épopée était totalement absurde. Elle aurait aimé faire quelques présentations, pouvoir un peu mieux la détailler du regard, mais l’enjeu était grand. Sa camarade était clairement la moins autonome des deux, car déjà, elle était entièrement aveugle. Elle n’avait sûrement pas besoin d’excuses mais plutôt d’aide, et la Serpentard devait se dépêcher, car la glace englobait son cou, au point de la suffoquer et elle allait bientôt atteindre son visage. D’une minute à l’autre, elle allait se retrouver dans la même situation que la pauvre Serdaigle. Elle sentait le froid s’infiltrer dans sa peau, la mordre et la serrer sans pouvoir se défendre contre cette abomination.  Elle était prisonnière de ses griffes, et avait l’impression que le moindre mouvement brusque lui serait fatale. Myosotis détestait se sentir impuissante, ne pas avoir d’issus, et hélas aujourd’hui, c’était le sentiment qui décrivait le mieux la situation. Ses antécédents d’ochlophobe n’arrangèrent en rien son cas. Elle se sentait oppressée, et malgré le froid glaciale qui faisait frissonner son petit corps tout maigre, elle pouvait sentir un goutte de sueur sur son front qui se transforma instantanément en glace. Il lui était impossible de bouger, de hurler, ou de manifester une quelconque oppression. Elle bouillonnait à l'intérieur de sa coque glacée. Au bord de la crise de panique, se demandant pourquoi elle n’avait pas mieux écouté les cours de sortilège, elle attrapa la main de sa camarade, pour la guider à l’intérieur de l’infirmerie, tant qu’elle pouvait encore voir. Petit détail qu’elle avait dû omettre avant d’agir, Myosotis la tenait de sa main gauche, et les deux petites sorcières étaient maintenant liées par la glace qui avait englobé leur main d’enfants. Mais quelle gourde! Au moins elle avait le mérite de faire les choses jusqu’au bout.
Et c’est donc une aveugle jumelée à une manchot qui se dirigèrent vers l’entrée de l’infirmerie, où Myosotis espérait du plus profond de son être trouver une issue à leur cage de glace, une solution à leur malheur, à leur malédiction et à ces glaçons.

2eme année rp.
21 août 2018, 00:08
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Olympe fut prise de violents tremblements. Elle grelottait, à cause du froid intense qui parcourait son corps. L'expression de son visage était figée par la glace, dans une sorte d'incompréhension, et inquiétude. Ses sourcils se hérissèrent bientôt de stalactites blanches. Ses muscles s'engourdissaient peu à peu, elle sentit qu'elle n'aurait bientôt plus la force de lutter. De son œil valide elle détailla son interlocutrice. Cette fille était à Serpentard vu le blason sur sa robe. Elle avait de longs cheveux noirs immobilisés par la glace. Celle-ci semblait aussi transit qu'Olympe. Tout son bras droit et sa nuque était recouvert de la même pellicule de glace. Visiblement, cette espèce de maladie se transmettait lorsque de la peau rentrait en contact avec elle. La jeune fille répondit à sa question :

-Je ne sais pas… je ne comprends pas… j’étais dans la salle commune, puis tout à coup, je vois un glaçon, du coup je le touche pour me rafraîchir, et une couche de glace bizarre commence à me recouvrir… et… il paraît qu’en plus c’est contagieux! je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire de mal…

Visiblement, elle n'était pas beaucoup plus avancée qu'elle-même. Elle parlait d'une sorte de glaçon ensorcelé... Étrange. Le cerveau de L'aiglonne commença à se figer, lorsque que la glace pénétra sa boite crânienne. Celle-ci pensa que la glace avait atteint la partie de son cerveau qui dirigeait ses oreilles, mais en fait, le maléfice, c'était simplement rependu jusqu'à celles-ci. Olympe fut assourdi par un silence lourd et profond. Elle essaya de répondre à sa camarade malgré sa mâchoire presque inutilisable. Elle dit d'une voix saccadée ;

-Je ne... t'en veux... pas... troisième... infirmerie.

