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25 sept. 2018, 14:22
 Privé  Les Belles Blessures...
RP privé avec Celo Venesi

Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester couché et ce jour ci est l’un d’eux. La nuit a été mouvementée, remplie d’intenses cauchemars. Si bien qu’aux premières lueurs du jour, je suis déjà bien réveillée mais de forte mauvaise humeur. La chaleur et le confort de ma chambre me manque. Dans l’ensemble mon entrée dans l’historique école de magie est une réussite : les cours me passionnent, les relations avec mes camarades sont bonnes voire très bonnes pour certaines mais malgré tout ça, aujourd’hui, j’ai le mal du pays. Je ne rêve que de retrouver la douceur du foyer : la sensibilité de maman, la cuisine de papa, la joie de mamie et même la mine bougonne de papi. Une seule chose me donne assez de courage pour me lever, c’est le fameux rendez-vous programmé l’après-midi même au Chaudron Baveur avec mon camarade Blaise. J’avoue je stresse un peu, c’est mon premier rendez-vous officiel avec un ami depuis mon terrible rejet passé, mais de l’autre je suis quand même curieuse de voir comment ça va se dérouler. Je me concentre sur ce point positif et me lève. Quelle grossière erreur... J’aurais mieux fait de rester au lit.

Tout s’enchaîne, catastrophe sur catastrophe, rien ne va. Je fais une magnifique tâche sur ma robe lors du petit déjeuner m’obligeant à me changer, je me cogne dans tout ce qui peut se trouver sur mon passage, je chute dans les nombreuses marches du château brisant par la même mon encrier qui ne manque pas de se déverser sur mon agenda, ... A partir de là, j’aurais dû accepter que ce n’était pas ma journée, m’asseoir sur un canapé de la salle commune et ne plus bouger, mais non... J’ai la brillante idée de vouloir m’avancer sur le prochain cours de potion et avec ma « chance » du jour, je rate la potion, provoquant l’explosion du liquide qui se répand sur moi tel un acide et me couvre de terribles furoncles. Obligée de me rendre à l’infirmerie, le visage défiguré, sous le regard moqueur de mes jeunes camarades.... La honte...

C’est donc le cœur sombre, l’égo brisé que j’arrive à l’infirmerie. Par chance, il n’y a personne encore, je m’assois donc sur un des lits, le plus au fond possible et j’attends l’infirmière. Les larmes commencent à monter lorsque je me dis que je ne pourrais pas être à mon rendez-vous, la seule chose qui me motivait aujourd’hui. Impossible de me montrer dans cet état, et même si je suis guérie avant l’heure fatidique, je sens que je n’ai plus aucune volonté, aucune force. A cet instant précis, j’ai juste envie de m’enfouir sous les draps et ne plus y sortir. Papa, Maman me dis-je quelle idée de m’avoir envoyée ici, j’aurais mieux fait de rester près de vous et d’apprendre à la maison... Plus mes pensées deviennent sombres, plus mes larmes coulent, ...

"Je ne perds jamais, soit je gagne soit j'apprends."
Petite sœur de cœur de Celo Venesi
26 sept. 2018, 19:38
 Privé  Les Belles Blessures...
Retour à la case départ. Cette expression ne résumait que trop bien la situation dans laquelle je me trouvais une fois de plus, et loin d'en être attristé, je songeais déjà à comment cette petite expérience aurait pu se dérouler si cet idiot de Conrad Bumberttery n'était pas venu fourré son nez crasseux dans mes affaires privées. La journée avait pourtant bien commencé. Grand soleil, température acceptable pour un mois de Septembre en Écosse, brise légère et pas un nuage à l'horizon pour troubler ma bonne humeur. Du moins, c'est ce que je croyais...