Elle perdait tous ces sens, un à un. Elle n'entendait plus rien, était borgne, et sa mâchoire soudée par de l'acier. Elle pouvait encore marcher et toucher. Elle tendit les bras devant elle et commença à se déplacer à l'aveuglette, en direction de ce qu'elle croyait être la porte le l'infirmerie. Elle se heurta violemment contre une armure dans un grand choc métallique, et tomba à la renverse. Lorsqu'elle se releva, elle ne voyait plus rien. La malédiction avait touché son autre œil. Elle était à présent enfermée dans une bulle obscure et silencieuse, trébuchant à chaque pas. Cela la rendit folle. Elle avait l’impression d'être un fœtus retourné dans le ventre de sa mère. Était-ce comme ça qu'elle allait finir ? Elle sentit qu'on lui saisit les mains, et instantanément, cette dernière se paralysa. Elle se débattit un instant, puis devina que sa camarade la guidait doucement en lieux sûr. Glissant tombant et trébuchant, le duo se déplaça tant bien que mal dans les couloirs du château.

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2 eme année Rp
25 août 2018, 00:36
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Elles avançaient petits pas par petits pas, liées par la glace. Au moindre obstacle, c’en était fini. Il fallait donc à la fois faire attention en marchant lentement, et en même temps se dépêcher avant que la glace ne recouvre entièrement recouverte. On aurait dit des soeurs siamoises inséparables que le destin avait, à leur plus grand désespoir assemblées. La Serpentard n’avait peut-être pas le courage d’une Gryffondor, mais l’idée de se transformer en glaçon était déjà très motivante.

  Si jamais Myosotis avait l’occasion de parler à la Serdaigle sans ce manteau froid, il était sûr que cette mésaventure resterait graver dans leur mémoire, encore fallait retirer cette couverture glacée, ce qui n’était pas gagné. De sa main encore valide, elle touchait les murs pour se guider dans ce parcours du combattant. À chaque fois qu’elle tentait de briser la glace contre le mur, se jetant aussi fort que ses bras taillés en cure-dent le pouvait, elle ne percevait qu’une légère fissure aussitôt disparue, laissant sur son passage un filon de glace sur le mur à l’endroit du choc. Elle espérait ne pas causer trop de mal à sa camarade, mais les secousses que ses frappes causaient ne devait pas être très agréables. Jamais elle n’avait eu aussi froid en été. En fait, jamais elle n’avait eu aussi froid tout court. Pourquoi ne criait-elle pas à l’aide ? Myosotis n’avait pas eu l'intelligence d’y penser plus tôt, et sa bouche était muselée par du béton. De plus, l’interminable couloir menant à l’infirmerie était vide de vie, sans espoir d’obtenir un quelconque soutien. C’était la première fois qu’elle se rendait là-bas et espérait déjà ne plus jamais y retourner.  Dans leur prison glacée, la fillette pouvait sentir la main de sa coéquipière s’agiter et la serrer. A part ses pas crispés, c’était son seul signe de vie, les deux inconnus étant devenues muettes. Ça la rendait folle.

La glace évoluait de manière très aléatoire. Par chance pour Myosotis, elle s’était arrêtée au-dessus de sa bouche ce qui lui laissait les yeux encore valides. Ses yeux violets étaient sa plus grande fierté, d’ailleurs sa seule et ils fonctionnaient encore. Mais malheureusement, la glace devait bien se répandre quelque part, et s’étala donc sur son buste. Elle descendait et emprisonnait son ventre son dos, ses hanches, et bientôt, la glace entamerait ses jambes.

Enfin, l’infirmerie. Une croix rouge ornait le haut de la porte, mais les yeux de la Serpentard ne s'attardèrent point sur les détails du lieu. Il était temps car la glace commençait à  prendre possession de ses petites cuisses. Elle serra vivement la main de la Serdaigle pour garder un peu de courage et lui signaler que leur martyre allait peut-être prendre fin.
Les deux petites sorcières entrèrent dans la pièce. Il lui était difficile de se déplacer avec ses jambes et impossible de regarder où elle posait ses pieds et elle faillit trébucher par terre sur une dalle en mauvais état. Heureusement, sa camarade, malgré la perte de tous ses sens, semblait avoir de bons appuis, ce qui permit à la maladroite de ne pas s’écraser sur le sol.
Les deux inconnues étaient unies dans leur souffrance, et elles n’auraient pas pu survivre l’une sans l’autre, se prêtant yeux et soutien.
En cette période de l’année, l’infirmier ne devait pas être de service et encore moins en ce jour de canicule, à leur plus grand désespoir. Depuis le début de leur longue et périlleuse marche, depuis que la malchance leur souriait, trois mots trottaient dans la tête Myosotis:

*trouver une solution*

C’était le moment de réfléchir, et vite. Elle aurait bien aimé que la Serdaigle et elle puissent discuter et réfléchir du problème à deux, quoique timide comme elle était, la discussion n’aurait pas été très animée. Mais dans leur situation, il fallait prendre des initiatives, que l’autre soit consentante ou non.
La glace… si il y avait de la glace, c’était à cause de … d’un sortilège. Il leur fallait donc une potion, ou bien un mélange encore farfelu, elle n’en avait aucune idée. Là-bas, peut-être? À un mètre d’elle se trouvait un placard en bois verni, avec au-dessus, une étagère. Juste un dernier petit effort! Elle encouragea mentalement sa partenaire, même si elle doutait que ses pensées soient un jour réceptionnées. La glace était arrivée au niveau de son coude droit, et ne tarderait pas à atteindre sa main, et elle ne voulait surtout pas ça, car sinon, il leur serait impossible de faire quoi que ce soit.

Myosotis tira sur la poignée du placard. Impossible de l’ouvrir. Il n’y avait pas de verrou, mais un sort devait la bloquer, et elle ne pouvait pas attraper sa baguette coincée dans sa bottine. Elle avait beau forcer, s’acharner et secouer, c’était une perte de temps. Non.. Non! Ça ne pouvait se terminer comme ça ! La panique revint, plus forte que jamais et s’enparra de la froussarde. Elle cria, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche. Elle hurlait et hurlait, c’était tellement frustrant! Sa respiration était haletante et forte. Elle avait froid et chaud. Son coeur frappait de toutes ses forces.

Et puis, avec la grande quantité d’air chaud qui sortait de son corps bouillonnant dû à ses nombreuses expirations, la glace qui recouvrait sa bouche disparut, lui laissant un petit trou suffisamment grand pour que le son de sa voix sorte. Les pensées valsaient dans sa tête, pendant que son cerveau les triait une à une. l’espoir refit surface. Pas le temps de s’en réjouir. Elle observa son environnement et remercia le miracle qui lui avait épargné ses yeux. Au fond, il y avait un bureau, mais il était trop loin. Il y avait des lits, des commodes… mais rien susceptible de les aider. Quand ses yeux se posèrent sur l’étagère au-dessus de sa tête. Des ingrédients quelconques avec des propriétés curatives la remplissait. La personne qui les avait placés là ne devait pas leur porter en grande estime. Des gousses d’aile, du sel, de la lavande… Ses yeux revinrent en arrière. Du sel? Du sel! Mais oui, c’était ce qu’il  fallait! Quand Myosotis était encore dans le Montana, son père jetait du sel devant leur maison pour éviter de glisser sur la neige des montagne. Elle essaya de l’attraper mais la glace avait presque entièrement recouvert son bas du corps: ses deux bras, son bustes et ses jambes, elle ne pouvait plus bouger ses jambes. Le glaçon ambulant allait devenir réel. De plus, sa main droite qui était restée accrochée à la poignée était maintenant soudée au placard. Il lui était donc impossible d’attraper le flacon de sel. Il fallait trouver un moyen de prévenir la Serdaigle d’essayer étant donné qu’elle était bien plus grande qu’elle. Son cou étant coincé par la glace, Myosotis n’avait aucun idée de comment la glace avait évolué chez sa camarade. Mais il fallait au moins essayer. Elle cria de toutes ses forces:

-  LA-HAUT! LE SEL!

Qui sait? peut-être qu’à travers cette épaisse couche de glace qui couvrait ses oreilles, l’Aiglonne capterait des bribes de mots?


Désolé pour le poste un peu long, j'avais trop d'actions à mettre :sweatingbullets:

2eme année rp.
04 sept. 2018, 22:10
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Maintenant, elles ne faisaient plus qu'un. Olympe n'avait plus accès à ses sens, mais ses jambes ainsi que sa main gauche étaient encore libre de mouvement. Le duo, arriva enfin à sa destination. Olympe ne pouvait le voir, mais elle reconnu la marche familière à l'entrée de la pièce. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait. Elle sentit aussi sa partenaire lui serrer la main un peu plus fort. L'Aiglonne ne put que lui rendre sa poignée de main.