Sortant de la salle commune, je me suis dirigé clopin clopant vers la grande salle afin de dévorer mon succulent petit-déjeuner. Les oeufs brouillés étaient d'une douceur exquise et le croustillant du bacon me mit dans un état d'effervescence surprenant ! Après cela, les cours se déroulèrent au poil. Défense contre les forces du mal : parfait. Potions : génial. Sortilèges : extraordinaire ! Que demande le peuple ? J'aurais pu croire que cette journée se terminerait en apothéose après cette série de bonnes aventures. Cependant, la vie est d'une cruauté insoupçonnée. Quand elle donne d'un côté, elle reprend de l'autre. On appelle ça "équilibrer la balance karmique". J'aurais du le voir venir...

Me dirigeant vers le terrain d'entraînement afin d'appliquer les sortilèges vus en cours aujourd'hui, quel ne fut pas mon plaisir de voir débarquer ce vaurien de Bumberttery au moment même où je m'apprêtais à lancer le sort le plus complexe. Ce Gryffondor, qui avait vraisemblablement moins de jugeote que de gueule, s'était mis dans l'idée de venir m'importuner pendant mon travail. Il était, depuis notre rencontre en première année, mon plus grand rival dans les domaines de magie appliquée. Au fond, je sais que je suis plus fort que lui, alors qu'est-ce qui m'a pris de vouloir faire le malin devant cette tête creuse ?!

"Hey ! Venesi ! Tu t'entraines à lancer des sorts ou tu essayes de devenir majorette ?"
Il rit. Il rit comme une cochon enrhumé. Je tente de faire abstraction de tout ça mais son rire nasale me met hors de moi... Rougissant de colère, je lance le Dissendium de façon un peu trop... virulente, et le sort de découpe se retourne contre moi. Caspita... Une entaille de plus sur la joue. Je me tourne vers mon rival, le regard en feu. Il du comprendre qu'il valait mieux pour son intégrité physique de quitter les lieux avant que je ne l'entaille de la tête aux pieds car il tourna les talons et repartit illico vers d'autres cieux. Imbécile.

Ainsi, me voilà à l'infirmerie avec une joue en sang. Je ne prends même pas le temps d'expliquer mon problème à l'infirmière. Elle m'avait suffisamment vu l'année dernière pour que j'ai besoin de lui expliquer mon cas. Blasé, la mine boudeuse, je m'assoie sur un lit blanc en attendant de recevoir les soins appropriés. Décidément, cette journée n'était pas si bonne que ça au final. Cependant, je remarque une jeune fille dans le fond de la pièce. Elle a la tête pleine de furoncles et a les larmes aux joues. Je lui fais signe de la main et lui souris légèrement. Certains avaient du passer une journée pire que la mienne au final...

Gloria è felicità
14 oct. 2018, 23:03
 Privé  Les Belles Blessures...
Accord donné par Celo pour faire agir son personnage

J’attends patiemment que l’infirmière revienne avec son remède. Tant mieux qu'elle mette du temps, j’ai envie qu’on me laisse tranquille, je suis malheureuse, j’ai juste envie de pleurer encore et encore.... J’aimerais vraiment être chez moi, tranquillement installée au coin du feu à écouter Papi et Mamie se disputer, sentir les bonnes odeurs de la cuisine de Papa, écouter maman chantonner...

Tandis que je me perds dans mes rêves, un garçon de ma maison, plutôt grand, déjà aperçu plusieurs fois dans la salle commune rentre. Il s’installe sur un des premiers lits de la pièce. C’est bien ma veine, il va m’apercevoir dans un état pitoyable. Lorsque l’infirmière vient à sa rencontre et s'occupe de lui, je suis étonnée de remarquer qu’elle ne semble pas surprise de le voir ici comme s’il avait l’habitude d’avoir des soucis. Il a une belle entaille sur une de ses joues, bien profonde. Je me demande comme il a pu se blesser ainsi. Derrière cette blessure plutôt impressionnante, je distingue les traits d’un joli visage typé des pays ensoleillés. Il a de soyeux cheveux noirs bouclés ainsi qu’une belle paire de yeux verts.