La fillette pensait être un fardeau, alors que finalement, pas tant que ça. Elles étaient toutes deux complémentaires. L'une était libre de ses mouvements, mais privée de ses sens et inversement. Sa voisine, lui fit faire des allers-retours, docilement, Olympe suivait consciente que l'autre devait chercher une solution à leur problème. Mais que faisait l'infirmière ? Elle n'était pas là ? Et dans ce cas, que feraient-elles ? Des questions malheureusement sans réponses. Pourtant, son instinct lui indiqua bien vite qu'elle ne se trompait pas.

Sa respiration s'accéléra. Elle n'avait jamais était diagnostiquée claustrophobe, mais il en vient un moment ou de vieux réflexes de survie se réveil. Son cœur battait de plus en plus vite, et elle eu bientôt l'impression que sa poitrine était compressée au point d'exploser. Paniquée, elle s'agita, et ne remarqua pas tout de suite que sa partenaire tentait de lui dire quelque chose.

- HHHHEL ! U HEEELL !!! répétait-elle en boucle. Le cerveau de l'Aiglonne ralentit par le manque d’oxygène mis un peu de temps à saisir le sens de cette suite d’onomatopées. *Du sel, mais bien sûr !*. Retrouvant un peu son calme, elle étendit brusquement le bras, pensant que le fameux remède miracle se trouvait devant-elle, mais cela aurait été trop facile. Elle se cogna violemment la main contre le porte de l'armoire, et la secoua un peu pour réduire les élancements. Ce n'était pas comme cela qu'il fallait s'y prendre. de nouveau, elles devaient coopérer.

Ne pouvant communiquer avec la bouche, elle commença par lever le pouce de sa main endolorie pour annoncer qu'elle avait comprit. Puis, lentement, elle indiqua différentes directions du bout du doigt, pour faire comprendre qu'elle ne savait pas vers où se diriger. Rester maintenant à communiquer. La serpentarde ne pouvait pas lui attraper le bras pour la diriger, sinon, elle aurait effectué la besogne, elle-même. Une solution miracle lui vint à l'esprit. Et si elle arrivait à attribuer un son par direction.

Toujours lentement, ne pouvant s'assurer que sa partenaire la comprenait, elle désigna d'abord le haut, puis sa bouche, et forma un O avec ses doigts. Pour le bas, un A. À gauche, un E, et à droite un I. Ainsi, joignant leurs capacités, la première guida laborieusement la seconde vers le sel tant désiré.

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2 eme année Rp
31 oct. 2018, 12:47
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Myosotis cherchait un moyen désespéré de pouvoir communiquer à sa camarade l’emplacement du si désiré flacon de sel. Il n’y avait pas d’aliment plus simple que ça, et pourtant, quels miracles il était capable d’accomplir! Encore fallait-il l’attraper. Elle maudit sa petite taille et se tortilla dans tous les sens pour attraper le flacon. En vain. C’était complètement contreproductif mais elle n’était pas sur que sa camarade ait entendu les trois sons que formaient le mot “sel”. Malgré cela, elle continuait de crier de toute ses forces  ce mot, déchirant ses cordes vocales.
Leur destin était entre les mains, ou plutôt, entre les oreilles de la Serdaigle.

Quand soudain Myosotis perçut dans le coin de ses yeux un petit mouvement venant de sa camarade. Elle y prêta un peu plus d’attention, afin d’essayer de comprendre ce qu’elle voulait dire. Il n’y avait maintenant plus de doute, elle avait compris l’idée de la petite Serpentard, quoique l’information ait mis du temps à arriver. Myosotis tenta de tourner un peu son cou, mais il lui était impossible de bouger le moindre petit os, scellé par sa prison de glace. Il lui fallait donc faire avec le peu de champ de vision qu’elle avait.
L’Aiglonne essayait de lui faire comprendre des directions. Une idée très ingénieuse que Myosotis s’efforçait de comprendre. Pour se déplacer vers le haut, il lui suffisait de produire la voyelle “O”, vers le bas, un “A”, vers la droite un “I”, et vers la gauche, un “E”. On se serait presque cru dans une partie de Mario Bross, un vieux jeu moldu dont elle avait déjà vu des publicités à télévision. Elle essaya de se rappeler du mieux qu’elle pouvait ses indications, même si sa mémoire avait souvent tendance à lui jouer des tours. Elle se répéta continuellement *O-A-I-E, O-A-I-E, O-A-I-E*. A force de le faire tourner en rond dans sa tête, elle espérait pouvoir retenir les commandes de la jeune fille.

Il fallait qu’elle se dépêche. Le temps filait comme du sable entre ses doigts, et il ne lui était pas possible de le rattraper, étant donné que ses membres étaient congelés à une température digne du pôle nord. Chaque centimètre de peau était brûlé par ce froid atroce, et elle avait l’impression que des milliers d’aiguilles la transperçaient  de toute part.

Myosotis visualisa le chemin le plus simple pour que sa camarade puisse comprendre et attraper le flacon de sel, situé à une bonne vingtaine de centimètre au-dessus de la tête de la Serdaigle. Même si en temps normal, il lui aurait été plus qu’aisé de le toucher car elle était très grande comparée au un mètre trente de la Serpentard, elle ne savait pas si ses bras était encore assez valides pour pouvoir atteindre le flacon. Mais c’était leur seul solution, l’unique issu. Le plus facile était que sa main trace le chemin d'un demi carré, tout d’abord en se dirigeant vers le haut, puis vers la droite. Même si une diagonale aurait été plus courte, le message aurait été plus dur à expliquer puis à interpréter.

“ OOOOOO!!!" cria-t-elle. Myosotis se dit que le flacon était tout de même assez haut, et c’est la raison pour laquelle elle répéta son “OOOO!!!”. Puis elle enchaîna avec un “IIIIIIIII!!!” strident et suraigu, dont la fréquence avait du atteindre les 30 000 Hertz.

Elle espérait que le message avait été clair, elle attendait maintenant que le bras de sa camarade s’agite aveuglement, pendant qu’elle serait obligée de la regarder agir, impuissante face à la glace.



Désolée pour le temps de réponse, j'avais complétement zappé...
Dernière modification par Myosotis Aglaé le 03 déc. 2018, 22:15, modifié 1 fois.

2eme année rp.
31 oct. 2018, 13:36
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Un frisson lui parcouru l'échine, lorsque la glace atteignit son bassin. Ce froid mordant commençait à devenir insoutenable. Il fallait absolument qu'elles arrivent à se libérer, et vite, car Olympe allait bientôt s'évanouir, à cause du manque d'oxygène. L'Aiglonne puisa dans ses dernières ressources pour entendre les directives de la Serpentard. Dans un effort qui lui parut surhumain, elle mont progressivement son bras libre vers le haut. Tâtonnant au fur et à mesure, pour ne rien rater. ses phalanges rencontrèrent une surface lisse, qui lui sembla presque chaude. En temps normal, cela aurait dû être le contraire, mais comparé à ce que subissait la jeune Watson, la température extérieure créait, un choque thermique.

Si elles en ressortaient vivantes, elles n’échapperaient pas à une bonne fièvre, et un gros rhume, dans le meilleur des cas. Son index, se cogna contre un relief, qui ne présentait pas la même texture. Ayant perdu la vue depuis trop longtemps, la fillette n'avait plus aucune notion de l'espace, et n'aurait su dire, s'il s'agissait, de la jonction entre les battants, ou le sommet du meuble.

Un nouveau cri strident retentit dans son oreille gauche, une sorte de crissement prolongé. Olympe ne put analyser tout de suite de quoi il s'agissait, car l'effort devenait trop intense, et son cerveau s'embrumait rapidement. Elle dut s'agripper à une prise pour que son bras ne revienne pas à son point de départ. Le son était en fait, un "IIIIIIIIII", qui indiquait la droite. Fermement décidée à réussir, la fillette arracha son pied du sol, et fit un pas en avant. Le reste de son corps suivit. Mais avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, avec sa main, elle haleta violemment. L'air, lui manquait atrocement. Elle avait beau faire preuve d'une détermination sans faille, chaque mouvement lui coûtait, et arracher un objet à la gravité se trouvait au-delà du conservable.

N'y tenant plus, elle tombe en avant. Entraînant sa chute sa camarade immobilisée. Cela produisit un bruit sourd, qui se répercuta en écho dans toute la pièce. Un deuxième choc, plus léger, se fit entendre juste après. Mais Olympe ne put s'en rendre compte, car elle venait de se faire happer par les brumes d'un sommeil sans retour. Une chaleur apaisante l'enveloppa et l'Aiglonne crut un instant, que s'en était fini pour elle. Mais au contraire, elle se sentie incroyablement vivante. Sa bouche se libérait peu à peu de ses chaînes, de même pour son buste. Miss Lloyd, était-elle arrivée à temps ?