Mon camarade de maison s’aperçoit de ma présence, me fait un léger signe de main et me sourit. En tant normal, j’aurais répondu à son encouragement mais là je n’en n’ai pas envie. J’ai l’air d’un monstre et je suis d’une humeur massacrante. Mon air buté ne semble pas le dissuader d’interagir à distance avec moi, il se lance dans une suite de grimaces. Au début, j’ai l’impression qu’il se moque de moi, ce qui me vexe mais petit à petit, je remarque que ses pitreries sont le moyen pour lui de me changer les idées. Plus je l’observe, plus j’oublie mon chagrin fascinée par ses mimiques à la fois craquante et désopilante qui laisse apparaître deux petites fossettes qui me font fondre. Impossible de rester emmurée dans mon chagrin face à cet individu, je finis par éclater de rire, un rire franc et sincère. Peu à peu, les larmes de rire remplacent les larmes de tristesse. Après un énième éclat de rire en réponse à ses grimaces, qui déclenche un grognement de Miss Lloyd, je décide de me lever pour me placer sur le lit situé à ses côtés. Il m’a fait oublier tous mes malheurs et il m’intrigue.

C’est le cœur plus léger que j’ouvre enfin la discussion.
- Tu es un sacré numéro, tu m’as bien fait rire. On s’est croisé dans notre salle commune mais on n’a pas eu le temps de réellement se parler. Je suis Dawn. Dis-donc, elle est impressionnante ta coupure, comment t'es-tu fait ça ?

"Je ne perds jamais, soit je gagne soit j'apprends."
Petite sœur de cœur de Celo Venesi
03 déc. 2018, 16:20
 Privé  Les Belles Blessures...
La petite avait l'air plus joyeuse tout d'un coup ! Cela me fit chaud au coeur de la voir sourire ainsi. C'est triste quand les gens sont tristes, donc moi je fais ce que je peux pour les aider. Mes grimaces sont de faibles moyens comparés à ce que certaines personnes savent faire en terme de réconfort, cela dit, elles avaient permis d'égayer la journée pourtant mal partie de la demoiselle qui me faisait maintenant face. Les furoncles qui couvraient son visage étaient sans doute dus à un accident en classe de potion. Je me souvenais de ces gros bubons sur le visage d'un gars de ma classe... Le pauvre n'avait pas été assez précautionneux et s'en était mis plein sur lui. Ensuite sa tête avait gonflé comme une grosse frappe de raisin et... je ne l'avais plus jamais revu... Bizarre tout ça...

La petite qui se nommait Dawn se tenait donc face à moi, bel et bien présente contrairement à mon camarade de l'année dernière. En effet, maintenant qu'elle le disait, son "visage" me disait quelque chose. Elle avait été répartie à Serdaigle en début d'année et nous nous étions rapidement croisés en salle commune. Cependant, nous n'avions effectivement pas eu le temps de faire plus ample connaissance. Je souris.

"Moi c'est Marcelo Venesi ! Mais tu peux m'appeler Celo, c'est plus cool."
Je passe une main dans mes cheveux, faisant mine de crâner alors que ma joue dégoulinante de sang me piquait encore désagréablement. J'avais l'air... stupide sans doute ? Et alors ? Il n'y avait que nous ici (avec l'infirmière mais elle avait l'habitude de réparer mes bêtises) et la jeune fille était loin d'être en meilleur état que moi...
"Ouais c'est une blessure de guerre ! Je m'entraînais à lancer le sort de découpe et ben... J'ai été déconcentré par un abruti !"
Je fronce les sourcils. Quel abruti ce Conrad...
"Et toi ? Comment t'as fait pour te retrouver ici ? J'espère que c'était pas une ruse pour échapper au cours de potion !"
Je ris et lui adresse un clin d'oeil avant de lui laisser une place sur mon lit.
"Tu peux t'assoir si tu veux ! Sauf si tu es contagieuse... dans ce cas je serai obliger de fuir pour ne pas me changer en goule haha !"
Qu'est-ce que je pouvais être bête moi !

Gloria è felicità