Elle retrouva l'usage de la vue, battit des cils plusieurs fois, et contre tout attente, sa tête ne reposait pas sur un oreiller douillet, mais sur un dallage de pierre, celui de l'infirmerie. À ses côtés, gisait, le sac de sel, éventré. Merveilleux ! Elle avait réussi. Mais sa camarade n'était pas sauvée, elle. Aussi vite que possible, elle se saisit du remède, et le jeta maladroitement sur sa comparse.

/!\ Je repondrais à tous mes Rps en retard TRES bientôt ! Excusez le retard ... Je suis en plein rush de Rp, le votre est sur la liste !
2 eme année Rp
04 déc. 2018, 23:34
La malédiction des glaçons ambulants  Olympe W. 
Elle voyait du coin de son œil gauche des mouvements incertains. Myosotis avait de plus en plus de mal à rester éveiller et à ne pas s’évanouir. Elle ne sentait pratiquement plus son corps ni le froid qui avait fini par éteindre ses sens, et l’enveloppe de glace lui servait de dossier, car son corps s’était liquéfié, défiant les lois de la physique. De toute façon, cela ne servait à rien d’essayer d’observer ce qu’il se passait à côté d’elle, étant donné que la glace venait de recouvrir la totalité de ses yeux, la privant ainsi de sa vue.

Soudain, il lui sembla que la gravité avait changé de direction, et que sa tête se trouvait attirée vers quelque chose, à une vitesse fulgurante. Un résonnement sourd fit trembler ses tympans. Le choc fut douloureux. Son crâne bourdonnait, lui qui n’en pouvait plus de vivre ce concentré de péripéties. En tout cas, cela rectifia sa pensée: il ne s’agissait pas d’un objet avec une plus grande masse qui s’était approché de la Terre et avait donc inversé la gravité mais tout simplement de son corps qui avait basculé sur le sol, sans que Myosotis ne puisse amortir la chute. Elle était totalement assommée. La seule chose qu’elle désirait était d’abandonner tout et de rester là, allongée par terre pour l’éternité. Oui. C’était une bonne idée. C’était même une très bonne idée. Cela la calma et et son esprit tiraillé se détendit peu à peu. Ce n’était pourtant pas très compliqué de se calmer, elle se demanda pourquoi elle n’avait pas fait ça plutôt. Il n’y avait que des effets bénéfiques. En effet, elle qui grelottait, se réchauffa, et ses muscles crispés se relâchèrent. Elle avait presque l’impression d’avoir oublié la glace qui l’emprisonnait et affichait un sourire béat, les yeux fermés plein de sérénité. D’ailleurs, en parlant de glace, elle ne sentait plus aucune matière froide et désagréable en contact avec son épiderme. Certes, la zen-attitude apportait de grands bénéfices dans le domaine de la détente, mais de là à contrôler ses sensations? Ça, elle n’en était pas si sûre.

Même si tout son corps lui ordonnait le contraire, Myosotis leva son buste à son grand étonnement et ouvrit les yeux pour découvrir le spectacle. Elle se trouvait au milieu d’une flaque d’eau, parsemée de petits cristaux de sel qui ne s’étaient pas encore totalement dissous. La Serdaigle avait réussi, elle les avait libérées de ce sortilège maléfique! Myosotis n’en croyait pas ses yeux. Elle observa sa main et l’agita pour être sûre qu’elle était intacte. Ses vêtements, étaient complètement trempés et lui collaient à la peau. Même si cela aurait pu être désagréable, elle n’avait jamais été aussi heureuse d’avoir un t-shirt tout mouillé sur elle.
La Serpentard leva la tête et regarda la jeune fille qui les avait sauvées. Elle avait des longs cheveux roux et de jolis yeux vert émeraude. Puis, les lèvres de Myosotis se décolèrent, ses yeux s’illuminèrent et elle éclata de rire. Même si elle était de nature réservée, les événements précédents avaient bien détendu l’atmosphère.

Tu as été fantastique! Sans toi, on serait restées des bonhommes de neige! s’écria-t-elle de sa petite voix. Est-ce que tu vas bien? pas trop froid?

Myosotis, malgré la joie de ne pas être devenue un glaçon ambulant, sentait bien qu’un gros rhume se préparait dans sa gorge et que les prochains jours à venir se dérouleraient dans son lit avec une bonne fièvre, thermomètre à la bouche, ce qui pouvait paraître paradoxale, dans une période de canicule.

2eme année rp.